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Julien D
31 abonnés
70 critiques
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4,5
Publiée le 2 juillet 2014
Un petit bijou des studios de la Warner, ce premier long-métrage mettant en scène James Dean qui le révéla au grand public est juste mémorable dans le rôle d'un jeune rebelle, meurtri désavoué par son père et en quête d'identité sur sa mère, il joue se rôle à la perfection ou l'homme et le personnage ne font plus qu'un. Ce film qui narre la quatrième partie du livre homonyme de Steinbeck, est vraiment bien représentative où nous suivons à merveille une famille de fermiers qui durant la période de la Première Guerre mondiale mise sur des nouveaux procédés de conservation de salades. Ici les enfants qui ont été élevé dans cette ferme, sans mère (qui est devenue une mère déchue), avec un père d'une droiture religieuse qui ne plaît pas à Cal qui fait aussi beaucoup de différences entre ses fils ou le jeune Cal/Dean et souffrant du manque d'amour de son père. Les deux frères aimant finiront par se détester tell Caïn et Abel. À cause des différences de son père, et d'un flirt de la copine d'un des deux frères sur son autre jumeau. Un film magnifique où nous restons éblouies par la prestation de James Dean qui est ici le témoin direct du déchirement de sa famille où il emprunte des échanges houleux avec son père qui est interprété par l'acteur Raymond Massey qui est juste mémorable digne du 7éme art.
Il y a un manque au paradis. La sérénité familiale, la stabilité est un leurre, cette structure-même est un leurre. James Dean hésite entre rompre avec ses référents et rejoindre les siens qui sont trop loin ; il hésite entre loyauté par principe, mais pour des lendemains bucoliques et moroses, et réappropriation de soi, mais en avançant vers l’inconnu.
Son personnage cherche à façonner une identité, un cadre définitif. C’est un rebelle contradictoire, cherchant structure, certitudes et amour : mais acculé malgré lui à des choix irrésolubles, il préfère tenter le chaos, pour mieux se trouver ou être sauvé.
>> Lire la chronique intégrale sur Zogarok : http://zogarok.wordpress.com/2013/01/13/seances-express-n5/
Ce film offre à James Dean son premier grand rôle à l'écran et malgré son côté vieillissant, on le regarde avec une certaine nostalgie. Le personnage de "gamin rebelle" est toujours aussi mystique et l'acteur, toujours aussi fascinant.
Un magnifique film avec James Dean, l'un des acteurs les plus connus. Pourtant il n'a fait que quelques et quelques rôles au théâtre et à la télé avant de mourir en 1955. A l'est d'Eden est un film très mature qui aborde beaucoup de thèmes, comme la rédemption, la jalousie, la relation père/fils. Elia Kazan a su parfaitement gérer la photographie et la lumière, ça se voit dans beaucoup de scènes. Le réalisateur a de très bonnes techniques pour faire ressentir les sentiments de Cal (caméra qui se penche, qui donne une sensation de vertige quand il est sur la balançoire). Que dire aussi de la performance des acteurs et surtout de James Dean? Il est excellent du début jusqu'à la fin et les seconds acteurs ne sont pas en reste!
Après un début un peu long, le temps que tout se mette en place, on découvre différents personnages : les soi-disants bons, avec Adam et Aron Trask, et les mauvais avec Cal, Abra, et Kate. On se retrouve dans une ambiance assez chrétienne (le partage du bien et du mal, des versets de la Bible et le titre "Eden"). Tout au long du film, Cal se démène afin de faire plaisir à son père et lui prouver qu'il peut changer. Malheureusement pour lui, Adam ne voit en Cal qu'un être incompréhensible, voleur et provocateur. Et pour couronner le tout, Aron s'en va en guerre (donc, est prédestiné à une mort certaine). En somme, Cal perd tout durant sa vie : sa mère, son père, son frère et peut-être Abra. A l'est d'Eden représente plutôt bien le monde actuel : ce ne sont ni les bons ni les mauvais qui peuvent gagner une bataille affective, même s'ils ont raison. Côté acteur, James Dean crève l'écran : sa voix nonchalante (ainsi que sa démarche), ses expressions toujours maussades ou furieuses. Pour finir, la musique. Elle est omniprésente, et parfois s'avère être douce, et d'autres un peu trop exagérée à mon goût. Un film certainement culte, à voir.
Un chef d'œuvre ... un film magnifique et fascinant a l'image de son personnage principal (magistralement interprété par le grand James Dean), garçon rêveur, aventurier, discret ... qui a du mal a assumer l'absence de sa mère, qui serait selon son père décédée, mais qui en réalité tient une maison close. Les relations difficiles entre Cal Trask et son père sont très intéressantes et parfaitement imaginées ... Le film est parfait, simplement, il n'y a pas d'autres mots. Le scenario est sincèrement exceptionnel, la mise en scène également (la scène où le personnage de James Dean fait de la balançoire et que son père viens lui parler et incroyablement bien filmée..) et les acteurs, autant qu'ils sont, sont géniaux ... Et curieusement, moi qui regarde tout les grands classique la tête baissée (façon de parler ...), celui-ci ne m'attirait que moyennement, je ne saurais dire pourquoi ... mais je devrais être lynché pour avoir pensé ca !! "A l'Est d'Eden" est un véritable chef d'œuvre, rempli d'émotions ... une réussite incontestable et un film incontournable.
