Sans faire partie des oeuvres majeures du studio Ghibli, ce long-métrage que l'on doit à Goro Miyizaki (qui est le fils du célèbre Hayao Miyazaki) se visionne tout de même agréablement grâce notamment à la présence d'une animation bien réussi, à des personnages qui sont bien attachants ou encore à une jolie BO concocté par Satoshi Takebe. Reste une histoire que j'ai trouvé assez quelconque, malgré il est vrai quelques passages assez émouvants.
Je vais vous résumer ce film en un mot : nul. Alors je m'explique, ce film est selon moi complètement bâclé, que ce soit au niveau du scénario, de l'action, des personnages... En résumé rien, ce film ne montre rien, ne nous fait rien ressentir. Il est complètement vide et donc ennuyant. Par où commencer... le scénario.. On pourrait dire qu'il n'y en a pas. Quand il y a des dialogues, ils ont juste aucun sens et n'apportent absolument rien à l'histoire. Ils sont complètement neutres. C'est très plat. Moi-même j'ai eu beaucoup de mal à comprendre de quoi ils parlent. Ensuite les personnages sont juste trop parfaits. Ils sont neutres, sans émotions, et parlent toujours très bien, ils n'ont juste pas de caractère, pas de personnalité et n'évoluent pas au cours de l'histoire. (ils ne sont pas humains) L'action : on s'attend à ce qu'il y ait une histoire, un élément perturbateur tout le long du film. Sauf que rien n'advient, le film se résume juste à spoiler: un pauvre bâtiment qui va être condamné. (Enfin c'est quoi ça?) Et bien sûr le bâtiment en question va être sauvé en 10 minutes de film.
Dernier point sur lequel je vais m'attarder, c'est le lien entre les deux personnages principaux. spoiler: Ils apprennent qu'ils sont frère et soeur ou du moins c'est ce qu'ils pensent et apparemment d'après ce que j'ai compris les deux personnages sont amoureux l'un de l'autre (chose qu'on ne voit absolument pas dans le film). Moi je demande juste où est-ce qu'elle est l'histoire d'amour? Et en plus les personnages après avoir fait cette découverte(qu'ils sont apparemment consanguins) n'en ont absolument rien à faire l'un de l'autre que ce soit en tant que frère et soeur ou en tant qu'êtres amoureux l'un de l'autre. Moi j'ai eu du mal à comprendre qu'une quelconque histoire d'amour "se développait" entre eux bien qu'il soit dur de parler de développement dans ce film. On ne ressent rien. Les personnages sont vides et pas du tout attachants. Enfin je déconseille fortement ce film, le seul point positif dedans, ce sont juste les décors qui sont très jolis et de belles musiques.
Tendre et poétique, ce récit nous perd par ses multiples intrigues et thématiques qu'il ne peut donc pas exploiter correctement alors que chacune pourrait justifier d'un film entier. Ne pouvant réellement ressentir d'empathie par absence de fil rouge net, nous restons en-dehors de l'émerveillement ou de l'émotion habituellement provoquée par les Ghibli. Une production qui ressemble davantage à une ébauche incertaine qu'à un produit fini!
Deuxième long-métrage d'animation réalisé par Gorō Miyazaki, le fils d'un des créateurs emblématique du studio Ghibli, La Colline Aux Coquelicots est un très beau drame. L'histoire se déroule au Japon à la veille des Jeux olympiques d'été devant se dérouler en 1964 et nous fait suivre une lycéenne sérieuse et dévouée à sa famille qui va aider les garçons du lycée à empêcher que l'ancien foyer des élèves, un bâtiment appelé le Quartier latin, ne soit démoli pour laisser place à une nouvelle construction. Ce scénario assez simple est pourtant très profond puisqu'il aborde des sujets comme la sauvegarde de la mémoire, aussi bien culturelle que des êtres disparus, à travers ce récit qui rend hommage au passé afin de ne jamais oublier que c'est lui qui construit notre futur. Cela est traité avec justesse pendant une heure et demie qu'on ne voit pas défiler tant la narration est agréable. Même si le thème est lourd et le ton plutôt adulte, l'ambiance est globalement joviale et charmante, apportant juste ce qu'il faut en passages plus touchants pour un équilibre parfait au niveau des émotions, puisque c'est aussi amusant qu'émouvant grâce à tous les personnages. On retiendra évidemment surtout Umi, une adolescente au visage adorable et Shun un garçon extrêmement sympathique, qui entretiennent une belle relation très authentique. Tous ceux qui les entourent sont tout aussi appréciables, même si moins mis en avant, que ce soit la famille de la jeune fille ou encore tous les camarades de classe qui apportent beaucoup de vie. Sur la forme, le dessin est ravissant, bien qu'assez classique au niveau de l'apparence des protagonistes et des décors, mais comporte quelques fulgurances lors de certaines scènes hélas trop courtes. Ces images sont accompagnées par une excellente b.o. très présente et qui confère toute l'atmosphère à l’œuvre avec ses notes mêlant des airs de jazz et des chansons plus traditionnels, pour un résultat merveilleux. Elle est en totale symbiose avec le visuel et donne la mesure tout du long, jusqu'à la jolie fin d'une grande douceur venant mettre un terme à La Colline Aux Coquelicots, qui renferme un très beau message se devant d'être partagé.
