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    12 Years a Slave
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    traversay1
    traversay1

    3 076 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Le grand film américain sur l'esclavage restait à faire. Que ce soit un cinéaste britannique qui s'attelle à la tâche n'est pas anodin. Que Steve McQueen le fasse par le truchement d'une autobiographie d'un homme d'abord libre surprend quelque peu mais le "recul" et le sentiment extrême d'injustice que ressent le principal protagoniste, le spectateur l'éprouvera également pour se rendre compte du système économique qui régissait cette ignoble exploitation de l'homme (noir) par l'homme (blanc). Paradoxalement, 12 Years a Slave est moins étouffant que les deux premiers films de Steve McQueen et toute afféterie a disparu. Le récit est sobre, réaliste, violent sans excès, un dosage que certains jugeront peut-être trop hollywoodien mais qui est digne d'éloges en tout point. La scène finale n'en est que plus émouvante. Le film respire, fait passer les années sans repères chronologiques dans une structure narrative impeccable. L'interprétation de Chiwetel Ejioforest est remarquable, celle de Michael Fassbender, subtile, ne l'est pas moins. Et les seconds rôles ont une vraie présence, quelle que soit la durée de leur apparition à l'écran : Paul Dano, Brad Pitt, Lupita Nyong'o ... Au croisement du film d'auteur et de l'oeuvre grand public, 12 Years a Slave trace sa route, sans compromissions, affadissement ou lyrisme déplacé.
    the_fan_of_inception
    the_fan_of_inception

    20 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2014
    12 years a slave est typiquement un film comme l'académie des Oscars les affectionne : un sujet fort et émouvant, dans le but de faire pleurer dans les chaumières, aidé par une solide performance d'acteurs et une musique larmoyante. Avec son nouveau long-métrage, Steve McQueen peut hurler avec joie et allégresse ''bingo''. Réalisateur vite consacré suite au succès critique plus que public de ses deux premiers films (Hunger et Shame) évoquant tour à tour des sujets tabous comme l'anorexie ou l'addiction sexuelle, le fringuant british aborde un thème tout aussi choc qu'est l'esclavage aux États-Unis durant le dix-neuvième siècle. Seulement, son film intervient un an après l'académique The Butler (qui l’évoquait rapidement en tant que jeunesse du protagoniste) mais surtout après l'excellent Django Unchained de Tarantino qui, derrière son postulat de western délirant et politiquement incorrect, nous montrait les facettes les plus dérangeantes de cette page de l'histoire américaine avec brio. Ici, on s'attendait à un film larmoyant et limite manichéen avec cette histoire d'un noir affranchi qui va être vendu comme esclave après avoir été drogué et manipulé par deux faux artistes : au final, 12 years a slave est (très) loin d'être une purge mais est beaucoup trop surestimé à mon goût. L'histoire est aussi horrifiante que passionnante à suivre et, malgré une dernière demi-heure un peu mollassonne, on se complaît à suivre le malheureux destin de Solomon Northup. 12 years a slave est donc un bon film, une bonne surprise car on en attendait pas tant. Cela provient en grande partie des acteurs qui semblent tous jouer le rôle de leur vie (Michael Fassbender est terrifiant en négrier fou, Chiwetel Ejiofor aura l'oscar du meilleur acteur à coup sûr dans son rôle d'esclave à la recherche d'une liberté et empli de courage et d'espoir, qui explose dans un final émouvant). De l'espoir, il en faudra pour Solomon qu'il peut trouver aux yeux d'un Benedict Cumberbatch (toujours impeccable mais trop peu présent à l'écran), jouant le rôle d'un négrier qui se lie d'amitié avec Northup alors que Paul Dano, un des artisans de la plantation jaloux, lui en fait baver. En découle une scène insoutenable qui restera dans les mémoires lorsque notre héros se retrouve pendu et essaie tant bien que mal de toucher un sol boueux avec ses pieds, pour s'en sortir tandis qu'autour de lui, la vie continue comme si de rien n'était. Tout cela dans une séquence longue de plusieurs minutes et filmée en plan fixe. Des séquences tout aussi terrifiantes, il y en aura d'autres dans ce long-métrage à la vision éprouvante (le plan du dos atrocement fouetté de Patsy). Le petit bémol que l'on peut accorder néanmoins à ce film est sa mise en scène pas toujours très subtile. Là où sur ces précédents longs, McQueen définissait un style posé, lent et centré sur des nombreux plan-séquences ; ici, il se contente d'une réalisation plus académique qui, certes nous montre la superbe (il faut l'admettre) végétation d'un Vieux Sud moite, mais qui pourrait nous faire renommer le film en 2 years a slave tant sa mise en scène et la souci de la précision apportés à ses personnages ne nous font jamais transparaître à aucun moment l'effet du temps, si bien que l'on a l'impression d'être face à un résumé de sa condition d'esclavage sans repères chronologiques. En clair, 12 years a slave est plutôt une (très) bonne œuvre mais se classe dans la catégorie de ces films que l'on est content d'avoir vu mais dont on se passerait bien volontiers d'un second visionnage.
    Roub E.
    Roub E.

