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    Le Bon, la brute et le truand
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    1 170 critiques spectateurs

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    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Le western-spaghetti le plus culte qui soit! "Le bon,la brute et le truand"(1966)représente la quintessence du style graphique et musical de Sergio Leone.La narration ne passe pas par les mots,mais par les autres arts.Si les trois chasseurs de primes nouent et dénouent leurs alliances au gré de leurs intérêts pécuniers;ils sont surtout les témoins de l'aberration de la guerre de Sécession.Leone tenait particulièrement à montrer comment,por en arriver à l'Amérique unifiée,il fallut en passer par des millions de morts,tant côté Yankee que côté confédéré.Le film est un long poème lyrique,sublimé par la musique époustouflante d'Ennio Morricone,à base de tambourins,de cordes et de flutes.Leone étire ses duels à l'extrême,scrutant chaque regard,chaque mouvement de la main ou balaiement du désert.Il conserve surtout ce ton si sarcastique,qui caractérise sa vision de l'Ouest américain.Eli Wallach est la star du film.Truand truculent,malin et hâbleur;il se tire toujours des situations les plus désespérées.Clint Eastwood incarne le Bon,un qualificatif exagéré(volontairement),puisqu'il est aussi fin tireur que manipulateur,sous son éternel ponchon.Quant à Lee Van Cleef,et sa gueule émaciée inimitable,il joue la Brute,tueur sadique et méticuleux.Le duel à trois final au cimetière représente le paroxysme du genre.Souvent imité,jamais égalé.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Ce film a beau être de 1966, il est filmé comme un film des années 1990, âge d’or du thriller et du cinéma d’action. Aujourd’hui, c’est ce qui me surprend le plus dans ce film : cette modernité dans le ton, dans le rythme, dans la construction plastique… dans tout. C’est que, dès le départ, le film entend se construire et ne préparer qu’une seule chose : le duel final entre ces trois vaches sacrées que sont Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach. La montée en puissance du film n’en est que plus sensible et cela jusqu’à l’apothéose finale. Difficile d’ailleurs d’en parler davantage, le meilleur moyen de comprendre reste encore d’en jouir.
    Guimzy
    Guimzy

    159 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2013
    "Je vais pouvoir dormir tranquille parce que je sais maintenant que mon pire ennemi veille sur moi / "Le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent : toi tu creuses." On pourrait ainsi continuer longtemps cette litanie de répliques mythiques qu’une grande majorité de fans aurait sûrement été capable de restituer à ce western incroyable et très culte de Sergio Léone tellement elles ont fait mouche par leur efficacité et leur simplicité. Film culte et pas pour rien. Ce western spaghetti est sans doute une des plus grandes réussites de l'histoire du cinéma. Chaque plan, chaque minute et chaque dialogue de ce film sont uniques et superbement bien mis en scène. Et le castin est sans doute le plus impressionnant. Dés la première image, ce qui frappe immédiatement, ce sont les trognes choisies pour tous les seconds rôles : le casting est assez étonnant et les trois personnages principaux n’ont rien à leur envier. Pour Tuco, Léone choisit Eli Wallach. Son interprétation est tout à fait prodigieuse et il élève ici le cabotinage au niveau d’un d’art. Il faut l’avoir vu et entendu jurer, vouloir tuer son acolyte et l’instant d’après se faire tout gentil et attendrissant lorsqu’il apprend que celui-ci connaît un secret qui l’intéresse. Le rôle de Blondin est dévolu à Clint Eastwood, ordure comme les autres mais auquel Léone ajoute une touche d’humanité et d’humour afin que la sympathie lui soit acquise par le public. Son interprétation est tout aussi somptueuse que celle d'Eli Wallach. Avoir une classe telle que Clint Eastwood a, c'est très très rare. Quant à Sentenza, Léone avait pensé a décidé de prendre Lee Van Cleef, tout aussi excellent. Il en fera un personnage de salaud intégral, sorte d’incarnation méphistophélique tout de noir vêtu, d’une froideur sans égale. Ce western est donc aussi une sorte de concerto pour ces trois fabuleux acteurs, Morricone leur ayant chacun attribué un instrument et un thème musical. Et oui, la musique, venons-en. C'est sans doute le deuxième point le plus fort de ce film. En effet, il serait injuste de parler d’un film de Léone sans dédier quelques lignes à son compositeur de génie attitré. Ennio Morricone composera même