Bon il est clair que le fils n'a pas le talent du père, et que ce n'est pas en suivant les traces de son père qu'il se fera un prénom, mais bon Goro a décidé de faire du "manga" comme papa, les contes de terremer c'était pas top, celui là rectifie un peu le tir, mais bon ça reste assez maladroit. Le père arrive à émouvoir avec des histoires très simples, là on suit une double intrigue, une sur l'inceste et l'autre sur le destin d'un vieux bâtiment, les deux sont atrocement prévisible, aucune surprise à ce niveau là, mais sont très convenue, elles ne possèdent pas de beauté propre, rien qui transcende tout ça. Si le film possède quelques beau moment, il est parfois plombé par un manque de rythme évident, et une trame somme toute classique. Au moins il se démarque de son père en offrant une intrigue réaliste, ancrée dans une époque bien précise. Mais bon les figures archétypales sont les mêmes que chez papa, et papa est plus doué, donc je regarde ça d'un air un peu partagé. La musique si elle est parfois bonne comme à la fin par exemple, par moment c'est juste quelques notes au piano pour souligner le côté triste, et bof bof quoi, c'est pas subtile pour un sous et vu que j'accroche moyen à l'histoire ça ressort beaucoup. Je pense que Goro devrait faire un tout autre cinéma que son père, parce que forcément la comparaison ne tiendra pas.
Etonnement c’est seulement le deuxième film d’animation japonais que je vois. L’an dernier à peu près à la même époque Arriety m’avait enchanté. C’est ici le deuxième film de Goro Miyazaki, dont je n’ai donc rien vu du père, maitre du genre. J’ai trouvé La colline aux coquelicots bien fait. Le graphisme et les couleurs sont jolis, belle musique. Mais le problème c’est que je me suis un peu ennuyeux... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-la-colline-aux-coquelicots-97101659.html
Après un catastrophique premier long métrage, Goro, le fils, penche ici sur un domaine qui lui semble pus favorable à savoir l'aspect nationaliste et patriotique en versant plus dans la nostalgie que dans les rêveries et les contes fantasmagoriques. Il réussit bien mieux que dans les "Contes de Terremer" et j'attends de fait le prochain avec impatience. En espérant encore un peu plus de surprises et surtout de maturité.
En digne fils de son père, Goro nous livre un film sensible à l'animation splendide. Pas de monstres, de légendes ou de fantastique ici, mais une histoire ancrée dans la réalité basée sur un scénario original, et des personnages attachants. Les studios Ghibli ont encore de beaux jours devant eux !
C'est sûr que nous sommes ici bien loin des grands classiques du studio Ghibli porteurs de messages forts. Mais ce film, réalisé par Gorō Miyazaki et sorti en 2011, reste malgré tout profondément sympathique. On y suit ici l'histoire de deux jeunes gens qui tentent de sauver leur foyer tout en découvrant un secret les concernant tous les deux. Le film est donc une romance mais pas banale non plus puisqu'elle s'avère être de plus en plus complexe au fil de l'intrigue. Et en plus de cette romance, nous avons donc toute la partie concernant le foyer, et plus précisément son décapage de fond en comble. Bon alors, dit comme ça, ce n'est pas vraiment passionnant et c'est vrai que c'est avant tout un film à ambiance ! Je veux dire par là que le scénario n'est vraiment pas passionnant, même le secret concernant les personnages n'est pas spécialement captivant, du moins pas sur la durée, mais on adhère avant au film de par son atmosphère estivale et chaude ; présente d'ailleurs dans la majorité des films du studio. J'apprécie en effet énormément les Ghibli pour leurs messages évidemment, mais également pour cette ambiance chaleureuse qu'ils transmettent aux spectateurs. Et ici, nous sommes tout à fait dans ce cas de figure ! L'animation est en effet magnifique et les décors très minutieux du foyer sont très agréables à regarder, on a qu'une envie, c'est de s'y plonger. "La Colline aux coquelicots" n'est donc pas le Ghibli que l'on retiendra le plus mais nous fait tout de même passer un agréable moment.
