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    La Fureur de vivre
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    236 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2020
    Classique du cinéma américain pour son portait d'une jeunesse désenchantée et pour l'une des rares interprétations de James Dean, "La fureur de vivre" est pourtant un film mineur dans l'oeuvre de Nicholas Ray. Le film est convaincant quand il met en scène les tensions entre Jim et la bande qui le teste pour savoir si elle peut l'accepter; car en même temps que les clichés sont appropriés avec un mélange de gourmandise et de drame (la bataille au couteau, la course de voitures), c'est aussi un double mouvement contradictoire qui est dépeint : élan vitaliste (appartenir à un groupe, défier les institutions) et pulsion de mort (faire valoir son ego, accepter coûte que coûte les rivalités) vont ainsi de pair. Le film rate en revanche sa bascule vers une dimension plus affective, voire sentimentale. Il faut dire que les personnages manquent clairement d'épaisseur et de complexité, la faute à une écriture qui traite de façon trop peu viscérale les relations toxiques entre enfants et parents. "La fureur de vivre" finit même par recourir à un schématisme décevant qui s'illustre dans un final qui ne met en scène qu'une série d'oppositions prévisibles et stériles : le constat est en effet d'une grande platitude – on ne gagne jamais contre la police et on n'échappe pas à l'autorité parentale. Formellement séduisant et non dépourvu de scènes où la légèreté est vite rattrapée par la tragédie, "La fureur de vivre" n'a malheureusement pas l'âme malade et dépressive du vrai grand film américain sur une jeunesse au bord de gouffre : "La fièvre dans le sang", d'Elia Kazan.
    Roub E.
    Roub E.

    726 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2020
    Découverte d’un des films symbole de la carrière éclair de James Dean, La fureur de vivre m’a laissé un impression très mitigée. Premièrement et c’est disons le d’emblée la mise en scène qui sauve aujourd’hui le film. Celle ci est inspirée, académique mais tellement en rapport avec ce qu’elle raconte qu’elle passe pour un travail d orfèvre. Et ... c’est presque tout. Le reste paraît aujourd’hui extrêmement daté. Déjà il est difficile d’accrocher à un film où tous les personnages semblent être des imbéciles. Traitant d’une jeunesse qui se laisse tomber dans le goût du risque parce que délaissée par des parents absents ou au contraire trop pressants, les deux générations sont pour moi à renvoyer dos à dos car aucun ne semble dotée d’un soupçon d’intelligence. Le seul personnage a peu près censé est l’inspecteur de police de la scène d’ouverture c’est tout dire. Autre soucis important le choix des acteurs pour les adolescents, censés devoir interpréter des lycéens ils paraissent tous à par Sal Mineo bien trop âgés pour de futurs diplômés à moins qu’il n’aient redoublé une bonne dizaine de fois (ce qui est possible vu leur niveau de bêtise). Pour l’ensemble du casting la manière de jouer est très vieillotte, ça sur joue ça accentue beaucoup et pas grand chose ne paraît naturel ou crédible, mise à part la nonchalance apparente de James Dean qui a été pour beaucoup dans son succès. Heureusement je le disais qu’il y a la mise en scène qui offre des scènes très réussies comme le fameux défi en voiture sur la falaise, ou la visite de la maison abandonnée, mais le portrait de cette Amérique blanche des années 50 ne fonctionne plus aujourd’hui.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Le personnage de James Dean est très intéressant, porté par le charisme naturel de l’acteur, tiraillé entre cette bande, ses parents, son ami Platon et sa romance naissante avec Judy, symptomatique de avenir flou d’une génération en mal de repères et de stature, le film bascule lors de la fameuse scène de l’accident de voiture. Ensuite je trouve que le tout peine un peu à délivrer quelque chose de réellement percutant et poignant, qui arrivera tout de même lors de cette excellente séquence finale, d’ailleurs Dean semble bien seul à apporter de la matière au long métrage, le traitement des autres personnages est assez léger, j’ai vraiment du mal avec Natalie Wood qui ne parait jamais vraiment sincère, virant même dans le surjeu malvenu, heureusement que l’écriture propose de bonnes choses pour surélever le fond de cette histoire. Mais je le redis le final marche totalement au niveau de l’émotion et laisse sur une super impression, ça passe.
    Joce2012
    Joce2012