pour le coup la musique avant le film et ce sera le réalisateur qui aura à se caler sur la partition tour à tour épique, burlesque, grotesque, émouvante, utilisant toutes les possibilités de l’instrumentation de la guitare sèche à l’harmonica en passant par les voix et le sifflement humain. On pourrait même considérer cette magnifique partition comme étant le quatrième personnage principal du western. Elle atteindra son apogée émotionnelle dans ce qui pourrait être un film dans le film, cette sublime et longue scène finale dans le cimetière, une expérience sensorielle sans commune mesure. Stylisation extrême des cadrages, des paysages, des attitudes, des caractères, lenteur exagérée et violence concentrée, cynisme et roublardise de personnages seulement mus par l’appât du gain, tels sont les éléments instaurés par Léone et sa trilogie et que les autres westerns spaghettis s’approprieront sans qu’aucun n’arrive ne serait-ce qu’à la cheville de ceux du maître. Le Bon, la brute et le truand fait aujourd’hui le délice des spectateurs du monde entier. Le terme ‘jouissif’ appliqué au cinéma aurait très bien pu être inventé pour ce western tellement il prend ici tout son sens : Léone et les spectateurs s’amusent et se délectent de ce divertissement extrêmement ludique, le plus léger à défaut d’être le plus beau des films Léone. Le Bon, la brute et le truand est donc un véritable classique du genre, et du 7e art, qui a révolutionné le monde du cinéma. Un spectacle grandiose, sans une seule onde d'ennui.
    ElAurens
    ElAurens

    61 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Le cinéma se divise en deux catégories, Le bon, la brute et le truand et les autres films. Bon j'exagère, mais pas tant que ça. Ce film mythique mérite amplement sa réputation de chef-d'œuvre tant il est parfait. On retiendra les répliques, devenues cultes pour la plupart, les trois acteurs principaux, qui obtiennent tous ici le rôle de leurs carrières, la réalisation de monsieur Leone ainsi que l'une des plus grandes bandes originales du cinéma de monsieur Morricone, le scénario, les personnages, les décors etc. Ce que j'adore le plus dans ce film, c'est sans doute l'utilisation de la musique, qui joue un rôle primordial, le montage est d'ailleurs formidable, la scène du cimetière, celle du duel final sont exceptionnelles. Avec sa trilogie du dollars Sergio Leone y est allé crescendo, un très bon film pour commencer, un excellent par la suite et enfin un des plus grands films du cinéma pour finir, magnifique.
    mr. edward
    mr. edward

    143 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2013
    Un classique du cinéma et une grande œuvre cinématographique.
    Nicothrash
    Nicothrash

    291 abonnés 2 918 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2016
    Dernier volet de la trilogie du dollar, "Le bon, la brute et le truand" est considéré par beaucoup comme le meilleur des trois et au delà de ça comme le plus grand western de tous les temps. Deux points de vue que je ne partage pas, d'une part car je considère "Il était une fois dans l'ouest" comme étant le chef d'oeuvre absolu du genre et d'autre part car je préfère également les deux premiers à cette conclusion du dollar. Tout est réuni pourtant pour nous offrir un grand moment de cinéma, ce que je ne nie pas d'ailleurs mais la mayonnaise a du mal à prendre ici et notamment à cause des deux parties extrêmement longues que sont "la traversée du désert" d'Eastwood et l'entrée des protagonistes dans la Guerre de Sécession. A chaque fois, ça me semble interminable et surtout relativement indigne d'intérêt et c'est bien dommage aux vues du point de départ exaltant, du scénario de base sympathique et du final mythique. Même si je n'accroche pas spécialement au personnage de Tuco, les acteurs sont au sommet et on a des scènes clairement aériennes ainsi que des répliques cultes et qui claquent mais ça ne suffit pas à mes yeux pour hisser le métrage au rang de chef d'oeuvre comme beaucoup ont l'air de le faire. Oui c'est un bon western mais pas le plus grand, loin s'en faut, enfin ce n'est que mon avis ...
    Empereur Palpoutine
    Empereur Palpoutine

    80 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    Fresque magistrale et épique qui trace la guerre de sécession aux US, le bon la brute et le truand dispose d'un casting xxl. Lee Van Cleef, Elli Wallach et Segio Leone se lancent des répliques cultes. Les décors sont digne des plus grands films d'époque. Le nombre de figurants est incalculable. Maitre du western spaghetti, Sergio Leone film ses personnages et ses scènes comme personne.
