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    Intolérance
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    3,8
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    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2013
    Un film majeur qui a marqué les esprits et en le voyant on comprend pourquoi. Les images ont vieillit et il y a beaucoup à lire entre les séquences mais les quatre histoires sont pas mal malgré le fait que deux sont souvent délaissé au profit du "segment Babylone" (qui est la partie la plus impressionnante) et le "segment de l'époque de 1914". Des thèmes universelles sont abordés, c'est touffu, humain et intelligent.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2010
    L'année qui suit "Naissance D'une Nation", D.W. Griffith réalise "Intolérance", une manière pour lui de se "justifier" de son précédent film, considéré comme raciste par énormément de gens a l'époque, a cause de la manière dont il raconte une période délicate de l'histoire... Ainsi, le grand cinéaste nous livre cette œuvre, une fresque immense sur l'intolérance, et un appel a la tolérance simultané ! Une des premières superproductions de l'histoire, d'une immensité déconcertante, des décors énormes, des figurants a la pelle, des mouvements de caméra magistraux... Une œuvre capitale et immanquable. Un tres grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 septembre 2013
    J'aime beaucoup ce film qui mélange le péplum, le policier, le"cap et épée" avec bonheur. Bon, en muet, il n'est pas coton de comprendre qu'il s'agit d'un montage alterné à travers les siècles : Pendant qu'à cette époque à cet endroit, il se passait ceci. A cette autre époque dans cet autre endroit se passait pratiquement la même injustice. En gros, le film est construit ainsi. Pour ses moyens, ses innovations techniques, et aussi pour la sincérité de Griffith qui avait voulu s’amender maladroitement du racisme de "Naissance d'une Nation" (Le film date de 1915, le réalisateur est né en 1875 dans les états du sud, 10 ans après la Guerre de Sécession, il est probable que sa culture n'était pas calée comme la nôtre sur les abominations de l'esclavage) cette œuvre est très appréciable, sans pouvoir se mesurer à "Cabiria" ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juillet 2011
    Accusé de racisme, Griffith répond de la meilleure manière possible : un film sur les ravages de l'intolérance. De grande qualité et avec une très belle morale : un excellent film.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2021
    Ambitionnant de lier quatre histoires distinctes par l'opposition entre intolérance ou intransigeance et amour ou bienveillance, le récit crée des liens parfois artificiels, porté par une utopie réflexive dont la sincérité après Naissance d'une Nation sera logiquement questionnée. Par ailleurs malgré un excellent casting, les destins des protagonistes émeuvent fort inégalement, bien que portés par une élégante musique. En outre, mémorables par leur humour, entre sarcasme et dérision, ainsi que leurs références historiques précises, les cartons se font également trop présents, ne permettant pas aux images de narrer ni de nous imprégner pleinement de l'intrigue. Un film à grand spectacle qui aurait bénéficié d'harmonieuses coupes...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 décembre 2019
    L’intolérance racontée sous différentes ères, divers pays et civilisations, regardons ces quatre épisodes découpés se réunira en destin croisé, ils auront toujours un lien dans cette mise en scène muette à jamais gravé dans une stèle monument dédiée au cinéma noir et blanc, c’est un chef-d’œuvre époustouflant, émouvant et tellement beau.
    L’année suivante 1916 crée l’événement passé à contre-courant du polémiste réalisé en 1915, le réactionnaire naissance d’une nation américaine, une peur prophétique des droits civiques réalisés, soit un péril raciste rangé dans un tiroir au studio Hollywoodien pour nous dévoiler cette fresque à l’image du tableau qui bouge pendant 3h00 sans temps mort.

    On est captivé, impressionnante passion pour faire bouger le temps des scènes en horaire mise, accordons-lui la reconnaissance d’un bon travail de recherche servant pour le cours à l’école du cinéma, sous les traits d’une femme étalée ce scénario épisodique qui se fait dérober, impuissante face à des voleuses son bébé.
    On commence par le plus passionnant, l’éducative histoire du massacre de la sainte Barthélémy, une vue d’ensemble sur le règne de Charles IX agit sous la coupe de la reine de Medicis, monter à la tête les catholiques contre les protestants.

