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benzinemag.net
19 abonnés
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2,5
Publiée le 29 août 2012
A force de vouloir montrer touts les rouages du système, d’insister sur le côté obscur de la télé, le film tombe vite dans l’outrance et dans l’empilement, à tel point que, très vite, on ne croit plus trop à cette histoire qui d’ailleurs tourne vite en rond. Dommage car avec un peu plus d’idée, de psychologie, d’originalité et de profondeur de champ, il y avait sans doute l’occasion de faire un film intéressant, en tout cas moins porté sur les clichés et qui ne dit, au fond, rien de plus que l‘on sait déjà. Un coup pour rien.
Ce film est du genre "Mais c'est quoi ce film ?". C'est une question que je me pose (plusieurs fois) en plein visionnage lorsque je m'aperçois que la trame du film est bancale. Parfois, je me la pose une fois et la réponse apparait clairement et le film s'en ressort grandi. Celui-ci dans le cas présent : non. Pas une seule fois je n'ai vu une scène relever le niveau de mes multiples "Mais c'est quoi ce film ?".
Le scénario est à la fois "vide" et "obscène", je crois que c'est justement ce pourquoi il existe et ce pourquoi certains spectateurs l'apprécient. On a eu la "télé poubelle", avec ce film, on a "le cinéma poubelle". Ce film est d'un ennui criant... sans mauvais jeu de mots ni private joke pour ceux qui ont vu le film. J'ai eu la patience de le regarder jusqu'au bout et je le trouve affligeant, pathétique, mauvais mais alors... Je peux comprendre le cynisme du scénariste mais je n'adhère pas du tout.
Kad Merad que j'apprécie beaucoup au travers plusieurs de ses films et de son jeu d'acteur, il joue son rôle de paumé avec sincérité, je ne lui en veux pas; par contre il devrait en vouloir à son agent...
Pour le second rôle, celui de Cécile de France, elle joue le rôle d'une femme qui est toute aussi paumée que lui à l'autre bout de l'échelle médiatique. Elle campe une espèce de salope manipulatrice qui couche avec son patron pour une raison absurde (sans raison visiblement), et qui lui, est bien entendu marié et trompe sa femme sans problème, naturellement quoi (super image des hommes, l'une des classiques dirait-on). Je ne suis pas spécialement un militant pour le droit des femmes, ni un macho, mais là... Le scénariste est peut être misogyne ou homo... je me pose la question. Et si j'en viens à me poser la question c'est que le film est mauvais. Je ne trouve aucun rôle féminin dans ce film qui ne soit pas "reluisant pour l'image de la femme". Son rôle est consternant. Bien jouée... sûrement... mais consternant.
Bref, "je n'aime pas ce film" et le principal bouc-émissaire de cette situation, c'est le scénariste-réalisateur qui a probablement fait un pari et qui, de mon modeste point de vue d'un spectateur banal, ne mérite aucun applaudissement. Désolé M. Giannoli, n'y voyez rien de personnel. Je n'ai jamais vu vos autres films. J'ai uniquement voulu voir ce film pour Kad Merad. Et j'ai été déçu par votre scénario. J'imagine que vous ferez mieux une prochaine fois, je vous le souhaite sincèrement. Bref.
Si, cher lecteur, vous avez la patience de lire cette critique, je vous recommande plutôt de regarder ou de revoir "The True Man Show". Car ce film a infiniment plus de sens et traite beaucoup mieux du "thème médiatique". Et en plus vous pourrez même rire pour le même prix. ;-)
Un film habilement réalisé, porté par un kad Merad très juste dans le rôle d'un pauvre type dont la vie bascule dans un cauchemar kafkaïen. Le cynisme porté à son paroxysme finit par créer un vrai malaise, en dénonçant la manipulation terrible et vraie d'une société où l'image fait, défait, sans parfois laisser de choix. On a des exemples flagrants comme le pitoyable Mikael Vendetta, qui a su manipuler la presse et les médias autant qu'il s'est fait lui même manipuler . Le net, l'immédiateté de l'info, la recherche du buzz à tout prix finissent par altérer la vérité et l'authenticité dans un tourbillon effrayant. Une réflexion intéressante avec SUPERSTAR...
Une bonne idée qui vire au film rance, aigri et déjà dépassé. Scénario qui tire à vue sur des ambulances : le télé, internet, la célébrité kleenex etc... Quel courage et quelles surprises ! Mise en scène bling bling et en surchauffe pour bien montrer que c'est du cinéma et de la mise en scène. Cécile de France fait ce qu'elle peut et Kad Merad joue le pauvre mec ahuri.
"Superstar" est une sorte de fable, acerbe, ironique, forte, profonde, machiavélique et il est difficile d'en comprendre les tenants et les aboutissants. Même si le but est louable, le chemin du scénario pour y arriver est obscur.
