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    Mud - Sur les rives du Mississippi
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    869 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mai 2013
    Autant Take Shelter m'avait laissé à circonspect, autant cette fois j'ai un avis tranché sur un film de Nichols - qui plus est positif. Contrairement au prédécesseur ici l'ambiance est posée, calme, envoûtante, le film est même assez lent (peut-être un peu trop par moments, seul reproche véritable à Mud), et pour autant rien n'est tranquille, on retrouve encore une fois une ambiguïté permanente au sein de chaque personnage, c'est d'un réalisme froid ; à ce titre l'écriture est exemplaire, et le film est superbement construit.
    L'évolution de chaque personnage est intéressante, et ce qui a plus beau c'est cette réflexion entre ce que cette évolution fait évoluer la perception de chaque personnage entre eux, c'est ça que je trouve magnifique, Nichols pose un cadre, une histoire, où tournent une série de personnages, dont chaque évolution est guettée par les autres, un peu comme un tourbillon.

    McConaughey prouve de la plus belle manière sa récente tournure, son personnage est fascinant, l'idée que l'on s'en fait à la fin est tout aussi ambiguë que lui-même.
    Florian d
    Florian d

    11 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2013
    Déja bien marqué par Take Shelter, j'ai adoré ce film, son ambiance, des acteurs excellents, surtout ce petit!!

    Si vous pouvez, préférez la V.O qui honore le jeu d'acteur!!
    hitch66
    hitch66

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mai 2013
    Alors, voilà comment ça doit fonctionner: les producteurs et distributeurs convoquent les critiques, les bichonnent et leur bourrent le crâne, les poches et les papilles. Ensuite, ces mêmes critiques rentrent chez eux satisfaits de leur soirée et pondent une indigeste ode au film vu qu'ils transforment aussitôt en chef d'oeuvre incontournable, d'une rare profondeur et d'une justesse de ton peu commune. Nous, pauvres spectateurs encore croyants (mais pas pour longtemps), allons pleins d'entrain découvrir le joyau (qui s'est appelé ces derniers temps et toujours selon ces critiques corrompus à la recherche de nouveaux génies créateurs comparables à Kubrick, Hitchcock, Fellini ou Bergman, The Master, The Grand Master, Les Lignes de Wellington, Oslo 31 août et autres Passion et Survivre (il faut bien soutenir aussi le cinéma islandais, caution archi indépendance oblige!) pour nous demander pendant 2 heures ce qui a bien pu motiver l'orgasme des critiques.
    Mud fait partie de ces films. Bien joué? Vous rigolez ou quoi? Les gamins jouent comme des pseudo adultes formatés par le pire cinéma américain, où est la fraîcheur d'un Jean-Pierre Léaud dans les 400 coups, d'une Sandrine Bonnaire dans A nos Amours, d'une Zoé Héran dans Tomboy, d'un Matias del Pozo dans Kamchatka?
    Les dialogues sont prévisibles, les portes ouvertes enfoncées, les dialogues lourds et redondants par rapport à l'image. C'est INDIGESTE. Ce n'est pas un film initiatique, c'est un manuel de poncifs sur le sujet!
    A FUIR!!!!!!!!!!!
    ourouty
    ourouty

    8 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Superbe,on se laisse porter sur les berges du Mississippi par cette histoire magnifique où l'amour est appréhende sous toutes ses formes : de l'initiation jusqu'à la rupture. Une superbe interprétation au service d'une réalisation parfaite qui confirme le talent de Jeff nichols.
    Martine M
    Martine M

    4 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mai 2013
    il y a pire ..... mais il y a mieux. je me suis un peu ennuyée
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 septembre 2013
    Jeff Nichols livre ici un film typiquement spilbergien. Impressionnant dans la maitrise de son histoire et de sa mise en scène , Nichols livre un film puissant sur ce qu'est la filiation et la transmission entre les adultes et les enfants. McConaughey est encore une fois magnifique , il ne se trompe plus dans les choix de ses films et c'est impressionnant.
    defleppard
    defleppard

