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    4h44 Dernier jour sur terre
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    84 critiques spectateurs

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    Sebmagic
    Sebmagic

    156 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Terriblement décevant, ce film n'a pratiquement de positif que le nom de son réalisateur. Bon, j'exagère un peu mais il est clair que dans la lignée des films de fin du monde intimistes à la mode (Melancholia, Take Shelter, Perfect Sense), celui-ci fait un peu tâche et je trouve que l'essai de Ferrara est raté. Là où les films suscités ont su trouver leur subtilité, 4h44 semble vouloir passer en force pour, finalement, accuser le spectateur pendant 1h20. Il est évident que le climat actuel est propice à ce style de films et le thème de la fin du monde est devenu un sujet plus sérieux, un sujet sur lequel il faut se pencher avec plus de sensibilité. Ce genre qui semblait associé à du simple bon gros divertissement riche en popcorn pourrait finalement faire place à des films aux propos subtils et sensibles, sans être nécessairement engagés, par ailleurs. Les réalisateurs ne jouent plus la carte du gros spectacle fade, mais s'interrogent vraiment sur l'être humain au travers, à chaque fois, d'un simple petit groupe de personnes. La fin du monde n'apparait plus comme un problème mondial, mais comme un problème individuel, et c'est vraiment beau. Surtout quand les émotions sont sublimées par du Max Richter, David Wingo ou Wagner. 4h44 s'inscrit un peu dans cette lignée car il nous présente la fin du monde à travers un simple couple. L'intention est louable mais le film accumule les erreurs. Dès le départ, le ton est donné : la fin du monde a lieu pour des raisons écologiques et c'est l'Homme qui est en cause. Pour l'originalité, on repassera. Bon, je n'aurais pas critiqué ce choix - qui est plutôt logique en ce moment - si ce thème avait été traité avec plus de finesse, plus de subtilité. Dans ce film, on a droit à une accumulation de citations et de paroles (parfois sorties de nulle part !) qui ne cessent d'étayer une moralisation extrêmement poussive à l'égard des spectateurs. Abel Ferrara propose un joli panel de propos accusateurs pour rendre le spectateur coupable, ou au moins réactif. Le seul problème, c'est que ça en devient tellement présent que j'ai été agacé. Certaines scènes sont même ridicules, comme lorsque Willem Dafoe sort de chez lui pour contempler la ville, lever les yeux au ciel et balancer tout un tas d'états d'âme sur les Hommes, à base de "Comment ont-ils pu faire ça ? Pourquoi ces idiots n'ont-ils pas réagi ?" et j'en passe. Plus que la moralisation omniprésente, c'est le moyen de moraliser qui m'a énervé. Le personnage principal a constamment sa télé allumée et des témoignages passent en boucle : les paroles du Dalaï Lama, d'Al Gore, qui soutiennent ce propos un peu lourd. Je n'ai pas vu grand chose de Ferrara, mais je vais lui faire ici le même reproche que pour The Addiction : on a droit à une avalanche de citations - provenant de personnes connues - qui forment le discours global du réalisateur. Mais bon dieu, n'est-il pas capable de créer ce discours lui-même, au lieu de simplement se servir des paroles des autres ? Qui plus est, la méthode est incohérente. En effet, si je me mets quelques minutes à la place de l'humanité le dernier jour sur Terre, je ne vois aucune raison pour que les télévisions fassent défiler de telles images (juste histoire de faire souffir un peu plus les téléspectateurs et leur rappeler qu'on a fait que de la merde ?). Non, ce petit artifice n'a pour unique but que de s'adresser au spectateur dans la salle de ciné, et absolument pas aux protagonistes du film. Du coup, cette impression flagrante est gênante parce que tout ça manque cruellement de subtilité et d'implicite. Bref, à part ça, les acteurs sont excellents (Dafoe en tête), et on a quand même droit à quelques passages réussis. Je les compte malheureusement sur les doigts d'une seule main car on a également des scènes incompréhensibles (Skye qui pète un câble et fait une crise d'hystérie). Parmi les bons moments on peut notamment citer la discussion de Cisco avec sa fille sur Skype (les adieux sont émouvants), ou encore la scène qui précède la fin du film. Mais là encore, j'ai trouvé la fin ratée. spoiler: Non pas que les bondieuseries sont à blâmer, mais Ferrara nous sort ici le classique baratin sur la lumière blanche et Dieu, l'amour infini qui nous accueille, les images de la Vierge Marie, c'est lourdingue. Pourquoi ne pas laisser le spectateur se faire sa propre idée sur cette lumière blanche ? Autre chose que Ferrara impose au spectateur et qui témoigne d'un manque flagrant de subtilité : les images superposées sur les personnages à la toute fin, pour nous montrer ce à quoi ils pensent. Quelle faute de taille ! Filmer uniquement les yeux des personnages en nous laissant imaginer leurs pensées aurait été tellement plus fort, plus puissant.
    Les images superposées sont de trop... D'ailleurs, de manière générale la réalisation est plutôt faiblarde (sauf quelques plans brillants) avec de nombreuses superpositions d'images sans grand intérêt. Bref, ce film est pour moi à éviter.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    46 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2015
    Encore un film sur la fin du monde. Le film n'est ni violent , ni rythmé avec des enchainements de courses poursuites et d'actions, et ne possédant ni d'enjeux sérieux tel que l'on peux voir traditionnellement dans ce genre de film. Rien de tout ça dans ce film qui fleure la science-fiction sans jamais vraiment rentrer dedans. Donc nous avons un film , qui parle de fin du monde sans vraiment être de la science-fiction. Le scènario est ni complexe et le récit n'est pas rythmé. Toutefois, son concept est intéressant. Le film construit son récit autour d'un couple qui est sur le point de vivre leurs derniers jours, avant de succomber dans d'horribles circonstances. Il y a tout de même une fin du monde. La couche d'Ozone va s’effondre et l'humanité sera tué par le manque d’Oxygène. Tout le long du film ce construit sur les derniers moment du couple avant la fin. Et c'est long, pas désagréable , juste qu' après cinquante minutes de film, tu te rend compte qu'il n'y a pas grand choses à voir de ce film. Juste un film qui parle de la vie et de la mort. Le casting est impeccable et la mise en scène fonctionne. Un film spirituelle à la fois étrange et intéressent, qui se regarde sans provoquer la moindre onces de surprises.
    César D.
    César D.

