Avis sur War Dogs

Ce film va beaucoup plus loin que de proposer une simple comédie potache sur le trafic d'armes. "War Dogs" n'est finalement pas tant accès sur l'humour que ça, et sait adopter, dans sa quasi globalité, un ton plus sérieux et dramatique. Et cela fonctionne très bien, car on sent que l'équipe du film avait bien conscience de l'importance du sujet qu'elle traitait. On se retrouve alors face à une intrigue à la fois fun et prenante, mais aussi très plaisante à suivre grâce à sa narration fluide et bien construite, des dialogues parfois jubilatoires, quelques scènes d'action assez palpitantes, et plusieurs rebondissements efficaces. Tout cela nous est servi par un duo d'acteurs très charismatiques, chacun à leur manière, et qui campent des personnages bien travaillés dont la relation évolue de manière inattendue. Et en plus, ce film montre très subtilement les défaillances des grands pouvoirs américains (ici le militaro-industriel), mais il dénonce aussi, à différentes échelles, le fait que la puissance et le succès rend tellement sûr de soi que ce sont de petits détails négligés qui provoquent la chute.

Parti de rien, il connait l’ascension, jusqu’à se brûler les ailes… La recette est connue – on l’identifie d’ailleurs tout de suite – mais bon, moi ça ne pose pas forcément souci… Pourquoi ? Parce que Todd Phillips ne nous l’a fait pas à l’envers. On sait ce qu’on va voir : une espèce de fresque scorcesienne à base de vendeurs d’armes ; une sorte de « Lord of War » en mode « buddy movie. » Il n’y a rien de véritablement extraordinaire là-dedans – à aucun moment je n’ai été surpris – mais pour être honnête ce n’est pas trop grave. Au final ça a marché sur moi. Ça a marché tout d’abord parce que j’aime bien cette façon de se moquer de manière cynique du rêve américain. Non ce n’est pas un rêve, c’est juste un fantasme de beauf autour duquel toute une société tourne. Pour le coup, le parallèle que le film opère avec « Scarface » n’est pas absurde. Mettre Tony Montana en comparaison de ces deux losers, au final, ça offre quand même une peinture assez acerbe de l’Amérique d’aujourd’hui. Finalement, les contrebandiers du rêve américain ne sont même plus des personnages charismatiques, prêts à tout, ouverts au sacrifice. Non, ce sont juste des gens stupides que la lâcheté du système peut transformer en grands caïds sans trop d’efforts. Et quand ils chutent, ces caïds ne le doivent qu'à leur bêtise, à leur manque d’épaisseur, à leur naïveté. Franchement, à défaut de trouver ça original, j’ai quand même trouvé ça efficace. Todd Phillips maîtrise son sujet et fournit un film très propre, soigné, et très respectueux des conventions. Bref, pas de révolution, mais un bon divertissement qui fait le boulot. Je suis ressorti de là content, avec de bons souvenirs en tête, que ce soit par rapport aux personnages ou bien aux éléments d’intrigue. Moi, perso, quand j’ai déjà ça en ressortant d’un film, je me dis que le déplacement valait le coup…

War Dogs" ou l'histoire vraie de deux jeunes américains profitant d'une aberration d'un dispositif gouvernemental (les appels d'offre de l'armée américaine sont en ligne publiquement !) pour s'en mettre plein les poches grâce à la vente d'armes. Une histoire tellement incroyable que Todd Phillips nous la raconte de manière... horriblement normale.

Attention, le réalisateur de "Very Bad Trip" arrive souvent à rendre justice au côté surréaliste de ce récit grâce à de véritables moments épiques (la traversée de l'Irak ou l'audit raide défoncé devant les représentants du ministère de la Défense entre autres) et il dispose aussi pour cela d'un duo de comédiens parfaits en amis d'enfance : Jonah Hill de plus en plus impressionnant (et bien évidemment hilarant) accompagné du toujours convaincant Miles Teller.
Seulement, on a l'impression de déjà connaître le fin mot de l'histoire dès les premiers instants du film (un sentiment d'ailleurs renforcé par cette manie stupide d'ouvrir un long-métrage par un flashforward), le déroulement de "War Dogs" s'avère en effet extrêmement prévisible et emprunte tous les sentiers maintes fois battus de ce type de récit : l'ascension dans le milieu jusqu'à la chute, le conflit moral du héros (sa compagne s'oppose à ses activités) annonciateur de son aveuglement face à l'énormité des contrats juteux et, bien sûr, cette amitié qui va forcément exploser à un moment ou à un autre. L'idée d'avoir entrecoupé le film par des panneaux de répliques qui dévoilent le tenant des séquences à venir est en ce sens la pire que l'on pouvait avoir pour préserver un minimum de surprises quant au déroulement des événements.

