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    The Giver
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    404 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    "The Giver" est finalement et après réflexion, un beau film de SF comme je les aime...
    Certes, on pourra y voir un aspect assez simplifié de ce parallèle entre cette société aseptisée et très (trop) maîtrisée face à celle que dans laquelle on vit actuellement, mais qui en prend par certains côtés le même chemin inquiétant !
    Mais il n'en reste pas moins que ce film est tout de même sacrément bien fichu pour plusieurs raisons.
    Tout d'abord, l'univers dans lequel vivent ces Hommes dépourvus d'émotions, de désirs et de tentations diverses, est franchement truffé de bonnes trouvailles allant des décors mêlant un peu de vintage à un design très pur dans ces maisons cubes, immaculées et toutes pareilles, jusqu'à la ville elle-même sorte de maquette soignée et tirée au cordeau où rien ne dépasse et où des vélos futuristes la parcourt en toute discrétion !
    Ensuite, la description de cette société et de son mode de vie, sans renverser le genre, est un petit régal pour l'œil et pour les idées trouvées...
    De plus, cette histoire de passation afin de faire de Jonas (Brenton Thwaites) le nouveau "dépositaire de la mémoire" est bien pensée et fonctionne plutôt bien même si un certain lyrisme un peu appuyé est mis en place. Et au fond c'est aussi bien ainsi car justement, de ce monde carré, ordonné, géré, où l'amour, les émotions, le ressenti, sont bannis, on est en tant que spectateur complètement transporté quand le jeune élu s'éveille au contact de son passeur (de mémoire) doublé d'un sacré agitateur-perturbateur de pensée, interprété par Jeff Bridges !
    Les images projetées et reçues à cette occasion par notre jeune héros (comme par le spectateur), sont assez émouvantes et la transformation qu'elles opèrent chez lui est très prenante.
    Les procédés employés, tel ce passage en douceur du noir et blanc à de délicates couleurs et l'évolution de Jonas par sa façon de regarder autrement les siens, sont emprunts d'une grande sensibilité !
    Bien sûr, on pourra tiquer sur cette philosophie un peu facile, mais le fond de cette fable fait réfléchir plus que je ne le pensais...
    Et s'agacer peut-être d'une fin un peu tirée par les cheveux quoique pas si mal imaginée non plus et efficace elle aussi !
    Mais grâce à un certain charme ouaté qui nous enveloppe dès le début, on prête à cette réalisation de Phillip Noyce, une certaine indulgence car elle n'a en fait rien que les quelques défauts de... ces qualités !
    Une science-fiction douce et légère bien agréable loin d'être si caricaturale comme certains l'ont un peu trop facilement dénoncé en réduisant ce film à un presque navet !?
    Marc T.
    Marc T.

    239 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2019
    Les 30 premières minutes promettaient un film qui allait avoir du panache et des rebondissements dans sa seconde moitié mais hélas ce quasi huit-clos ne décolle jamais, faute aux jeux des acteurs (pathétique Katie Holmes) et au manque d'empathie pour ces personnages relativement plats. La construction de l'histoire avec la découverte progressive de la couleur est plutôt intéressante, les décors numériques sont bien foutus, mais ça manque de tonus, de pep's, d'un scénario plus chiadé et d'un véritable final car lors qu’arrive le générique de fin on se demande immédiatement si un 2ème opus est prévu tant on attendait bien plus de cette fin trop facile et qui laisse encore des questions sans réponse...
    tony-76
    tony-76

