je n'ai pas compris toutes ces critiques désagréables sur ce film c'est la réalité !! prenons toutes ces personnes de la téléréalité que l'on fabrique et que l'on jette aux ordures quand ils ne servent plus! cet homme se retrouve sur les feux des projecteurs sans comprendre ce qui lui arrive et alors qu'il n'a rien demandé que veulent les gens être reconnus! que veulent ceux qui sont connus : qu'on les ignore cest la réalité de ce que fabrique la télé internet et le rest à voir
L'argument de base est absolument kafkaïen. Il faut ensuite accepter un postulat : que personne n'enquête pour identifier la source du buzz qui a fait d'un type lambda un héros populaire. Postulat qui peut être considéré comme une faille logique ou déjà comme une critique de certains médias qui privilégient l'actu chaude et sensationnelle à l'enquête de fond. Ou encore comme l'illustration d'un abrutissement des masses qui prennent ce qu'on leur donne sans jamais se demander pourquoi. À partir de cet argument de base et de ce postulat, Xavier Giannoli brode une fable originale, entre délire absurde et souci de réalisme. Si la frontière entre ces deux tendances (préserver le mystère, analyser la situation) est parfois un peu flottante et indécise, le film n'en est pas moins très juste dans sa critique sociale du monde contemporain. Il pousse à leur comble les dérives possibles des nouveaux réseaux de communication, mais aussi l'emballement médiatique et le star-system. L'histoire dans laquelle se débat le pauvre Martin Kazinski (Kad Merad, très bon) est une sorte de machine infernale qui le dépossède de lui-même et de sa vie. Une machine actionnée par la mécanique des foules, promptes à idolâtrer comme à détester, et par celle des médias, prompts à "starifier" n'importe qui pour n'importe quoi. L'ironie jubilatoire, ici, vient du fait que le personnage central devient d'autant plus célèbre qu'il ne veut pas être célèbre. Célébrité qui tourne au cauchemar de persécution, entretenu par des gens de télévision qui en prennent pour leur grade : manipulateurs, cyniques, vulgaires... Giannoli appuie le trait tout en restant dans les clous de la programmation actuelle, avec ses talk-shows, sa téléréalité, ses présentateurs vedettes (on reconnaît facilement Jean-Luc Delarue derrière le personnage d'Alban). Bref, le scénario est bien senti, bien servi aussi par des dialogues simples et justes. La réalisation mise sur la vitesse pour accompagner la circulation folle des infos, le mouvement étourdissant de la peopolisation, la gloire éphémère, la déshumanisation en marche... Et c'est réussi, malgré une petite incohérence dans la temporalité au début du film (sur le nombre de jours qui s'écoulent avant que Martin Kazinski n'arrive sur le plateau de télévision) et malgré quelques baisses de rythme sur la longueur. On pourra aussi regretter la pirouette sentimentalo-morale de la fin, prévisible. L'ensemble, d'une belle ambition, demeure néanmoins de qualité.
Avec un scénario intéressant pour une tête d'affiche complètement paradoxal par rapport à son personnage devenu incontournable malgré lui, pour l'avoir vu, Superstar avec son titre aux allures de comédie est un film réussi très déroutant! Une comédie dramatique qui met en relief la société et les médias, peut-être plus que le personnage principal, lorsque que celui-ci est embarqué dans une célébrité qui le met la tête sous l'eau et sous les projecteurs. Ce film dénonce bien certains concepts absurdes voire dangereux de télé-réalités, et certaines dérives du monde des médias et de la télévison. Tout cela avec crédibilité spoiler: voyez comment une personne reconnaît Martin Kazinzky, les autres personnes avec appareils portables en main et "Martin s'il vous plaît!" suivent comme une trainée de poudre, là où juste avant il semblait passer inaperçu et incognito , les acteurs dans l'ensemble sont bons (et Kad Merad s'en sort pas mal) et même si le final est un peu décevant le traitement des thèmes abordés par le film est réussi. Un drame? Non, une comédie dramatique, car il y un peu d'humour dans Superstar spoiler: ma scène préférée étant celle (amusante) du Kleenex!
Je sors de voir SUPERSTAR, c'est pas mal, surtout au début. On pense que cette histoire va avancer vers le complexe, l'agressivité ou l'opportunisme. Que né-ni, on avance dans la médiocrité et l’invraisemblance. Les acteurs se forcent à jouer leurs personnages ; c'est mou et incohérent. Et encore une fois que dire de la fin complément nasse!!!. Sur des sujets aussi alléchants ! Faites nous de bons films bordel .MERCI.
Un film qui n'a ni queue ni tête, c'est comme si vous aviez loupé le début et que vous partiez avant la fin du film, vous ne comprenez rien au film en rentrant dans la salle et vous n'en savez pas plus en sortant de la salle. Décevant !!!!
