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    Nana
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    2,4
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    11 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 août 2013
    Un pote m'avait dit que c'était le film le plus ennuyeux qu'il avait jamais vu. Il avait été voir la première au FIFF, ils étaient 8 dans la salle dont la réalisatrice qui a commencé à pleurer quand la moitié des spectateur sont parti au milieu du film... le décor est planté (comme le film en faite).

    Mon avis: ce film n'est pas ennuyeux. Par exemple on dit "ch*ant comme la pluie", et bien sachez que la pluie est bien moins ennuyeuse que ce film. C'est simple: il ne se passe rien. Spoil du film: la gamine joue ET C'EST TOUT. Aucun intérêt, pas de jeu d'acteur, pas de scénario, pas de morale.
    Je n'ai pas de problème avec les films lents et contemplatifs, mais ici on ne peut même pas se raccrocher à la beauté de la musique, des paysages ou des idées de réalisation étant donné qu'il n'y en a pas: la caméra est posée, les plans sont fixes, il doit y avoir une dizaine de plans dans l'heure de film.

    Les explications que j'ai eu c'est qu’apparemment elle n'aurait pas diriger cette petite fille, elle a filmer des dizaines d'heure de freelance. Autrement dit voila le travaille de réalisation: elle pose la caméra, l’enclenche demande à la petite fille de faire ce qu'elle veut, revient 1 heure plus tard pour voir ce que ça a donné.
    Elle a probablement du se dire que c'était une idée génial... mais non. Ce n'est pas parce que l'idée est originale qu'elle est forcément intéressante. Ce n'est pas un film d'intello, ce film est fait pour ceux qui ne connaissent rien au cinéma et qui croient être intello.

    Le film dure à peine une heure et pourtant c'est interminable, ça aurait du être un court métrage... et encore.
    Dafunk
    Dafunk