    1 011 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    The Giver est encore une énième adaptation d'un best seller. Il possède une mythologie intéressante, du même type que Hunger Games et Divergente de ce monde. Et puis, une scène rappelle clairement le long-métrage de Neil Burger, spoiler: quand les adolescents se font attribuer un métier par les Sages à celle où les jeunes de Divergente doivent choisir leur faction.
    Mais The Giver reste complexe. Il y a des règles auxquelles les citoyens doivent se soumettre. L'interprétation est plutôt bonne de la part de Jeff Bridges dit le passeur, qui est aussi un des producteurs. Meryl Streep en chef de conseil est passable mais pas vraiment excellente. Et les jeunes comédiens s'en sorte assez bien. Le problème de ce film est son manque de subtilité, le spectateur ne ressent rien. L'atmosphère est, certes bien faite mais cette production donnent des répliques trop longues. Une bande son sans saveur, fade. On a des incohérences, des raccourcis, cela m'a déçu. De plus, on trouve un manque d'action de la part de Phillip Noyce. Mise à part à la dernière partie du récit où il se précipite trop sur les événements, la fin est bâclée. Alors qu'il existe encore trois autres volumes à cette saga. Ce n'est pas certain que la suite viendra... Méfiez-vous de la durée de The Giver.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    Voilà un film (pour ado seulement ? je ne suis pas sûr) qui est plus profond qu'il apparait ......D'ailleurs Philip Noyce n'a jamais été un réalisateur de second ordre, il me semble.....Pour ma part, j'ai aimé un certain nombre de choses, le passage de la réalité sans sentiments (en noir et blanc) à un monde des émotions (en couleur, progressivement) est très habile......De même le débat quasi philosophique de la nuance entre sentiment et émotion est assez fécond au travers des dialogues de toute la première moitié du film.......D'autres notions tout aussi profondes sont abordées, comme celle des souvenirs effacés qui suppriment les sentiments, la réalisation met habilement en parallèle un monde ancien (le 21ème siècle actuel) avec un monde stérilisé qui s'approche de l'univers d'Aldous Huxley (un monde meilleur).....Le film est assez passionnant à ce niveau car assez descriptif de tendances psychologiques des sociétés modernes .....Science fiction ?, je ne suis pas tout à fait sûr, donc si l'on observe bien autour de nous....La romance du film, elle, n'occupe pas une place si importante que ce que j'ai pu lire ici ou là.....Mais elle a son importance cependant......Le tout est enrobé d'une certaine délicatesse dans les dialogues et la technique qui font de ce film, non pas un bijou, (ou un grand film) mais un film qui ouvre la conscience, dénonce quelque chose et ça c'est pas mal, peut être encore plus pour les ados......Pas mal.....
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    296 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2014
    Je ne vous cache pas que j’ai énormément de mal avec les films adaptés d’œuvres littéraires estampillées « jeunesse »…il faut tout de même avouer qu’après la catastrophique saga "Twilight" (5 films pour raconter une romance creuse qui pouvait tenir sur un téléfilm de 1h40 !!), le coup dans l’eau de "Les Âmes Vagabondes" (et si on faisait Twilight avec des E-T ?!...et vive les romances !), le simulacre de dystopie avec "Hunger Games" (vous connaissez "Battle Royale" ? Bin ici, on ne voit rien de la battle et ça n’a rien de royal !!....par contre si vous aimez les documentaires sur les nanas qui fuient leurs responsabilités en grimpant dans les arbres, ça pourra peut-être vous intéresser !), l’affligeant "Divergente" (euh et si on faisait Twilight, mais sans vampires, sans E-T et sans battle royale ?...mais non on s’en fout du contexte : le public aime les romances !!) et les honteux "The Mortal Instruments : La Cité des Ténèbres" et "Sublimes Créatures" (sans commentaire pour ces deux « choses »), on commence à faire overdose . Je n’ai rien contre les romans en eux même, mais leurs adaptions n’ont absolument aucun intérêt cinématographique (aah, si on avait plus bossé le contexte que la romance…). Forcément, je n’étais pas très chaud pour aller voir "The Giver" ; mais en voyant la bande-annonce, je ressentais un je-ne-sais-quoi qui me disais « hey, ça pas l’air aussi nul que tous les autres ! »…et puis, en apprenant que le roman d’origine été publié une dizaine d’années avant tous les autres que j’ai cité et que Jeff Bridges se bat depuis un moment pour l’adapter au cinéma ; ma curiosité a été piquée au vif. Et bien, j’ai bien fait, car "The Giver" réussi là où tout les autres ont lamentablement échoué. Tout d’abord, l’utopie dystopique (oui, c’est paradoxal…mais avouez que le monde est réellement utopique avant de découvrir son côté obscur qui fait finalement de lui une dystopie !) est bien pensée : l’idée d’enlever les sentiments aux personnes afin d’éviter tout conflit, même si elle n’est pas nouvelle (rappelez-vous "Equilibrium"), est intéressante d’autant plus qu’elle est doublée du choix du métier de chacun par les autorités. Ici, on recherche avant tout de maximiser totalement les potentiels pour le bien de la communauté. Et le fait qu’une seule personne, le fameux « Passeur/Giver », possèdent toutes les connaissances pour conseiller aux mieux les autorités pour ne jamais reproduire les erreurs du passé est très certainement l’idée la plus intelligente que j’ai pu voir dans une dystopie. Cela nous permet de nous attacher au héros du récit ainsi qu’à sa nouvelle tâche et d’apprécier la cohérence au sein de l’univers décrit. Et il faut avouer que le récit est prenant et facile à aborder, d’autant plus que l’univers futuriste est très bien représenté à l’écran (les décors et les effets spéciaux sont très convaincants !). Niveau réalisation, j’ai peu de reproches à faire car le film possède de bonnes idées originales (le fait que le film débute en noir & blanc et que les couleurs apparaissent au fur et à mesure que Jonas acquiert de plus en plus de « connaissances » est excellent et donne une patte visuelle de qualité au film) et je tire mon chapeau à Philip Noyce qui a fait du bon boulot, lui qui est pourtant capable du meilleur ("Jeux de Guerre", "Danger Immédiat", "Bone Collector", "Salt") comme du pire ("Sliver", "Calme Blanc", "Le Saint"). Un grand bravo au casting qui assure très bien : Brenton Thwaites incarne un héros attachant (et c’est tellement rare dans ce genre de film que le/la héros/héroïne ne soit pas une personne stupide guidée par ses hormones qui prend des décisions ou agit de façon incohérente !) et confirme après "Oculus" qu’il a un réel talent de comédien, Jeff Bridges est superbe en homme à la connaissance infuse et qui sait ce que représente ce qu’il possède (on sent bien qu’il était profondément engagé dans la création de cette adaptation), Meryl Streep est parfaite dans son rôle de grande cheftaine (et tellement plus convaincante que la pauvre Kate Winslet et son personnage lamentable dans "Divergente" !), et Katie Holmes et Alexander Skarsgård sont très bon en incarnation vivante des défauts flagrants de la société dans laquelle ils vivent. Bref, "The Giver" est une bonne surprise et un très bon divertissement : il est la première adaptation à réussir à me donner envie de voir la suite et j’avoue sans honte attendre dorénavant avec impatience les adaptations des autres tomes de la tétralogie (« L'Elue », « Messager » et « Le Fils ») écrite par Lois Lowry.
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    164 abonnés 977 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2014
    The Giver surfe réellement sur la vague engendrée par Hunger Games (comme Divergente, Le Labyrinthe pour les plus récents). Adaptation du livre Le Passeur de Lois Lowry, paru en 1993 aux États-Unis, ce film reprend les mêmes mécanismes, c'est à dire l'état totalitaire pour le bien de tous, les ados différents des autres qui sont la clé de la rébellion et la petite romance. Rien à dire, ça fonctionne, c'est très sympa, la réflexion philosophique sur l'être humain est intéressante, mais la fin est trop brève, il manque d'explication, l'univers est pas assez exploité. Au final, on a un film réussi mais qui manque un peu de profondeur. Dommage, mais on passe quand même un bon moment, c'est déjà pas mal !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 octobre 2014
    Critique : The Giver