    303 abonnés 3 242 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2013
    Belle histoire mêlant de jeunes ados..........................3 étoiles.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 897 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2015
    Après "Take Shelter", Jeff Nichols prouve avec "Mud sur les rives du Mississippi" qui est l'un des cinéastes hyper doué à suivre !! L'histoire de deux gamins issus d'un patelin défavorisé de l'état du Mississippi, passionné de bateaux, ils ont un petit coin secret à eux mais un homme est sur cette ile. Ils sympathisent, s'aperçoivent qu'il est recherché par la police et vont l'aider pour un construire un bateau et reconquérir la femme qu'il aimait. La principale qualité de ce long métrage, ce sont les plans de décors qui possèdent une très belle lumière et des images sublimes mis en valeurs. L'intrigue du scénario écrit par Jeff Nichols se suit sans aucune fausse note. Les deux enfants qui tiennent la corde centrale du film sont excellents. (notamment celui qui joue Ellis) aux cotés d'un Matthew Mc Conaughey dont on se pose la question s'il est bon ou mauvais, Reese Witherspoon superbe en belle femme paumée, Sam Shepard, Michael Shannon, Joe Don Baker et bien d'autres comédiens très bons. J'appelle cela un bon chef d'œuvre à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Comment naissent les légendes ? Voilà, entre autres l'une des idées développée par Nichols pour Mud. Des histoires, il en arrive tous les jours, et certaines peupleront un espace donné pendant des siècles et des siècles. Elles seront transmises de bouche à oreille d'enfant-adulte puis transformées, et charriées sur les rives d'un imaginaire sans limite. Tout en renouant avec un cinéma ample, simple, sobre où l'histoire est une priorité, Nichols raconte les balbutiements d'une légende moderne touchante et lumineuse. Avec beaucoup de suite dans les idées, il mute son histoire "d'enfants" en un "Stand by me" du 21ème siècle. Contrairement à une partie du cinéma indépendant américain devenu complaisant et prétentieux, Mud, bien au contraire le tire vers le haut, et privilégie le retour à un cinéma plus noble et plus dense. On passera l'éponge sur quelques facilités narratives ; elles ne nuisent pas à la qualité de l'ensemble ni à cette immersion mélancolique et douce-amère sur les rives d'un Mississippi gorgé de secrets, où la violence, tapie dans l'ombre, est prête à bondir sur n'importe qui. Et puis Mud, c'est aussi encore une fois l'occasion d'apprécier le travail de Maconaughey ; sa seconde partie de carrière s'annonce sous les meilleures conditions. Quand au reste du casting, il confirme, révèle ou fait resurgir des interprètes bourré de talent sans qui Mud n'aurait pas été ce qu'il est ; un beau et émouvant voyage en Enfance-Amérique.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2021
    Ellis et Neckbone sont deux l'adolescents à qui la vie ne fait déjà pas de cadeau. L'un orphelin, l'autre vivant dans le délitement conjugal de ses parents. Leur cour de récréation ? Les rives du Mississippi. Cela éclipse totalement la misère dans laquelle ils se trouvent. C'est d'ailleurs un non-sujet, tant leur marginalité et leur sens de la débrouille prenne le dessus. Comme tout ados de 14 ans, il y a cette envie palpitante d'aventure, et croiser le chemin de Mud en devient la consécration. Un thriller viscéral sur un asocial en cavale, qui condamne sa liberté au profit d'une histoire de coeur. Jeff Nichols réalise avec brio un récit d'ampleur, bien aidé par ce duo d'acteurs prometteurs. Tout est cinéma dans le film : l'amour impossible, mêlé au syndrome de Stockholm causé par un fugitif bien trop sensé pour être malveillant. La photo sur l'Arkansas est sublime, et donne au périple une fluidité où il est difficile de ne pas être happé par la scène finale.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2013
    Cette croyance presque surnaturelle et inédite en l’amour ébranle et subjugue Ellis qui a désespérément besoin de voir une relation entre adultes fonctionner sans cris ni heurts. Les deux garçons sont mis à contribution par Mud. Ils sont amenés à fréquenter de près ou de loin des adultes dont la complexité des destinées entremêlées les fait peu à peu quitter le territoire de l’enfance et de l’innocence. Le réalisateur de Take Shelter porte son ambitieux projet depuis de nombreuses années et cette longue gestation explique en grande partie la complexité du scénario qui s’arc-boute sur des histoires parallèles et des personnages secondaires. En harmonie avec le débit particulièrement lent du fleuve, le mouvement du film est ample, élégant et fluide. Cela n’empêche nullement la violence des sentiments et des passions qui s’exacerberont dans une demi-heure finale au cours de laquelle Jeff Nichols prouve qu’il n’est pas que le cinéaste de la contemplation.

