Avis : Magic Mike - Page 8

Un scénario absolument pas séduisant. Channing Tatum en strip-teaseur c'est à 200 kilomètres du genre de film que je peux regarder. Et pourtant, l'histoire est assez bien cadrée, dommage cependant que le film traîne vers la fin, pourtant à l'origine d'une chute vertigineuse. L'histoire est intéressante, c'est moraliste, mais on rappellera que ce film est loin d'être un film qui aligne les scènes de strip-tease, donc évitez les préjugés. C'est un film satisfaisant grâce à une histoire assez décapante.

“Magic Mike” ne vaut que pour sa première demi-heure. Pendant cette première partie, Soderbergh nous fait plonger dans les coulisses d’une compagnie de chippendales de la Floride moyenne (The Cock Rocking Kings of Tampa). C’est drôle, assez sexy et décomplexé. Les meilleures scènes sont assurément celles où il filme, avec cette élégance de mise en scène qui le caractérise, des extraits du spectacle lui-même. On est entre le virtuose et le grotesque mais il y a dans ces scènes un sens du show à l’américaine très réjouissant. Puis, quand il faut faire avancer le scénario, le film s’enlise dans une histoire ultra-conventionnelle sans le moindre intérêt et presque, c’est un comble, moralisatrice. Le film tourne à vide et devient très répétitif. On s’ennuie. Enfin, il faut quand même dire un mot de Matthew McConaughey, absolument prodigieux dans le rôle Dallas, le meneur de revue. Surjouant la gouaille du beauf sudiste et complètement survolté, chacune de ses apparitions est un délice absolu.

Un petit film de streap tease pour les femmes, où Matthew McConaughey et surtout Channing Tatum, vrai révélation du film, s'en donne à cœur joie. Mis à part la surenchère de crie féminine et scénario un peu creux, reste les nombreuses choregraphies sur scènes qui donne de l'accent au film. Un film pas si sulfureux que ça. Je me suis presque endormie devant. Pas d'émotion, pas de franche rigolade. Une comédie dramatique moyen. Peut être que ce film s'adresse exclusivement à la gente féminine.

Un ffilm qui part très fort avec Channing Tatum et Matthew McConaughey en pleine forme (c'est le cas de le dire)
mais le film essouffle très vite, cela tourne en rond et le scénario n'est au final pas très intéressant. Il manque également d'un peu plus d'esprit comique.

Soderbergh par sa maitrise dans sa mise en scène et son traditionnel savoir faire permet de rendre ce film intéressant et agréable à regarder. Ses interprètes semblent totalement décontractés quelques soient les scènes à l'image de Cody Horn face à un Channing Tatum totalement dans son élément. Techniquement parfait dans les chorégraphies notamment et malgré certaines longueurs nous sommes embarqués dans cet univers de fort belle manière.

Le touche à tout Soderbergh nous prouve qu'avec un simple sujet, il arrive à faire une œuvre attachante et attrayante. A kind of Magic !

Cette immersion dans le monde du strip tease masculin n’apporte rien de neuf à ce qui a été fait auparavant. On dénote une absence totale d’humour, mais le film n’est pas non plus franchement dramatique. Il manque assurément une histoire forte et des personnages attachants. Alex Pettyfer est bien fade, heureusement Channing Tatum et Matthew Mac Conaughey sauvent la distribution. Les scènes de strip tease sont le principal intérêt du film ; certaines sont plutôt réussies mais cette accumulation finit par lasser. Soderbergh parvient à mettre mal à l’aise le spectateur, par le côté voyeuriste de sa mise en scène.

Loin d'etre un chef d'oeuvre, Magic Mike tient bien la route avec des effets visuels (lumieres ...) interessant. Le tres talentueux Alex Pettyfer y apparait aussi plus sexy , certes mais aussi plus audacieux que jamais. Notons aussi la prestation de Mathew vraiment hilarente. Steven Sodenberg a reussi son pari !!!!!

J'avoue qu'au vue du sujet et d'une bande-annonce cataclysmique, « Magic Mike » est plutôt une bonne surprise. En contrepartie, cela reste un Soderbergh, qui plus est apprécié par la presse, et là-dessus le résultat n'est pas à la hauteur. Vous l'aurez compris : le navet pressenti a beau être évité, difficile d'être satisfait pour autant. On sent bien que l'ami Steven fait un effort pour plaire à tous les publics : c'est un échec. Car si je peux parfaitement comprendre que la gente féminine aie pris plaisir à regarder ces spectacles de chippendales, je n'étais personnellement pas à la noce, d'autant que ces derniers sont assez nombreux. De plus, j'ai décidément du mal à considérer Channing Tatum comme un bon acteur, et si celui-ci ne gâche pas le film, il ne le transcende pas non plus, loin s'en faut. Le tout au milieu de répliques pas toujours mémorables et d'un scénario franchement inégal... Reste que tout n'est pas non plus à jeter : l'histoire d'amitié entre les deux héros est plutôt agréable, tout comme le relation entre Mike et Brooke. On fait également crédit à Soderbergh de donner une petite dimension sociale à son récit, sans oublier quelques seconds rôles réussis, Matthew McConaughey s'offrant même (et de loin) la meilleure scène du film. Qui sait, peut-être n'y avait-il en définitive pas beaucoup mieux à tirer d'un tel projet : reste qu'après un « Contagion » réussi et un « Piégée » hautement divertissant, Steven Soderbergh redescend au niveau du tout-venant cinématographique, et c'est plutôt dommage.