    353 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Vu ce film en avant-première à Paris. Une des révélations des derniers mois, une proposition résolument originale et passionante. Formidable moment de cinéma, incroyable justesse de la jeune actrice, et une image prenante. Véracité d'un contexte rural contemporain, difficulté à perdurer. Un premier film rare. Pas de voyeurisme dans ce drame tout en finesse et en suggestion, laissant la part belle à l'imagination et au voyage intèrieur. Avec un montage au cordeau, la réalisatrice laisse s'installer une durée nécessaire pour créer une résonance troublante. Le film est court, mais sa durée est exacte, sans aucun doute celle naturelle du film et de l'attention du spectateur. A ne rater sous aucun prétexte si vous aimez un cinéma exigeant et prenant, et la découverte d'un futur grand nom du cinéma français!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Un conte sur l’enfance, le portrait délicat d’un âge fragile, intuitif, conquérant. La petite est incroyable.
    Il s'agit d'un film de cinéma hors norme, dans lequel la musique de la nature entraîne le spectateur le temps d’une danse intime. On a peu l'habitude de voir ce genre d'oeuvres en salles, et c'est dommage.
    A voir absolument.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    117 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 février 2014
    Honte, honte à cette "réalisatrice" qui filme des meurtres réels d'animaux.
    Ce n'est pas du cinéma, c'est de la dégueulasserie.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2012
    À l’orée de la forêt, dans un univers rural et presque ancestral, Nana vit avec sa mère dans une petite maison en pierres, sans confort. De retour de l’école, en fin d’après-midi, elle trouve l’endroit déserté et plongé dans le silence. Pour Nana commence un voyage intérieur et initiatique qui prend la forme d’un conte. Captée et regardée plutôt que mise en scène, la petite fille ne joue pas, peut-être même n’a-t-elle pas conscience des enjeux. C’est d’ailleurs là que le film trouve ses limites, en tenant parfois à distance le spectateur. Cette mise à l'écart se manifeste également par le choix des plans fixes qui eux-mêmes observent de loin les scènes avec Nana, mais aussi celle inaugurale avec la mort du cochon. Les séquences avec les porcelets alternent au demeurant avec celles sur Nana, laissant au spectateur le soin d’y voir (ou non) un sens. Nous sommes d’abord dans l’expérience sensorielle tant la narration est ténue et ses clefs inexistantes. Cependant, de façon presque documentaire, Nana dépeint aussi des êtres à l’existence précaire et on pense parfois au travail d’Agnès Varda avec Les Glaneurs et la glaneuse. On sait gré néanmoins à Valérie Massadian de nous transporter pendant un peu plus d’une heure loin du bruit et de l’agitation des villes et de rendre toute sa grandeur au silence, tant par la rareté des dialogues que par le refus d’expliciter. Et par conséquent de laisser au spectateur toute la latitude de ressentir.
    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Avec ses 60 heures de rushes, Valérie Messadian, pour son premier essai, ne pouvait s'en tenir au format court qu'elle avait prévu à l'origine. Du coup, Nana est devenu un moyen/long métrage d'une durée de 68 minutes. Photographe reconnue, l'apprentie cinéaste a un sens de l'image indéniable et une vision claire de la mise en scène : pas de mouvements de caméra et une abondance de plans larges. Le son, également, est très travaillé. Ces qualités techniques auraient presque tendance à faire passer le scénario au second plan. Il est vrai qu'il est mince et susceptible d'être lu de différentes façons. Un film sur la survie, dans une maison isolée, d'une fillette de 4 ans abandonnée ? Une oeuvre sur la vie et la mort, dans un cadre rural, et dont le premier plan est l'égorgement d'un cochon ? Nana est un conte cruel, avec la découverte de solitude d'une enfant, dans le silence de la nature. Celle-ci n'est jamais oppressante, au contraire, et la petite fille tue le temps en jouant, en babillant (il y a peu d'autres paroles prononcées) et en reproduisant les gestes des adultes. Valérie Messadian voulait sortir des sentiers battus de la narration. Mission accomplie, même si elle impose pour cela un style contemplatif et une esthétique très marquée qui trahissent une volonté de se démarquer ostensiblement de la production courante, sans avoir à sa disposition une histoire suffisamment forte. En revanche, concernant la prestation de la petite Kelyna Lecomte, qui tient le film sur ses frêles épaules, il n'y a que des louanges à tresser. Elle est stupéfiante de naturel.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 avril 2012
    Les déambulations d'une petite fille de 4 ans à l'interieur et aux alentours d'une maison perdue dans la forêt : voilà ce à quoi se résume « Nana ». Il est toujours délicat de diriger des enfants au cinéma, surtout aussi jeunes. Valérie Massadian prend donc le parti de ne pas diriger la petite Kelyna Leconte, la laissant évoluer dans le champ de la caméra, la filmant pendant des heures et des heures (soixante en tout), en se réfèrant à peine au maigre scénario rédigé pour obtenir l'aide du CNC, et écrivant de fait tout le film au montage. Malgré l'austérité du dispostif, il serait erroné de prétendre qu'il ne se passe rien dans ce premier long-métrage : spoiler: il est assez rare de voir au cinéma une fillette de cet âge-là jouer avec un lièvre mort avant de s'en débarrasser dans la cheminée
    . La scène est sidérante, quoiqu'on pense du film : la singularité de « Nana » provoque obligatoirement une réaction, positive ou négative, chez le spectateur.
    Valérie Massadian est photographe, elle a même été l'éditrice de Nan Goldin. C'est entendu, Valérie Massadian fait de beaux cadres. Son talent formel est cependant totalement anéanti par un vide recherché et assumé sur le fond : « Nana » ne raconte pas d'histoire, c'est une suite de saynètes plus ou moins improvisées mises bout à bout sans qu'aucun sens ne s'en dégage vraiment. On touche ici aux excès du cinéma numérique : on tourne des dizaines d'heures de rushes avec un fil conducteur plus ou moins léger, et on tente d'y donner une forme cohérente au montage. C'est dans l'air du temps : rappelons que le César du meilleur montage est récemment revenu à « Polisse », et qui partage par ailleurs avec « Nana » sa manipulation de jeunes enfants à des fins artistiques dont le résultat laisse songeur. Car, en effet, les saynètes de « Nana » se divisent en deux catégories : spoiler: les plans interminables de la vie quotidienne (Nana se lave, Nana s'habille, Nana joue...)
    ; les plans « chocs », dont on ne sait trop s'ils relèvent d'une réflexion profonde sur la perception de la mort chez l'enfant ou d'une volonté de provocation arty un brin douteuse : spoiler: hormis les scènes avec le lièvre, figure la non moins fameuse introduction, pour le coup totalement documentaire, de l'abattage (laborieux) d'un porc.
    Certains aimeront, probablement pour les mêmes raisons qui m'ont fait détester. En ce qui me concerne, lors du générique de fin, s'impose une évidence : on a bel et bien assisté à un nana(r).
    shimizu
    shimizu