    33 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2012
    petit film destiné aux intellectuels au petit doigt levé. c'est bien interprèté, mais c'est limite chiant. du Abel Ferrara, quoi!
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2013
    Abel Ferrara ne pouvait pas rater la fin du monde.
    Il en a fait un film qui résume (en moins de 90 minutes) toute son oeuvre : l'angoisse de l'homme face à la mort, la quête vaine de réponses dans la foi ou dans la drogue, la salvation par l'amour ....
    Le scenario tient sur un timbre poste : Cisco (Willem Dafoe, double autobiographique du réalisateur) et Skye (Shanyn Leigh, compagne à la famille d'icelui) attendent la fin du monde dans leur loft new-yorkais. Ils font l'amour, se disputent, refont l'amour. Il dit Adieu sur Skype à ses amis, se fait un dernier fix ; elle peint des toiles immenses à la Pollock.
    Rien d'apocalyptique dans ce film sur l'Apocalypse. Juste une question qui résonne en chacun d'entre nous - et qu'on s'est peut-être posé (même si on ne nous le fera pas avouer) le 20 décembre : "que ferait-on de ces dernières 24 heures si demain était la fin du monde ?"
    Comme tous les films de Ferrara, c'est foutraque et puissant, bordélique et débordant d'énergie.
    Le problème est que Lars von Trier a traité le même sujet avec "Melancholia" et que, de quelque point de vue qu'on les considère, celui-ci écrase celui-là.
    Aspro
    Aspro

    13 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2013
    Pas grand chose a dire , j ai trouve ce film nul , Abel Ferarra ne change pas et n evolue pas dans sa façon de realiser
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 mai 2013
    Ferrara livre ici une version plus que personnelle de la fin du monde. C'est plutôt original mais un peu morne comme vision , sans saveur finalement , même certaines scènes sont d'une très belle intensité. Sur le fond , il veut délivrer un message écologique qui n'est pas assez fort pour être entendu .
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 décembre 2012
    Les bobos meurent aussi.



    Voilà ce qu'on peut déduire du dernier film d'Abel Ferrara, qui nous raconte la dernière journée avant l'apocalypse de Cisco et Skye, bobos installés dans un joli loft du Lower East Side, à New-York.



    Elle va passer sa journée à .... la suite ici : http://0z.fr/12RuT
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 janvier 2013
    ou comment ennuyer le spectateur qui était content de venir au cinéma ! La fin du monde un sujet d'actualité je veux bien, mais quand c'est traité de manière aussi mièvre et avec un tel jeu d'acteurs, je dis non ! Beaucoup de sexe qui ne donne pas envie. J'ai bien dormi et j'ai fini par partir avant la fin, dommage !
    cinéman
    cinéman

    21 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Un film à petit budget sur la fin du monde, ce qui donne une sorte de huit clos avec des images ou des discours sur la cupidité humaine empruntés au Dalaï Lama ou à d'autres. Mais les dialogues sont assez creux en ce qui concerne les personnages, les événements sont peu nombreux, et l'ambiance est à peine assez étrange pour sauver le film. Seul le message sur la pollution et notre auto destruction (à 4h44 on va tous mourir car on n'a pas écouté les alertes des écolos) peut sembler intéressant. Mais est-ce vraiment original à notre époque ?
    Pierre L.
    Pierre L.

    20 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2016
    Là est la force du cinéma indépendant. Celle d'un réalisateur à la carrière déjà largement confirmée, qui nous prouve une fois de plus son talent avec un énième film, le dernier sorti en date. 4h44 Dernier jour sur Terre, un titre qui a déjà de quoi faire naître une sorte de fascination pour tout intéressé. Un film qui, on le sait à l'avance, n'attirera qu'une petite fraction de personnes, mais qui, en aucun cas, ne laissera indifférent. Un film atypique, qui peut plaire ou non, très peu commercialisé dans notre hexagone.