    725 abonnés 4 811 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2015
    Enfin un grand film hollywoodien sur l esclavage. S il a été souvent évoqué dans ce cinéma il a rarement été le sujet central d un film comme c est le cas dans 12 Years a slave. Avec un sujet aussi fort Steeve McQueen réussi à éviter le piège de la sensiblerie. Son film est brutal, choquant, comme dans la terrible scène ou le personnage de Patsey de fait fouetter qui donne vraiment la nausée. On sent comme une envie d exorciser cette période, comme un secret trop longtemps gardé et qui explose à l écran. La reconstitution est brillante, l interprétation est remarquable en particulier les seconds rôles. La musique est sensationnelle. Un film remarquable et nécessaire.
    conrad7893
    conrad7893

    258 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2015
    un grand film avec un sujet plusieurs fois filmé "l'esclavage" mais là avec une variante, car il nous raconte l'histoire vraie d'un homme noir, libre , qui fut enlevé et vendu comme esclave à des négriers.
    Tous les acteurs et actrices sont très bons . Ce film est une page d'histoire sombre de l'Amérique à lui tout seul. Des scènes cruelles et traumatisantes. Une superbe BO ;
    Impossible de détourner la tête dans certaines scènes et de laisser couler quelques larmes
    du grand cinéma
    rien à redire
    Jesse B.
    Jesse B.

    43 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2014
    [Scénario: 3/5]
    "12 Years a Slave" (le titre est assez évocateur) nous propose de revenir sur un fait historique: l'enlèvement et l'esclavage de Solomon Northup un citoyen américain lambda, dont l'existence serait probablement passée inaperçue s'il n'avait pas écrit ce livre qui décrit 12 années de sa vie durant lesquelles il subira de lourds sévices et sera témoin des pires horreurs et de la cruauté humaine.
    Ceci étant, le thème de l'esclavage n'est pas nouveau au cinéma et a inspiré déjà plusieurs chef d'oeuvres (je pense notamment à "Mississippi Burning" d'Alan Parker, même s'il traite plutôt de l'après esclavage), on est donc naturellement en droit de se demander ce que "12 Years a Slave" apporte de plus, de différent. Eh bien j'ai eu ma réponse à la fin du film: "12 Years a Slave" nous plonge réellement au cœur de son sujet, il nous fait vivre l'esclavage de l'intérieur, par les yeux d'un héros auquel on peut aisément s'identifier dans la mesure où il est lui-même un citoyen américain privé du jour au lendemain de son droit le plus fondamental: sa liberté.

    [Mise en scène: 5/5]
    Il faut dire ce qui est, la mise en scène est assez pesante: le film est lent, monotone et la séquence qui présente la période d'esclavage de Solomon Northup semble juste sans fin à tel point qu'on en vient presque à attendre le générique de fin comme une libération. Alors certes dit comme ça, ça ne fait pas très envie... Et pourtant il faut bien le reconnaître il y a du génie dans cette réalisation: en nous étourdissant de longueurs et de monotonie, le spectateur est petit à petit happé par l'histoire puis se développe cet espèce de climat d'empathie qui nous fait finalement fusionner avec le héros. Tout ce qu'il subit sous nos yeux forme comme un poids sur nos épaules.
    Pour mettre en place cette atmosphère nonchalante, le réalisateur a recours à de nombreux plans séquence, des plans séquence qui s'éternisent et font qu'on en implorerait presque la fin, spoiler: je pense notamment à la scène difficile de la pendaison de Northup, une scène qui ne dure finalement que quelques minutes, mais nous donne l'impression d'avoir passé une journée à attendre auprès du héros
    .
    Alors au final, oui c'est assez difficile de trancher, mais cette longueur présente pendant toute la durée du film est selon moi aussi agaçante qu'elle n'est brillante en termes de mise en scène.

