Avis : Hasta la vista - Page 3

Hasta la vista est une comédie dramatique, une vraie réussite. Ce film drôle, émouvant sur des handicapés qu'ils veulent déouvrir le sexe. Le scénario est un vrai bijou, les dialogues sont justes et l'interprétation est sublime. un vrai coup de coeur pour ce film surprenant !

Décidément, les fauteuils roulants ont passé la vitesse supérieure au cinéma ces temps ci! Je connais peu de réalisateurs Belge mais je pense que c'est dû au fait que leurs oeuvres sont peu distribuées en France donc merci à Claude Lelouch. Je ne doute pas que nos voisins possèdent de nombreux talents et c'est une très bonne surprise de découvrir le jeune Geoffrey Enthoven qui nous a pondu cette comédie très savoureuse. Une idée originale, un bon scénario, 4 merveilleux acteurs, une mise en scène subtile et intelligente. J'ai beaucoup ri car il y a des passages vraiment irrésistibles. Ma seule antithèse sera le manque de portée de l'aspect dramatique de ce film. J'avais imaginé une fin beaucoup plus intense mais ça reste un très bon divertissement bien plus profond et intéressant qu' "Intouchables"...

Un film juste excellent..
Les acteurs sont justes parfaits et jouent leurs rôles parfaitement bien.
Attachant, touchant, ce film se regarde super bien en vost.
C'est un régal.

Au grand desespoir du realisateur, les fauteuils roulants ne justifient malheureusement pas les remakes d'American Pie.

Attention, véritable chef-d’œuvre !!! HASTA LA VISTA est une pure pépite, le genre d'alchimie parfaite qui vous fera aimer davantage le cinéma. D'une rare intelligence, aussi subtile que drôle, il renvoie à la série Z le bien trop surestimé INTOUCHABLES et prouve s'il en était besoin l'excellente santé du cinéma néerlandais. un véritable petit bijou bouleversant, nécessaire et trop rare pour pour se permettre de passer à côté !!!

Assez agréablement surpris par ce film. L'objectif qu'il se donne n'est pas ce qu'il faut retenir du film (leur dépucelage). C'est effectivement émouvant, drôle sans en faire des tonnes, ni tenter de nous apitoyer sur le sort des 3 personnages principaux. C'est finalement l'histoire d'un road-trip de 3 amis, certes en situation de handicap, mais finalement on se rend compte qu'ils sont comme tout le monde (et ce film permet de le rappeler, si jamais besoin il y avait). Je regrette un peu la rapidité de la fin mais je le conseille vivement tout de même, rien que pour l'ouverture d'esprit. Et chapeau aux 3 acteurs.

“Hasta La Vista” est un très beau film. Personnellement je dirais qu'il m'a vraiment touché. Le fait qu'il nous face observer la vie des handicapés m'a beaucoup plu. Je vous le conseil vivement.

Un road-movie à la fois drôle et grave sur le handicap sans jamais tomber dans la vulgarité ou le pathétique.

Un film flamand qui a pour point positif de ne pas du tout être dans la pathos. Le film est assez tendre, mais les personnages sont assez superficiels et écrit à la va vite. C'est dommage car le début nous préparer à un bon trip, et drôle, mais il faut dire que le film est trop sage, jamais on ne rie, seulement des sourires. Après l'actrice s'en sort très bien, les 2 acteurs principaux aussi, mais pas le 3 ème qui est blond, qui n'a pas de charisme.

Tantot émouvant, tantot drole, ce film mérite d'etre vu et connu. J'ai adoré et je le conseil.

Voilà un sujet rarement traité au cinéma, la sexualité des handicapés. On nous annonçait un Intouchables belge, il n’en est rien, les deux films sont diamétralement opposés et ne jouent pas dans la même cour. Le français blockbuster bien calibré pour plaire au plus grand nombre contre le belge indépendant au sujet autrement plus casse-gueule. Pour tout dire, je préfère celui-là. Il est bien plus touchant. Le réalisateur flamand a le mérite de parler d’un sujet grave, sans jamais l’éluder ou l’édulcorer, tout en nous faisant rire et en évitant le pathos...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-hasta-la-vista-101561785.html