Alors, oui, Todd Phillips nous emballe tout ça avec un vrai dynamisme et "War Dogs" s'avère très plaisant à suivre mais il n'est hélas jamais aussi unique que cette invraisembable histoire qui a obligé le gouvernement américain à revoir sa politique en matière d'armement.

Todd Phillips, réalisateur des "Hangover", revient avec un "Lord of War" à la sauce Apatow. L'histoire de deux mecs de 25 piges, l'un masseur l'autre petit magouilleur, qui vont décrocher un contrat d'armement de 300 millions de dollars avec le Pentagone. Le point fort de "War Dogs" est sans doute l'alliage dans la narration du quasi documentaire et du divertissement. Le scénario ne pèse pas bien lourd mais sa segmentation en chapitres, qui tirent leurs noms à chaque fois d'une réplique marquée censée résumer le chapitre en question, est une idée séduisante. Jonah Hill et Miles Teller sont tout deux impeccables - le premier crevant l'écran de manière évidente - face à un Bradley Cooper très imposant en guest-star. Il y a dans ce long-métrage un propos (oserait-on dire une critique ?) indiscutable. Mais la façon souvent légère qu'emploie le réalisateur pour le traiter empêche au film de se l'approprier correctement et de lui donner une vraie profondeur. Une critique un peu trop complaisante en somme.

Attention, la bande-annonce promet une comédie désopilante, alors qu'il ne s'agit pas de cela pour le long métrage de Todds Phillips ! Le réalisateur de la trilogie Very Bad Trip revient à la caméra pour ce War Dogs, un biopic noir qui traite de deux jeunes entrepreneurs inconscients de Miami en répondant à des appels d'offres de l'armée américaine. Si leurs débuts sont modestes, ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d'argent et à mener la grande vie. spoiler: Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements lorsqu'ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars destiné à armer les soldats afghans...
Le film est drôle, mais pas hilarant. C'est en se rappelant que cette histoire est « vraie » qu'on rit le plus. Il y a quelques airs de No Pain No Gain de Michael Bay (mais celui-ci était plus délirant). Malgré les efforts évidents du réalisateur (qui est devenu, par la force des choses, un spécialiste de « buddy comedy ») pour nous surprendre, la comédie ne nous étonne pas suffisamment pour générer les rires francs. Une mise en scène vivante avec ces décors à la fois paradisiaques et angoissants. La narration en voix OFF est assez agaçante et envahissante... Mais les arrêts sur image sont intéressants ! Le récit mise beaucoup sur la relation d'amitié liant les deux jeunes hommes. Miles Teller tire habilement son épingle du jeu dans le rôle du garçon plus sage qui se laisse entraîner dans les plans de son copain (Jonah Hill). Teller et Hill forment un duo crédible et amusant. On s'identifie et s'attache au premier, alors qu'on rigole avec le deuxième. Bradley Cooper spoiler: n'apparaît qu'à la première heure...
Il s'avère compétent ! Ana De Armas a surement son meilleur rôle en tant qu'actrice (après l'avoir découvert dans le frissonnant thriller Knock Knock), elle arrive à nous transmettre toute sa gamme d'émotion. La trame sonore est plaisante à souhait, sous fond de musique rock. Malgré quelques baisses de régime, War Dogs demeure un divertissement agréable à regarder. On attendait peut être de la part du réalisateur, un peu plus d'humour, vu ses comédies US...

