Avis : Les Saveurs du palais - Page 3

Dans les années 80, Danièle Delpeuch fut appelée de son Périgord natal vers l’Elysée pour devenir la cuisinière personnelle du président François Mitterrand. Cette femme de caractère dut apprendre à composer avec le protocole et les rivalités d’alcôve. Christian Vincent (réalisateur, il y a longtemps, d’un unique succès, "La discrète") s’inspire du destin de Delpeuch pour composer une comédie culinaire…

Hélas, malgré son titre, "Les saveurs du palais" se révèle sans saveur et sans substance : l’intrigue s’épuise très vite, Catherine Frot cherche péniblement ses marques en cuisinière périgourdine et l’académicien Jean d’Ormesson incarne un improbable président de la République. C’est son premier et, on l’espère ardemment, son dernier rôle au cinéma : il est exécrable.

(source: http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_do-not-disturb-retour-gagnant-pour-francois-cluzet-hugues-dayez?id=7849366&chroniqueurId=5026033 )

Le cinéma de papa est mort, vive le cinéma de grand-papa ! "Les Saveurs du Palais" est un film qui remplit sa fonction soporifique comme son public remplit sa sonde urinaire : sans vraiment s'en rendre compte. Le symbole de cette décrépitude gériatrique, c'est bien évidemment Jean d'Ormesson, mauvais comme un cochon mais qui semble y croire à fond. Mais bon, face à une Catherine Frot en forme, ça ne passe pas. J'espère quand même que, dans un élan d'enthousiasme et de second degré, le cinéma français ne manquera pas de le nommer pour le César du meilleur espoir même si je lui décernerais plus volontiers le Gérard du meilleur désespoir. Bon, en même temps, pouvait-on réellement attendre monts et merveilles d'un film dont le seul ressort dramatique se résume à la question : "Qu'est-ce qu'on va faire à bouffer ce midi ?" ? Cet ersatz de peinture du pouvoir via la cuisine (ou l'inverse) accumule aussi les lourdeurs : outre le jeu lamentable de d'Ormesson, on peut parler des flashbacks incessants entre l'Elysée et le Pôle Sud, des personnages aussi inutiles qu'horripilants (l'équipe de tournage australienne, surtout), de l'approche assez grossière et superficielle de thèmes pas forcément inintéressants comme la résilience ou la gratification dans le travail... Le seul (mais pas des moindres) plaisir du film ? Saliver goulûment devant les nombreux plats du terroir présentés ou évoqués à l'écran. On dira ce qu'on voudra mais le cinéma aura toujours beaucoup plus d'impact que la télévision et ces quelques plans à la va-vite sur une tartine de truffes qu'un smicard mettra des mois à pouvoir se payer vaudront toujours un peu mieux que les heures d'émissions de télé-réalité culinaire dont le petit écran abreuve quotidiennement ce même smicard jusqu'à l'overdose. Le cinéma et la télévision, les cuisines de l'Elysée et celles de Masterchef, le plumeau et la serpillère... On aurait aimé que notre intellect ou notre affect soient autant stimulés que nos papilles. Il n'en est rien. "Les Saveurs du Palais" est poussiéreux comme un vieux livre de recettes et vide comme un grenier de la Corne de l'Afrique.

Cette comédie basée sur une histoire vraie est dotée d'un bon scénario qui, bien que manquant d'humour et laissant de côté la relation cuisinière-président, est interprété par des comédiens convaincants, dont Catherine Frot, toujours remarquable.
Divertissant.

J'aurais mis 0 s'il n'y avait pas eu ces super recettes et ces images de plats + succulents les uns que les autres... mais autant regarder Top Chef. Pour moi, c'est vraiment un gros navet, même si d'habitude j'aime bien Catherine Frot.

C'est un très joli film, et c'est très intéressant de voir le protocole. La talentueuse Catherie Frot semble vraiment passionnée par son métier de cuisinière. Les plats donnent vraiment l'eau à la bouche, cela donne l'envie de se mettre à la cuisine.

Film sans goût, d’une fadeur sans nom, qui manque de liant et qui utilise des recettes déjà vues un nombre incalculable de fois. Seule Catherine Frot, particulièrement savoureuse dans son rôle, relève un peu le tout. Pas loin d’être lame-en-table…

Voilà une comédie qui ne fait pas très mal. Ce n'est pas terrible. En téléfilm sur TF1 le lundi soir, sa passerait autant bien et en plus çà ferait de l'audience. Non vraiment, aucun charme, on s'ennuie vite et c'est assez redondant. Le scénario est trop léger.