    Le grand fleuve américain charrie toute une mythologie construite par les principaux auteurs, au premier rang desquels on pense ici à Mark Twain ou William Faulkner. Véhicule naturel et séculaire des cultures et des destins personnels, le Mississippi devient pour Ellis et Neckbone le lieu privilégié d’un rite de passage, ce moment précis et inscrit à jamais dans la mémoire où l’on envisage et rejoint la condition d’homme associée inexorablement à l’apprentissage de la déception (les adultes peuvent mentir et tromper) et de la souffrance (le premier chagrin d’amour). Le passage laisse aussi entrevoir les horizons nouveaux et élargis du fleuve nourricier (la pêche des poissons ou des perles) s’ouvrant sur une embouchure sans limites, riche de possibilités. Classique et lyrique, la mise en scène croit en la force viscérale et organique d’une histoire puissante s’inscrivant aussi bien dans la magnificence paradisiaque et élégiaque du paysage que dans l’honneur informel d’un pacte étrange entre un adulte affabulateur et charmant et deux enfants en quête de repères et de sens. La figure du père – centrale dans la littérature et le cinéma des États-Unis – y est multiple. Absent, faible ou encore protecteur en accomplissant les sales besognes, le père réel ou remplacé n’est plus un idéal illusoire. Ellis est désormais prêt à aimer son père défaillant qui se débat avec ses propres ennuis de couple et lui communique une image négative et peu engageante de la femme, alors que Mud la transcende et l’encense en permanence.

    Porté par son histoire complexe et haletante, la splendeur de son décor profondément photogénique et l’interprétation sans failles du charismatique Matthew McConaughey (Mud) et du bouleversant Tye Sheridan (Ellis), le film permet à son réalisateur de franchir une nouvelle étape dans son travail en accédant aux grands meneurs de récit épique et fondateur.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mai 2013
    Superbe film d’aventure et de jeunesse, parfois fable, parfois miroir d’une Amérique profonde, parfois loupe sur l’adolescence et ses rêves insouciants et purs. Comme le Mississippi, il s’écoule majestueusement, sans hâte, avec soudain des vortex de violences. La photographie comme le montage sont réussis et l’interprétation est parfaite : un McConaughey charismatique, deux ados extraordinaires et des seconds rôles que le réalisateur enrichit au fil de l’histoire. Tout juste pourrait-on regretter que le film ne soit pas assez bordé ; un petit quart d’heure en moins ? Une belle leçon de vie, une très belle expérience romanesque.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Alors là, chapeau ! "Take Shelter" était un film intelligent et bien fichu, mais avec "Mud", Jeff Nichols passe à la vitesse supérieure et s’affirme l’égal des plus grands cinéastes américains. Voilà bien longtemps qu’on n’avait pas vu un film qui magnifie autant l’espace, qui entre avec autant de plénitude dans le rythme de ces paysages majestueux, où la rivière se perd en méandres infinis. Du cinéma qui respire à pleins poumons ! Est-ce la présence parmi le cast de Sam Shepard, qui a signé, entre autres, le scénario de "Paris, Texas" ? Toujours est-il que Nichols fait également mouche sur le plan de la narration. Superbe histoire d’adolescents à la découverte du monde des adultes, inspirée des aventures de Tom Sawyer et Huckleberry Finn, autres enfants du Mississipi, mais revisitée à la sauce contemporaine, sur fond de crise économique et de familles recomposées. Plein de personnages traditionnels du cinéma américain se croisent et s’entrecroisent : le vieux revenu de tout, le riche salopard, le looser au grand cœur, la pauvre fille paumée... Et quels acteurs ! Matthew McConaughey et sa gueule burinée, Tye Sheridan et Jacob Lofland épatants… Même Reese Witherspoon, autrement plus convaincante que chez Spiderman. Musique parfaitement au diapason. Jeff Nichols a tout bon, et il n’a que 35 ans : ça nous promet de belles choses pour les années à venir !
    weezlesanguinaire
    weezlesanguinaire