    [Acteurs: 4/5]
    Je dois dire que l'acteur principal Chiwetel Ejiofor était pour moi un total inconnu, malgré plusieurs apparitions dans de grandes productions ("Inside Man", "American Gangster", "2012"). C'est une bonne découverte, il a vraiment quelque chose de poignant dans le regard et maîtrise parfaitement l'émotion dégagée par son personnage.
    Ceci étant les performances les plus notables se situent selon moi du côté des "bad guys", avec, en tête, Michael Fassbender dans le rôle du sordide Epps, aveuglé par sa haine et ses principes religieux. Paul Dano (qui jouait un très bon rôle récemment dans "Prisoners") est excellent dans son interprétation de Tibeats, petite crapule raciste et sans scrupules et enfin Cumberbatch qui déploie un charisme fou dans son interprétation du "presque sympathique" maître Ford.

    [Photographie: 4/5]
    De nombreux plans séquences se chargent de capturer l’atmosphère du film: la routine du travail dans les champs de cotons, le travelling dans les champs de cannes à sucre et tous ces petits plans sur les feuilles d'arbres qui flottent au vent, sur l'eau qui s'écoule provoquent en nous un sentiment de répétition, les journées s'écoulent mais se ressemblent toutes. Sur le coup ça ne paraît rien, mais ce sont tous ces petits éléments de décors capturés et mis bout à bout qui contribuent à nous plonger dans le film.
    Contrastant avec la beauté des décors, les scènes de torture et de violence sont filmées de manière à ne rien cacher, mais sans non plus trop insister sur la douleur physique, le principal choc est, lui, émotionnel.

    [Bande Originale: 4/5]
    Je n'ai probablement pas été le seul à ressentir dans les quelques notes, formant le thème du film, un sentiment de déjà vu et pour cause, la partition de "12 Years a Slave" est composé par Hans Zimmer, figure incontournable de la composition pour le cinéma à Hollywood à qui l'on doit entre autres les partitions de "The Dark Knight", "Madagascar", "Pirates des Caraïbes" ou encore "Gladiator".
    Pour ceux qui ont vu "Inception", vous ferez sans doute le rapprochant avec le thème principal de "12 Years a Slave", dérivé du titre "Time" dans le premier film. Anecdote amusante: "Time" avait déjà été adapté dans le film "Capitaine Phillips" qui tout comme "12 Years a Slave" est en lice pour l'Oscar 2014 du meilleur film.

    [TOTAL: 4/5]
    Bien que le thème de l'esclavage noir aux Etats-Unis ait déjà fait le fruit de plusieurs adaptations au cinéma, "12 Years a Slave" présente des faits et une histoire inconnus basés sur le récit de la captivité de Solomon Northup, citoyen américain qui se retrouve du jour au lendemain privé de sa liberté, enlevé puis vendu en tant qu'esclave.
    L'histoire est bouleversante il n'y a pas d'autres mots et elle a le mérite de nous faire réfléchir. C'est, en revanche, du côté de la mise en scène que les avis se partagent: le rythme du film est très lent, monotone et répétitif, à tel point qu'il nous engourdi dans notre fauteuil de spectateur et qu'on attend la fin presque comme une libération.
    Ce qu'il y a, c'est qu'aussi agaçant que cela puisse paraître, il a y a aussi beaucoup de génie dans cette mise en scène qui par sa lenteur nous fait prendre conscience à quel point 12 années d'esclavage peuvent êtres longues, interminables, par la répétitivité des scènes de travail quotidien on ressent une forme de lassitude et finalement c'est cette mise en scène lourde et épuisante qui donne au film tout son sens et qui uni le spectateur au personnage par un puissant lien d'empathie. Alors oui iil y a beaucoup de films partageant le même thème que "12 Years a Slave" c'est vrai, pourtant il est l'un des seuls à être aussi poignants et à réussir à nous faire vivre l'histoire de l'intérieur. Steve McQueen est un sacré réalisateur ! Seulement 3 films à son actif et pourtant il a tout compris au cinéma, chapeau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    12 Years of Slave (15/20