    Abel Ferrara nous livre donc sa propre vision de la fin du monde, à 4h44 précise. Il est indéniable que l'aspect Science-Fiction n'est pas le but de ce film. Le réalisateur a sa propre manière, et on s'en doute bien. Car cette fin du monde est dépeinte à travers le regard d'un couple lambda, au questionnement existentiel et à l’expressionnisme confirmé, incarné par Willem Dafoe et Shanyn Leigh. Deux personnes qui, de par leur simple talent, comblent largement les enjeux propres au film. Car on l'aura compris, l'idée de Ferrara est que l'Homme est un loup pour l'Homme ; il est le seul responsable de sa propre destruction et de celle de son monde. Cela nous est montré par les médias, symboliquement le troisième personnage du film.

    Si deux personnes font l'affaire, un seul lieu le fera aussi. Il s'agit bien d'une sorte de huit-clos, dans l'appartement des deux protagonistes, orné de peintures et de bibelots. Le décor est parfait, les plans sont propres. Chaque prise est lente et contemplative. Elle laisse une liberté totale aux acteurs et nous permet de savourer la richesse de leur personnage dans les meilleures conditions possibles. Le tout avec une bande originale rock mais discrète dans son ensemble, qui peut exploser à tout moment.

    4h44 est un film intimiste mais d'une richesse étonnante. Abel Ferrara nous dépeint la fin du monde d'un réalisme ahurissant avec une oeuvre anti-spectaculaire fort d'une grande sérénité. La sobriété que dégage le film rend chaque instant un peu plus précieux. La fin du monde est un instant unique, c'est le temps des révélations, des aveux, des derniers moments de tendresse, des remord et des peurs...
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juin 2013
    Je commence par en avoir vu ...quelques fins du monde , depuis Melancolia ...pour moi celle ci est une des plus faibles FERRARA que j'ai tant apprécié dans la rediffusion du King of New York a raté son Opéra il reste des fulgurances comme l'évolution du tableau de Skye qui peint intersidéral et hyperbolique Ce qui m'a déplu tourne autour du personnage de Cisco vociférant des évidences voire des truismes et son immaturité pathologique ,( tous coupables sauf lui) .
    Gabriel B
    Gabriel B

    4 abonnés 358 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2013
    On attend la fin du monde avec impatience tellement c'est ennuyeux...
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    La peur de la fin du monde suscitée par l’interprétation du calendrier maya aura eu au moins pour avantage d’inspirer Abel Ferrara dont les divagations mystico-philosophiques n’ont plus été aussi bien mises en images depuis Bad lieutenant, 18 ans plus tôt. A la fois terriblement fataliste (on n’est pas chez Emmerich, personne ne survivra) et politiquement engagé (le projet part tout de même d’une idée d’Al Gore), cette approche minimaliste de l’apocalypse profite d’une superbe mise en scène illustrant à merveille le comportement humain face à l’ultimatum. Entre les travellings langoureux dans cet appartement exigu où se côtoient la technologie high-tech et l’art ésotérique, les étreintes passionnées filmées avec sensualité et réalisme entre les deux protagonistes (dont les noms sont eux-mêmes des évocations des technologies numériques), l’image donnée des médias traitant la triste actualité, un immense panel de comportements sont réunis pour nous faire pleinement réfléchir sur le rapport de l’homme à la mort.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2012
    Ce film est une sorte de grand poème métaphysique et ironique. New York et surtout ses habitants au bord du gouffre sont filmés magnifiquement ! Un objet étrange et envoûtant !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 janvier 2013
    L'idée était bonne (et bien exploitée par Lars von Trier dans 'Melancholia'), le lieu propice à la narration, les acteurs (habituellement) corrects. Mais ce film est d'une nullité sans nom. Abel Ferrara accumule les scènes et les propos ridicules, ainsi que les clichés, conjuguant — rare prouesse — la vanité d'un bobo parisien à la finesse d'un droitard de la France rurale (qu'il n'est pourtant pas puisqu'il est Américain). Allez-y si vous avez envie de rire. D'ailleurs, dans la salle les spectateurs riaient, gênés non pas par les scènes de sexe que certains croient encore pouvoir utiliser à des fins de provocation (or, quoi de plus commun en 2013 ?) mais par le ridicule absolu des dialogues et du propos général. Je n'oublierai jamais Willem Dafoe s'écrier (à peu près) "Oh mais pourquoi les méchants capitalistes ont-ils saccagé l'environnement ? Maintenant nous allons tous mourir !" et sa petite copine (âgée de 70 ans de moins que lui) remercier un Asiatique d'exister parce qu'il s'est connecté à Skype chez elle. Ce même livreur de pizza grâce auquel nous avons droit à une leçon d'humanité aussi profonde que l'intelligence de Ferrara (c'est dire) puisque Cisco (Dafoe) réalise qu'il ne connaît même pas le prénom dudit Asiatique alors que celui-ci lui a livré tant de pizzas... Une belle leçon de vie à la Dany Boon. Navrant. Pathétique. J'espère que c'était le dernier film d'Abel Ferrara sur terre.
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