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    Les Nouveaux chiens de garde
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    205 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Ce film est à voir comme un événement politique. Enfin un film de cinéma qui ose s'affronter au pouvoir des grands médias et aux puissances qui les dirigent à leur profit quasi exclusif.
    Alors, bien sûr, il y aura des esprits toujours plus "éclairés" que les autres pour dire qu'ils "savaient tout ça". Qu'à eux le film "ne leur apprend rien". Ces mêmes critiques "professionnelle" vous feront la liste de ce que le film ne dit pas, comme si un film de 100 minutes pouvait tous évoquer sur une question aussi large que celle-à. Enfin, du haut de leur science, ils vous expliqueront ce qu'il faut penser sur le sujet, à base de grandes réflexions sur "la nature humaine" :-)
    Ne vous laissez pas tromper. Ce film est un pamphlet, il est drôle, mais surtout il est terriblement argumenté et juste. Je vous conseille vivement d’aller le voir.
    jeremie747
    jeremie747

    38 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2012
    « Les nouveaux chiens de garde » est un documentaire qui cherche à mettre en lumière les relations entre les journalistes et les hommes de pouvoir et à interroger la liberté de la presse aujourd’hui.
    Autant le dire tout de suite, le film n’a strictement aucun intérêt cinématographique. Il n’est qu’une suite d’images d’archives, d’interviews et de petites animations assez cheap. Dans un procédé qui rappelle un peu Michael Moore, les réalisateurs mettent en lumière avec une certaine ironie les entorses faites à la déontologie par un certain nombre de journalistes vedettes et l’impossibilité d’obtenir une totale liberté de ton quand la plupart des grands médias appartiennent à de grands industriels.
    En tant qu’anecdote, le film n’est pas désagréable à regarder mais il est difficile de tirer de grands enseignements de quelques exemples parfois amusants, parfois sans intérêt et parfois aussi complètement ahurissants. Ici, le propos est que les journalistes et experts économiques médiatiques ont les mêmes codes sociaux que les barons de la politique et du capitalisme et qu’ensemble, ils se font les hérauts d’une pensée unique à laquelle il est impossible d’échapper. Pour convaincre, les réalisateurs utilisent un procédé argumentatif attrayant mais faible et dangereux : la généralisation.
    L’autre problème du film est qu’il n’envisage l’ensemble de son argumentation qu’à travers le prisme idéologique et sociologique. Pour lui, la classe dominante est un ensemble cohérent qui, consciemment, décide de truster les places d’influence afin d’évangéliser le reste de la population aux vertus du capitalisme. Certains exemples semblent aller dans ce sens mais je suis convaincu qu’on pourrait faire le même film à l’envers, en choisissant d’autres images et en les montant différemment. Car s’il brocarde Le Monde, TF1 ou les médias Lagardère pour leur complaisance, il oublie systématiquement de mentionner des contre-exemples comme Mediapart.
    Dans leur précipitation à accuser les médias, les industriels et les politiques de complot, ils oublient un autre grand responsable de l’état déplorable du paysage médiatique français : le grand public. Ne faut-il pas voir dans l’uniformisation des sujets traités, dans la part de plus en plus grande faites aux faits divers et au sensationnalisme à la petite semaine un simple reflet d’une audience de plus en plus paresseuse qui sanctionne immédiatement des programmes qui diffusent un mode de pensée différent ?
    Les réalisateurs oublient à mon avis également une cause essentielle au copinage des puissants, dont ils ne parlent pas dans le film mais qui transparait presque à chaque plan : la nature humaine. Ce que montre « Les nouveaux chiens de garde », et que ne voient pas (ou ne veulent pas voir) Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, c’est que pour la plupart des gens, le confort est plus fort que tout. Plus fort que l’idéologie, plus fort que la rébellion, plus fort que la déontologie.
    Et quand on voit quelques ouvriers mécontents ou des sociologues alternatifs pester contre ce système qui tue la liberté de pensée, on ne peut s’empêcher de penser que s’ils étaient eux aussi parvenus à se faire une place au soleil, s’ils étaient riches et médiatisés, si le Président de la République les tutoyait, ils seraient probablement eux aussi assez prompts à s’asseoir sur leurs idéaux pour rester au sommet.
    En définitive, malgré ses nombreux défauts et à condition de le regarder avec un minimum d’esprit critique, « Les nouveaux chiens de garde » a le mérite de mettre en lumière certains graves dysfonctionnements de la presse française, comme les conflits d’intérêts qu’elle entretient avec le monde industriel ou sa totale absence de culture du journalisme d’investigation.
    Louis-Auxile M.
    Louis-Auxile M.