    Récite, prouve que tu existes

    Le dernier film de Steve McQueen, deuxième du nom, n'était certes pas honteux mais Shame dans son récit était bien plus léger que sa mise en scène. Le talent du réalisateur n'était que perceptible. Dans sa troisième œuvre, le cinéaste se livre enfin à un grand propos. Une grande application au service d'une Histoire à la puissance tragique hors norme.

    L'intolérable traitement infligé par l'esclavagisme est un sujet difficile. Faire ressentir toute l'horreur de la chose est un pari osé. Poignant et par moments à la limite du supportable, 12 Years of Slave y répond avec force. Ce qui touche en premier c'est la situation tragique de Solomon. Piégé cet homme qui semble avoir gagné sa liberté se retrouve enchaîné. Le film commence sur un travaille de compassion efficace. Père de famille amoureux et plein d'humanité, le rôle de Chiwetel Ejiofor nous est tout de suite sympathique. C'est même bien plus que ça, c'est une figure idyllique à la posture de héros. Avec des phrases un peu typiques comme "I don't want to survive, I want to live" cela pourrait tourner à la moralisation mais c'est juste. C'est frappant car appuyé avec bien-fondé sur la violence.

    La grande brutalité des mots prend vite à la gorge. Pour preuve le soubresaut de ma voisine de salle provoqué uniquement par les dires cinglants du personnage de Fassbender, des paroles effectivement choquantes. Puis l'image relaie l'agressivité du récit. Des coups qui frappent à travers l'écran même quand ils ne sont encore que suggérés. Puis les marques faites par cet outrage finissent par être montrées et là c'est presque traumatisant. La scène où Solomon est fait bourreau c'est absolument glaçant tellement c'est sanglant. Le sujet du film n'est donc pas le seul point commun qu'il partage avec le dernier Tarantino.

    Django Unchained est un film unique car il apporte à un sujet si lourd une fantaisie amusante qui est propre à son auteur. 12 Years of Slave n'est pas aussi complet que celui-ci car il ne bénéficie pas de cette folie divertissante. Beaucoup plus grave le film de Steve McQueen n'est pas toujours un partie de plaisir à regarder. Tandis que l'inconduite de Tarantino n’empêchait aucunement la pertinence du propos. La différence se fait donc surtout sur le réalisme de 12 Years of Slave, inspiré d'une histoire vraie. Mais c'est un détail, car l'esclavage dans son ensemble est un fait abjecte réel. En cela Django Unchained possède lui aussi crédibilité dans certains passages. La tenue dramaturgique du scénario de John Ridley est plus qu'honorable dans le potentiel émotionnel qu'elle apporte. Construits sur un même long chemin vers la liberté, ces deux long-métrages offrent des images semblables et des scènes qui se répondent. Le mérite de 12 Years of Slave reviens aussi au casting et leurs rôles riches. Leonardo DiCaprio et Christoph Waltz ont leur alter ego, force d’interprétation un peu moindre.

    Le maître Epps est tout aussi pourri que Calvin Candie (sa femme est pire), Brad Pitt (qui fait du Brad Pitt) est humain comme le Dr Schultz. Benedict Cumberbatch est génial, dommage que son personnage ne soit que de passage et pas assez approfondi. Car il permet de traiter de l’ambiguïté des asservisseurs, ni profondément pourris ni vraiment convenables. Le côté road-movie de ce parcours créer des brèves rencontres parfois très fortes. De véritables bouffées d'humanité dans un océan de barbarie.