On a bien compris le message : les medias sont tous pourris, manipulateurs, mercantiles ; les « vrais gens » sont banals, limite bas du front, la France d’en-bas, celle qui peine à vivre entre 600 et 1200€ par mois. La loose serait plus originale, plus sexy ! Compris aussi que c’est par la marginalité que Martin peut être sauvé. Le film déboulait bien, il intriguait, comme son personnage ; et comme lui, on se pose la question : « Pourquoi » ? Seulement, on se la pose trop longtemps. Connaître la source de cette soudaine et hystérique célébrité n’est pas le but du récit proposé. Giannoli ne nous en dit pas plus et tout aussi soudainement, il renverse la célébrité populaire pour une célébrité impopulaire. Et le film s’enlise dans l’ennui comme son personnage s’enlise dans le chaos. Difficile d’accrocher à ce film sauf si on part du principe que ce peut être une fable. Au bout d’une trentaine de minutes, je finissais par ne plus y croire du tout. En vérité, plus tôt, car peu convaincu du jeu de Kad Merad et de Cécile de France. Au bout de ces trente minutes à la louche, mes pensées orbitent subitement sur Woody Allen et son film « To Rome with love », où ce thème était abordé. Seulement, Woody Allen avait pris le parti d’en sourire et les séquences cumulées n’ont pas dû dépasser les trente minutes ! Il aurait fallu que Giannoli réduise considérablement son récit pour que ça passe mieux.
Un film très intriguant, certes les clichés fusent, mais c'est la mise en scène qui veut ça. Une critique de la société, des médias... Intéressant, avec un bon casting et de belles interprétations.
Un film intéressant qui arrive à planter un atmosphère dérangeante voire angoissante par séquence mais qui pêche par ses longueurs. Les acteurs s'en sortent plutôt pas mal.
Le sujet aurait été passionnant le traitement gâche tout. Le problème de Superstar est qu il veut dénoncer la célébrité facile, la vacuité des médias, le business de la célébrité, une société vide de sens ou la célébrité se suffit à elle même sans reposer sur rien ... Il veut dénoncer toutes ses choses mais d une manière consensuelle sans vraiment s impliquer. La dénonciation ne peut être fade et la révolte mesurée. Du coup on est face à un film qui passe à côté de son sujet ce qui est d autant plus énervant qu il était intéressant.
Une idée intéressante pour un résultat final catastrophique. Xavier Giannoli (j'espère que c'est la première et dernière fois que j'écris son nom) a tout bonnement gâché une histoire captivante par la médiocrité de sa réalisation. On s'ennuie, on se coltine des scènes mal-jouées, les événements s'enchaînent de travers, les explications ne sont pas présentes, le scénario n'est pas abouti et n'exploite pas assez le sujet, et je n'ose même pas aborder la question les dialogues... Ce n'est qu'un long-métrage bâclé...et mauvais ; pourtant le synopsis promettait...
Film mono-expressif, la même scène tourne en boucle. A moins d'être fanatique de la tête de Kad qui dit "Pourquoi ?" pendant presque 2 heures, il faut s'abstenir, car au milieu du film on commence à comprendre qu'il n'arrivera rien d'autre.
Je crois que c'est un des pires film que jai jamais vu! Mon dieu quel ennui! Mais pk ce film? Pk? Quel est l'interet ? Le debut on croit a qq chose de super intriguant, mais rien ne vient rien n'arrive rien ne s'explique concretement! On reste dans le flou tout le film, la fin est archi nulle, bref une perte de temps totale
Martin demande "Pourquoi ?" mais la réponse ne viendra jamais. C'est l'histoire de l’ascension et la descente d'un "héros" express malgré lui propulsé par les réseaux sociaux, exploité par la télévision de l'audimat. Faut-il y voir une critique de ces médias, probablement, mais le but n'est pas vraiment atteint et comme notre Martin n'obtient aucune réponse, le film se termine en "eau de boudin".
Si l'idée de base est surprenante et aurait pu donner lieu à un chef d’œuvre, force est de constater que Xavier Gionnali nous refait le coup des gros sabots comme dans un de ses films précédents, "A l'origine". Voulant traiter une multitude de thèmes (critique des médias entertainment, la normalisation des foules à partir de stars, les réseaux sociaux comme , etc.), le réalisateur ne parvient même pas à les effleurer. D'une longueur et d'une lenteur consternante, "Superstar" pêche d'abord par la faiblesse de son scénario mais aussi de qualités visuelles pour faire incarner des personnages (voir le naufrage Cécile de France qui a du être bien mal dirigée pour être d'une telle fadeur), créer un univers. Bref, on est loin d'une réflexion sur la critique des médias comme le fait le site Internet Acrimed (Action Critique Médias) mais plutôt dans un produit qui a été vendu aux spectateurs comme ce qu'il voulait - pourtant - dénoncer.
On sent bien les influences, les pistes amorcées... Mais quand Stephen Frears va au bout de sa logique avec Héros malgré lui (devenir célèbre sur un malentendu, les emballements qui s'ensuivent) , Peter Weir avec Truman Show (s'extraire de l'anonymat par le fantastique) ou Harold Ramis avec Un jour sans fin (rompre la monotonie par la fable et l'humour) , Xavier Giannoli semble être resté coincé au carrefour, plombé par une gravité factice et sans jamais pouvoir choisir entre l'univers kafkaien, la fable humoristique, la critique sociétale acerbe. Et puis très mauvais choix que de prendre Kad Merad pour jouer ce parfait inconnu trempé dans l'eau bouillante de la célébrité. Bof bof tout ça.