    C’était la guerre civile française du 16ème siècle des navigateurs conquérants évangélistes pieux chrétiens et huguenots, une bataille politique sur le trône pour les seigneurs sans honneurs, au prix de tant de sang versé dans cette magnifique tragédie historique.
    C’est remarquable voir admirable, on finit par s’incliner et n’oublions pas ses ailleurs films enregistrés pour la postérité, la chrétienté romaine représentée par la vie et mort de Jesus de Nazareth, influence biblique chaldéen, noce de Cana.

    Tout est relié dans cette région avant le Christ, sa venue naîtra soit préparée en fête symbolique, c’est le messie et ce n’est pas rien, alléluia...!! L’histoire rappelle celui des phallocrates et autres hypocrites de l’époque pré-jésuite païenne polythéiste.
    C’est de la culture intéressante, pas une blague à part, la condamnation à mort systématique d’un gréviste ayant incité au soulèvement populaire, une révolte en marche avant vers la révolution écrasée.

    C’est marquant, mouvementé, fort, intense, crucial, épuisant, incroyable, fabuleux, très juste à point nommé, au moment de l’exécution pendaison fin prête vienne la grâce inespérée, l’ordre du jour sera justice, l’innocence justifiée est épargnée.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    38 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2008
    Griffith a pati d'une réputation sulfureuse qui lui a valu de ne pas connaître la même renommée que d'autres pionniers du cinéma. Pourtant il fut un des premiers à mettre en place une échelle des plans complète, et à utiliser le montage parallèle. Intolerance, son film phare (avec naissance d'une nation) est une oeuvre pharaonique, titanesque, qui embrasse 4 temporalités : l’ère biblique, le temps des guerres des religions, la chute de Babylone et l'époque qui lui est contemporraine... Soit 4 films en un en quelque sorte. Le propos y est un peu naïf, Griffith voulant se racheter une conduite, en prônant la tolérance à tout va. Et si, cette épopée compte parmi les fresques muettes les plus impressionnantes visuellement, elle n'en demeure pas moins un objet peu accessible, destiné aux cinéphiles avertis, curieux et patients.
    dragon_ryu
    dragon_ryu

    11 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2009
    Admettons, le film profite d'une réalisation étonnamment moderne, d'un travail de reconstitution sur les différentes époques méticuleux et titanesque. Il n'en reste pas moins que D.W. Griffith choisi des histoires qui se prêtent très mal au cinéma muet, qu'en plus le film est interminable, que le truchement des différentes époques et histoires n'est pas spécialement judicieux ou intéressant puisqu'il n'existe aucun lien entre elles. Pour venir au bout de ce film de 3 heures je m'y suis repris à trois fois étalées sur deux semaines, un film vraiment dur à avaler tellement il a mal vieilli.
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2007
    Un film génial par un cinéaste qui était aussi un technicien hors pair. Une épopée historique magnifique en tous points dont le nombre de figurants et les décors incroyables pour l'époque ne peut que nous impressionner encore aujourd'hui. Le thème de l'intolérance traité en 4 volets est aujourd'hui encore d'actualité et pour un passionné d'Histoire comme moi il s'agit d'un monument qu'il faut voir plusieurs fois pour y déceler tous les détails.
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Considéré comme premier grand cinéaste américain et comme l’inventeur du découpage et du raccord, Griffith sort en 1916 Intolérance, en réponse à son précédant film, Naissance d’une Nation.

    Avec ça, c’est difficile d’être indulgent et de laisser passer les défauts « parce que c’est un vieux film ».

    Et donc oui c’est grandiose, hors du commun et monté avec précision et réflexion.

    Mais c’est long sur la fin, pas si lisible que ça, un peu indigeste et vraiment pas subtil.


