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    Inside Llewyn Davis
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    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2013
    Je ne suis pas un inconditionnel des frères Coen, mais ce film m'a vraiment plu. La virtuosité technique habituelle des réalisateurs y est toujours présente, mais à la différence de certaines de leurs oeuvres, elle ne vampirise pas tout: "Inside Llewyn Davis" est habité par un souffle, une émotion qui lui confère une puissance particulière. Tout y est méticuleusement pensé, mais tout s'inscrit harmonieusement, presque naturellement, dans un tableau saisissant du New York des années 60. Pas d'idéalisation de cet "âge d'or", bien au contraire: les frères trouvent un équilibre remarquable entre l'idéalisme de l'époque et la rudesse du marché de la musique, où la percée, et dans le cas de Llewyn la simple survie, sont difficiles. Magnifique prestation d'Oscar Isaac, à la fois jeune et déjà presque usé par les épreuves et les échecs successifs, aussi bon comédien que chanteur. Et puis les personnages secondaires! Ca a toujours été un point fort des films des Coen: chez eux, même un personnage qui n'apparaît que quelques secondes à l'écran possède une personnalité (comique, pathétique...) qui fait qu'on s'en souvient très nettement. Il y a le producteur minable et arnaqueur de Llewyn, les syndicalistes de la marine marchande, le patron de la boîte où se produit Llewyn, même le producteur de Columbia qu'on ne voit qu'un instant... Au stade supérieur, F. Murray Abraham (Bud Grossman) et John Goodman (le vieux jazzeux accro et narcoleptique) font de super prestations. Enfin, il y a cette peinture du froid et de l'hiver (thème déjà abordé dans "Fargo"), qui donne une dimension presque métaphysique au voyage de Llewyn à Chicago. Remarquable!
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2014
    Les frères Coen ont l'art de nous plonger dans une époque en quelques images, en une poignée de notes. On entre ici de plain pied dans le petit monde des folkeux des années 60, en suivant les laborieuses négociations, personnelles et professionnelles, d'un musicien de deuxième ordre, mais
    raté de première. Excellente interprétation qui accentue le côté dépressif du film. Le choix de la couleur dominante du film - maronnasse -, de la musique, des acteurs, du ton des répliques - la plupart du temps, désabusées -, la construction en cercles concentriques, tout concourt à
    nous plonger dans la spirale infernale de la dépression. Les frères Coen ne nous donnent aucun espoir, les portes se ferment une à une. O'brother, par exemple, nous racontait aussi une histoire de losers, mais la drôlerie et l'humour donnaient un air de fable au film. Ici, les quelques répliques drôles nous mettent plutôt mal à l'aise. Rien n'est fait pour nous rendre confortable ce moment de cinéma. Nous ne sommes pas dans l'entertainment!
    framboise32
    framboise32

    130 abonnés 1 286 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2013
    Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie de Llewyn Davis, chanteur à la croisée de chemins, à New York dans les années 60. Le film se termine comme il commence entre la nuit, la brume, les petits matins et la loose. Llewyn vit, ou plutôt survit, grâce à l’aide qu’il reçoit d’amis ou des inconnus. On le suit dans ses mésaventures de petits boulots en petits boulots, guitare à la main. Llewyn enchaîne les désillusions mais s’accroche à ses rêves. Le scénario est classique. Mais le parcours de ce looser est raconté par les frères Coen. Tout est travaillé dans les moindres détails sans que cela ne transparaisse. Les dialogues sont savoureux, la musique est présente, l’humour est ravageur, et le drame n’est pas loin… Inside Llewyn Davis est un road movie. Il raconte les squatt chez les copains, les mini concerts dans les boites de quartier, le diner raté chez ses amis, le voyage à Chicago… sans oublier le drôle et ridicule tube «Please y» …..

    L’acteur Oscar Isaac , remarqué dans «Drive» en 2001, est Llewyn. Dans Drive, il était le mari de Carey Mulligan. Oscar Isaac est formidable. Carey Mulligan est touchante et drôle. Elle est enceinte de Llewyn mais vit avec Jim. Justin Timberlake est Jim Burkey, un chanteur carriériste mielleux.