    En plein conflit, trois hommes (Blondin, Tuco, oeil d'ange) se lancent sur la traces de deux cent mille dollars enterrés quelques parts dans un cimetière.
    La musique d'Ennio Morricone donne le ton. Le cultissime titre "ecstasy of gold" est certainement l'une de ses compositions les plus connues.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    895 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2013
    Dernier volet de la « Trilogie du Dollar » de Sergio Leone, Le bon, la brute et le truand s'avère être au final une préquelle puisque l'on est en pleine Guerre de Sécession (alors que les deux précédents films se déroulaient bien après). Troisième film, troisième collaboration avec Clint Eastwood qui continue de camper ce héros taciturne, cynique et flingueur aux côtés de Lee Van Cleef avec qui il avait déjà partagé l'affiche dans Et pour quelques dollars de plus... Eastwood, c'est Blondin, le bon, celui auquel on s'attache mais qui reste tout de même une vraie crapule, n'hésitant pas à arnaquer son prochain en bonne et due forme. Lee Van Cleef campe quant à lui Sentenza, la brute, le méchant par excellence : froid, sans pitié, le dégueulasse qui a des principes et les respecte. Le dernier, c'est Tuco, le truand au franc-parler, le porc mesquin qui tire aussi vite qu'il ne ment. Interprété par le génial Eli Wallach, Tuco apporte le plus grand côté humoristique du film. Ces trois anti-héros sont des bandits, des voleurs, des êtres sans scrupules qui se mentent, se flinguent et s'entourloupent du début à la fin à travers un western chaud et démesuré. Leone filme une aventure interminable entre ces trois personnages, chacun escroquant l'autre pour arriver à ses fins : trouver un fameux trésor enterré dans un cimetière perdu. Le metteur en scène utilise donc tout son savoir-faire pour nous asséner de plans-séquences lourds, intenses, agrémentés des inévitables gros-plans sur des faciès haineux brûlés par le soleil, le tout sur l'inoubliable musique d'Ennio Morricone. Un chef-d'œuvre du western et, plus simplement, du 7e Art, à voir absolument.
    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2008
    Troisième et dernière collaboration entre Sergio Leone et Clint Eastwood après "Pour une poignée de dollars" et "Et pour quelques dollars de plus", "Le bon, la brute et le truand" atteint les sommets du western dit spaghetti parce que réalisé en Italie. Le maître des paramètres du cinéma formel alias Sergio Leone livre ici son meilleur western et maîtrise son long-métrage de bout en bout. Doté de trois acteurs américains qui possèdent ce qu'on appelle des figures de ce genre si particulier, le réalisateur italien dresse une épopée riche en rebondissements tout en gardant un style qui lui appartient. Sergio Leone utilise une fois de plus les talents de son compositeur favori Ennio Morricone qui élabore une musique mélodieuse et originale qui vient bercer un film empreint d'une violence affirmée et d'un cynisme délicieux teinté d'un humour noir qui vient prêter un sourire en coin au spectateur qui rit lors de scènes supposées horribles lorqu'on analyse la situation. Le scénario est bien ficelé et distille une intrigue prenante et assez riche portée par le rythme lent imposé par le maître italien. Le réalisateur montre une fois de plus la vision qu'il se donne de l'Ouest Américain en affichant des personnages détenant tous les mêmes défauts à savoir l'opportunisme, l'égoïsme, la cupidité, la violence et l'absence totale de morale. Sergio Leone livre donc un film dépourvu de tout tabou ce qui est une qualité remarquable pour l'époque des années 60 où le puritanisme des westerns hollywoodiens prenait le pas et masquait la réalité en mettant en valeur les qualités mais jamais les défauts. Le film se deroule au temps de la guerre de sécession et démontre bien par la force des images l'horreur des champs de bataille où s'éparpillent les cadavres et également présente l'esprit mauvais des militaires nordistes qui prenaient un plaisir immense à torturer les sudistes. Sergio Leone réalise un film puissant qui impressionne encore de nos jours par son caractère juste et moderne.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    "Le Bon, la Brute et le Truand", voilà trois qualificatifs désormais bien connus du public. Le film, en même temps que son titre, est entré dans la légende et n'a pas vieilli d'un poil.