    170 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2023
    Revu ce film très ancien, ça a quand même bien vieilli et paraît assez démodé tant au niveau de l'histoire que de la muse en scène
    CH1218
    CH1218

    151 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2022
    L’adieu à l’enfance, l’absence de repères, la démission de la cellule familiale et plus particulièrement celle de la figure paternelle, tels sont les principaux thèmes que « la Fureur de Vivre » abordent. La beauté triste et pleine de symboles de la mise en scène de Nicholas Ray fait partie intégrante de la naissance du mythe autour de James Dean, mort à 24 ans, le 30 septembre 1955, un mois avant la sortie du film et devenu instantanément le symbole éternel d’une jeunesse rebelle et révoltée en plein désarroi. Plus que quiconque et surtout de Nathalie Wood dont on cerne difficilement le personnage, Sal Mineo apporte toute sa fragilité auto-destructrice à ce sombre drame sur l’adolescence américaine des années 50. Un film intemporel, dans la veine de « L’Equipée Sauvage » ou encore de « Graine de Violence », entré depuis dans la légende du 7ème Art.
    g0urAngA
    g0urAngA

    65 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2014
    Rebel without a cause est une vision plutôt brillante d'une adolescence au style mythique (blouson en cuir et jeans typique).

    Le film est à la fois un appel au secours et une fugue, le tout, sur une journée. Bref, une tragédie de l'existence, filmée avec beaucoup de sensibilités et de talents, de même pour les comédiens.
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 003 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Un grand film des années 50 qui traite d'un éternel sujet, la sortie de l'adolescence, l'incompréhension parents/enfants des milieux bourgeois qui engendre une forme dea rebellion des ados, et l'adoption de familles de substitution, comme les copains ou les bandes .Ce film comporte des scénes d'anthologie comme la bagarre aux couteaux ou la course de voitures vers la falaise et des acteurs inoubliables(James Dean, Nathalie Wood...). Par certains cotés ( musique, amour juvéniles, bandes rivales) ce film annonce West-Side Story. Par le sujet traité, il annonce aussi les mouvements émancipatifs des années 60.
    Ceci étant dit, et même si la mise en scène est impeccable et les images superbes, tout cela a quand même un peu vieilli. Entre autres le surjeu des acteurs et cette intonation aigüe des dialogues féminins (Nathalie Wood) finissent par agacer.
    Fabios Om
    Fabios Om

    35 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Un film sur le sujet acceptation des autre et de son adolescence lors que l'on est à université, avec des coup bas de partout de l'amour et des voyou qui souvent nous prennent en grippe ce qui le cas ici . Un film sur la jeunesse en crise ( mais bon elle est toujours en crise jamais contente !) brosse le portrait de la jeunesse des classes moyennes durant les années 1950. mais la vie étaient moins divertissante que a notre époque mais justement moins de distraction pour être plus avec sa famille et ses amies . Des coup bas , une excellente interprétation de James Dean pour un de ses dernier film . On décroche malheureusement assez rapidement .

    résumé :
    Un jeune homme qui viens d'arriver à los Angeles avec ses parent et pris en grippe par des étudiants qui lui lance de nombreux défis humiliant au cours de l'un d'eux un des étudiants trouve la mort . James Dean décide de voir la police malgré l'interdiction de ses parents .

