Avis : Un Homme très recherché - Page 10

A l'exception de deux ou trois petits détails ce film est d'une grande qualité. Un jeux d'acteurs de haut vol et un scénario d'actualité qui nous révèle à quelle point rien n'est noir et blanc mais plus dans des gammes de gris, sur tout quand les intérêts et les égos du pouvoir s'en mêlent. Un grand merci à Philip Seymour Hoffman de nous avoir offert ce film avant de nous quitter.

On a du mal à rentrer, mais dès qu'on y est, dès que le suspens à atteint son sommet, on ne veut plus quitter.

Belle remise en situation d'une histoire d'espionnage.
Sacrée fin !

Globalement, "Un homme très recherché" est légèrement décevant, car l'on sent bien qu'il y avait mieux à faire, notamment au niveau du rythme. En passant de 2 heures à 1h45, en épurant toute la première partie, le long-métrage aurait certainement était plus percutant. Malgré tout, le film possède de nombreuses qualités, en tête desquelles on peut placer la prestation de Philip Seymour Hoffman, qui manquera au 7ème Art car il était, sans l'ombre d'un doute, "un homme très talentueux"...

Pour voir la critique détaillée (sans spoiler) :

Un très bon film d'espionnage avec la belle Nina Hoss que j'adore, un thriller qui tient en haleine jusqu'au bout, dans un Hambourg sombre à souhait, le regretté Philip Seymour Hoffman est époustouflant.

Le film d'espionnage par excellence! Lent, posé, beaucoup d'écoutes, les gens parlent peu, beaucoup de scènes deriere des portes ou des écrans! Rien de bien original donc dans ce "Un homme très recherché" et pourtant une ambiance sans dégage, en ajoutant la fin excellente, brillante, brutale et inattendue, et le charisme incroyable du regretté Seymour Hoffman le long métrage à de quoi nous emporter avec nous!

"Un homme très recherché " a tout pour être alléchant. Une adaptation d un livre de john le Carré, un réalisateur de talent A.Corbin , Philip Seymour Hoffman dans le rôle principal. Bref, tout pour plaire. Au final, le film s'étire en longueur avant la dernière demi heure particulièrement réussie. Au final, le film se laisse voir. Les aficionados du film d espionnage ne le manqueront pas, de même que ceux de Philip Seymour Hoffman qui porte excellemment le film sur ses épaules. Ce film est considéré comme son dernier grand rôle avant sa disparition prématurée. On dira quelques mots de
l histoire. L action se passe en 2011, dix ans après les attentats des tours jumelles à NYC. Les services de renseignements allemands s aperçoivent qu un Tectchene, qui potentiellement peut-être un terroriste vient d entrer dans le pays. Parallèlement, un religieux musulman est installé avec sa famille en Allemagne et il est soupçonné d etre en contact avec un groupe terroriste international. Comment confirmer ces soupçons et savoir qui sont véritablement ces deux hommes ? Le service dirigé par Seymour Ofman va tenter de les percer à jour , sachant que les renseignements nord américains et un autre service de la police allemande suivent de près, la façon dont le personnage incarné par Seymour Hofman mène ses investigations. Les divergences de vue entre les services se font jour.

Un scénario parfait, une brochette d'acteurs extraordinaires, des bandes sons qui nous font vibrer, des cadrages qui nous plongent dans la peau de Philip Seymour Hoffman. Excellent.

Un homme très recherché est un film d'espionnage avec des méchants, des moins méchants et des plutôt gentils.
C'est Hoffman qui porte le film, c'est indéniable. Mais il est bien épaulé par McAdams, Wright, Dafoe et aussi Dobryguine, le réfugié tchétchène sans qui il n'y aurait pas d'intrigue.
Un bon film avec un bon scénario.

Une nouvelle adaptation de John Le Carré péchant par son trop grand formalisme !