    Sergio Leone n'en est pas à son coup d'essai quand il réalise le film en 1966. Il a déjà à son actif "Pour une poignée de dollars" et "Et pour quelques dollars de plus", films qui l'ont imposé comme le père du western spaghetti, un sous-genre du western qui dépoussière le mythe original du western américain en rendant les personnages cyniques, les décors poussiéreux et en multipliant le nombre de morts. Mais ce film là est bien particulier : il est la quintessence du western spaghetti. A part Leone lui-même qui réalisera deux ans plus tard "Il était une fois dans l'Ouest", personne n'a jamais surpassé ou égalé "Le Bon, la Brute et le Truand". La recette semble pourtant simple, reposant sur trois personnages principaux lancés à la poursuite d'un trésor caché dans un cimetière. Mais Sergio Leone est un homme dont le sens de la mise en scène ne cesse d'impressionner. Car on ne peut pas parler de ce film sans mentionner la beauté de sa mise en scène. Ici, chaque plan, chaque angle de caméra n'est pas dû au hasard. Le réalisateur s'amuse à casser les règles du western classique en privilégiant les longs moments de silence et les gros plans. L'atmosphère qui se dégage de l'ensemble n'en est que plus fascinante, comme si la Mort planait sans cesse autour de ces personnages qui vivent en sachant très bien qu'ils risquent d'être tués du jour au lendemain. Cette mort sans cesse présente est rappelée par le contexte de la guerre de Sécession qui n'est pas là par hasard. Pour la première fois dans ses westerns, Leone confronte ses personnages cyniques et fourbes à une horreur qui les dépasse. Même Le Bon, qui semble ne jamais perdre son sang-froid, déclare qu'il n'a jamais vu autant d'hommes se faire tuer en même temps quand il assiste à une bataille. La guerre est omniprésente, comme pour rappeler à ces hors-la-loi qu'ils n'ont aucune cause pour laquelle se battre à part la leur et pour leur montrer que l'être humain est quelqu'un de fragile. Mais sans trop s'attarder sur ce genre de réflexions, le film privilégie avant tout l'humour, quasiment omniprésent. Film d'aventure picaresque, "Le Bon, La Brute et le Truand est truffé de répliques" désormais prononcées par des tas de cinéphiles du monde entier (''Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi... tu creuses'', ''Quand on tire, on raconte pas sa vie''). Les personnages, tous hors-la-loi (et donc forcément cupides) ont beau être caractérisés par un seul mot, ils sont tout de même plus complexes qu'ils n'en ont l'air. Si la Brute (incarnée par Lee Van Cleef) est peut-être le personnage le moins complexe, le Bon et le Truand ne peuvent se résumer en un mot. En effet, le Bon, incarné par un Clint Eastwood au sommet de son charisme, (on ne verra plus jamais la figure du cow-boy solitaire de la même manière désormais) n'hésite pas à abandonner son complice quand il ne lui rapporte plus d'argent et le Truand a beau être vil, fourbe et manipulateur, il n'en reste pas moins un homme en manque d'affection comme le montre la brève scène où il retrouve son frère, devenu moine. Si l'on retient d'ailleurs énormément Clint Eastwood dans ce film, c'est pourtant Eli Wallach qui lui vole la vedette. Dans la peau de Tuco, l'acteur est bluffant, utilisant des mimiques qui ne sont pas sans faire penser à la commedia dell'arte, utilisant énormément son corps et sa gestuelle afin de nous montrer la personnalité extravagante de son personnage. Leone prend un plaisir certain à filmer ces « tronches » et nous plonge totalement dans son histoire jusqu'au paroxysme du film où les trois personnages se retrouvent dans le cimetière pour s'affronter. Il serait d'ailleurs mal venu de parler du film sans parler de la partition musicale d'Ennio Morricone, complice de Sergio Leone dont la musique se fond totalement dans l'univers du cinéaste. Jamais un compositeur n'aura été autant en osmose avec un réalisateur. La musique de Morricone fait plus que de simplement accompagner le film, elle le rend vivant et lui donne une dimension épique, nous plongeant totalement dans son univers qui a souvent été copié mais jamais égalé. Sans aucun doute l'un des meilleurs westerns de tous les temps.