À l'Est d'Eden est un film pas mal, très original. L'approche est assez maline, avec une réécriture de l'histoire biblique d'Abel et Caïn. Après, je n'ai pas trouvé toutes les péripéties très pertinentes même si on suit avec intérêt le tout. Et par moment, ça vire un peu en film contemplatif. Les acteurs sont plutôt bons, mené par un James Dean plus que convaincant en personnage tourmenté. Son personnage est très intéressant, on s'y attache assez rapidité et il fait preuve de beaucoup de profondeur. C'est loin d'être le meilleur film d'Elia Kazan, que j'avais largement préféré dans Le Mur Invisble ou Un Tramway nommé Désir, mais au final, ça marche pas mal.
que dire de ce film, de ce chef d'oeuvre bouleversant, marrant, triste, on passe part tellement d'emotion bercé par une petite musique melancolique et par le grand james dean, quel performance d'acteur, quel grace, il est tout simplement grandiose la seul chose qu'on veut, c'est que le film ne s'arrete pas, j'y vais peut etre un peut fort, je c'est pas, mais j'ai été emerveillé par cette performance et tres touché par ce film
très bon film, avec une mise en scène génial, un james dean incroyable encore, mais malgré tout il y a des moments du film ou on s'ennuye (je me suis meme surpris a regarder par la fenetre de ma chambre), les images de la côte californienne sont très belle
Que dire sur ce film, sinon que James Dean vampirise une histoire très classique de rivalité fraternelle dans les yeux d'un père. La réalisation d'Elia Kazan, à la fois sobre et efficace, rend parfaitement le drame qui se noue. Le jeu des acteurs est parfois très marqué par l'époque et fait un tantinet daté, mais cela n'empêche pas A l'Est d'Eden de demeurer un beau film.
Classique du cinéma qui brilla tant aux Oscars qu'au Festival de Cannes, "A l'est d'Eden" retrace le parcours tumultueux d'un jeune homme solitaire en quête de vérité. En dépit d'un début plutôt long et ennuyeux, la mise en place progressive des différents éléments de l'histoire nous permet d'entrer longuement dans cet Amérique de l'avant Guerre. On se retrouve ainsi en compagnie de personnages très classiques mais qui restent néanmoins intéressants grâce à la qualité des acteurs qui les incarnent. Bien entendu, en tête de liste on retrouve James Dean dont le rôle lui vaudra l'une de ses nominations posthumes qui lui vaudront le mythe qu'on lui connait encore aujourd’hui. Devenant son personnage de la plus belle des manière, le jeune comédien use de son charisme légendaire pour donner une véritable leçon de jeu à ses compères. Permettant au spectateur de ressentir ses émotions avec gravité, James Dean continue sa course sur un récit dramatique très bien écrit qui gravit les échelons émotionnels avec aisance pour finir en plaine puissance. En clair, "A l'est d'Eden" est un excellent drame qui utilise à merveille le talent de son meneur et qui bénéficie de plus, d'une ambiance limpide caractérisé par une excellente mise en scène très bien photographiée.
Le film qui a imposé James Dean au cinéma. Rien que pour ça, c'est un incontournable. Le jeune acteur est d'ailleurs le principal atout de cette adaptation (partielle) du roman de Steinbeck. Il fait passer toute sortes d'émotions en 1H55, il va de la tendresse à la méchanceté en passant par la fragilité avec une telle facilité qu'on peut se demander s'il joue ou s'il est son personnage. Mais il n'y a pas que James Dean dans se film, il y a aussi Jo Van Fleet. Elle est impressionante et a bien méritée son oscar du meilleur second rôle. La principale raison de voir se film est tout de même le jeux de Dean, partit trop tôt.
Film émouvant d'Elia Kazan porté par James Dean à la hauteur du rôle qui l'attendait. Il est toutefois regrettable que le début soit assez long et le film en lui même non captivant. Mais comment ne pas s'attacher à cette histoire où ce fils en récoltant des haricots veut renflouer son père qui ne l'aime pas après son échec commercial de vente de laitues. Les comédiens sont sublimes dont Julie Harris qui trans met une véritable émotion surtout sur le final. Orné par une musique de Leonard Rosenman superbe qui transcende le film mettant plus en avant la belle mise en scène d'Elia Kazan. Bien qu'il ne m'ait pas resté dans l'esprit, "A l'est d'Eden" ,film a la gravation dramatique descendante, mérite toutefois le Golden Globe du meilleur film dramatique en 1956.
A l’Est d’Eden est un film de Kazan réalisé, comme d’habitude chez Kazan, sans virtuosité technique ni frivolité. C’est droit, c’est classique (ou presque). Heureusement, l’histoire vient au secours du réalisateur, puisque le scénario, adapté du roman de Steinbeck, est admirable. Le personnage de Cal (James Dean) est très étudié et approfondit. On peut littéralement s’identifié à cet éternel adolescent en manque d’amour, bien qu’il vole tout y compris la zouze de son frère et qu’il ait le charisme d’un lamantin. Si le film est bon, ce n’est que grâce à ce personnage, ivre de vie, toujours dans la fuite, jusqu’à ce qu’il naisse enfin sous le regard d’un père meurtri. Une belle histoire et un grand film de Kazan qui ne se lasse pas de nous montrer toujours des personnages profonds et complexes pour mieux en explorer les sentiments.