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    Au galop
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    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 février 2020
    Encore un acteur que la réalisation démangeait - Louis-Do(minique) de Lencquesaing, largement distribué en grand bourgeois, en général peu aimable et/ou plutôt désabusé, réalise (sur son scénario) un premier "long" (s'était fait la main avec plusieurs "courts", et des épisodes de séries télé). Ayant commencé par la mise en scène de théâtre, après la formation ad hoc, il est peut-être plus inspiré sur les planches ?...
    Ce "Au galop" (un peu facile..) n'est lui, en tout cas guère emballant, et pas du tout emballé, quant au rythme adopté. Produit sans grande personnalité, bien que faisant mine de traiter de problèmes importants (la famille et le deuil, la transmission en famille et en littérature - le héros, qu'il joue, est écrivain...). Des personnages sans consistance (le couple d'amants Paul/Ada : un pas en avant, deux en arrière), ou proches de la caricature (la mère, jouée par Marthe Keller, Suissesse allemande), de l'inutile "décoratif" (le chauffeur de taxi - joué par le taciturne Amérindien George Aguilar), de l'inutile ethnique (l'Africain amant de la fille - jouée par Mlle de Lencquesaing). Lencquesaing aimant décidément distribuer des acteurs non-français a confié le rôle d'Ada à une Italienne, plutôt mauvaise (petite-fille de Gino Cervi, le "Peppone" des "Don Camillo"). Seul Xavier Beauvois (le frère) - tout petit rôle - fait mieux que ses partenaires fantoches, à accents divers.
    Un cinéma germanopratin qui transpire la pose et l'artifice. Le public ne s'y est pas trompé : 35.000 entrées salles environ...
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Déjà assez fan du Louis-Do de Lencquesaing acteur (Le père de mes enfants de Mia Hansen-Love), le retrouver ici réalisateur me surprenais presque. Il a l'âme d'un grand acteur indéchiffrable, comme pouvait l'être un Patrick Dewaere où un Charles Denner. Mais sa pâte n'est pas intéressante, au contraire. Au galop est une histoire de mélancolie moderne, d'une famille qui subit mais qui avance. On est pas dans la pathos, du style "le monde s'effondre". On est dans le réel, d'une famille qui n'a pas d'autre choix de concevoir car il n'y a pas vraiment d'alternative.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    231 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2013
    Un beau film à la française, bien que peu original, brassant pas mal de thèmes comme l'adultère, le deuil, l'amour passionné, la reconstruction. Les acteurs sont excellents, et la mise en scène sobre et soignée. Pas grand chose à dire de plus hélas, le film manquant un peu d'originalité. Mais il se laisse regarder agréablement.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Parce que le contexte du visionnage compte parfois, laisse-moi te planter le décor ami lecteur. Moi, AlterVorace, me retrouve donc échouée dans un canapé fort confortable. Il est près de minuit et mon cher et tendre époux -tiens, je suis de bonne humeur- ronfle allègrement à côté de moi. Je viens d'éteindre l'ordinateur -oui, oui, je suis sur le portable ET je regarde la télévision, pitoyable- dans le but fort louable d'aller me pelotonner dans les bras de Morphée. Sauf que j'ai la flemme. Oui, d'aller dormir. Donc je regarde d'un œil éteint ce qui passe sur l'écran. Tiens un film. Zut, j'ai regardé le début. Et quand je commence un film... ben je le finis. Ouais. Il faut dire que j'aime bien regarder des trucs au hasard sans rien connaître de l’œuvre en question. Le lendemain matin, j'ai même dû regarder sur le Net pour savoir quel était le titre du film que j'avais vu.

    Je suis tombée amoureuse. Ne t'enflamme pas ami lecteur, je ne glisse pas une confession au milieu d'une innocente critique. Je suis tombée amoureuse de Valentina Cervi. Je ne saurai pas vraiment te dire pourquoi. Cette actrice m'a émue : je l'ai trouvé lumineuse, belle, fascinante.

    Et je suis retombée amoureuse aussi. De Marthe Keller, toujours aussi grandiose.

    Quant au film... Hum, hum, hum. Je ne suis pas tombée amoureuse. Non. Même pas le brin d'une bluette sans conséquence. Parce que ce n'est pas vraiment un film pour moi. Il a quelques qualités -à part ses comédiens-. Une ou deux jolies scènes sur le deuil par exemple. Mais le reste... Mon Dieu, le reste... Tu souffres du syndrome du parisianisme ? Tu lorgnes avec ravissement du coté de Saint-Germain ? Du milieu de l'édition ? Alors peut-être bien que tu apprécieras.

