Avis : Superstar - Page 3

TOUT JUSTE la moyenne...l’idée en elle même est vraiment bonne (c'est d’ailleurs la seule chose intéressante...)
Kad joue bien le role du mec perdu...mais la fin est très décevante...en gros on attendant 1h50 que ça décolle!Un décollage qui n'eut jamais lieu...:S

Peut-être le meilleur film de Giannoli et surement le meilleur de Kad Merad, un film très intelligent et émouvant à ne pas rater !!

J'avais beaucoup aimé "À l'origine", film puissant et inspiré. Giannoli est revenu à son inspiration de "Quand j'étais chanteur", en pire. Le principal problème du film, c'est son ambition de thèse sur les maux de notre époque. En se fondant sur un argument d'emblée impossible, dénué de toute crédibilité - ce qui arrive au personnage de Kad Merad ne peut pas arriver dans la réalité, le soutenir est une imposture autant qu'un contresens - le film se plante d'emblée dans une ornière où le scénariste-réalisateur va s'efforcer de l'incruster avec une navrante virtuosité. C'est laid, les acteurs sont massacrés (pauvre Cécile de France, enlaidie au-delà de l'acceptable, Kad Merad inconsistant dans un rôle indéfendable, Louis Do de Lencquesaing enfermé dans une caricature de macho cynique, etc...), ce n'est qu'une succession de clichés éculés (donc inoffensifs) sur les médias, baignant dans une misanthropie stérile. À éviter, sauf pour les amateurs inconditionnels d'idées reçues qui se sentiront confortés dans leurs préjugés sur les malheurs du temps. Pour les autres, voyez "Margin Call", beaucoup plus éclairant.

Comment revenir sans trop de dommages à un anonymat qu'on n'avait jamais voulu quitter : voilà qui pourrait résumer l'argument de "Superstar" (adaptation de "L'Idole" de Serge Joncour - petit clin d'oeil au titre d'origine vers la fin du film). Il faut évidemment d'abord montrer la célébrité (immédiate, du type intrusif pour Martin Kazinski, citoyen modeste - "banal" même, et explosif pour ceux qui ont peut-être lancé le "buzz" - incertitudes et zones d'ombre en la matière, et en tout cas cherchent tout de suite à en organiser l'exploitation mercantile, les "médias" de tout poil), avant d'envisager que l'on en sorte. L'exposition (une fois admis qu'il s'agit d'une fable, et que l'on peut donc en accepter les invraisemblances, par exemple les réactions caricaturalement "moutonnières" prêtées au public) se tient, et réussit à retenir l'intérêt, mais le rythme baisse rapidement pour des répétitions d'effets, tournant au vrai sur-place (1ère partie), et quand la "gloire" fuit Martin, cela se fait trop vite et donne une 2ème partie trop brève (histoire alors globalement déséquilibrée), avec un épilogue bâclé et convenu (et une morale rémanente bien « courte »). Idée de base intéressante, que Woody Allen a aussi récemment exploitée, mais avec l’à-propos de n’en faire qu’un assez court passage (1 des 4 récits de son « To Rome with Love », avec Roberto Benigni), alors que Xavier Giannoli peine considérablement à tenter de renouveler une veine très vite épuisée, pour un film d’1 h 50 ! Kad Merad, en quadragénaire effacé, à pull de grand-père et sempiternel sac « France-Loisirs » en guise de sacoche, somatisant son mal-être (prurit) avant de tenter une tardive révolte sous forme de cri primal, ne passionne pas, émeut même assez peu ; Cécile de France (Fleur Arnaud, la productrice qui le cornaque) ne brille pas davantage. Les bonnes surprises viennent plutôt des rôles secondaires, comme Jean-Baptiste/Louis-Do de Lencquesaing, renouvelant son emploi habituel de (grand)bourgeois, souvent indigne, en campant un ponte cynique et crédible de la téléréalité, ou Alban/Ben, en présentateur de « talk-show » réussi, entre le défunt Delarue et M.O.F. Au résultat : « moyen », sans plus.

J'ai vu ce film avec la certitude de voir un bon film. Kad Merad, Cécile de France, une idée de départ géniale, je m'attendais à une bonne comédie avec un scénario formidable et puis au final ... rien.
Superstar est une énorme déception. L'histoire de Martin Kazinski a déjà commencé lorsque le film commence, c'est dommage nous aurions aimé être conviés dès le début à l'apparition étrange de signes d'une célébrité non attendue avec le personnage. Lorsque le film commence Martin est déjà célèbre et cela ne nous aide pas à nous mettre dedans.
Et puis s'en suit un long ennui où Cécile de France parle trop souvent en chuchotant ce qui est vite agaçant et où Kad Merad, qui n'est pas mauvais, tourne en rond comme le film.
Nous comprenons vite le message. Les média fabriquent des Peoples à partir de rien et les remplacent ensuite par d'autres idiots. Mais au delà du message il aurait été bien d'en faire un bon film (surtout avec 10 M de budget) et puis ce message qu'est ce que j'en ai à faire moi qui ne regarde ni la télé et de fait aucune des émissions de télé-réalité stupides qu'elle vous pond ? Les média parlent aux média, les média parlent des média, tout compte fait on en sort pas et ça tourne inexorablement en rond.
Une idée de départ excellente mais pas exploitée. Une trop bonne idée certainement, Giannoli, le scénariste, les acteurs personne ne parvient à aller au delà de ce point de départ...et le spectateur non plus à qui il ne reste que le sentiment d'avoir été arnaquer.
Résultat une déception énorme et une majorité de critiques spectateurs négativement unanimes.

