Avis : Radiostars - Page 2

Un film "papier-gras". Si Douglas Attal et Manu Payet s'en tirent correctement, c'est que leurs personnages sont les moins caricaturaux. Face à eux, Cornillac dans son sempiternel costume de prognathe abruti et sanguin est plus insupportable que jamais, et Pascal Demolon ne l'est pas moins. C'est très paresseux, comprenez, pas assez écrit, on croirait qu'ils ont tourné la première version du scénario, beaucoup de scènes méritaient de passer à la trappe comme le pétage de plomb de "Smithers" à la fin qui force Benjamin Lavernhe, dont le talent est indéniable, à un numéro de cabotinage navrant. Le film est décousu, bancal, mal ficelé, réduit à une suite de séquences sans lien dramaturgique, et surtout, très rance dans ses codes soit-disant "politiquement incorrect" et en fait très conventionnel, à l'exception d'une séquence réussie, celle de l'engueulade entre le rappeur black et sa femme, qui réveille un peu le spectateur assoupi. Mis à part ce court répit pétaradant, n'espérez pas voir une fille bien traitée parmi cette bande de "potes" nourris aux tétons des délicats Cauet, Arthur et consors : les femelles sont ici juste des trous qu'il convient de foutre énergiquement, comme disait le héros autrement plus passionnant du "Seul contre tous" de Gaspar Noé. Voile pudique sur la séquence finale du "concert" à Marseille, aussi interminable que pitoyable. Feel-bad movie, vraiment.

Une comédie étonnement humaine qui séduit de par ses vannes réussies et son casting attachant. Le monde de la radio et de la célébrité qui contrôle parfois les individus est quant à lui passionnant.

Radiostars se démarque des comédies traditionnelles par ses dialogues outranciers et vulgaires, un style bruyant qu'il est plus habituel de rencontrer dans des comédies latines. Le contexte du film étant plutôt sympathique, avec un aspect road-movie réussi et des blagues efficaces, l'immersion est totale, et on se retrouve dans un esprit "bon délire entre potes". Bref, une comédie moderne et originale qui mérite le détour !

Une comédie road-trip / feel good movie de qualité. J'étais pas vraiment motivé pour regarder ce film au début, mais au final, on est bien obligé de dire ce qui est : c'est réussi. On passe vraiment un bon moment devant les aventures de cette bande de potes qui veulent faire remonter les audiences de leur émission de radio. 2 ou 3 scènes m'ont vraiment fait rire aux larmes. A part ça, le film vaut surtout pour ses dialogues / vannes qui font souvent mouche. Dommage qu'il y ait quand même quelques clichés, mais ne boudons pas notre plaisir : des films comme ça, on en redemande.

Excellente comédie,fraîche et originale, avec des acteurs au top et du rythme, ce qui fait que l'on ne décroche jamais. Les répliques sont sympas, les situations cocasses et on finit en beauté lorsque l'humour laisse place à l'émotion. A voir absolument.

Faire une tournée dans toute la France pour récupérer de l'audimat, un bon scénario, qui reflète également le passé de Manu Payet. C'est un film agréable, on aime cette bande avec des personnages tout aussi original l'un que l'autre. Quelques moments m'ont fait rire, et la fin apporte une belle leçon sur l'amitié et la solidarité

ma femme et moi, on s'est levé, on est sorti de la salle et l'oxygène est revenu.
Je doute de la sincérité des critiques qui m'ont dirigé vers çà.

La comédie de l'année ! Et ça ne fait aucun doute. Un humour décapant, qui ne plaira certes pas à toutes les générations mais qui parlera aux jeunes de la génération radio libre. C'est surtout les seconds rôles qui sont géniaux et bien sûr des excellents Cornillac et Payet. La BOF est superbe, l'écriture subtile et efficace. Des scènes à s'en décrocher la machoire, du jamais-vu depuis longtemps dans le cinéma français. Et le film arrive à finir sur une touche d'émotion. Bravo !!

On a l'impression de vivre une vraie aventure devant ce film. C'était une très bonne idée de faire un film sur les voix de la radio et je trouve que ça a été bien fait. Il y a vraiment de bonnes idées et on passe un bon moment à rire. Je ne suis pas un fan de Manu Payet et bah là j'ai apprécié, à la fois drôle et nature sans être lourd. Bref, ce n'est pas la comédie de l'année mais Radiostars est une bonne surprise !

Bingo! Quand dans le même temps le Marsupilami au budget 100 fois plus gros peine à nous faire sourire, cette troupe d'animateurs radios emmenés par un étonnamment bon Clovis Cornillac ainsi que le comique Manu Payet nous font passer un très bon moment; et contrairement à d'autres films, ici la vulgarité est drôle.

Tres bon film, avec un très bon casting, une belle histoire et de bonnes vannes !

ca tient pas la route c'est bidon, pas du tout drole, enchainements des évenements : ridicule
vraiment décu pour une comédie j'ai du rire 3 fois ma femme c'est endormie. très bonne soirée!