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2011
    Rares sont les films parfaits. C'est pour cela que, quand on a la chance d'en voir un, ça saute encore plus à la gueule. "Le bon, la brute et le truand" est l'archétype du film appartenant à cette catégorie. 3 heures de fresque historique majestueuse, 3 heures de western spaghetti prodigieux, 3 heures de répliques cultes prononcées par des acteurs exceptionnels, 3 heures de paysages splendides et épiques, 3 heures de musique magnifique, 3 heures de scènes d'action parfaitement réalisées, 3 heures d'humour, 3 heures d'ironie grandiose, 3 heures de démonstration, 3 heures de chef-d'œuvre, 3 heures de perfection, dont le final ne saurait plus mettre en valeur toutes ces qualités. Les 3 heures de la quintessence du divertissement, tout simplement. Merci Leone (et Morriconne aussi) pour cette épopée grandiose.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 mars 2013
    Dernier volet de la prestigieuse trilogie du dollar, Le bon, la brute et le truand est une conclusion parfaite pour une trilogie qui a su s'améliorer au fil des épisodes.
    Si le premier volet se révélait bien pensé mais très lent, le second avait d'avantage misé sur un enchaînement d'actions que sur un scénario du coup plus pauvre. Le troisième volet efface ainsi les défauts des précédents, à la fois techniquement irréprochablement, musicalement orgasmique et scénaristiquement jouissif. Il dispose aussi d'un trio de grands acteurs disposant chacun d'un grand charisme à l'instar de Clint Eastwood. On le retrouve accompagné par Lee Van Cleef et Eli Wallach qui apporte chacun un plus à leur personnage, faisant leur richesse et leur complexité. On se prend au jeu et les 3 heures passent sans problème, hormis quelques petits raccourcis plus ou moins subtils. Ce qui fait l'originalité de ce troisième volet, c'est aussi son aspect plus grand spectacle qui offre au film un caractère plus spectaculaire mais maîtrisé.
    Le bon, la brute et le truand est donc une oeuvre culte qui conclue parfaitement une trilogie mythique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juillet 2009
    On ne s'ennuie pas une seule seconde. Quel film!! Du cran, des guns , du sang ... et tout ça magistralement bien filmé et interprété .. j'en voudrais plus des films comme ça :)
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2013
    Le western le plus culte de Sergio Leone, une des œuvres les plus citées dans la culture populaire via sa musique ou certaines de ses lignes de texte. Le Bon, la brute et le truand est quand même pollué par certaines longueurs, et un passage en forme de pensum sur la guerre inutile. Sans cela, on y retrouve la recette habituelle du grand chef Leone, et son cinéma cynique, sa violence baroque, les envolées musicales de Morricone, sa caméra patiente et constamment focalisée. Bref on est en terrain connu, celui qu'aiment tant de cinéphiles, et parmi les plus illustres (Tarantino, à tout hasard). Pas facile de conclure sans me répéter vis à vis des précédents long-métrages de l'italien : un simple "culte" suffira.
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2014
    Le Bon, la brute et le truand : Pour moi, le meilleur de la trilogie du $ et tout simplement un des meilleurs westerns de tout les temps. Tout est réunie, tout est si maitrisé et accomplie… franchement respect. Déjà, la réalisation, Sergio Leone est à son apogée. Mise en scène superbe, photographie soignée aux petites oignons, décors nature de toute beautés qui vont plonge des le début dans l’ambiance si exceptionnelle et unique des westerns. Et pour peux de budget, un peu plus d’un million de dollars, il te fait un film qui réserve de grand moment : vers le fin, la guerre avec le pont, le duel de fin qui est juste mythique. Avec un thème signée Ennio Morricone qui restera gravé au fer rouge. Et puis que dire du scénario, captivant avec des personnages encore plus étouffées et une histoire de chasse au trésor prenante. Car, c’est 3 personnes aux destins différents d’où la route va se croisés. Amitié qui va devenir rivalité car ils sont tous les trois a la recherche d’un coffre remplit de dollars : le jackpot. Donc, un duel au sommet avec le retour du duo : Clint Eastwood et Lee Van Cleef (que on avait découvert dans « Et pour quelque dollars de plus) : toujours aussi charismatique c’est deux la. Mais, il y a un petit nouveau : Eli Wallach qui es vraiment excellent et très amusant. Donc voila, un de mes westerns préférés car c’est un grand classique et un véritable chef-d’œuvre sans concession.
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