« Ecrire, c’est à peu près comme se trouver dans une maison vide et guetter l’apparition de fantômes.»

Sous ce propos rendant compte de l’esprit tourmenté voire abscons d’une bonne partie d’écrivain, se cache John Le Carré. Auteur britannique né en 1931 et contemporain d’un certain Ian Fleming (le créateur de James Bond), il a su marqué d’une pierre blanche le monde de l’écriture grâce à sa prose sans égale parvenant au prix de nombreux romans à démystifier l’espionnage dans toute sa conception et surtout dans toute son appréhension.

L’homme à abattre

Une très bonne approche du sujet, la lutte contre le terrorisme gérée différemment selon les services : en mode espionnage comme le bureau dirigé par Günther Bachmann, une méthode sous-marin avec un objectif à plus long terme ou la méthode dirigée par Dieter Mohr plus brutale et sans pardon.

Issa Karpov est l’homme recherché et on s’interroge 2 heures durant sur son implication dans une quelconque activité terroriste. L’homme semble bon et plutôt perdu et ça déstabilise, l’enquête est menée avec précision, voir obsession, par Günther Bachmann, caractère plutôt glauque et torturé. Mais Issa n’est pas la cible, il veut creuser plus loin et démanteler l’organisation. Plusieurs personnes semblent impliquées Annabel Richter, avocate mais aussi Thomas Brue, banquier.

L’investigation est minutieuse et le rythme est lent mais le scénario et la réalisation sont irréprochables. Un excellent film dans son ensemble.

Un casting impeccable avec la dernière apparition de Philip Seymour Hoffman à l’écran dans le rôle de Günther, agent brillant, déterminé et tourmenté.

Belle interprétation de Grigoriy Dobrygin dans le rôle d’Issa, sensibilité à fleur de peau.

Une prestation efficace de Robin Wright et Willem Dafoe en banquier est toujours aussi captivant.

Une réalisation très réussie d’Anton Corbijn d’après l’œuvre de John Le Carré et au passage un très bon scénario de Andrew Bovell

Adapté d'un roman du spécialiste de l'espionnage John LeCarré, ce film est passionnant de bout en bout et s'avère être dans la forme l'opposé total à James Bond.
En effet ici les agents secrets n'ont ni revolver, ni gadgets, ni Aston Martin, ce sont plutôt des hommes de l'ombre luttant au quotidien contre le terrorisme.
C'est précisément ce que le film décrit à merveille en se voulant le plus fidèle possible de la réalité.
A partir d'un récit précis et d'une réalisation sobre et posée, le film se veut anti spectaculaire en privilégiant le suspense, et en réussissant avec brio à être intense et prenant.
Philip Seymour Hoffman nous régale de son dernier grand rôle tout en retenue et classe.

Voilà un joli film d’espionnage pour le dernier rôle au cinéma de Philip Seymour Hoffman. Moins tordu et déroutant que ne peuvent l’être habituellement les adaptations de Le Carré au cinéma, Un homme très recherché s’avère être un thriller réaliste très efficace au scenario suffisamment complexe et malin pour que l’on ne s’ennuie pas un seul instant. Une bonne surprise.

Ce film d'espionnage / services secret est pas mal, sans plus. Il est intéressant car il joue plus sur la psychologie des personnages, les mécanismes d’enquêtes, de surveillance et de manipulation que sur de l'action pure et dure. Les acteurs sont excellents. Dommage toutefois que l'ambiance soit aussi pesante et le film aussi lent. Pas mal tout de même.

Un thriller à hauteur de mythes! Celui de John le Carré qui a ficelé une sombre leçon sur l'impossibilité démocratique Celui de Seymour Hoffmann dans son chant du cygne au coeur de cette intrigue des plus perverses qui vous tiendra en haleine jus qu'au final.

Dommage tout y est sauf le rythme. Les acteurs sont excellents et l'histoire intéressante mais le rythme est soporifique et la fin, décevantes.