    Et puis c’est louche quelqu’un qui répète autant qu’il est tolérant. C’est comme dire "Jsuis pas bourré" ou "Je suis pas raciste mais…"
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    96 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Un film bien trop long, on est à 20 ans des débuts du cinéma mais après au moins des dizaines de milliers de films courts et souvent assez peu intéressant on est là dans l'excès inverse. Pas de doute D.W. Griffith en tant que cinéaste était doué et fut un précurseur mais pas nécessairement bien inspiré dans tout les domaines. Intolérance marque une tournure dans sa vie même car il y a ici le meilleur et le pire ou l'inverse et au vu du film il n'est pas surprenant de lire que ce fut un fiasco à l'époque et que Griffith fut taxé de mégalomanie. Le film a des aspects plus délirants que posés mais en fait il est tellement long que l'on y trouve un peu de tout. Et c'est au final de l'excès qu'il en reste et qui a couté beaucoup à Griffith. La fin est sympa mais l'alternance irrégulière entre les 4 histoires vue comme géniale par certains est bien décousue. Il n'y a en fait que deux histoires vraiment développées et qui auraient chacune suffit à un film entier qui aurait pu avoir du succès et même marquer aussi séparément l'histoire du cinéma, ce sont : l'époque moderne: une dramaturgie sociale assez élaborée et la chute de Babylone en 539 av J.C.: un péplum historique imposant. Au lieu de cela on a un gros pavé relativement bavard (un comble) avec des encarts qui ont parfois une allure didactique un chouïa philosophique en tout cas plus que chrétien malgré des citations bibliques car l'histoire sur la passion du Christ est limitée à quelques scènes démonstratives et assez convenues avec un Jésus peu expressif et si cela donne une vue globale d'espérance à la fin cela reste aussi à avoir une allure plus convenue que convaincante. On voit mal que Griffith soit chrétien notamment dans les trois autres parties du film même s'il y a des formes de démiurgie, qui sont aussi le propre de la mégalomanie. La partie guerre de religion en France au XVIème est la partie la plus sordide du tout aussi réduite à quelques scènes qui donne des tenants et relate rapidement l'histoire d'un couple. La partie moderne est un réquisitoire contre les potentats qui exercent un pouvoir arrogant, hypocrite et malveillant qui ne conduit qu'à des conflits on est en 1916 et à de l'injustice vis à vis des gens simples. La partie babylonienne est un travail prétentieux historique sur les civilisations antiques avec des reconstitutions, en partie bien historique mais avec nécessairement des parti pris qui sont assez affirmés et détaillés ce qui montre que l'intérêt de Griffith pour cette partie du film était forte et même dérangeante dans son détail avec aussi pas mal de scènes assez crues: violentes et un peu indécentes. Il y a des raccourcis tel le principe d'intégrer une forme d'histoire de couple pour essayer de mettre en exergue l'amour mais c'est peu abouti, on voit cependant une forte présence féminine dans les personnages qui est intéressante car c'est une vue de l'histoire humaine qui en cela a de la consistance. La tradition judéo-chrétienne a trop souvent limité la part réelle des femmes, ce qui a conduit des aberrations, qui se sont inversées ces derniers temps, qu'au moins on a pas ici. Mais c'est aussi un trait qui dénote la mégalomanie de Griffith qui a des idées ambitieuses et opiniâtres, lorsque l'on regarde son film dans sa globalité et son contenu intentionnel celles-ci transparaissent même dans leur façons confuses. Ce que certains prennent pour du génie est un don pour la réalisation qui donne une cohérence toute personnelle qui n'en est pas moins avec des défauts qui ressortent grandement. C'est une oeuvre d'auteur dont le contenu est légitimement vu comme ambigüe et non comme un chef d'oeuvre, ce qui semble être bien le cas aussi de son autre film célébrissime Naissance d'une nation pendant à celui ci fait l'année précédente.
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2008
    Ce film est comparable à naissance d'une nation. Seuls changemnt les thèmes. Ici encore Le film est un peu long mais plus on avance vers la fin, plus il devient crispant, voire excellent! L'histoire se passant en 1914 étant sans doute la plus importante avec babylone. Mais trois heures de noir et blanc avec de la musique classique par dessus, bonne musique mais pas toujours bien choisie (pour le DVD), ça pèse.
    Très interessant sinon. A connaitre.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2008
    Après le raz-de-marée Birth of a nation (deuxième plus gros succès derrière Gone with the wind en tenant compte de la valeur du dollar il me semble), D.W.G. constate quelque chose qu'on lui a beaucoup reproché mais que lui ne pouvait alors pas soupçonné. Les spectateurs ont pris le propos au premier degré, entrainant un boom du kukluxklan. Il réagit avec cette fresque démentielle dénonçant explicitement l'intolérance, le plus gros budget relatif de tous les temps (le plus gros flop également ^^), et ça se voit! La démesure de Babylone laisse sans voix. Sans doute au montage, Babylone et 1914 prennent le pas sur Jésus et la St-Barthélémy. Le montage est très puissant. Il compare les différentes situations d'intolérance en même temps qu'il décrit les évolutions. Tout d'abord, Griffith dénonce l'incapacité des religions à se tolérer, que l'amour d'une montagnarde ne saura contrer. Ensuite, les puissants persuadés d'être supérieurs ne tolèrent pas le discours discordant de Jésus. Catherine de Medicis manipule les foules en agitant la peur de l'autre pour éliminer un ennemi. Enfin des femmes ambitieuses et riches mais oisives vont s'employer à ce que tout le monde essaie de leur ressembler, persuadées d'être un modèle de vertu. Les trois premiers sont historiques, mais pas le dernier bien que réaliste. Ainsi, par son montage parallèle (entrelacé via Lilian Gish surveillant le mouvement incessant d'un berceau), Griffith fait monter une tension haletante vers les conclusions tragiques des 4 histoires, dont une seule que nous ignorons, et qui porte le message de l'auteur. Pour qui s'y prépare sereinement, le film est terriblement prenant et passionnant de bout en bout, et finalement on regrette que les deux histoires intermédiaires soient négligées, plutôt que de trouver le film trop long. Un mythe fondateur, et bien plus. Personnellement, j'ai peut-être une préférence pour le drame intimiste qu'est Broken blossom, dans lequel L.Gish irradie l'écran de son immense talent.
    raphaelK
    raphaelK