    55 abonnés 456 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2019
    J ai trouvé ce film incroyable de justesse tant dans l histoire que dans l interprétation des acteurs. Franchement c'est un classique instantané du cinéma des la première vision. A voir absolument c'est ce genre de film qui me font adorer le cinéma.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2019
    Jeff Nichols est le cinéaste qui monte dans le cinéma indépendant américain, certains critiques voyant en lui le fils spirituel d’un Terrence Malick devenu un peu moins lumineux depuis qu’il s’est décidé à sortir plus d’un film tous les quinze ans. Il est clair dès l’entame de « Mud » que Nichols voue le même amour que Malick à la nature mais la mystique de ce dernier ne semble pas autant habiter Nichols bien conscient que c’est dans un rapport d’affrontement et de domination souvent brutale que l’homme inscrit son rapport à dame nature. En réalité c’est peut-être davantage du côté de Robert Mulligan et en particulier de son dernier film « Un été en Louisiane » qu’il faut chercher une parenté à Jeff Nichols. Mulligan, grand cinéaste humaniste un peu sous-estimé aura eu pour thématique la plus récurrente l'enfance et plus précisément la période de l'adolescence. Des films comme "Du silence et des ombres", "Un été 42", "L'autre" ou "Un été en Louisiane" expriment tous de manière poétique et très juste les joies et les inquiétudes de ce moment si particulier qui façonne l'adulte qui sommeille en chacun de nous. "Un été en Louisiane" sorti en 1991 évoque l'éveil à la sensualité et l'entrée dans l'adolescence de la jeune Dani sujette à l'émerveillement provoqué par des sentiments nouveaux comme l'amour ou la douleur face à l'apprentissage de la frustration qui accompagne souvent l'âge adulte. Evoquer "Un été en Louisiane" à propos de "Mud" n'est pas neutre si l'on se rappelle que c'est avec ce film que Reese Whiterspoon avait été révélée brutalement au grand public pour son premier film. Il n'est pas vain de se poser la question de savoir si Jeff Nichols n'a pas voulu en faisant appel à l'actrice vingt ans plus tard prolonger dans une autre histoire le destin de Dani qui a forcément ému tout ceux qui ont eu la chance de voir "Un été en Louisiane". Comme Dani autrefois dans sa ferme de Louisiane, Ellis (Tye Sheridan) et Neckbone (Jacob Lofland) courent à perdre haleine pour rejoindre le nouveau repère de leur connivence enfantine, une île du Mississipi où s’est échoué au sommet d'un arbre, un bateau égaré lors de la dernière grande inondation. Comme Dani ils vont y faire une rencontre, celle de Mud (Matthew McConaughey très convaincant) sorte de Robinson Crusoé provisoire qui ne s’est pas échoué là par hasard, revenant sur les traces de son amour d’enfance alors qu’il est en fuite de la police et de tueurs à ses trousses . Une étrange relation va se nouer avec Ellis qui à travers la quête désespérée de Mud, va tenter par procuration de réunir ses parents qui sont en train de se séparer, déclenchant du même coup la perte de la "maison-radeau" sur laquelle ils vivaient tous ensemble depuis sa naissance. Voyant son enfance le quitter à toute vitesse, Ellis se raccroche à Mud, à son île et à son bateau pour demeurer encore un peu sur ce territoire de liberté et d’innocence qui va se trouver englouti dans les eaux saumâtres et remplies de serpents du Mississipi. Pour Ellis plus que pour Neckbone, le compagnonnage avec Mud prendra l'allure d'un parcours initiatique derrière un adulte qui à travers sa fidélité héroïque et sacrificielle à son amour d'enfance semble être le plus rassurant des guides pour aborder ce passage difficile. Jeff Nichols inscrit donc ses pas dans ceux des plus grands écrivains ou réalisateurs américains qui comme Mark Twain ("Les aventures de Huckleberry Finn"), Robert Mulligan , Steven Spielberg ("ET") , Rob Reiner ("Stand bye me") ou JJ Abrams ("Super 8") ont su restituer sur papier ou sur pellicule toute la magie de cette courte et mystérieuse période où tout bascule . Pour qu'il n'y ait pas de doute sur cette filiation, Nichols rend d'emblée un très court hommage au joyau du genre, le mirifique et inquiétant "La nuit du chasseur" de Charles Laughton (1955). Le spectateur attentif remarquera forcément ce magnifique plan rasant les rives où sont stationnées les "maisons-radeaux", allusion directe à celles de la fameuse rivière le long de laquelle les enfants Harper fuyaient le pasteur criminel joué par Robert Mitchum. Référentiel tout en sachant trouver sa propre vitalité, le troisième film de Jeff Nichols dans lequel on n' a pas peur de dire "je t'aime", confirme après "Take Shelter" les dispositions rêveuses et poétiques d'un grand réalisateur en devenir.
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