Ce film est à la fois ennuyeux et prenant ,cet oxymore résume que d'une part on est vite lassé du "pourquoi "de martin mais que le portrait des relations impitoyables du milieu mediatique interesse, j'ai éprouvé en voyant ce film à peu pres les memes ressentis qu'en regardant la conquète . En position d'observer ceux qui nous manipulent Plaisir voyeur ou revanchard???

Film à voir! C'est une critique de notre société absurde qui est parfaitement menée. Oui le héros est passif (c'est un peu la clé de l'histoire), Oui la solution au problème n'est pas donné et il faut la trouver seul, mais c'est pour ça que ce film fait réfléchir, et ça fait du bien de temps en temps.
En plus de cela, Louis-Do de Lencquesaing joue à la perfection le rôle du vil producteur de show télévisé, et Kad Merad et Cécile de France sont parfaits dans leur rôle de personnage "mal dans ses pompes" et pas au bon endroit. On sent vraiment à quel point ils sont déroutés dans cette société où chacun se marche dessus pour arriver premier. Mais il faut bien insister sur le fait que bien que ce soit presque un drame, plusieurs scènes font franchement sourire, si ce n'est rire!
Donc, réfléchir, sourire, pleurer (?). Tout ce qu'il faut à un bon film de cinéma, qui en plus de cela est très bien filmé!

Sujet intéressant mais néanmoins mal réalisé. Ce film nous fait réfléchir sur la notoriété et toutes les conséquences qu'elle peut nous apporter, bonnes ou mauvaises. Si on ne la souhaite pas ou que l'on est pas préparé psychologiquement, on la subit, on est victime et au final, comme le personnage, on souffre énormément. Le film en lui-même manque de rythme, certains passages sont un peu trop longs. Même si ce film nous fait réfléchir, et c'est un bon point déjà, il n'est pas non plus à conseiller.

Soyons clair : pour aimer ce film, il faut le comprendre et avoir une vision lucide de notre triste société actuelle. Le réalisateur a eu un courage fou de faire ce film intelligent et très noir. Kad excellent comme d'habitude.

Regarder Superstar, voilà comment perdre 1H50 de sa vie!!!!
Je me suis ennuyé devant ce navet.
La situation est grotesque, la réaction des gens est totalement inconcevable!
Aucune crédibilité à ce film qui tente peut-être de passer un message?
Mais quel message? Puisque nous savons déjà tout ce qu'il faut savoir sur les médias et ses manipulations!!!

Le problème avec ce film, c'est qu''il est bègue : on voit très bien ce qu'il cherche à dire – et ce qu'il cherche à dire est très bien –, mais il n'arrive pas à le dire. Il est haletant dans les 15 premières minutes, puis le scénario se cherche… et ne se trouve jamais. Reconstruit à l'américaine, ce serait peut-être un chef-d'oeuvre.

Points positifs : J'ai trouvé tous les acteurs bons, crédibles ( malgré le mauvais scénario) la mise en scéne est bonne. Il y a bien quelques messages interessants qui sont délivrés : Sur la confiance en soi, la révolte des "gens banals" , la superficialité, la célébrité d'aujourd'hui qui ne repose parfois sur rien..

Points négatifs : L'élément déclencheur du scénario est totalement irrationel, inohérent, absurde. C'est tellement idiot que l'on doute bien d'obtenir une explication au cours du film. Mais on s'accroche quand même.. Les scénarstes prennent vraiment les specateurs pour des idiots et ça, je deteste ! Je me suis enervé tout seul devant ma télé, car je sentais bien que j'etais en train de me faire prendre pour un abruti avec une idée de départ absurde, sans recevoir d'explication cohérente. Quelques messages interessants tentent "d'endormir" le spectateur et lui faire oublier l'élément déclencheur du film, totalement irrationel. Les films ou même les livres avec des points de départ surnaturels (style Marc Levy, Guillaume Musso) sont pour moi des créations faciles et qui se foutent de la gueule du monde !

Pourquoi? Voilà le mot qui ressort après avoir vu ce film!
Pourquoi j'ai regardé ce film? Pourquoi j'ai perdu 1h50 de ma vie? Pourquoi Kad Merad continue à nous faire de tel navet? Pourquoi faire ce film?
Ce film est un navet indescriptible! Tous les acteurs jouent comme des pieds!! J'en ai vu des films pourris dans ma vie mais là...
Plus jamais ça !!!

