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Yoloyouraz
29 abonnés
566 critiques
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2,5
Publiée le 29 juin 2008
Un classique à l'atmosphère aussi étrange que captivante, quelque peu à l'image du personnage de J.Dean. Le témoignage qu'il laisse de cette jeunesse américaine est précieux.
Très bon film sur une jeunesse refoulant le cadre familial. James Dean est incroyable dans cette mise en scène persuasive qui nous tient en haleine du début à la fin. Un scénario étendu sur quelques jours seulement et qui nous montrera les dérives de la jeunesse, sa stupidité mais aussi ses blessures. La Fureur de vivre dresse habilement la relation et les conséquences de ces différents profils qui mèneront finalement vers un nouveau visage de cette jeunesse.
Rebel without a cause ou comment surestimer un film. Elu au rang de chef d'oeuvre pour avoir marqué l'époque de son esthétique rock'n love avec ses blousons jeans porté par un beau James Dean qui fera fantasmer beaucoup de minettes en manque de testostérone, la fureur de vivre paraît complètement à côté de la plaque aujourd'hui. Le film parle d'une révolte, une envie de tout quitter, il remet en cause les parents et leur éducation mais aujourd'hui cet esprit de rébellion fait doucement sourire et paraît complètement irréaliste, des situations vraiment kitchs et des personnages aussi fins qu'une moule marinière, pour la plupart, s'emballent dans un océan de clichés qui n'arrivent plus aujourd'hui à faire leurs effets. On a l'impression d'assister à un fourre tout dans lequel tout paraît invraisemblable : on oublie pas son petit copain mort en 30 secondes pour tomber amoureux d'un autre juste après et on ne résout pas un problème de couple par un calin au dessus d'un cadavre ou alors ce sont de vrais psychopates... Bref malgré un fort esthétique et des jeux de comédiens théâtrales plutôt réussis dans l'ensemble, le film a terriblement vieilli et ne se regarde pas sans regret tant on sait l'impact qu'il a eu sur toute une génération.
James Dean dans sa légende... Le film d'une génération. Tout les ingrédients y sont caisses rock filles pour une description d'une adolescence qui ne dit pas son nom (à l'époque). Mise en scène magistrale de Nicholas Ray au summum de son art. Chef d'oeuvre !
Un pur chef d'oeuvre avec un acteur de légende mort bien trop tôt à cause d'un accident de Ferrari. Justement , dans ce film , il participe à une course de vitesse. Son adversaire Buzz meurt. Mais Jim , le personnage interprété par James Dean entre dans une spirale infernale et en conflit avec ses parents.
C'est pas mon préferé de la courte vie et filmographie de James Dean. Mais ce film vaut le coup d'oeil d'etre vus. L'histoire de Jim Stark, jeune adolescent à probleme, victime de plusieurs démenagements de sa famille pour son mauvais comportement, s'installe dans un nouvel environnement et a du mal a se faire accepter dans son nouveau lycée ou un gang se rebelle contre lui et propose des duels a armes blanches ou une course en voitures au bord d'une faleise dangereuse, ce qui va créer des problemes.... Un film sur une jeunesse révolée des années 50 qui revela un acteur culte, un mythe du 7eme art, une légende ou l'idole des jeunes, James Dean qui decédera peu de temps aprés le tournage dans un accident de voitures.Mise en scene par Nicholas ray, il faut dire que Jimmy joue le role avec une perfection, avec plusieurs scenes d'anthologies, comme celle, et la je tires un coup de chapeau, ou il se bagarre contre son gré sur son pere trop gentil à sa mere et ces caprices. L'acteur est trés bien entouré avec la charmante Nathalie Wood et l'innocence de Sal Mineo. A noter dans le role d'un figurant, Dennis Hopper, le mechant de "Speed" de Jan de Bont. Un film a voir
La fureur de vivre est un classique qui n'a pas forcément très bien vieilli. S'il est intéressant comme témoignage d'une adolescence américaine fantasmée, les prestations des acteurs principaux sont clairement l'atout majeur du film. Il y a quand même pas mal de longueurs même si le dernier quart du film s'accélère dans un final extrêmement prenant et intense. A découvrir!