    Le film s'ouvre avec la présence d'une voix-off qu'on se coltinera tout le long du film. Celle du héros, écrivain -forcément-, nonchalant et égocentrique -écrivain on a dit-. Cette narration masturbatoire est à l'image de ce que nous montre le réalisateur : maniérée et fermée au monde. On nous parle donc bobo. On nous parle vieille famille sur le déclin. On nous parle littérature. Ah ben non. Pas littérature, on nous parle milieu littéraire. On effleure les thèmes du deuil. On plonge dans l'adultère. On se noie dans un snobisme intellectuel de bas-étage.

    Le personnage principal, Paul l'écrivain, est insupportable. Oui. Il promène sa mollesse en la dissimulant sous un amour nombriliste pour la belle Ada. De temps en temps il écrit. Parfois il pleure son père qui vient de mourir. Paul nous saoule de mots et de mornes silences. Le regard du réalisateur se confond trop avec celui du personnage pour apporter le recul nécessaire au milieu qu'il tente de mettre en scène. Quant à l'adultère, il semble presque sanctifié quand on présente le cocu comme un falot qui « travaille dans l’industrie du yaourt ». Mépris de classe.

    Le vide abyssal du parisianisme nous saute à la figure mais n'est pas malmené, pas secoué, pas analysé donc pas intéressant. Si encore, les sentiments d'Ada était mieux mis en avant, on pourrait oublier le contexte. Hélas, c'est loin d'être le cas. On s'enlise dans les dorures et dans les soirées. Les histoires d'héritage -et donc la possibilité de peindre le déclin de cette vieille famille bourgeoise- manque de profondeur.

    J'ai beau être tombée amoureuse de la belle Ada, le film ne mérite pas même un coup d'un soir entre deux portes. J'aurais dû aller me coucher.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 octobre 2013
    Quel navet, un scénario niais, des acteurs peu crédibles et une mise en scène digne de l'atelier MJC.
    Je suis honnête, ma critique ne concerne que les 30 premières minutes, après j'ai quitté TV5.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 septembre 2013
    Film léger sur des sujets graves : l'amour, pourquoi s'attache-ton ; la mort du père : la douce "dinguerie" de la mère ; l'émancipation de la fille ; bref ! ce qui fait une vie. Film qui donne malgé tout une impression de branché, de gazeux qui fait penser à ce slogan entendu autrefois : "pour toi mon ange un Pschitt à l'orange. Pour moi, garçon, un Pschitt citron". On boit, on est content sur le moment et puis... on passe à autre chose.
    Patricemarie
    Patricemarie

    40 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2013
    Un film romantique à la française, avec plein de petites anecdotes, vécues ou non par l'auteur, plein de réalisme et qui se suit agréablement.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2013
    Paul, écrivain vit seul avec sa fille Camille, adolescente épanouie. Alors qu’il vient de tomber amoureux d’Ada, il apprend le décès de son père. Il rejoint sa mère, Mina, déboussolée par le deuil et son frère François. De son côté, Ada voit sa vie paisible et harmonieuse de mère et compagne bouleversée.

    Louis-Do de Lencquesaing traite de l’Amour et de ses conséquences. Fraîcheur des amours adolescents de Camille, passion adultérine de Paul et Ada, amour éternel de Mina et BonP et tendresse filiale.
    Cette série de portraits est particulièrement bien servie par une distribution au meilleur de sa forme (Marthe Keller, Xavier Beauvois, Valentina Servie et les de Lencquesaing, père et fille). Le traitement romanesque, le mélange de burlesque et de légèreté affectée, le ton de la voix off renvoient à Truffaut ; un Truffaut immergé dans un milieu très parisien – seul élément un peu excluant du film.