    Bien entendu, le film doit être vu en V.O. et la Bande originale écoutée et ré-écoutée

    Inside Llewyn Davis est un joli film entre rires et larmes, bercé de musique mélancolique. Un bel hommage aux loosers
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Vu à Cannes.
    Inside Llewyn Davis est un bon film, mais ne sera pas surprenant pour ceux qui connaissent bien les ficelles des frères Coen.
    L'ambiance sonore du film est particulièrement réussie, et les acteurs sont tous excellents. La partie avec John Goodman ralenti un peu l'ensemble, et ce rire jaune ainsi que ce gout amer à la fin du film montre que les Coen ont bien réussis leur coup.
    jamesgray33
    jamesgray33

    27 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Itinéraire et déboires d'un looser magnifique. Intelligent, sensible, avec en plus la traditionnelle touche d'humour noir. Les frères Coen sont toujours aussi virtuoses dans le traitement des situations et des émotions pudiques (lors de l'enregistrement en trio: un grand moment, profondément hilarant). D'une classe folle, la mise en scène est superbe et sert une des plus belles reconstitutions de l'Amérique des années 1960 (sinon la plus belle)! Immense...
    fasskinder
    fasskinder

    25 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    Les Coen arrivent au terminus de leur logique cinématographique basée sur un formalisme extrême, froid et soutenu pas des clins d’œil "pince sans-rire".... là on ne rit pas du tout, et on s'ennuie ferme ! à quoi bon un grand prix pour ce petit film qui ne raconte presque rien et ne transmet rien ? avec des personnages sans queue ni tête (genre, on case un pote comédien qui bosse pas trop en ce moment... voire le gros dans la voiture, dont j'oublie le nom)...
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    69 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    Il y a de la grandeur dans la lose! Llewyn Davis est un musicien folk qui trimbale son spleen dans le Greenwich Village des années soixante en espérant percer dans le milieu musical. En relatant la vie de bohème de ce poissard magnifique sur qui le destin s'acharne inexorablement, les frères Coen livrent une œuvre d'une profonde noirceur. Le film évite l'écueil du misérabilisme grâce au célèbre humour cynique des deux frérots, mais pas celui de la redondance (scénario fataliste oblige). Inside Llewyn Davis possède en outre une bande originale magnifique, un casting étonnant, une mise en scène élégante et met en lumière Oscar Isaac, un acteur/chanteur incroyable qui semble promit à une belle carrière. Cette aventure cafardeuse se paye même le luxe d'une fin extrêmement cohérente, scellant à jamais le destin de ce délaissé de l'histoire de l'art dans un cycle de malchance infini.
    7eme critique
    7eme critique

    457 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Les frères Coen reviennent aux fondamentaux et nous pondent un film avec leur patte bien connue. Des personnages mystérieux et troublants qui nous fixent en restant muets ou bien en sortant des métaphores perchées, des âmes vagabondes qui errent dans les rues du Chicago (entre autres) des années 60 tout en se penchant sur le coté social. Bien que l'on soit très loin de leur succulent ovni "No country for old men" ; "Inside Llewyn Davis" (qui se mêlera plus au style "A serious man" dans l'approche pour ne citer que lui) trouvera sa force dans son histoire attrayante où les convictions se confronteront aux réalités qui les éloignent, tout en proposant cet humour appréciable qui leur est propre. Oscar Isaac attire le spectateur dans ses péripéties en nous présentant des seconds rôles tous plus épatants les uns que les autres au fil de sa semaine, dirons-nous, épuisante psychologiquement.
    ghyom
    ghyom

    69 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2014
    Je profite de la sortie DVD pour revoir, après l'avoir vu au ciné, Inside Llewyn Davis. A sa sortie ciné j'en étais sortie charmé, à ce nouveau visionnage je suis envouté. Il suffit de quelques secondes pour pénétrer immédiatement cet univers. Le film s'ouvre sur un fond noir et une indication "The Gaslight Café. 1961". En parallèle, le son diégétique d'une guitare qu'on accorde et le murmure de la salle. Première image, avec une superbe photographie : gros plan d'un micro des années 60 avec cette texture chromée magnifique. La chanson commence, la caméra se tourne vers Oscar Isaac dont la belle voix grave emplie l'espace et entame "Hang me, oh hang me ! I'll be dead and gone." Ca y est ! Tout est dit en 30s. En 30s, les frères Coen nous informe que l'on va suivre une de ses tranches de vies fatalistes dont les chansons folk raffoles. Et c'est effectivement ça. On suit quelques jours de la vie tragico-comique (un comique plus doux-amer que le mordant habituel des Coen) d'un type qui n'arrive pas à s'extraire de son destin. Il ne s'y passe pas grand chose. Il squatte d'un canapé à un autre, il fait un aller-retour à Chicago, tout ça pour revenir au point de départ. Tout est une question d'errance et de redondance (le chat, l’ascenseur et le liftier, l'interphone, la présentation des invités chez les Gorfein, le gérant du Café, etc. et la scène finale) symbolisant l'impuissance à s'extraire de son destin. Et moi, en tant que spectateur, je suis tout aussi impuissant à m'extraire de la fascination que cette histoire, pourtant simplissime et sans rebondissement, exerce sur moi. Superbement réalisé et mis en scène, brillamment interprété par tout les acteurs : Oscar Isaac, John Goodman, Justin Timberlake, etc. et Carey Mulligan dont l'apparition du furtif sourire lorsque sur scène son regard passe d'accusateur, vers Oscar Isaac, à inspiré, habité par le chant est juste un moment d'une poésie sublime.
    Bref, un très grand film.
    blacktide
    blacktide