    7 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2012
    Histoire stupéfiante d'une petite fille abandonnée et qui apprend à survivre toute seule. Le rôle tenu par la petite Kelyna Lecomte est proprement ahurissant, elle témoigne d'une force extraordinaire qui sublime son personnage. Elle nous offre à voir, sans voile, la magie et le génie de la petite enfance. C'est d'ailleurs un peu limite, ce qu'on sort d'elle. Je ne sais pas si j'aurais accepté que ma fille joue un tel rôle. La mort du cochon, qui inaugure le film, d'une violence crue, annonce la mort de l'enfance, tout aussi violente et soudaine. La mise en scène est sobre, un peu distante, tout en plans fixes, sans musique, sans dramatisation excessive. Elle laisse tout le champ libre à la fillette, qui dévore littéralement le film. La nature est filmée avec une grande sérénité, qui rappelle "Partie de campagne" ou "Lady Chatterley". En revanche, le scénario est vraiment pauvret. On aurait aimé avoir plus de réponses, notamment sur la disparition de la mère. L'avant-dernière scène est trop ambiguë pour être satisfaisante. La fin est bâclée. Et il aurait fallu aller plus loin dans l'atmosphère du conte, donner à l'image quelque chose de merveilleux. C'est dommage, car c'est ce genre de détail qui transforme ce qui aurait pu être un chef d'oeuvre en un film certes remarquable, mais imparfait.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Ce film est une pure honte !
    Le synopsis du film est inexistant. On ne voit pas la petite fille vivre toute seule, certes maximum 15 minutes où il n'y a aucune peur, aucun sentiment...
    Bref la réalisatrice a laissé tourner sa caméra et elle a aligné les vidéos... NUL
    De plus ce film EST UNE HONTE pour la TORTURE des animaux.
    Un cochon tué devant les yeux d'une enfant de 4 ans, d'autres scènes où on voit des cochons se faire tailler les dents, dans quel monde vivons-nous ? LA réalisatrice n'y voit aucun problème. Veut-elle peut-être qu'on lui fasse la même chose ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 juin 2012
    Lorsqu’on est enfant, il est bien souvent difficile de comprendre les blessures qui touchent nos parents. Et bien souvent, on ne peut que regarder les choses, sans être à même de les comprendre…

    Voilà le contexte du film Nana, dont la jeune héroïne n’a que 4 ans. Un âge où l’insouciance règne, où le regard de cet enfant nous touche de par sa simplicité à voir le monde qu’elle découvre. C’est ce regard naïf, et tendre à la fois, qui nous émeut, tant cette fillette semble dépassée par des évènements dont elle ignore l’ampleur. En faisant preuve, malgré la fragilité de son âge, d’une maturité à toute épreuve, Nana nous offre un moment intense, profond, et d’une rare sensibilité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 avril 2012
    beau film, tendre et touchant avec une petite fille incroyable. A voir sans tarder.
    Les meilleurs films de tous les temps
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