    Dans le futur, les émotions ont été supprimées grâce à l'effacement de toute trace d'histoire. Tous les individus sont formatés pour se comporter de façon préétablie. Le Passeur est la seule personne qui peut se souvenir du passé, en cas de nécessité. Le jeune Jonas, 16 ans, est choisi pour être le nouveau Passeur.
    Le scénario peut paraitre assez vu, voir revu surtout que ce film est (encore une fois) une adaptation d'un roman à succès réétudié pour entre dans la cible des 15-18 ans, c'est limite de l'overdose à ce stade là vu ce qu'on à vu avant (Hunger Games, Divergente, ou récemment Le Labyrinthe). Il y'a malgré tout un travail de réalisation pour ajouter quelques éléments intéressent, et le scénario pose de réelles questions sur une société ou tout est contrôlé et ou les émotions n'existe plus. C'est dans cette optique que le film tourne avec le Noir et Blanc, et fonctionne grâce au souvenir que Tomas reçoit de plus en plus. C'est assez intéressent également mais ça va mal avec l'ensemble du film qui manque de profondeur.
    Car en soit, le film est plutôt lent par moment et le film manque malgré tout de dureté dans le dernier geste parce que justement on est chez les 15-18 ici. Il y'à également des dialogues tiré par les cheveux et ne sont pas vraiment là pour aider les acteurs qui ne se débrouille pas si mal que ça
    Au final, je dirais que c'est tout de même un film plutôt honnête pour ce qu'il est, et c'est plutôt bien réalisé avec de bons acteurs donc voilà.
    Peace.
    Sylvain. V
    Sylvain. V