    39 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2014
    Dernier film des frères Coen, "Inside Llewyn Davis" est, en quelque sorte, un "O'Brother" version folk. Se déroulant dans un Greenwich Village du début des années 60, dans une époque Bob Dylan, le film s'inspire du personnage de Dave Van Ronk, un chanteur des sixties. Ici, il est renommé en Llewyn Davis et interprété avec talent par Oscar Isaac, une des révélations de cette année. On est rapidement captivé par ce personnage, un homme comme tous les autres mais pas chanceux (il dort de maison en maison, de canapé en canapé et personne ne veut de sa musique). Doué pour la mise en scène, les frères Coen se révèlent très doué aussi pour le rythme et les répliques. Ce qui est sûr, c'est que le film ne manque pas de rythme. Entre les chansons folk, les mésaventures du malchanceux Llewyn et les personnages tous aussi différents et étonnants, oui il y en a du rythme! L'histoire s'achève même sur une ombre dans une salle, mais pas n'importe quelle ombre puisque c'est celle du talentueux Dylan (Bob). De grands acteurs accompagnent Oscar Isaac dans cette odyssée folk comme John Goodman (drogué et marchant avec des cannes), Carey Mulligan (brune et enceinte), Justin Timberlake (chanteur et sympathique)... Résultat: les frères Coen se renouvèlent mais réussissent leur film, avec brio même. On est littéralement transporté par la musique du petit Llewyn, on devient calme, reposé et émue mais en même temps, on rit devant certains passages. "Inside Llewyn Davis" est donc un film immanquable et original!!!!!!!!!!!!!!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2014
    Bon... Dès le premier plan on comprend qu’on a faire à un film fait par des génies plasticiens, des amoureux de l’image et surtout du son, et franchement, rien que pour ça, ça fait plaisir. Y’a pas à dire, ces Coen, ils savent y faire pour poser une ambiance et la rendre envoûtante même si en fin de compte ils n’ont pas grand-chose à raconter. Parce que oui, pour moi c’est un peu ça "Inside Llewyn Davis". Un peu comme un refrain, les Coen nous resservent leur sauce habituelle d’aventure absurde menée d’un personnage à côté de la plaque. Je ne dis pas : c’est pas mal fait ; c’est pas ennuyeux ; ça a son petit charme. Mais bon, j’avoue quand même que malgré tout, je suis ressorti de là diverti mais pas forcément rafraichi. J’ai apprécié sans forcément exulté. Pour qui connait la petite musique des Coen, je pense qu’il y a ce risque d’être happé par une impression de déjà-vu. Pour les autres, il y a moyen de saisir le talent des gars, même si peut-être cette démarche paraîtra-t-elle un peu vaine en fin de compte, et surtout sans véritable finalité. C’est un peu le souci de leur cinéma en ce moment je trouve aux Coen : ils racontent des personnages, mais ils oublient un peu une histoire. Plaisant donc, mais sans plus...
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2013
    Un nouveau film des frères Cohen. Je ne cherche pas à me rappeler lequel j'ai préféré, ou celui qui aurait pu me laisser le plus pâle souvenir. Reste un ensemble de souvenirs qui ressemble un peu aux montagnes russes.
    Inside Llewyn Davis me séduit d'emblée par la magnifique photographie de Bruno Delbonnel.
    La bande originale composée par Marcus Mumford m'emballe tout autant. Du début à la fin du film elle nous tient et nous transporte entre nostalgie et tristesse. Condition sine qua non, ne rien avoir contre le folk. Dans le cas contraire vous risquez fort de vous ennuyer.
    Le scénario est parfaitement écrit. Un enchevêtrement de scènes, comme autant de situations qui flirtent habilement avec tous les sentiments qui vont des rires aux larmes, sans toutefois offrir le côté acerbe, que l'on connaît chez les réalisateurs, totalement absent ici. Pas de folie, donc, dans cette course vers la réussite et la renommée. La reconnaissance ne viendra jamais et laisse place à l'injustice d'un talent non reconnu. Le tout est magnifiquement mis en scène.
    Une histoire somme toute banale, filmée avec une grande simplicité. Ce que j'ai aimé reste cette volonté délibérée de rester fidèle à ses choix, ses goûts et ses envies. Ici la musique folk. Sans avoir été totalement submergé par l'émotion, je ne renie pas le beau moment de cinéma ressenti.
    Très facile de s'attacher au personnage de Llewyn Davis. Oscar Isaac, en loser pas forcément sympathique et tout à fait pathétique, crève littéralement l'écran. Il trouve ici un grand rôle à la hauteur de son talent d'acteur et de chanteur.
    John Goodman, un fidèle des réalisateurs, est impeccable, comme à l'accoutumé et offre un beau moment avec Garrett Hedlund qui a abandonné la guitare de "Country strong" pour le rôle ténébreux de chauffeur et "valet" à la fois.
    Ti Nou
    Ti Nou