Après le très réussit A l'origine (2008) Xavier Giannoli revient en n’adaptant pas un fait réel mais un roman : "L'idole" de Serge Joncour (publié en 2004). Alors que l’idée de départ était une excellente trouvaille (un anonyme se réveil un matin et devient célèbre aux yeux des autres. Ce n’est pas le centre du monde, mais il fait les couvertures des magazines people, les émissions télévisées, les journalistes et les badauds se l’arrachent). Mais hélas, avec presque 120 minutes au compteur (ce qui est ici bien trop long !), le film s’écroule tel un château de cartes en pleine seconde partie. Le potentiel qu’avait le film au début s’estompe petit à petit, au fur et à mesure qu’il tourne en rond et que diverses intrigues viennent s’entrecroiser avec des protagonistes de seconds plans inutiles et n’apportant rien à l’histoire. Du côté de la distribution, il faudra en plus supporter un Kad Merad qui fatigue plus qu’autre chose (avec une tête de chien battu du début à la fin, c’est une véritable prouesse d’avoir pu jouer de la sorte durant tout le film et de nous l’imposer sans scrupule), heureusement dans les seconds rôles on pourra retrouver Cécile de France (que le réalisateur avait déjà dirigé dans Quand J'étais Chanteur - 2006), avec à ses côtés l’excellent Louis-Do de Lencquesaing (formidable en producteur sadique et sans scrupule) & Cédric Ben Abdallah (en présentateur télé que l’on pourrait comparer à Marc-Olivier Fogiel). Si la première partie de ce drame social (un brin fantastique) et la distribution sauve le film, on restera cependant sur notre faim, face à un tel potentiel, on regrette que Xavier Giannoli ai traité son film de la sorte. Enfin, pour la petite anecdote, le même thème central du film avait déjà été traité le mois dernier dans le film de Woody Allen avec Roberto Benigni, dans To Rome with Love.

"Les films français sont tous bêtes et sans aucune saveur", disent certains. "Ils ne font que retranscrire le quotidien des gens", diraient d’autres. "Ils ne sont pas tous comme ça", répondrait l’auteur de cette critique, Superstar notamment. La célébrité. Des films qui en parlent, on en a pourtant fait plein, mais aucun de cette manière, aucun qui ne sache caractériser au mieux le côté délirant de la chose, qui ne s’intéresse aussi délicatement à ses conséquences sur la personnalité humaine. Xavier Giannoli, inconnu pour la plupart, décide d’analyser ses dérives comportementales et de dresser le portrait "de l’homme qui ne voulait pas être célèbre". Sans véritable introduction, le spectateur se voit plongé dans l’histoire sans concertation, incarcéré dans les faits qu’il ne comprend pas, à la manière de Martin Kazinski, principal protagoniste de l’histoire. Les dialogues restent basiques, le scénario ne tombe jamais dans le complexe, tout ceci pour amener le spectateur à se poser les questions les plus minimes : "qui est-il ?", "pourquoi lui ?", comment est-ce arrivé ?". Questions qui ne trouvent d’ailleurs que réponses approximatives et infondées. Prenant petit à petit une ampleur exponentielle, accompagnée de conséquences à effet boules de neige, l’histoire de ce Monsieur-Tout-le-Monde devenu l’illustre Martin Kazinski atteint alors le mélodrame, l’émotion, la compassion, à tel point que le héros passe rapidement et inexplicablement de la star à la victime. Tout est fait pour que l’embrouille soit omniprésente, à travers tous ses personnages, dont on ne sait jamais ce qu’ils pensent, s’ils sont bons ou mauvais. Cette satire de la société actuelle, dénonçant les méthodes peu conventionnelles des médias et leur emprise sur notre mode de pensée, condensée à écouter tout ce que l’on voit sans jamais prendre le temps de relativiser et d’y voir un quelconque complot commercialo-médiatique, s’attaque d’ailleurs à tous les médias, tant la presse audiovisuelle, que les réseaux sociaux voire les sites de vidéos en streaming. L’atteinte à la vie privée, véritable moteur de cette production, encensée par une remarquable performance d’un Kad Merad créateur d’émotion, se pose alors comme véritable problème de nos jours. On regrettera toutefois le manque de profondeur de Martin, qui comme le souligne l’un de ses interlocuteurs, ne se rebelle jamais et se laisse faire, préfère se morfondre et comprendre que crier et tirer. Quoi qu’il en soit, le film ne reste, certes, pas passionnant de tout son long, mais a au moins le mérite, et c’est là sa réelle objectivité, de nous exposer de simples faits, à nous maintenant d’en tirer les conclusions. Pour ma part, j’emprunterais la célèbre réplique de George Abitbol dans La Classe Américaine, "Monde de merde"…