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    Après le Sud
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    lorenzo fly
    lorenzo fly

    16 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    Un film lent et pauvre scénaristiquement qui vaut sa réussite à son montage particulier. Une réalisation bien menée pour un mise en scène efficace. Bonne surprse!!
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2011
    Ce premier long métrage de Jean-Jacques Jauffret était présent dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival de Cannes. Un film intéressant, assez déroutant, présentant aux spectateurs sa ration de qualités et de maladresses. Des parcours qui se croisent, des scènes que l'on voit, puis que l'on revoit sous un angle différent, ces procédés sont de plus en plus souvent utilisés mais quand ils sont bien maitrisés, pourquoi pas une fois de plus ! Ici, les personnages principaux sont au nombre de 4 : Anne, une femme obèse et qui va subir une opération; sa fille, Amélie, caissière chez Auchan, qui commence à se douter qu'elle est enceinte; Luigi, le petit ami d'Amélie, qui se dispute avec son père et envisage d'aller rejoindre sa mère en Italie; Georges, un ancien ouvrier à la retraite, que l'on voit astiquer son fusil dans une des premières scènes du film. Une scène où on entend (une fois de plus au cinéma, mais on ne s'en lasse pas !), le magnifique adagio du Concerto pour piano N° 23 de Mozart. On l'entendra de nouveau à la fin du film. Les qualités de ce film, tourné dans la région de Fos-sur-Mer : la justesse des personnages, une bonne direction d'acteurs, un montage réussi. Les maladresses : un certain nombre d'invraisemblances. Exemple : dans un gros bourg du midi de la France, Georges habite juste en face de chez Amélie et il ne la connait même pas de vue ! Un bus qui laisse les gens en pleine campagne, sans passer par ce bourg quand même assez important; et, surtout, une incohérence grossière au niveau du "timing" entre le déroulement d'un match de foot entre copains et l'emploi du temps de Georges. Notons par ailleurs que, à part l'oeuvre de Mozart, on doit la musique de ce film à Giovanna Marini, une grande spécialiste des musiques populaires italiennes (cf. son excellent CD "Bella Ciao" chez Harmonia Mundi).
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    150 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2011
    Film exigeant pour un public restreint, "Après le sud" adopte le rythme de la vie quotidienne pour montrer des personnages quotidiens au tournant (plus ou moins grand) de leur vie. La mise en scène soignée relance sans cesse l'attention. Et l'on s'attache à ces quatre personnages, si réels. La fin est tout de même excessive et trop démonstrative. Mais le film reste animé d'une véritable exigence de cinéma, ce qui est très courageux. Et les comédiens donnent beaucoup d'eux-mêmes et de leur intimité, ce qui ne peut être que salué.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 octobre 2011
    Ce film est d'une beauté et d'une justesse rare. A la manière d'Elephant (G. Van Sant), le réalisateur nous plonge dans un Marseille lent, planant ... bien loin de l'image d'une métropole en mouvement. Les personnages sont attachants et leurs actes légitimes ... Magnifique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 829 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Quatre vies qui convergent vers une action qui va les réunir. On dirait une l'émission "striptease" où le jeu de la fiction est dépeint comme le documentaire d'une vie brisée. Malgré tout une fin expédiée pas à la hauteur du reste du film où les petites actions vont emmener la dernière fatale.
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 328 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2011
    Malgré ses évidents défauts (dans la direction d'acteurs approximative, dans les longueurs assumées et dans un timing bancal sur la fin), Après le Sud est un film choral vibrant et jubilatoire dans son processus à multiples regards. Le film prend son temps et impose une atmosphère à la fois chaude et glacial, paradoxe du soleil et du pathétique. La symbolique du corps encombrant est judicieusement exploitée : l'obésité, le manque, l'accident, la vieillesse, la grossesse... Le film reste malheureusement un peu trop intellectuel pour convaincre totalement.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2011
    En suivant ces quatre personnages : une mère et sa fille, le petit copain de cette dernière et un voisin âgé, Jauffret met à jour les petites cruautés et les humiliations insidieuses subies quotidiennement, terreau idéal du repli et de l’incapacité à vivre ensemble. Mais l’intention du réalisateur ne se situe pas sur le plan sociologique ou politique. C’est davantage la trajectoire particulière de chaque personnage qui l’intéresse. Quatre êtres humains en mouvement, souffrants dans leurs corps : une femme obèse, un garçon à la cheville foulée, un vieil homme usé par la marche qu’il doit effectuer pour aller au supermarché. Quatre personnes qui traversent régulièrement l’écran, se croisent et se côtoient sans réellement communiquer. S’il y a unité de temps, il y a également unité de lieu : nous sommes dans le Sud, au bord de la mer, près d’un port mais le soleil qui tape n’adoucit en rien la noirceur des existences. La misère (sociale) n’est décidément pas plus belle au soleil. Après le Sud est une œuvre radicale qui n’évite pas quelques erreurs comme une fin théâtrale à la symbolique religieuse appuyée. Néanmoins, le film réserve quelques séquences fortes comme la crise d’angoisse de la femme corpulente dans une chambre d’hôpital ou l’interpellation du vieil homme accusé d’avoir volé un disque au supermarché. L’humiliation plus ou moins consciente infligée par un médecin omniscient à une patiente fragile et complexée, un père à son fils qu’il renvoie du chantier, les clients indifférents à la caissière invisible ou enfin des vigiles moqueurs et imbus de leurs prérogatives à un homme bafoué dans sa dignité.