Ça finira par devenir vraiment épuisant de voir Catherine Frot incarner comme toujours Catherine Frot. Jean d'Ormesson est plutôt mauvais dans le rôle du président et ressemble plus à une marionnette des Guignols de l'Info qu'à un vrai président. Ces défauts de casting ne sont cependant pas les points les plus négatifs du film.
Non, le point négatif du film est sa mise en scène invisible, son manque de saveur (un comble!), son manque de personnalité (comme le dis une réplique du film s'appliquant à un gâteau, "n'importe qui aurais pu le faire, il n'y a pas d'auteur").
Ce manque de piquant, de matière (et pourtant il y en a, on est à l'Élysée tout de même!) fait de ce film un vulgaire téléfilm. Au niveau du scénario, pas grand chose, hélas. Promesses non tenues encore une fois car le début parait prometteur. L'intrigue secondaire (sur le "présent" de Frot) est inutile et sombre dans le tire-larmes inefficace, voire l'ennui. Le film fait l'éloge de la gastronomie française et il est conseillé d'y aller une fois le ventre plein, sinon c'est une torture pour l'estomac!
"Les Saveurs du Palais" est un accident d'exploitation, car il n'y a ici rien de ce qui fait du cinéma. Un téléfilm dispensable.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/09/les-saveurs-du-palais.html

vu dans le cadre du label des spectateurs ugc: il ne se passe absolument rien dans le film, c'est comme si on regardait une émission culinaire...

Un film à ne pas voir avec la faim au ventre ! Et Catherine Frot toujours impec'.

Jubilatoire !
Un film parfaitement maîtrisé qui nous dévoile les dessous et les fastes de la République avec leurs excès. Une réussite car profondément humain.
Un sans-faute pour la savoureuse Catherine Frot tandis que Jean d'Ormesson (peu présent) est beaucoup moins à l'aise que sur les plateaux de télé.
Reconnaissons là un film original et méritant qui nous change des nanars actuels.
Bravo Mr Christian Vincent !

Je m'attendais à beaucoup plus d'humour et à un scénario beaucoup plus élaboré et une fin digne de ce nom. Deuxièmement, le parallèle avec la Bretagne est complètement inutile et casse le rythme, si tant est qu'il y en ait un. Enfin, les plats censés être simples sont en fait de véritables chefs-d’œuvre dignes des recettes de Georges Blanc, Miterrand aimant la bonne bouffe de grand-maman ?... mouais... et franchement, Jean d'Ormesson, me fait de la peine avec son jeu d'acteur pitoyable, on croirait un androïde sorti tout droit d'un film de SF, absolument pas naturel le gars, on voit que c'est pas son job ! Bref, je me suis ennuyé, décevant. P.S : si vous avez vu la bande annonce, vous avez vu le film.

Aucun fond dans l'histoire, comme on dit à chaque jour son histoire sauf que dans un film c'est pas génial.
L'aller retour entre son travail à l'Elysée et à la base n'a aucun intérêt (à part meubler?) le film s'appelle Les saveurs du palais mais la moitié du film se passe bien après dans une base je ne sais où.
Enfin catherine Frot est un mauvais choix elle fait très bourgeois du 16ème et ne colle pas du tout au rôle de la chef de campagne toute naturelle, elle fait très péteuse et hautaine...

J'aime la bouffe, j'aime la bonne bouffe, et j'aime Catherine Frot, Il y a dans ce film suffisamment de ces élément là, pour me faire passer un délicieux moment.

Il y a un certain charme, qui justement laisse une saveur (lexique obligé vu le thème) agréable et douce à la fois.
Là où ça coince, c'est dans la mise en scène trop classique et trop lisse, le scénario peu ambitieux, et cette impression que les acteurs (Jean d'Ormesson mis à part) nous ressorte le même jeu que dans leurs films précédents. Comme si l'ensemble était prisonnier des codes des films français, à savoir une réalisation rigide, un scénario sans un pet de travers, le jeu des acteurs classique etc... Bref, ça sent un peu le réchauffé tout ça (lexique obligé). On change l'histoire mais la manière reste la même.
Le tableau n'est pas si noir que ça, car le charme opère, et on y prend un certain plaisir. Reste juste à changer les ingrédients et mettre un peu plus de piment (lexique obligé) pour obtenir un résultat plus convaincant et savoureux (lexique obligé).