    132 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    Magnifique ! Un chef d'œuvre de science-fiction. Des effets spéciaux époustouflants, des décors sublimes, a couper le souffle, des courses poursuites (dans le désert) émouvantes et touchantes. Une coordination des couleurs bien détaillé. Un scénario plus que convenable au film, une mise en scène trés dynamique et un casting d'enfer. L'histoire est émouvante et le réalisateur nous offre une fin touchantes, même si il est vrai que quelque minutes de plus n'aurait pas été de refus (cela se termine trop vite).
    Au final, je dirais que " The Giver " est un film exceptionnel a ne surtout pas manqué de regardé. C'est plus qu'un film, c'est une œuvre d'art ! 4,5/5
    Florie
    Florie

    26 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2014
    Les bonnes idées de ce film: un casting équilibré, une esthétique soignée, une belle association entre les couleurs et les émotions (passage alterné du noir et blanc à la couleur).
    Les mauvaises idées: pas d'attention suffisante portée au scénario, beaucoup de questions posées et vite évacuées, une fin sous forme d'odyssée hautement irréaliste.
    Donc, gros sentiment d'inabouti, comme une esquisse de quelque chose qui aurait pu être puissant mais qui se contente d'une efficacité apathique.
    romano31
    romano31

    243 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2014
    Le gros problème de The Giver n'est pas tant le film en lui-même (il est plutôt bon d'ailleurs) mais c'est qu'il arrive après la bataille. Je m'explique. The Giver est l'adaptation cinématographique du roman dystopique Le Passeur de Lois Lowry sorti en 1993. Or, Hunger Games et Divergente (deux autres sagas à être basées sur des romans dystopiques) sont arrivés avant lui sur les écrans. Du coup, on ne peut pas s'empêcher d'avoir une impression de déjà-vu et de surdose en voyant le film alors que paradoxalement le roman de Lois Lowry est sorti bien avant ses confrères. Ceci étant, le film est plutôt intéressant et esthétiquement bien réalisé. En effet, une partie du film est tournée en noir et blanc et utilise de manière assez subtile (à l'image de Sin City) des pointes de couleurs qui marquent le changement et l'espoir dans ce monde sans saveurs et sans émotions. Les acteurs sont corrects et assurent le minimum syndical (à l'image de Meryl Streep et Jeff Bridges), les décors naturels sont superbes et le design de certains décors et véhicules sont plutôt pas mal. Après, cela reste tout de même assez simpliste dans son ensemble et arriver après Hunger Games et Divergente n'arrange rien pour The Giver, bien au contraire, cela le plombe plus qu'autre chose. Bref, un sympathique petit film qui arrive beaucoup trop tard.
    apotheme
    apotheme

    99 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    The giver possède une bonne réalisation.
    Le scénario quand a lui au fur et à mesure que l'histoire avance devient de moins en moins passionnant .
    conrad7893
    conrad7893

    258 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    un monde où les sentiments ont disparus, où les humains sont moulés dans le même moule et dirigés par des sages qui leur dictent le chemin à suivre sans jamais se rebeller, où le passé historique a disparu.
    Un bon film de science fiction avec une histoire assez originale.
    les jeunes gens sont encore les personnages principaux de ce film comme hunger games, le labyrinthe.
    J'ai bien aimé
    Elthib7
    Elthib7