    Le film ne dénonce pas, se contente de constater froidement et cliniquement la réalité dans ce qu’elle a de plus banal et acceptable. Le traitement épuré avec la rareté des dialogues, la place faite aux corps disgracieux ou abimés, approchés dans leur simple nudité sans pudeur ni voyeurisme et la dimension christique renvoient à la production aussi radicale du jeune cinéma mexicain, notamment celle de Carlos Reygadas. Sans doute un peu scolaire et appliqué, lourd de sens par endroits, Après le Sud ressort cependant du lot des premiers longs-métrages souvent trop pleins ou autobiographiques. La construction chorale, si elle n’est en rien inédite, ne souffre pas de faiblesse et la direction d’acteurs est au diapason.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2012
    Quatre personnages à la dérive vont se croiser au cours d'une tragédie. Un procédé scénaristique très utilisé ces derniers temps, à tel point que l'effet de surprise ne prend plus vraiment. On attend sagement le drame annoncé sans connaître son déroulement ni son issue. Malgré tout, J.J Jauffret s'en sort plutôt bien grâce à de vrais personnages plongés dans un contexte dont la fausse luminosité cache des situations très sombres. Pas de misérabilisme, mais une certaine capacité à tendre au tragique tout en restant réaliste et donc crédible. Ce qui n'est déjà pas si mal, d'autant que tous les acteurs sont convaincants.
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2012
    Acteur (Les Nuits fauves, Pigalle, Les Démons de Jésus), producteur, scénariste et assistant réalisateur, Jean-Jacques Jauffret passe le cap du long-métrage en tant que réalisateur avec Après le Sud. Tourné sous le soleil caniculaire de la Méditerranée, le film s'inspire d'un fait divers, mais ce qui intéresse avant tout le réalisateur c'est le cheminement des circonstances qui mènent à cet événement. En 1h25, les huit heures précédant le drame sont ainsi condensées et fragmentées à travers le destin de quatre personnages qui se croisent, se frôlent, se touchent parfois. On pense bien évidemment à Elephant de Gus Van Sant, au cinéma d'Iñárritu, reprenant le principe d'une même action vue d'un point de vue différent. Jean-Jacques Jauffret trouve ses marques facilement, la photographie du film est magnifique et la performance des comédiens, dont Adèle Haenel , découverte dans Les Diables de Christophe Ruggia et dans Naissance des pieuvres, est hypnotique. Avec son climat oppressant qui accroît le malaise et l'humiliation des personnages, sa photo étouffante, son économie de dialogues et son montage stylisé, Après le Sud se révèle être un film glaçant, radical et viscéral, un véritable coup de maître.
    nikolazh
    nikolazh

    52 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2011
    Le film vaut plus par sa construction même - le montage du film est très bien vu, façon puzzle - que par l'histoire qu'il raconte... pas repoussant, mais trop anecdotique pour éveiller l’intérêt au final.
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 novembre 2011
    Après le Sud étant un premier film, je vais essayer de ne pas être trop méchant. Vous savez en plus que je suis plutôt d'un naturel bienveillant, qui ne me pousse pas habituellement à déverser des torrents de bile sur les films que je n'apprécie pas.
    Que raconte le film ? La journée de 4 personnages : une caissière de supermarché, sa mère obèse, son copain, et un retraité (ex leader syndical ?!).
    La trame temporelle du film est un peu compliquée, même s'il ne s'agit finalement que d'une énième variation autour de l'effet Rashomon, consistant à revisionner les mêmes scènes plusieurs fois dans le film suivant le point de vue des différents personnages.
    Le problème est qu'on ne s'intéresse pas du tout à ce que l'on voit. Voilà. C'est aussi simple que ça. Merci de votre attention.
    D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
    pitch22
    pitch22