    24 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Payer sept euros de cinéma pour ne voir au final qu'un nouvel exposé de la théorie du complot, voici l'arnaque que constitue ce documentaire. Il décrit par le menu, sur le ton de celui qui s'apprête à faire d'immenses révélations, une situation que tout le monde connaît déjà et qui n'a, en y réfléchissant bien, rien d'anormal ni de choquant. Mais voilà, il est de bon ton d'être anti-élitiste, et de dénoncer la garde de l'ordre social par une certaine classe de la population. D'autant plus lorsqu'on n'est pas parvenu à rejoindre cette classe. C'est là le sentiment que j'ai eu en regardant ce film, celui d'écouter les pleurs de jaloux qui plutôt que d'assumer leur échec dénoncent ceux qui ont réussi. Dénoncent, mais n'expliquent rien: à aucun moment ils n'expliquent ce en quoi il faudrait, comme ils le voudraient, se plaindre. A aucun moment ils n'avancent le moindre argument pour expliquer qu'une autre configuration des élites serait souhaitable, si ce n'est même possible. En bref, un documentaire qui excite tout le monde, pour rien. Ce n'est pas ça qui va élever le débat.
    manuelonizuk
    manuelonizuk

    4 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Choquant! A voir absolument. On en apprends beaucoup sur les relations entre média-politique et milieu des affaires!
    Etienne V.
    Etienne V.

    29 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2015
    Film d'une très grande importance, qui ne mériterait probablement pas tant d'étoiles s'il y avait plus souvent de telles démonstrations au cinéma. Mais s'il est loin d'être parfait, il rattrape néanmoins le malheureusement minable "Fin de concession" de Pierre Carles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 mars 2012
    Les nouveaux gardiens de l'ordre établi sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques. Lorsque l'information est produite par les grands groupes industriels du Cac40, la presse peut-elle encore jouer un rôle de contre-pouvoir démocratique?
    En 1932, l'écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s'imposaient en véritables gardiens de l'ordre établi.
    Aujourd'hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l'ordre social. Sur le mode sardonique, Les nouveaux chiens de garde dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec cette force et précision, le film pointe la menace croissante d'une information produite par des grands groupes industriels du Cac40 et pervertie en marchandise.

    Le système de la presse des débuts du journalisme moderne jugé "antique ou soviétique" par Anne Sinclair reste, semble t'il, inchangé aujourd'hui. C'est ce que veut nous faire admettre Gilles Balbastre et Yannick Kergoat avec Les nouveaux chiens de garde. Selon eux, les journalistes font preuves d'une grande hypocrisie en clamant haut et fort leur indépendance, leur objectivité et leur pluralisme. C'est donc à ces trois qualités qui définiraient la force de la presse aujourd'hui, que Gilles Balbastre et Yannick Kergoat s'attaquent. Ils vont retourner la situation en démontrant que ces trois points forts sont, en réalité, les trois points faibles du journalisme et du journaliste.
    Le film est donc découpé en trois parties (indépendance, objectivité et pluralisme) et à chaque fois les deux réalisateurs vont partir de faits très simples pour nous démontrer que la presse et la politique forment une seule et même famille. Ainsi, ceux qui se revendiquent être le contre-pouvoir démocratique ne seraient que des gardes fou de la politique, des chiens de garde qui nous donneraient, à nous citoyens de la république, les fausses clefs pour penser. Ces experts en économie et en politique nous feraient croire que c'est notre libre arbitre qui nous guide alors qu'en réalité, nous serions menés inconsciemment par l'ordre politique.
    Sur un ton résolument ironique et satirique, Gilles Balbastre et Yannick Kergoat réalisent un tour de force qui dérange fortement tous les journalistes, toute presse confondue. Mais ne dit-on pas qu'il n'y que la vérité qui dérange ?
    Attention tout de même à ne pas tomber dans le piège qui est dénoncé par les deux réalisateurs  en prenant une certaine forme de recul sur ce qui nous est affirmé pendant ces 104 minutes...

    CBTR : http://comebackfrommovietoreality.blogspot.com/2012/03/critique-les-nouveaux-chiens-de-garde.html
    lauraffaire
    lauraffaire

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2012
    Je ne regarderai plus le journalisme de la même manière
    À voir absolument
    Je ne regarderai plus le journalisme de la même manière
    À voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 février 2012
    A voir car c'est drôle et pédagogique ; nous sommes manipulés au quotidien et c'est tellement puissant que la plupart des francais ne se rendent même pas compte que nous sommes si peu libres, au chaud dans une cage dorée.
    Le soucis est toujours le même, les riches et les pauvres, tout est euros.
    A court terme, je pense à avril et à cette farce dictée par les sondages... A long terme; rire plutôt que pleurer?