    14 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    ntolérance est présenté en septembre 1916, mais cette fois-ci, le succès est nettement moindre. Griffith venait de fonder avec Thomas H. Ince et Mack Sennett la firme Triangle. L'échec commercial du film en entraîne la chute. Intolérance n'en reste pas moins un film très admiré, en particulier en URSS, où il exerce une grande influence.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Si l'on oublie la lourdeur démonstrative du propos général et le côté pompier et naïf du couplet final, il faut reconnaître les qualités de cette grande fresque historique et oeuvre phare du cinéma muet : réalisation spectaculaire et inventive (avec notamment une belle utilisation des filtres de couleur), décors monumentaux, gestion d'une multitude de figurants, montage haletant à la fin. Sur le plan narratif, la façon d'entremêler les histoires se révèle très moderne et permet de maintenir la curiosité du spectateur sur toute la durée du film (3 h). Ainsi, cette première superproduction made in USA demeure, aujourd'hui encore, impressionnante.
    L'histoire de sa réception est également très intéressante. Apprécié par la presse et par l'intelligentsia à sa sortie aux États-Unis, en 1916, le film ne fut pourtant pas compris par le public. En 1917, lors de l'entrée en guerre du pays, on le retira même de l'affiche, son message de paix et de fraternité étant jugé peu opportun. Idem en France. C'était une époque où il était de bon ton d'être belliqueux et où l'on censurait les oeuvres pacifistes... Intolérance ne fut exploité dans les salles françaises qu'en 1919. Mais sans l'épisode de la Saint-Barthélemy... Là encore, le public ne fut pas très emballé. On divisa alors le film en épisodes, projetés séparément. C'est La Chute de Babylone qui eut le plus de succès.
    Parmi les assistants de Griffith, on trouve de futurs grands réalisateurs : Van Dyke, Stroheim, Browning (qui apparaissent aussi à l'écran). On remarque également dans le casting, sans être crédités : King Vidor, Frank Borzage ou encore Douglas Fairbanks.
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