Alors que l’on pouvait craindre de cette histoire de strip-teaseurs un étalage grossier de clichés machistes, le scénario de ce Magic Mike est construit à la manière d’un étonnant récit initiatique voulant mêler humour, drame et romance. Son casting testostéroné et débridé formait un argument de poids pour attirer les amatrices de torses nus mais, derrière cet apparat viril, Steven Sodebergh dresse un portrait assez corrosif de personnages bien moins insipides que l’image vendeuse qu’ils se donnent et sur laquelle s’est bâtie la promotion du film. Parmi les acteurs on remarque d’ailleurs surtout la performance explosive de Matthew McConaughey qui nous livre un come-back surprenant en jouant avec auto-dérision de sa réputation de playboy sur le retour. Inspiré de l’expérience de Channing Tatum, le film reste toutefois assez évasif sur les sujets les plus sensibles qu’il aborde mais réussit toutefois à nous montrer de façon assez pragmatique un métier rarement présenté ainsi au cinéma.

Mike (Channing Tatum, la belle trentaine, un ancien du métier) victime de la frilosité des banques, ne peut obtenir le crédit nécessaire au lancement de sa petite entreprise (meubles artisanaux), et ne peut donc pour économiser suffisamment que persévérer comme "Magic", star d'un spectacle genre "Chippendales" en plus trash, dont "Dallas" (Matthew McConaughey, un rien reptilien, la quarantaine bien conservée) est le concepteur et leader à Tampa (Floride) - en plus d'activités complémentaires dans le bâtiment (nettement moins photogéniques, Soderbergh abandonne très vite le sujet). Il introduit Adam (Alex Pettyfer, Anglais, la vingtaine agréable à l'oeil) dans l’arène, et le cornaque à la ville (à la demande de Brooke, la soeur aînée du "Kid" - Cody Horn, jolie mais très renfrognée en quasi-permanence), comme à la scène. Histoire minuscule (et totalement prévisible, entre amitié malmenée et amour ayant du retard à l’allumage), dont l'absence de scénario est masquée par de très longs passages, spectaculaires, consacrés aux prestations "hot" de la troupe de "stripers". L'homme, objet sexuel (fantasmes et désir sans risque pour étudiantes, enterrements de vie de jeune fille et DHW diverses), est peu souvent à l’écran (surtout à l’attention d’un public hétéro), mais sur 1 h 50 de film, les chorégraphies équivoques pour danseurs/effeuilleurs d’âges divers, mais plutôt agréables à regarder (beaux corps façon statuaire antique, huilés et dépourvus de toute pilosité inesthétique, belles gueules même pour certains), l’occupent vraiment trop (complaisance et remplissage) ! Répétitif et très vain.

Voici le film de l'été spécial fille...^^. LE scénario n'a rien de bien convainquant, même si la BA peut laisser penser à autre chose. Mais en réalité, ce n'est pas le cas ; et l'on s'ennuit quand même assez vite. Même si certains passages sont, on va dire plaisant. Cela s'arrète là. Mais le scénario n'est guère interessant (là ou le film aurait fignoler le pitch de départ ; pour en faire quelques choses d'un peu plus prenant, surprenant...) Mais bon, en voyant la BA (qui elle, à l'air plutot sympaà) ; on se dit ; que le pitch complètement inutile (j'extrapole, mais je me comprend). LE seul plaisir pour les filles, seront les strip tease, les danseurs bien evidemment sexy^^. C'est seulement cela que l'on retiendra. Ce qui est dommage car cela aurait pu être devellopper autrement, même avec ce scénario. Bref, je ne le conseil pas spécialement.

Ils sont beaux, jeunes et bien foutus. Certes. Steven Soderbergh ne manquera pas, une fois encore de diviser l’opinion avec cette nouvelle réalisation. Les acteurs se sortent assez bien du bourbier d’un scénario d’une platitude consternante, Matthew McConaughey en tête, dans un rôle assez méprisable. Les scènes de gymnastique chorégraphiées sont inégales. Bref, pas grand chose à retenir. Ni une comédie, encore moins un drame. Là où je pensais rire ou pour le moins sourire c’est l’ennui qui a triomphé. http://cinealain.over-blog.com/article-magic-mike-107260659.html

Un des documentaires les plus intéressants à faire serait un entretien avec Steven Soderbergh sur le pourquoi du comment de ses choix scénaristiques. Il enchaîne les films et ne semble avoir aucune logique conductrice.

Magic Mike, son dernier film, n’a rien à voir avec tout ce qu’il a pu faire auparavant et pourtant, on retrouve sa manière si distinctive de filmer, sa manière de finir des scènes de manière abrupte, ses placements de caméra inattendus, ses filtres de couleurs savamment bien utilisés… Un plaisir pour les yeux tant le scénario, pas trop mal au demeurant, se trouve magnifié. On manque cependant cruellement de seconds rôles, tant les collègues strip-teaseurs de l’excellent Channing Tatum et du falot Alex Pettyfer sont sous-utilisés. Chacun a sa grosse ligne de dialogue et disparaît ensuite au deuxième plan de l’écran pour le reste du film. Si certains, comme Kevin Nash, arrivent à faire passer un message, même au deuxième plan, d’autres, comme Adam Rodriguez auraient mérité plus d’écriture. Les scènes de danse sont fabuleuses et la fin est absolument parfaite.

Il se trouve que Steven Soderbergh et Channing Tatum se trouvent un intérêt commun à travailler ensemble. Tant que les films sont aussi bons, ça ne peut que faire du bien au cinéma américain.

Parfois la presse s'emballe mystérieusement pour des films sans intérêt ! C'est le cas pour ce navet sans saveur sinon peut être pour ces garçons agréables à regarder. Mais cela ne suffit pas à faire un bon film ! Passez votre chemin et profitez du soleil !