Tout le film s'appuie sur une situation qui ne tient pas debout, sans chercher à en comprendre son côté absurde. Soit. Mais c'est un peu light comme scénario. Alors on y a rajouté une pseudo-histoire d'amour à laquelle on ne croit pas du tout. Du coup le film tourne en rond et se répète. Aucun intérêt. Même pas drôle.
Un homme se retrouve célèbre du jour au lendemain sans raison. Le film est lent, le scénario peu élaboré, les acteurs un peu transparents. On comprend que cela se veut une critique des médias et du buzz, mais il n'y a pas de point de vue. Une thèse sans fond est toujours un peu chiante, c'est le cas de ce film. On peut être est plus indulgent et y voir une gentille histoire d'amour, mais même elle ne tient pas.
Un film en apparence original et classique, oui une comédie dramatique, qui se révèle inabouti, dérangeant et complexe. Inabouti car il est tout en orientations de ce qu'il veut démontrer et au final n'est pas satisfaisant, dérangeant car il montre des réalités et complexe car le mélange des deux se fait et est cohérent avec un Kad Merad en ahuri non ahuri tout en pourquoi ? Ma note tient compte de ce fait des partis pris et demi-vérités qui rendent le film complexe et au final on en retire ce que l'on veut et le film devient miroir, de lui même, il dénonce ce qu'il est (Kad Merad est une vrai star dans la réalité) est-ce subtil ? pas à ce point car il est clair que les rôles sont bien orientés de façon manichéenne. Pas de doute les gentils et les méchants se définissent dans les acteurs dont on a les noms, pas pour le public. Le film a le défaut d'autres films qui traite du public, l'effet miroir est là, le public prend ce qu'il veut, il est plus ou moins manipulé mais on ne va pas le mettre en cause parce que ce serait pas politiquement correct, aussi on dénonce quelques façons de réagir mais on passe finalement la patate chaude au spectateur, on ne vas pas au fond des choses.spoiler: On place la science au milieu de tout cela, ici c'est avec un psychologue et basta. Un point particulier est que l'on a l'explication du pourquoi ? qui est vraiment simple et donnée par une employée anonyme de la chaîne TV, mais c'est "dit en passant" moi j'aurais fait une partie du film là-dessus et j'aurais tapé grave sur tout ce qui est publicité. Et ce n'aurait pas été politiquement correct. Ce n'est pas un mauvais film mais il est tiède et je lui donne ce qui est pour moi une note tiédasse. La note spectateurs au-dessous de 2.0 tout de même montre que l'on a bien des partis pris ici où le public ne se reconnait pas. Intéressant de voir un écart de plus de 1 point avec la note presse pour ce type de film très orienté média, un vrai décalage révélateur des partis pris.
Un concept génial, une bande-annonce fantastique, et un résultat complètement raté. Le film est ennuyeux au possible, tourne en rond et se mord la queue pendant toute la première moitié (ça fait quand même 60 min très longues !). Ensuite le scénario trouve des détours pour essayer de tirer le dernier jus, un peu rance, du concept initial, en vain. Un gros échec.
Un film intéressant. Le concept m'a d'ailleurs fait penser à l'aventure similaire qui arrive à Roberto Benigni dans le To Rome with Love de Woody Allen. La première partie du film est la plus intéressante et on peut voir toute la folie médiatique qui prend plaisir à monter en flèche ce qui n'en vaut pas la peine. On (re)découvre les méthodes parfois douteuses de ce monde. La deuxième partie est moins intéressante et maîtrisée, mais reste tout de même de bonne facture. Un peu plus d'explicitation de la chute médiatique de la fin du film n'aurait pas fait de mal, mais l'ensemble reste tout de même bon et intéressant. Une production française originale ne fait pas de mal.
J'ai vraiment lutté pour aller jusqu'au bout. Ce film est juste lamentable, hyper ennuyeux, pas subtil pour un sou, grotesque. Oui ok on a compris le message, c'était pas la peine de faire le pire navet de l'année pour nous dire que la télé, les people et les médias, c'est mal. NUL
Un concept intéressant mais qui souffre d'une réalisation mollassonne. Le tout est très naïf et ne parvient pas à être crédible une seule seconde. Le film démarre en trombe et s'essouffle très (trop) vite. Les médias, le public, les personnages sont par ailleurs caricaturés à l'extrême.
Désespérant! Faut-il endurer une trente de clichés pour savoir que le père Noël n'existe pas? Deux bonnes raisons toutefois pour voir ce film: les yeux de Cécile de France et le dernier plan du film où l'on résume tout le reste: Pour avoir une relation humaine authentique, il faut éteindre la télé. Mais on le savait déjà comme pour le Père Noël et la petite souris.