Ben, rentre à Paris, il pleut, il est désabusé. Comique plus que moyen, Il était à New York pour faire du Stand-Up. Son ex, Sabrina (Ana Girardot) le pistonne pour le faire rentrer à Blast FM, radio branchée, ou il rencontre l'équipe N°1 qui anime le "Breakfast-club" émission phare de la station.
Arnold (Clovis Cornillac) est le leader de l'équipe et sans même consulter son patron, il embauche immédiatement Ben. Alex (Manu Payet) et Cyril (Pascal Demolon) sont sceptiques quant l'arrivée de Ben dans leur équipe.

Ambiance sympathique dans cette "comédie" qui n'est pas drôle à proprement parler, mais qui dépeint parfaitement les rapports humains à l'intérieur de l'équipe de radio. La bande sonore nous donne quelques moments agréables avec notamment l'incontournable "Video Killed the Radio Star ". Le scénario est loin d'être époustouflant cependant les dialogues assez consistants et le bon jeu des acteurs donnent à cette histoire un intérêt certain.

Je respecte tout le monde mais comment peut on trouver ce film intéressant ?
long et sans intéret. Des bla bla .
Idéal au coin du feu en hiver pour s'endormir

Enfin un film français vraiment drôle ! Voilà ce que je me suis dit à la sortie de « Radiostars ». Premier long-métrage de Romain Levy, à qui on doit notamment le scénario de films potaches comme « Les 11 commandements » ou « Cyprien », ce film est le prototype de ce que les américains appellent le feel good movie d’où l’on ressort avec la banane, qui dépoussière bien comme il faut la comédie française à coup d’ondes de choc. À la fois road movie et film de potes au casting très réussi, « Radiostars » enchaîne les situations improbables ou un peu trash, les répliques déjà cultes et autres vannes 4 étoiles pendant 1h40 pour le plus grand plaisir du spectateur. Il parvient aussi à nous toucher, souvent. Il n’en fallait pas plus pour que le bouche-à-oreilles tourne à plein régime et fasse de cette comédie un succès amplement mérité.

D’inspiration largement autobiographique, Radiostars nous emmène dans les coulisses de Blast FM et de son émission phare, le Breakfast club, qui n’est pas sans rappeler le 6/9 de NRJ sur lequel on pouvait entendre Manu Payet il y a quelques années. Mené depuis des piges par Arnold (Clovis Cornillac) entouré de ses compères Alex, le comique de service (Manu Payet) et Cyril (Pascal Démolon), quadra mégalo, le Morning est n°1 en France et ses animateurs peuvent tout se permettre. Comme par exemple d’embaucher un nouvel auteur pour l’émission sans avoir lu aucun de ses textes : Ben (Douglas Attal), 25 piges, fraichement débarqué de New York où il n’a pas réussi à percer dans le stand-up et s’est fait larguer avec un paquet de M&M’s peanut butter commandés sur internet et estampillés « Loser ». Sauf que voilà, l’émission est en fait passée n°2, et leur big boss pas vraiment ravi décide d’envoyer l’équipe faire une tournée estivale dans les villes où ils lui ont « niqué son audience ».

Cette dream team, parmi laquelle on compte aussi un stagiaire bègue accro au RedBull (Côme Levin) et un sympathique larbin surnommé Smiters (Benjamin Lavernhe), doit alors prendre la route dans un bus conduit par Daniel(le), un chauffeur androgyne , pour reconquérir son public. Le personnage de Ben, le petit nouveau qui débarque, nous permet de nous intégrer à cette bande et de découvrir les personnalités hautes en couleur des ses membres. Pas une seule fausse note au niveau du casting : Clovis Cornillac n’avait pas été aussi bon depuis longtemps et s’avère très convainquant dans le rôle de l’animateur charismatique irascible qui ne vit que pour sa passion. Manu Payet est hilarant comme à son habitude en mec libidineux mais fidèle qui s’excite par procuration en encourageant Ben à coucher avec des groupies dans chaque ville, notamment une gourdasse qualifiée de « Hitler avec un BEP coiffure ». Il y a aussi la révélation Douglas Attal, dont c’est le premier grand rôle, charmant et touchant en jeune auteur qui manque de confiance en soi au point de confier ses mots à son nouveau pote. Les seconds rôles, travaillés, sont tout aussi bons et complètent parfaitement cette bande qu’on aurait forcément envie de rejoindre, et c’est tout ce qu’on demande à un film de potes qui se respecte.

Grâce à une écriture moderne et ultra efficace parce que souvent vraie et crue, ce film parlera forcément à la génération des 15-30 ans qui ont grandi en écoutant ce type d’émissions. Le côté road movie de Radiostars permet aussi de multiplier de pures situations de comédies à base de choc des cultures et de rencontres improbables dont celle – jouissive – de la troupe avec Léonard de Vitry, un rappeur dont le hit devrait faire parler de lui. Plein de bonnes idées, l’ambiance de folie qui règne sur le film, ses dialogues savoureux et sa bande originale de premier choix lui confèrent un indéniable potentiel culte. Preuve en est l’utilisation de plus en plus répandue d’une nouvelle expression que vous enseignera Manu Payet : un bon ‘doss’. Bref, on passe un excellent moment. Malgré une fin un peu consensuelle à laquelle on a du mal à croire, Radiostars est une excellente comédie à ne pas manquer !

Video didn’t kill the radiostar(s)…