    C'est un film qui laisse assez passif en fait, et ne dégage pas grand chose passe temps intéressant pour comprendre le charme rebelle du mythique James Dean, mais pas un film qui restera dans mes annales loins de la !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 avril 2012
    Que dire si ce n'est que ce film a plutôt mal vieilli. Et quand bien même on essaie de se replacer dans le contexte des années 50 et d'oublier les musiques "tatadaaaan" qui font rire et le jeu maniéré, on se retrouve face à des incohérences qui empêchent de rentrer dans le film. James Dean alias Jim n'est pas très crédible en tant que lycéen de 17 ans et n'a rien d'un rebelle non plus..N'arrivant pas à s'identifier à son père, il trouve de la compréhension auprès d'un policier et lors de la mort de Buzz, il est le seul à vouloir s'expliquer face à la police toujours, c'est encore lui qui négocie avec la police à la fin du film, bref c'est un good boy! Quand à Buzz, il n'a pas de chance, non seulement il ne vit pas longtemps dans le film mais en plus on l'oublie instantanément, sa petite amie n'est pas vraiment choquée et n'a aucun chagrin, d'ailleurs le personnage entier de Natalie Wood est assez inconsistant.
    Passons aussi sur le côté machiste du film, le père est un dégonflé, on nous le répète cent fois, parce qu'il se soumet à sa femme, parce qu'il réfléchit, ne répond pas à la violence sur une impulsion... Honte à lui!
    Finalement, il ne reste, outre l'aura évidente de J. Dean et sa dégaine bien particulière, que le mal-être de l'adolescence, la perte de repères et la recherche de valeurs et ça c'est intemporel. Platon est, pour moi, le personnage le plus touchant et le plus construit, c'est son besoin d'affection, sa fascination pour Jim que je retiendrai de ce film. Et le fameux blouson rouge!
    Redzing
    Redzing

    908 abonnés 4 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2012
    L'intrigue de "Rebel without a Cause", se déroulant sur une journée, est assez étrange et décousue. Mais le film vaut surtout pour la mise en scène de Nicholas Ray, et pour son trio d'acteurs principaux. James Dean, mort avant la sortie du film, deviendra une légende avec ce rôle de jeune sans repère, désabusé, et autodestructeur. Quant au film, il fera office d'emblème d'une génération en présentant un mal-être profond, bien loin de l'american way of life.
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 644 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2012
    Un peu mieux qu' "A l'est d'Eden", premier grand rôle de James Dean, la pauvreté du scénario et de la mise en scène handicape une nouvelle fois ce "La fureur de vivre". La réflexion sur une jeunesse désenchantée reste intéressante d'autant plus qu'elle est toujours d'actualité mais cela n'en fait pas pour autant un bon film. Le succés de "La fureur de vivre" s'explique en grande partie par son acteur principal alors considéré comme l'icône du moment.
    Ti Nou
    Ti Nou

    400 abonnés 3 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2010
    Nicholas Ray évoque le mal-être de la jeunesse avec suffisamment de justesse pour que "La fureur de vivre" devienne intemporel et universel. Chaque génération peut s'identifier et s'attacher à ce récit.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2012
    Le film est très intéressant quand il s'intéresse aux adolescents. Du moins durant sa première partie. Il est parfois plus pertinent encore aujourd'hui que la grande majorité des films du genre qui sortent sur nos écrans maintenant. Par contre il est d'un immense machisme quand il s'intéresse aux relations de couple, et en plus c'est vraiment pas fin. Comme la fin, qui, malheureusement, s'enlise et devient une sorte de grand n'importe quoi. Mouais. Dommage, car le début était vraiment intéressant, et James Dean vraiment très bien (quel charisme).
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2012
    Revu récemment, la Fureur de vivre n'a pas vraiment perdu de sa qualité originale qui réside dans l'interprétation ahurissante de James Dean et dans la mise en scène époustouflante de Nicholas Ray. A leur côté, Natalie Wood et Sal Mineo font ce qu'ils peuvent pour tenir la distance, mais le duo les éclipse totalement. Pour le reste, au-delà de la flamboyance de la mise en scène, on regrettera les faiblesses d'un scénario plutôt conventionnel. A voir pour James Dean bien entendu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 août 2014
    Rebel without a cause a accédé à la postérité principalement grâce à la présence de James Dean dans le rôle principal : son jeu m'a paru parfois inégal, notamment dans un premier quart d'heure vraiment poussif, mais force est de constater qu'il ne manque pas d'exercer une forme de fascination dans son rôle de jeune adolescent torturé, où sa figure d'ange fait merveille. Face à un gang de blousons noirs, il se voit contraint de se mettre en danger et de révéler sa force, une facette de lui-même qui lui déplaît profondément. Le film prend petit à petit de l'ampleur au travers des péripéties de ces groupes d'adolescents incontrôlables, et s’avère agréable à suivre. Oeuvre culte de l'époque, elle ne m'a cependant pas paru renversante.
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