    On se laisse doucement porter par ces personnages pendant 1h30 et on est presque déçu que cela se termine si vite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 avril 2013
    Remue-ménage de sentiments dans ce microcosme de bobos, où la mort se mêle à la vie, à l’amour. Un film sans grande envergure avec des acteurs peu connus et parfois assez peu convaincants : une Camille (Alice de Lencquesaing) et une Ada (Valentina Cervi) trop pâlottes. Marthe Keller sauve toutefois la mise avec élégance et justesse. Ce tourbillon de « désinvolture » laisse à penser que les idées véhiculées par le scénario ne sont pas exploitées avec profondeur et efficacité, voire avec trop de légèreté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mai 2013
    Même si je comprends les critiques faits au film notamment son côté bobo parisien , il n'en est pas moins universel sur le fond et c'est là que Lencquesaing m'a personnellement emporté . Ses acteurs sont excellents et nous passionne notamment Alice de Lencquesaing qui mériterait un film rien que sur son personnage.
    shimizu
    shimizu

    7 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2013
    Au début, on se dit, mon dieu, encore un de ces films bien franchouillards, avec une voix off compassée, des dialogues littéraires, des histoires de coucheries sans importance dans un milieu germanopratin! Et puis on se laisse prendre par le charme. Les acteurs sont là, ils sont attachants dans leurs doutes, leurs contradictions. Et ça passe malgré tout.
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Louis-Do de Lenquesaing est un acteur à part du cinéma français où il a su, de film en film, se composer une place assez particulière à travers quelques choix intelligents et un répertoire de qualités solides et originales. Je l’attendais donc avec curiosité pour son passage derrière la caméra. Disons que je ne suis ni déçu ni transporté… Le réalisateur est dans la droite ligne du comédien avec une histoire d’amour et de mort au déroulement subtil et à la fin ouverte. L’auteur, qui se raconte de toute évidence, se donne bien sûr le rôle principal, celui d’un homme qui n’en finit pas de tomber, pourrait-on dire. Pour interpréter la fille de ce personnage, il a choisi… sa propre fille, qui se révèle d’ailleurs très juste dans cette composition qui n’en est presque pas une. Le ton rappelle parfois celui des films de Desplechin ou encore de Mia Hansen-Love (Le Père de mes enfants en particulier, où Louis-Do tenait l’un des rôles principaux), la réalisation est fluide, ce qui n’est déjà pas si mal et la direction d’acteurs convenable. Signalons enfin que les deux personnages féminins majeurs sont interprétés avec beaucoup de bonheur par Marthe Keller, jubilatoire et Valentina Cervi, délicieuse. On attend le prochain film où de Domensaing devra prendre un peu plus de risques et nous donner quelque chose de plus créatif s’il veut pouvoir compter parmi les cinéastes français de l’heure.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 novembre 2012
    Pas mal.
    César D.
    César D.

    33 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2012
    un petit film sans prétention, qui m'a bien plus. tous les acteurs sont naturels, et les thèmes abordés, le deuil et l'amour adultère, semblent bien décrits (je dis "semblent", parce que je n'ai personnellement pas vécu ça, heureusement, mais j'ai des amis, alors j'ai quand même un ressenti). ajouté à celà une jolie photographie, je ne demande pas plus pour apprécier un film à petit budget.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2012
    Ca commence mal avec cet écrivain nonchalant qui jette son dévolu sur une éditrice pour la jeunesse, le tout évidemment en plein coeur de St Germain des près. On se sent parti pour une heure et demi de Boboland chicos et vieille famille, avec la fille dans le rôle de la fille, le réalisateur qui joue dans tous les films des autres dans le rôle du frère, et le réalisateur-scénariste-dialoguiste s'admirant à l'image...Effectivement c'est un des travers du film, travers accentué par le fait que, bien qu'il s'en défende, LD de Lencquesaing a clairement fait un film très autobiographique. Ceci dit, et notamment par l'histoire du décès du père et des scènes drôles et tendres qui l'évoquent, le film décolle de ce nombrilisme germanopratin et de ce qui aurait pu n'être qu'une bleuette gnagnan. Les acteurs sont très justes, notamment Alice de Lencquesaing et Marthe Keller. Comme dans les familles ce sont ces deux femmes qui tiennent l'ensemble. Je ne suis pas sure que la dialectique "l'aristocrate négligeant la vulgarité de l'argent" vs "le commerçant préoccupé de sa trésorerie" passionne les foules, mais ça existe, c'est vrai. La mise en scène est assez réussie. Lencquesaing n'a pas poussé le vice jusqu'à prendre Caroline Champetier comme directrice photo, mais la photo est, elle aussi, agréable et juste. C'est donc au final plutôt mieux qu'on ce qu'on peut en craindre et ça a un certain charme.
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