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Virginie B
18 critiques
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2,5
Publiée le 19 novembre 2023
un film un peu énigmatique, qui ne correspond en rien à la bande annonce (je m'attendais à une comédie loufoque) on est un peu perdu, on ne sait pas trop où ce film veut nous emmener ... bof
Par François Ozon (2012) . Un avis plus tôt partagé et pourtant je connais et j'apprécie le cinéma de François Ozon. Mais le film semble tourner à vide tant le cheminement de la trame parait sinon invraisemblable ou du moins artificiel . Le point réussi du film est le malaise qui grandit et s'insinue au fur et à mesure que le film se déploie. Un thriller sur la manipulation assez malsain . Servi heureusement par de bon comédiens à savoir bien sûr Fabrice Luchini, Ernst Umhauer jouant ''Claude'' et Kristin Scott Thomas .
Dans le film <> il s’agit de Claude Garcia, d’un jeune garçon qui espionner et écrit des histoires sur la famille de Rapha, un camarade de sa classe. Mais la situation devient de plus en plus problématique. A mon avis, le film est un peu bizarre, parce que l’action et le caractère de Claude est psychopathe et mystique. En outre, Claude est exclu de la société, il veut participer de cette société et désire la famille normale. En conséquence le film traite aussi, dans une certaine mesure, d’un problème social. Mais il s'agit d'une toute petite partie. La réalisation cinématographique est bonne, parce qu’il y a de nombreux fondus différents. Ce n’est pas forcement mon genre du film et beaucoup d’actions sont un peu bizarre. Pour cela, je ne peux pas recommander le à vous
Malgré l'excellentissime Luchini entouré d'acteurs plutôt à leur aise (le jeune Claude est remarquable), ce polar est rempli d'invraisemblances, le scénario original n'est pas toujours bien exploité avec des bavardages incessants. Les personnages récitent un peu leur texte sur ce film long, lent et quelque peu linéaire. Les 40 premières minutes laissaient entrevoir un film différent et intelligent, puis le voyeurisme a pris le dessus dans la seconde partie.
La première heure du film m'a bien embarqué dans l'histoire. Après j'ai trouvé ça long, lent. Ernst Umhauer est bon en adolescent inquiétant et manipulateur. Luchini est dans son univers.
Il est assez savoureux de voir Kristin Scott Thomas l'assommer en lui assenant un coup de Voyage au bout de la nuit sur la tête... Cependant je ne vais pas garder un souvenir impérissable de ce film.
Ozon semble recycler certains de ses thèmes de prédilection (sur la création, le voyeurisme) pour finir par nous délivrer un film maladroit, sans tension, où le moindre rebondissement paraît être annoncé par des roulements de tambour comme pour un acrobate qui prend son élan. Pas vraiment un thriller, pas vraiment un drame, Dans La Maison se situe aux confins des genres et du coup ne trouve pas sa définition. Beaucoup de platitudes (ainsi, aucun effort concernant les rédactions de l'élève qui sont le moteur de l'histoire, écrites dans un langage on ne peut plus basique et sans style), un flou artistique entretenu qui fait écho à Swimming Pool (en moins réussi), et des acteurs pas tellement investis. La mise en scène est épurée et efficace et certaines scènes réjouissantes, mais ça ne permettra pas de sauver l'ensemble.
François Ozon se prend pour un grand auteur, et nous éclabousse de sa prétention, avec une idée de départ très intéressante, malheureusement gâchée par trop de mauvais choix.. Celui-ci ne cherche qu'à se faire mousser, et choisi d'opter pour une pseudo-réflexion absurde et lourdingue, au lieu de se lancer dans un thriller étouffant, loin des conventions, déroutant, et réfléchi. Son film est rébarbatif, prétentieux et sans saveur.. La maison n'a plus qu'à brûler, ça ne sera pas une grande perte.
Deux étoiles pour les 30 premières minutes où l'on a l'impression qu'une fois de plus Fabrice Lucchini va nous régaler de sa prose et de ses réflexions, 30 minutes où l'on se retrouve presque 25 ans en arrière, comme un miroir à "La Discrète", 30 minutes où l'on a presque le sentiment d'entrevoir Woody Allen et Diane Keaton..... Et puis le scénario s'enlise, se perd, se dilue, tout se confond dans un bric-à-brac de situations dénuées de sens vers un final presque grotesque...... Ce film, c'est comme la chanson d'Aznavour..... "Avec le temps va, tout s'en va......." Dommage.....
Une bonne idée de départ, une ambiance anxiogène, du voyeurisme et du suspense... pour finalement pas grand chose. Le film s'étiole et tourne un peu en rond malgré l'abattage des interprètes.
L'INCONNU DANS LA MAISON. Le spectateur est pris au piège entre les murs du voyeurisme et de la manipulation. Une mise en scène subtile mais qui manque de chaleur, d'espace et de liberté. A suivre...
François Ozon est un cinéaste conceptuel, veut toujours le prouver en mélangeant Pasolini et Hitchcock tout en adoptant le point de vue narratif de on-ne-sait-pas-qui, du prof ??? de l'élève ???... Il y a de quoi se lécher les babines avec ça... Mais entre le cinéaste inégal mais joyeusement risque-tout et poil à gratter de "Sitcom" et celui d'aujourd'hui ben... Disons qu'Ozon est tombé dans la bobo attitude prenant des poses auteuristes (dans le sens péjoratif du terme !!!), se moquant (de l'art contemporain, de la classe moyenne...!!!) mais sans avoir jamais le courage d'aller jusqu'au bout, adoptant une pose froide parce que ça fait bien maintenant d'adopter une pose froide au lieu d'insuffler de l'émotion... Bref beaucoup de prétention pour pas grand-chose... Mais allez pour terminer sur quelque chose de positif, dans ce pas grand-chose il y a quand même Luchini parfait en prof raté et qui se sait raté et quelques moments vraiment prenants ainsi qu'un concept intéressant mais dont la structure est nettement plus audacieuse que le contenu.
Luchini porte une partie du film à sa manière et c'est plutôt bon. Le début est prometteur. Pourtant plus ça avance, moins il est difficile de rester réceptif. Pas mauvais en soi mais manque de consistance, ça paraît surfait.
François Ozon, réalisateur des très bons "8 femmes" et "Swimming-pool" ou encore du sympathique "Potiche", déçoit quelque peu avec "Dans la maison". D'abord très intriguant et surtout étrange, notamment dans la description très schématique de ses personnages et dans des dialogues hyper travaillés, le film finit par tourner à vide. Le scénario qui paraissait élaboré se révèle finalement banal, avec une résolution de l'intrigue étonnement simpliste. Les fans de Luchini y trouveront tout de même un soupçon d'intérêt, mais on en ressort extrêmement déçu. En résumé, peu d'inventivité pour beaucoup de paresse.
Un thriller dramatique étonnant et désarçonnant...tour à tour envoutant et prenant comme un bon suspense Hitchcockien, puis froid, illogique et maladroit spoiler: (La scène ridicule de la lutte finale à coup de livres entre Luchini et Scott-Thomas) comme un cinéma très Parisianiste ! Un film curieux, pour un appréciation mitigé...