Parfois présenté comme étant le "Intouchables" belge, "Hasta La Vista" est une comédie réalisée par le flamand Geoffrey Enthoven et centrée sur les difficultés rencontrées par les handicapés pour assouvir leurs besoins sexuels. Enthoven a l'art de trouver des sujets qui sortent de l'ordinaire : son film précédent, "Meisjes (The Over the Hill Band)", qui n'a pas eu les honneurs d'une sortie hexagonale, racontait l'histoire de 3 septuagénaires proches de l'Alzheimer qui se mettaient en tête de remonter le groupe de Rythm'and'Blues de leur jeunesse. Dans "Hasta La Vista", les personnages principaux sont de nouveau au nombre de 3 : un paraplégique, un aveugle et un malade d'une maladie dégénérative. Un jour, le paraplégique apprend l'existence, en Espagne, d'une "maison" spécialisée dans les services sexuels aux handicapés. Leur rêve, dorénavant : aller y perdre leur virginité. La difficulté : comment y aller sans que leurs parents soient au courant ! Le traitement de cette comédie au sujet délicat aurait pu facilement glisser vers le graveleux. Ce n'est heureusement pas le cas. Cela étant, le film n'est pas complètement réussi pour autant : il traine parfois un peu en route, la réalisation est davantage proche d'un téléfilm moyen que d'un grand film de cinéma. Les comédiens, tous les 3 non handicapés, sont attachants. En résumé : cet "Intouchables" belge ne fera pas autant d'entrées que le français mais il est à peu près du même niveau : moyen !

Plus qu'un film sur le handicap, "Hasta la Vista" est avant tout une histoire sur l'amitié. Le tout est présenté sous la forme d'un road-movie, un genre toujours aussi efficace pour mettre en place ce genre de thème avec ce qu'il faut de situations cocasses et tristes. Ces deux aspects sont d'ailleurs parfaitement développés par le cinéaste puisque l'on passe souvent du rire aux larmes avec une efficacité inouïe. Ce cocktail d'émotions est redoutable et donne toute son âme à ce long métrage. A cela s'ajoute une brochette d'excellents acteurs et une réalisation sobre mais adéquate. Excellent !!!!

Parce qu’il manie l’humour grinçant, semé d’une autodérision salutaire, le film tourne résolument le dos à l’apitoiement. Mais il est aussi une œuvre d’initiation, dont on peut se douter qu’elle ne sera pas au final que sexuelle. Les trois amis, complémentaires et solidaires, s’ils aspirent à assouvir des désirs on ne peut plus légitimes, aspirent tout autant à mener une vie normale où ils ne seront pas constamment regardés avec pitié ou condescendance. Hasta la vista parvient à créer une succession d’émotions sans cesse changeantes : on rit à une scène et on est émus aux larmes à la suivante. À la façon de ses trois jeunes héros, qui n’ont pas d’autre choix, ce qu’il montre très bien, le film affronte sans ambages, parfois crûment, le plus souvent avec intelligence, la réalité dans ce qu’elle peut avoir de plus cruelle et inéluctable. La belle énergie et l’amour de la vie se concrétisent ici par le goût, et la connaissance, du vin. Cet épicurisme revendiqué n’est pas une des moins belles trouvailles du film qui trouve aujourd’hui un circuit de distribution en France grâce à…Claude Lelouch qui, emballé par le film découvert à Montréal, décide de le sortir. C’est une riche initiative tant cette comédie culottée et toujours juste empoigne la question de la sexualité des handicapés avec beaucoup de finesse et de respect. Et se métamorphose peu à peu : de l’escapade potache à la manière d’un teen-movie classique (des jeunes, du sexe en perspective et un humour décomplexé) aux situations plus dramatiques. Une audace assumée sans ostentation, un certain sens de la transgression : Hasta la vista constitue contre toute attente une véritable surprise venue des Flandres.

Aussi surprenant soit-il, suivre les pérégrinations d'un groupe de jeunes handicapés souhaitant rencontrer des escort girl n'a pas été déplaisant, bien au contraire. Les a priori étaient de l'ordre du "grossier film pour ados" à "histoire tristounette mais vulgaire". Il n'en est rien. Si l'histoire paraît pleine de bons sentiments, on se laisse facilement avoir grâce aux personnages et situations réalistes terriblement attachants. On y croit, on s'identifie, on évite pas l'empathie grandement encouragée par le scénario mais qu'importe. Tout en ayant conscience de la générosité débordante du réalisateur, on a envie de croire à l'histoire. Et on passe un très bon moment.