Pas convaincant du tout cet opus réalisé par Miyazaki fils. De la part d’une telle école d’animation, on était quand même en droit d’attendre autre chose que ce bien triste résultat. En effet, cette "Colline aux Coquelicots" ne ressemble que trop au vieux projet resté pendant vingt ans au fin fond des tiroirs et ressorti à la va vite pour l’occasion. Incroyablement plat et inconsistant, le film se caractérise surtout par un manque criant de poésie. Fini les monstres et autres créatures merveilleuses que nous avait livrés le célèbre Hayao par le passé. Sa progéniture ne nous pond pour le coup qu’un d’un classicisme absolu, pourvu en outre d’une intrigue hautement légère, se résolvant en deux- temps, trois mouvements. Déjà de moyen intérêt à la base, le réalisateur ne fait d’ailleurs absolument aucun effort pour rendre son sujet réellement entrainant. Peut-être s’agit-il d’un héritage trop lourd à assumer. Quoi qu’il en soit, le jeune cinéaste a encore de nombreux progrès à faire s’il veut arriver un jour au niveau de legs de son père.
La Colline aux Coquelicots, second long métrage de Goro Miyazaki m'a énormément plu. Il s'éloigne de la noirceur de son précédent film Les Contes de Terremer et se rattache plutôt à la lumière et au réalisme. Sa toute première composition comportait quelque ratés mais sur le fond ( comme sur la forme ) m'avais toutefois envoûté et je dois dire qu'une fois encore le coup c'est répété. La comparaison avec le père étant devenue pénible à force, j'apprécie au contraire qu'il se détache y compris des ses propres astuces.
L'ancrage de ce film est aussi très jolie et narre une histoire qui sans être trop retors couve néanmoins un sujet et ce l’approprie. Aucune démesure dans cette Colline aux Coquelicots au contraire. La Modestie est son centre, son repère le plus estimable et elle traverse le regard de chacun de ses protagonistes. Les quelques larmes de ce film d'animation sont aussi à notés. Là est tout son lyrisme.
Je souhaite qu'un jour Goro Miyazaki redirige un film pour le Studio, sa différence selon moi l’honore. En attendant il me reste encore quelque Ghibli à découvrir ( Le Vent se lève, Souvenirs de Marnie, Le Conte de la Princesse Kaguya ) ou à revoir ( Le Château dans le Ciel, Pompoko, Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, Le Château Ambulant) pour conclure cette rétro forte enchanteresse.
Goro Miyazaki avait déçu pas mal des fans des studios Ghibli avec les contes de Terremer et puis ensuite avec La colline aux coquelicots. Il faut dire que les fans espéraient retrouver l'esprit du père, Hayao Miyazaki, et ne l'avait pas retrouvé dans les films du fils. Mais bon, pour ma part, je suis vraiment pas fan du cinéma d'Hayao Miyazaki, et justement un des rares trucs que j'aime bien dans le film c'est que ça ressemble pas à un Miyazaki... enfin à un Hayao Miyazaki, bref, vous me suivez. Car c'est un film sans magie, mais ancré dans une époque réelle, avec un aspect très réaliste à tout ce qu'il se passe. Et c'est dommage que le reste ne suive pas, car j'ai aimé ce côté vraiment très réel, on en voit peu des dessins animés japonais comme ça en fait. Mais le scénario est vraiment très plat, on suit deux intrigues qui sont sans intérêt toutes les 2, la relation entre les 2 personnages qui ne sont pas attachants, et un vieux bâtiment qu'on veut sauver de la démolition. Ca tourne à plat, également côté mise en scène, et du coup ça déçoit.