    400 abonnés 3 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2015
    Plus qu'un biopic, c'est un film sur les galères de la vie, le portrait d'un marginal, loser attachant, se complaisant dans ses difficultés. La musique apporte au film un côté inéluctable à la situation du personnage.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2016
    J'ai beaucoup tardé à voir "Inside Llewyn Davis", peu attiré par son thème (les perdants - qui me semblait a priori redondant dans l'œuvre des Frères Coen) et par son cadre (la scène folk du Village, au début des années 60, dont il y a, à mon avis, très peu de choses intéressantes à retenir, hormis l'émergence de Bob Dylan, d'ailleurs ici intelligemment annoncée dans une conclusion qui condamne définitivement Llewyn Davis à l'anonymat). C'était clairement une erreur, tant ce film se place parmi les meilleurs des deux frères, grâce à que sorte de clarté métaphysique qui le range très près de "No Country for Old Men" et une précision empathique du regard qui rappelle cette autre merveille qu'est "A Serious Man". Pas d'ironie surplombante vis-à-vis de ce champion de la "lose", heureusement : on peut même trouver un peu de tendresse dans la description dépressive de rêves irrémédiablement perdus au fil de l'Histoire, mais aussi du temps qui passe, tout simplement. "Inside Llewyn Davis" nous fait heureusement aussi rire - comme lors de l'épisode délirant de la rencontre avec un John Goodman toujours impressionnant -, mais jamais au détriment de son triste "héros", même si ce dernier, fabuleusement interprété par Oscar Isaac, alors presque inconnu, est également dépeint comme largement responsable de sa déveine : c'est cet équilibre précieux qui fait du film une étonnante réussite, et lui permet de transcender cette absolue perfection stylistique qui risquait de lui conférer le statut étouffant d'œuvre formaliste.
    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2014
    J’ai vraiment passé un bon moment devant ce film, mais je suis pourtant bien en peine de dire pourquoi il m’a à ce point plu. Parce que somme toute l’histoire n’est pas réellement très emballante : on suit les errances dans les rues de New-York d’un musicien de folk qui peine à vivre de son art et qui emprunte plus qu’à son tour de l’argent et de l’espace (pour se poser et dormir) à ses amis, tout en n’étant pas, loin s’en faut, un ami vraiment agréable. Mais bizarrement cette intrigue, sorte de métaphore sur le destin bohème des artistes, se laisse suivre avec tendresse et si le personnage et loin d’être très sympathique il arrive à nous toucher avec son immaturité affective et sa volonté de réussir à tirer subsistance de sa musique sans se renier. La musique est sans nul doute le principal atout de ce film tant elle apporte une certaine mélancolie aux péripéties de cet homme. Oscar Isaac, qui porte sur ses épaules le film puisqu’il est Llewyn Davis, offre une interprétation habitée et pourtant nuancée d’un homme intransigeant et insouciant de l’avenir qui vit sa vie en solitaire et qui pourtant se repose sur ses amis et connaissances pour lui offrir un lit ou du soutient financier durant cet hiver new-yorkais. Il est secondé pas des seconds rôles pas négligés et incarnés par des acteurs brillants, notamment Carey Mulligan et John Goodman. Ce film est donc un très bel hommage à la scène folk des années 60 et aux artistes plutôt underground qui l’ont animé (le film s’inspire du chanteur engagé Dave Van Rock). Une belle oeuvre musicale et cinématographique qui mérite, à mon humble avis, amplement le Grand Prix qu’il a récolté à Cannes. Si d’aventure vous hésitiez encore à voir le film, je vous encourage vivement à sauter le pas vous ne le regretterez pas.
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