    146 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2011
    Bien qu'on en puisse éprouver un sentiment mitigé, ce lent puzzle éclaté finit par rassembler ses morceaux. Son propos vise à faire ressentir à quel point un drame peut naître d'un simple concours de circonstances tout à fait banales, cependant issues de conflits non résolus. L'acteur et producteur varois Jean-Jacques Jauffret nous dédie son premier long-métrage à Cyril Collard, qu'il connut avec Les Nuits Fauves. Il nous offre un film choral de style naturaliste situé en banlieue marseillaise, centré autour de quatre personnages entremêlés, sur un scénario découpé au scalpel. Le tout début du film s'avère aussi en être, ironiquement, la presque fin, encadrant l'histoire à la façon d'une tragégie théâtrale qui se déroule en moins de vingt-quatre heures. Si, comme l'écrivent Les Inrocks et Chronic'art, le découpage semble un peu trop mécanique, reprenant certaines scènes pour les faire voir sous un autre angle tout en les prolongeant, malgré la froideur distancée qu'il implique, ce choix conserve son intérêt grâce à une maîtrise absolument juste du montage. Au-delà, malgré la réussite de l'attachement au personnage d'Amélie (Adèle Haenel), jeune caissière accablée et un peu paumée (plongée dans le doute de son avenir), force est de constater que le concept filmique reste pesant et qu'il gènère un certain malaise. Le personnage de la mère obèse (Sylvie Lachat, crédible) n'a somme toute que peu de lien avec l'ensemble sinon pour évoquer la figure de la mère nourricière. Jean-Jacques Jauffret, ancien obèse (qui a fait condamner Air France pour lui avoir fait payer deux places d'avion au lieu d'une), y exprime aussi son amertume et son refus du corps normatif (au risque d'en mourir!). Quant au triste personnage du vieux solitaire reclus et toqué, il incarne ce racisme latent de régions du Sud en proie au marasme socio-économique. De soleil et d'ombres, le drame choral lorgne sur du Pasolini, sans en être parcouru par la grâce. Lent, de faible densité, divisé en allers-retours démonstratifs, souvent mutique, quelquefois ennuyeux (mais nécessaire à l'aspect clinique), APRES LE SUD marque pourtant, car sa tension naît de l'apparente banalité des plans-séquences étirés. Il nous interroge sur ce que chacun "a vraiment dans le ventre", ce siège du deuxième cerveau dont l'expression, trop longtemps refoulée, peut, en certaines circonstances, nous dépasser. On peut bien courir "après le Sud", après un bonheur illusoire, aucun des protagonistes ne parvient à échapper à l'accablement qui l'opprime. Cette pesanteur étouffante, parce qu'elle a trop longtemps été masquée par le mutisme, l'hypocrisie ou la tromperie, ne peut au final qu'éclater au grand jour. Mais le poids de l'amour se heurte à celui de la haine. Le fautif se porte en victime et l'on porte faute à la victime: absurde tragédie (inspirée d'un fait réel) qui évoque un Sud que l'on préférerait ne pas voir, mais que le film nous impose.
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2015
    Un petit film français plutôt bien mis en scène et agréable à suivre même si l ensemble manque parfois un peu de rythme et de conviction. On sent quelques faiblesses sur la mise en scène mais ca n altère pas l intérêt, l attention portée à ces histoires parallèlement mises en scène et qui vont finir par se croiser avoir un lien dans un dénouement dramatique et touchant. L interprétation est très bonne et fait passer les faiblesses de mise en scène et de scénario au second plan. Une bonne découverte.
    Grouchy
    Grouchy

    108 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2012
    Les quatre histoires entrelacées sont originales ( il faut voir le film pour comprendre ) mais le film est évidemment gâché par des longueurs inutiles, sans doute pour combler un manque de créativité. J'ai l'impression que Jauffret cherche à nous dégoûter quelque part dans l'histoire de la dame obèse. Son premier long-métrage est donc moyen, il faut qu'il innove plus !
    Manu711
    Manu711

    45 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2016
    Là encore, on se retrouve avec un film qui a de bonnes idées de cinéma, et de l'ambition. Mais le résultat demeure assez pauvre face au classique du genre qui ont également décidé de raconter une histoire via différents points de vue, pour nous amener vers une compréhension totale du film. Je pense notamment à 7h58 ce samedi là ou bien encore à Trois enterrements, si je me rappelle bien, qui en plus d'être excellemment réalisés, servent une histoire que l'on ne voit pas forcément venir, et qui est riche en rebondissements. Après le Sud, c'est un peu (beaucoup plus, en fait) prévisible, et ça implique pas assez le spectateur. Parce que ça manque de rythme et de suspens, on reste forcément en marge du film, et ne s'émeut que trop peu.
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