Assez déçu par cette comédie de Todd Phillips. La mise en scène est sans faille mais aussi sans peps et sans originalité ; quant au scénario, il nous conte une histoire de gros business assez peu palpitante, une histoire romancée avec peu d'action et peu d'humour. Dommage car ce film avait de bons atouts : une bonne BO et un casting plaisant, avec une superbe présence de Bradley Cooper, la jolie Ana de Armas et une prestation juste honorable de notre duo de chiens de guerre : Jonah Hill / Miles Teller.

J'ai vu War Dogs là tantôt à la séance de 22h30. Une pure tuerie !

Todd Phillips a vraiment trouvé le ton juste pour nous raconter ça. On ne s'ennuie pas, y'a un bon rythme, c'est vraiment captivant car le mélange de comédie et de thriller fonctionne bien. Les acteurs sont top, d'ailleurs j'ai beaucoup aimé le duo Jonah Hill/Miles Teller. Alors c'est sûr c'est pas le Jonah Hill du "Le Loup de Wall Street" mais bon, il est bien quand même dans la mesure ou il incarne un des personnages les plus complexe du film. Après Todd Phillips c'est pas Scorsese et c'est pas Oliver Stone(pour ne citer qu'eux) non plus, mais ça reste tout de même réussi!

Après sa trilogie épatante « Very Bad Trip », Todd Phillips retente la recette au travers de « War Dogs ». Traitant d’un sujet assez important, le réalisateur se mélange les pinceaux en voulant allier plusieurs thèmes mais de façon trop superficielle : comédie, drame familial, problèmes politiques et réflexion sur le trafic d’armes. Une comédie bien trop sage à mon goût avec un schéma narratif trop brouillon. Le casting sauve la mise avec un duo de choc Teller & Hill, ainsi qu’un Bradley Copper toujours aussi convaincant. Divertissant mais sans plus !

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Voir Milles Teller et Jonah Hill dirigés par Todd Phillips, le réalisateur de la trilogie « Very Bad Trip », pour une histoire sur le trafic d’armes pouvait sembler iconoclaste. Toute une équipe plutôt axée sur la comédie potache s’emparer d’un sujet à la « Lord of War », c’était quitte ou double. On est donc d’autant plus surpris du résultat. On est loin du pamphlet à charge ou du film d’action sérieux mais pas non plus sur les terres de la comédie lourdingue aux rires gras. « War Dogs » se situe plutôt dans un entre-deux plus prudent mais qualitatif.

Inspiré d’une histoire vraie, le long-métrage est mené tambour battant par les trublions du rire américain. Si quelques traits d’humour et une ambiance générale très décontractée éloignent le film du sérieux pour lui faire prendre de la distance, ce choix est assumé de bout en bout. Et « War Dogs » n’en oublie pas pour autant un aspect légèrement satirique et de griffer de loin le marché de la guerre et du trafic d’armes. On est dans un film tous publics donc cela reste avant tout divertissant mais on apprécie que le fond du sujet ne soit pas juste un prétexte à de la gaudriole. C’est donc un savant mariage assez réussi entre buddy-movie comique et thriller sur une base réaliste et documentée.

On saluera encore une fois le talent de Jonah Hill, véritable bombe dégoupillée qui en l’espace d’un instant peut nous faire passer du rire au stress. Cet acteur est sacrément doué et fait de l’ombre à Miles Teller qu’on sait pourtant doté de talent. La réalisation tape-à-l’œil sert le propos même si elle ne révolutionne rien et le film ne souffre d’aucun temps mort sachant rebondir régulièrement et tirer parti de son excellent postulat de base. Il y a comme un air de déjà-vu et de mélanges de films cultes entre « Savages » et « Le Loup de Wall Street » mais surtout « Lord of War » donc mais c’est fait avec assez de savoir-faire pour nous faire passer un bon moment. Et c’est bien l’apanage du cinéma de s’approprier des faits extraordinaires pour nous les mettre en image d’une manière qu’on suppose tout de même quelque peu éloignée de la réalité.

