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    Gypsy
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    3,0
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    3 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2017
    J'ai eu énormément de chance de voir ce film extraordinaire. Il est à la fois touchant et très profond.
    QuaiduCinéma
    QuaiduCinéma

    26 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    Tzigane parmi les Tziganes, Adam croit vivre au Jardin d’Eden jusqu’au jour où son père se fait assassiner. Dès lors tout son monde s’écroule. A 15 ans à peine, il doit faire face à la tyrannie de son beau-père et ouvrir les yeux sur ce qui l’entoure.
    Pour lire la suite, rendez-vous sur : http://quaiducinema.wordpress.com/2012/06/13/lespoir-fremit-dans-la-naige-boueuse-gypsy-martin-sulik-2011/
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 janvier 2012
    L'étude de mœurs des communautés gitanes peut laisser place à deux écueils bien différents, si on n'y prend pas garde. D'abord, on pourrait dresser un portrait victimaire de ces nomades plus ou moins sédentarisés par la force des choses. Montrer la misère noire dans laquelle ils vivent, et tenter de justifier, ou tout au moins, de comprendre leur mode de vie. En clair, d'en dresser un portrait ethnographique. L'autre approche, pourrait être minoritaire et anecdotique, si elle n'était portée par un cinéaste à l'envergure clairement internationale, Emir Kusturika. Brosser un tableau à la limite du dithyrambique: montrer la solidarité communautaire, l'aspect festif et clairement positif que peut induire ce mode de vie différent. C'est ce qu'on pourrait nommer la vision idéalisée. C'est parce qu'il combine maladroitement les deux approches, quoique penchant largement vers la première, que Gypsy, au titre programmatique, est nécessairement bancal.

    Film slovaque tourné en Roumanie, dans un authentique village rom, avec, pour la plupart, des acteurs non-professionnels, Gypsy, c'est forcé, devait transparaître de véracité. Quoique le projet initial eût été d'adapter Hamlet dans un contexte différent, l'aspect tragique du film se ressent essentiellement dans son final en forme d'achèvement freudien. Au delà, on a plutôt l'impression d'être baladé, balloté de gauche à droite, dans le quotidien d'un jeune gitan déterminé à sortir de sa condition. Mais toutes ses possibles échappatoires finissent irrémédiablement par se boucher: son pur amour de jeunesse finit par céder à l'appel du confort matériel, l'école et ses débouchés s'éloignent irrémédiablement malgré quelques appels d'air et la truanderie ordinaire prend de plus en plus d'ampleur. Là où les Dardenne parviennent à surmonter l'écueil du fatalisme en insufflant l'énergie du désespoir à leurs héros et où Gray parvient à accentuer le dilemme moral, le choix entre l'appartenance au clan familial ou à l'odre sociétaire, au fur et à mesure que le film avance, ici on asphyxie littéralement face à l'absence de choix et de volonté de ce morne protagoniste. Plus réaliste, sûrement, mais cela ne fait pas un bon projet de cinéma.

    Sulik a du mal à se défaire de l'aspect purement documentaire de son film. Probablement conscient de cette limite, il tente de lui insuffler par quelques biais, une énergie romanesque. Il cherche à donner un aspect de tragédie familiale à son récit: tout commence donc par la mort du père du héros dont les conditions restent mystérieuses, et dont la résolution passera par la mise à mort du bourreau. Il trouve dans ce décès préliminaire l'occasion d'insuffler un souffle onirique via les interventions du père dans les rêves -à moins qu'il ne s'agisse carrément d'un fantôme hantant le monde des vivants. Ces interventions, cependant, n'apportent pas vraiment de matière féconde au scénario, se contentant bien souvent de mettre en avant l'évidence. Quelques pistes auraient probablement méritées d'être creusées d'avantage. Notamment à travers l'équipe de jeunes babas qui viennent filmer et rendre compte du mode de vie des nomades comme si il s'agissait de bêtes de cirque, adoptant un point de vue ethnocentrique condescendant sous ses allures faussement charitables. Ce faisant, Sulik, aurait pu construire une auto-réflexion sur son propre travail et donc mettre en cause sa propre vision. L'autre problème majeur, est la manière dont le slovaque dépeint le système menant les gitans à ce mode de vie en partie fait de menus larcins. Car plutôt que de s'étendre sur les conditions aliénantes de leur mode de vie et du rejet dont il fait l'objet, il propose une lecture somme toute binaire avec d'un côté les dignes mafieux organisant le crime et de l'autre les victimes récalcitrantes mais finalement partie prenante, ne dépassant jamais ce premier stade de lecture – et allant même jusqu'à caricaturer, comme par élan de bonne conscience, le comportement policier comme porteur d'une intense humiliation.
    Sans être un ratage complet, puisque le film comporte diverses bonnes idées narratives et car il parvient à conserver une certaine dignité dans la représentation des gitans, Gypsy a du mal se départir de son aspiration ethnographique, si ce n'est par quelques procédés un peu trop faciles pour pleinement convaincre.
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