    Un petit regret , la nouvelle génération est peu attaquée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 février 2012
    Très intéressant, sans parti pris, à propos de la fausse liberté des médias et de la pression volontaire ou non qu'ils exercent sur les masses. En dépit d'un léger excès de témoignages dans la partie documentaire, après le visionnage on a presque envie de revoir "Les Chiens" de A. Jessua. Au revoir les clébards. Wouaf ! Wouaf !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 février 2012
    la liberté d'information selon la loi des marchés... La concurence libre et non faussée...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 août 2012
    Que c'est looooong, qu'on s'ennuie ! Un message qui pourrait être passé en 15 minutes est délayé pendant… (En fait je ne sais pas, je n'ai pas pu tenir jusqu'au bout.)
    C'est un film à réserver aux lecteurs de Libération, aux électeurs de Mélenchon (ça rime) et aux autres démagos de tout poil. Autant dire qu'il ne faut pas en attendre un message subversif… On nous sert du cuit et du recuit (politiques, médias et industriels sont copains comme cochons et dînent ensemble le dernier mercredi du mois), dans un premier temps, avant de nous faire franchement l'apologie d'une idéologie archaïsante d'extrême gauche, tendance marxiste-léniniste — avec des envolées lyriques sur les syndicalistes et les petits chéris qui mettent le feu aux banlieues —, dans un second temps. (Je mets deux étoiles pour la première partie, zéro pour la seconde ; ça fait une moyenne de une.)
    Le problème, c'est que je ne suis pas plus sensible aux dogmes de la gauche qu'à ceux de la droite (ni d'ailleurs à ce faux clivage de gens qui se ressemblent en tout point), capitalistes contre « bas peuple » (on ne peut pas dire travailleurs, ouvriers ou prolétaires, ils n'existent plus), le cliché a fait long feu, non ? quand on sait que la seule fin de ce « bas peuple » là (soutien de l'extrême gauche) est de se substituer aux premiers, sans souci de l'environnement, des bêtes, des humains, in fine. Je ne me reconnais pas dans ce bas peuple, politisé, médiatisé, réservoir de voix faciles (il suffit de brosser dans le sens du poil, comme l'ont bien compris les réalisateurs du film).
    La meilleure façon d'être révolutionnaire est de consommer différemment, en commençant par ne consommer ni TV, ni journaux ni magazines des kiosques, ni bouffe des supermarchés, ni marques de merde (Danone, Nestlé, etc.), est-ce ce que fait ce « bas peuple » ?… Ne le voit-on pas plutôt chez Mc Do, couvert de marques, puis devant sa TV, gobant volontiers avec avidité l'endoctrinement permanent qu'elle lui distille à profusion ?
    Il était étonnant aussi qu'un film présenté comme iconoclaste soit diffusé dans une ville soviétique comme Ivry-sur-Seine. C'est vraiment pour lui faire de la pub que ce film n'est diffusé que dans peu de salles ; du coup, on s'y rue en pensant, naïvement : « Ça doit vraiment être révolutionnaire ! » et, en guise de message révolutionnaire, on nous sert du Krivine (LCR, donc révolutionnaire par définition…).
    En voyant la salle pleine, j'ai failli partir, j'aurais dû, mais forcément dans ces régimes soviétiques on ne peut pas faire ce qu'on veut, j'ai donc bâillé beaucoup, regardé ma montre beaucoup (et allez lire l'heure dans le noir), je me suis agitée beaucoup, puis, n'en pouvant plus, je suis partie avant la fin. Ouf ! j'ai respiré, l'air pestilentiel d'Ivry-sur-Seine, à quelques centaines de mètres du plus grand incinérateur d'Europe, m'a fait du bien.
    J'espère qu'on remettra au moins à ce film la palme du film consensuel de l'année, il l'a bien méritée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2012
    C'est un devoir civique que d'aller voir ce film. On ne le verra jamais à la télévision, il n'y a que le cinéma pour le diffuser. Marine Le Pen a raison : l'élite, la caste, le Système, tout y est dans ce film fort bien documenté et expliqué. Courez-y avant que le Système ne le retire des grands écrans...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 février 2012
    J'adore !, courrez y ! a ne pas manquer ! et emmenez tous vos amis il y a de quoi se bidonner après un tel documentaire. C'est absolument jubilatoire, tous ces experts intouchables qui se font égratigner pour une fois !. Au final c'est affligeant toute cette comédie du pouvoir grand-guignolesque alors un grand bravo à ce documentaire de nous rappeler ou de nous faire part de ce triste constat.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2012
    A ne pas manquer. Belle démonstration. Je regrette que nous n'ayons été que 4 personnes dans la salle quand je l'ai vu, mais je suis content de voir qu'il apparaît en "meilleur film" sur allociné. Continuons à bien le noté pour qu'il y reste !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 février 2012
    "les adultes ne croient pas au père Noel, ils votent" P.Desproges
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