Essentiellement connu pour la série de films Very Bad Trip, Todd Phillips s'empare d'un sujet plus sérieux. Il nous raconte l’histoire assez incroyable de ces deux pieds nickelés d’une vingtaine d’années qui étaient devenus de véritables marchands d’armes, vendant à l’administration américaine des millions de dollars de munitions pour équiper l’armée afghane. Cela aurait pu faire l’objet d’un traitement factuel et très sérieux mais le réalisateur américain a choisi de mélanger les genres. Et c’est la principale réussite de War Dogs que d’arriver à parler de questions politiques, économiques, historiques et guerrières au milieu d’une bonne dose d’humour décalé. Todd Phillips arrive, en effet, à trouver l’équilibre parfait : son film est à la fois crédible, passionnant et drôle. Pour interpréter les rôles de ces deux jeunes arrivistes, il a dégoté un duo d'acteurs qu'il était bon de réunir pour un film : Miles Teller, la révélation de Whiplash, et Jonah Hill, celle du Loups de Wall Street. Et ce dernier, une nouvelle fois, ne déçoit pas. Sa dinguerie et son excentricité font merveille. Mais malheureusement le scénario est plutôt centré sur l’autre personnage, plus consensuel, et dont la vie familiale et sentimentale nous ennuie assez vite. Malgré tout, cette histoire de trafiquants d'armes est tellement improbable et pleine de péripéties qu’on se passionne pour le sort de ces types qui n’ont pourtant aucune morale. On regrettera seulement que le réalisateur ait pris peu de liberté avec le final, le film étant basé sur une histoire vraie.

Tout d'abord, rappelons un point essentiel ; la guerre, c'est mal. Mais ça donne néanmoins de très bons moments de cinéma comme cet excellent "War dogs" sur les tribulations de ces jeunes marchands d'armes. Voilà ainsi une histoire très bien racontée et palpitante sur un fait divers, un peu à la "No pain no gain". Fort joliment troussé, ce film permet au réalisateur Todd Phillips de retrouver Bradley Cooper après la trilogie "Very bad trip". Toujours du côté de la distribution, si Jonah Hill est comme toujours délirant (même si en vrai il est apparemment beaucoup moins rigolo), j'ai flashé sur la très mignonne Ana de Armas, que je ne connaissais pas et qui a un regard trop craquant. Il n'empêche : la guerre, c'est mal.

On pourrait dire qu'il s'agit d'une version comique de Lord of War, une version moins sérieuse pour soulever un gros problème d'armement et sur l'origine des armes. War dogs est tout de même bien ficelé et l'on a une réelle progression vers l'opulence mais aussi vers l'enfer. De bons acteurs. Par contre, pour l'humour, on repassera. A voir tout de même.

Critique de "War Dogs" : On suit, par l'intermédiaire de plusieurs chapitres à la façon Tarantino, l'histoire d'un masseur qui se lance dans le trafic d'armes en rejoignant son ancien ami du lycée. Ce film n'a pas manqué de rappeler "Lord of war" avec Nicolas Cage. Il y'a aussi une petite touche "Loup de wall street" sorti trois ans plus tôt. On se retrouve en face d'un buddy movie comique qui traite du trafic d'armes. Le film reste bon dans l'ensemble même s'il manquait un peu d'action. Bradley Cooper fait de courtes apparitions mais apporte beaucoup à l'histoire. Le duo Teller/Hill fonctionne. Elle sont aussi sympa les références à Scarface. 3,5/5

L'histoire est intéressante mais pas ce que le réalisateur en fait. Le réalisateur multiplie les effets et ca n'apporte que du négatif. Il ne fait que raconter l'histoire. C'est "tape à l'oeil", les personnages sont outranciers. Le réalisateur de Very Bad Trip nous livre un film sans grand intérêt. L'histoire est traitée de facon très méthodique et présentée en chapitre. Le rythme est irrégulier.

Jonah Hill est Efraim Diveroli. Il est dans l'excessif. C'est très agacant. Le personnage est complexe et un peu "fou". Il aurait été intéressant d'en savoir plus sur lui, approfondir le personnage. Miles Teller est David Packouz, victime consentante de l'histoire. La voix off aussi. Le problème avec ce personnage est qu'on se fiche complètement de son histoire. Quant aux scènes avec son épouse, elles ne servent à Rien.

Je n'ai pas du tout accroché.Le sujet aurait mérité d'être traité avec plus de profondeur, en particulier le personnage d'Efraim Diveroli . A vous de voir !