    61 abonnés 1 287 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Bof, un espèce de mélange entre Hunger Games et Divergente que je n'avais déja pas trop aimé d'ailleurs.... Ça donne au final un teen-movie fadasse et trop lisse... Pas terrible : 2/5
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 novembre 2014
    sorte de "1984" pour les pré-ados, ce pâle ersatz du roman de Georges Orwell multiplie les poncifs et raccourcis simplistes, du genre "apprends à penser par toi-même".
    Même la caution des deux bons acteurs Meryl Streep et Jeff Bridges ne parvient pas à relever le naufrage de ce film pré-mâché qui donne l'illusion à ceux nourris au pop-corn de ressortir plus intelligents. sans intérêt.
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2014
    Encore une adaptation d'un roman de SF pour adolescents qui s'inscrit parfaitement dans la lignée des sympathiques mais limités Hunger Games ou du pathétique Divergente. D'ailleurs qualitativement The Giver se situe entre les deux, pas aussi abouti que Hunger Games mais bien plus mature et intéressant que Divergente mais vu le succès limité de The Giver aux USA par rapport à ses deux aînés il ne connaîtra jamais de suite alors qu'il le mériterait clairement plus que cette guimauve informe de Divergente. Néanmoins ici le film n'est pas parfait loin de là, la réalisation est dépasser tandis que la mise en scène de Phillip Noyce, un habitué des films allant du médiocre au tout juste bon qui brille par une filmographie générique et oubliable, n'a aucune inventivité ni aucun génie. Le tout ce révèle très plat et l'utilisation du noir et blanc et de la couleur est mal géré ainsi que parfois même légèrement incohérente. Sinon le film a quant même certaines qualités esthétique indéniable comme lors des phases de souvenirs qui utilise un effet de flou et de ralentis assez grossier mais pas dénuer d'intérêt et qui souligne bien le décalage entre les deux mondes. Malheureusement il utilisera se procédé un peu trop souvent et oubliera de renouveler sa mise en scène. Globalement elle se montre assez générique se contentant juste d'accompagner le récit de façon un peu fade mais elle arrivera par de rares sursauts à réellement créer une émotion chez le spectateur comme lorsque l'on découvre le vrai versant de cette utopie dans une scène d'une froideur terrible. Le scénario quant à lui a du mal à palier les errances de la mise en scène, la plupart des idées qu'il véhicule sont déjà-vu et sont des ressorts systématiques de toutes SF pour ados. Surtout que le film arrive quelques peu après la guerre alors que le roman qu'il adapte était un des précurseurs de ce genre là, donc le film est quelques peu dépasser maintenant. Surtout que les personnages ne sont pas les plus intéressants qui soient, le héros manque cruellement de charisme, et les développement psychologiques sont limités en raison de la courte durée du film qui lui permet d'être plus concentrer sur son histoire mais qui survole beaucoup trop les enjeux et les thématiques qu'un tel sujet peu proposé. Néanmoins l'écriture est beaucoup plus mature que les différents films de ce genre et arrive à en éviter la plupart des pièges comme la romance qui à le mérite d'être discrète et de ne pas tomber dans le sentimentalisme appuyé tout comme le film arrive à faire place au mysticisme avec un final lourd de sens et assez réussi en permettant de faire une belle allégorie sur la mort. D'ailleurs l'aspect sectaire du film est assez réussi lui aussi, proche de la paranoïa religieuse et du fanatisme aspirant et annihilant ce qui fait le sel de la vie, les émotions aux prix d'une pensée et d'une conscience unique. Après ce qui en découlera est plutôt classique mais ce servir de cela pour en faire une parallèle avec la religion est assez judicieux je trouve surtout que le film pose aussi une réflexion pertinente et non manichéenne sur le devoir de mémoire. Donc le scénario aussi bancal et prévisible peut-il être dispose de vraies bonnes idées en plus il a le mérite de se suffire à lui-même et de ne pas appeler de suite, surtout que celle-ci a de fortes chances de ne jamais voir le jour. Le casting lui est une des forces du film, avec le toujours excellent Jeff Bridges en mode cabotinage contrôlé, c'est toujours un plaisir de voir cet acteur à l'oeuvre même si ses récents choix de carrière laisse à désirer ( RIPD et The Seventh Son ). On peut noter aussi une Meryl Streep qui sort enfin de ses rôles de femme d'âge mûr en quête d'amour pour prouver qu'elle peut tout aussi être à laisse et convaincante dans un autre registre. Sinon pour les autres acteurs ils sont globalement bons, Odeya Rush et Cameron Monaghan un peu moins il faut l'admettre, mais Brenton Thwaites qui incarne le héros s'en sort plutôt bien pour un de ses premiers vrais grands rôles. En conclusion The Giver est un film moyen, il a conscience d'arriver après la guerre alors il ne fait pas trop de vague et n'essaye jamais de dépasser son statut de divertissement sympathique, et ce manque d'ambition est vraiment dommage d'autant plus qu'avec un peu plus de moyens et de volonté il aurait vraiment pu s'imposer comme le meilleur film du genre. Sauf qu'ici malgré ses très bonnes idées et son casting convaincant, il s'enlise dans une mise en scène sans âme, un récit qui va droit au but mais qui oublie ses enjeux psychologiques et moraux ce qui fait que le spectateur ne sera jamais vraiment immergé dans le film et qu'après le visionnage il l'oubliera très vite. Dommage de louper une telle occasion, on devra donc se contenter des romances plan-plan et inintéressantes de Hunger Games et Divergente pour ados pré-pubères en mal d'affections. Triste époque.
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