Un chef-d'œuvre malheureusement trop peu connu ! C'est un vrai plaisir de le visionner ! Le casting est convaincant (surtout James Dean qui livre une interprétation mémorable). L'histoire est facile à suivre, il y a aucune longueur et certaines scènes (comme la scène où Jim se dispute avec ses parents) sortent du lot... Un film tout à fait mémorable. Je le conseille !
James Dean s’affale sur le sol et s’éprend d’affection pour un jouet mécanique abandonné. En évinçant toute attente de la star et en la faisant s’allonger sur le bitume, «Rebel without a cause» (USA, 1955) de Nicholas Ray ouvre grand les portes d’un cinéma américain moderne dominé par une nouvelle génération d’acteurs. Le personnage de Dean, Jim Stark, ne craint pas la mort et assume les contours du personnage rebelle que John Garfield avait esquissé dès le milieu des années 30. Ray, illustre pour sa direction d’acteurs, met en scène la jeunesse de l’Amérique comme Carné mit en scène celle de la France dans les années 50. Brossant le portrait d’une jeunesse meurtrie au devant de pères lâches et de mères castratrices, Ray et Dean (ils sont tous deux auteurs de la fureur du film) accomplissent un même travail pour rendre sensible l’angoisse adolescente. Un pied dans le classicisme et l’autre dans la modernité, Ray aurait pu faire sienne cette phrase écrite par Flaubert : «Nous aurons fait tout ce qu’il y a de plus difficile et de moins glorieux : la transition.». Prendre le parti-pris de ne voir dans «Rebel without a cause» qu’une passerelle plutôt que la tour de garde d’une forteresse moderne n’est pas anodin. La présence de Natalie Wood aux côtés des «Method Actors» Dean et Sal Mineo base le film sur une mixité des styles d’acteur. A contrario de certains films d’Elia Kazan, «Rebel without a cause» ne se voue pas totalement à la Méthode de Strasberg ou d’Adler. Cela n’empêche pas le film d’être le manifeste d’une jeunesse dépassée d’être trop gorgée par des Trentes Glorieuses foisonnantes. Le plaisir du film provient de cette représentation de la vie comme une pratique futile, l’objet d’une possession avec laquelle on peut jouer. Profondément ancré dans la culture pro-capitaliste (la vie comme possession et non comme existence), «Rebel without a cause» n’en émet pas moins le souhait, en latence, de recouvrer une véritable fonction à la vie humaine et adolescente.
Dans la forme ça ne tient plus la route mais dans le fond, le malaise adolescent n'a pas bougé. "La fureur de vivre" à ne pas confondre avec un film avec Bruce Lee, est une oeuvre intemporelle sachant traité avec justesse d'adolescents en pleine rébellion contre la société, leurs parents ou contre eux même sans jamais être moralisateur.
Film d'une génération, La fureur de Vivre dresse le portrait de la jeunesse d'antan, plusieurs thèmes y sont traités: la famille en crise, le deuil de l'enfance, la conquête de la virilité, etc... Mais c'est surtout la présence de James Dean et son look du jeune adulte intemporel en jean et t-shirt blanc. Dépassé me direz-vous? Faux, la fureur de vivre est une oeuvre universel et surtout intemporelle, la jeunesse peut se retrouver dans le personnage de James Dean même plus de cinquante ans après, la qualité visuelle du film a effectivement vieillit mais le thème lui reste toujours aussi actuel et est devenu un classique grâce à James Dean.
Un grand classique du cinéma qui démontre que dans les années 50, les adolescents avaient sans doute le même mal de vivre qu'à notre époque. La nouveauté à l'époque vient justement de présenter des familles tourmentées alors qu'on est dans une période où la famille est idéalisée et même encore aujourd'hui, les années 50 représentent aux USA un idéal équivalent aux années 60 en France. Il suffit de regarder ce film pour voir qu'en fait, tout n'était pas si rose dans l'Amérique traditionnaliste.