    Hyper dur dans son sujet et le traitement qu'il en est fait, 12 Years of Slave est une version plus dramatique et plus grave de Django Unchained. Steve McQueen se consacre à retranscrire l'horreur d'une politique inhumaine et c'est réussi. Dûment dérangeante, il s'agit pas d'un divertissement mais d'une œuvre marquante.
    UnitedArtists
    UnitedArtists

    63 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2014
    Steeve McQueen est quelqu'un a suivre de très près ! C'est le premier film que je vois réalisé par ce cinéaste britannique. 12 years a slave est son troisième film après Hunger et Shame, deux films déjà encensés par la critique, ce troisième s'avère être "son film a oscar". En effet le sujet traité attire déjà tous les regard accompagné de son casting cinq étoiles. L'histoire nous raconte le récit réel d'un certain Solhomon Northup, homme étant libre qui fut trahi et vendu comme esclave. Son cauchemar aura durer près de 12 ans comme nous indique le titre. Des que j'ai vu le synopsis et sa brochette
    d'acteurs, je me doutais à 200% que 12 years a slave irai aux oscars, c'est le genre d'œuvre typique qui touche le jury, c'est sans doute le film (en concurrence pour le meilleur film) le plus académique. J'ai beaucoup aimé ! Il fait tout d'abord souligner que la réalisation de McQueen est superbe, le metteur en scènes nous offre de très beau plans, les décors sont superbes nous sommes plongés dans ce monde de terreur le tout avec un très belle photographie. De plus, la musique de Hans Zimmer est de très bonne qualité même si le thème du film ressemble fortement a Time d'Inception, la BO est très belle. Après le seul défaut que je donnerais sur la réalisation c'est que McQueen nous mets beaucoup de plans fixes qui, par moments s'avèrent être un peu long voir trop à mon goût. Les costumes sont bien foutus et l'interprétation des acteurs sont toutes remarquables avec en première place Michael Fassbender, son jeu est incroyable, j'espère qu'il va remporter l'oscar, il le mérite amplement ! La performance de Chiwetel Ejiofor est bonne même si selon moi, son rôle ne mérite pas l'oscar, sa dernière scène est interprétée avec brio ! Le reste du casting suis très bien la cadence: Benedict Cumberbatch
    , Paul Dano, Brad Pitt (!!) qui est aussi le producteur. En fait, on peut pas dire que c'est un beau film tant ce qui est montré est dur, l'homme est cruel, on ne peut pas dire que le film est beau, c'est criant de vérité ! Certaines scènes sont très difficiles voire choquantes mais elles nous montre hélas les désastres de l'hommes, on a même pas envie d'y croire or, tout est réel... (La scène de torture avec Fassbender est terrible). Bref tout a pour dire que 12 years a slave est un très bon film que je recommande vivement ! Certes il "pue" dans le bon sens du terme le film a oscar mais s'il recevrait la précieuse statuette, cela ne me dérange pas, loin de la, même si j'ai préféré Gravity et Le Loup de Wall Street. Une œuvre puissante, poignante, bouleversante !
    NewBoorn
    NewBoorn

    54 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Brutal et âpre, "12 years a slave" est une oeuvre d'un genre certes conventionnel, mais totalement maîtrisé. Un nouveau film "coup de poing" sur l'esclavage, sans doute l'un des meilleurs, destiné aux récompenses (une petite injustice pour son grand frère d'il y a 1 an Django, bien plus original et réussi mais pas vraiment récompensé). Le tout est remarquablement filmé, laissant le temps au spectateur de ressentir la douleur grâce à certaines scènes prolongées qui tiennent en haleine, bien aidé également par les compositions mélancoliques de Hans Zimmer. Fassbender est toujours un très grand acteur, mais ce n'est pas vraiment étonnant. Son personnage atteint par la folie et le sadisme est le plus marquant du casting.

    Après Shame, qui reste personnellement toujours dans ma mémoire, Steve McQueen assume son choix conformiste et signe un film efficace, maîtrisé de bout en bout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Grand grand film, à l'oscar amplement mérité, qui veint rejoindre la lignée des grands films du cinéma américain, ces grands chefs d'oeuvre où absolument tout est maîtrisé. Les acteurs sont tous excllents, mais que dire de l'acteur principal, Chiwetel Eijofor, hallucinant de vérité, de réalisme, d'indignation spoiler: (notamment cette scène où il crie à son amie Eliza, une autre esclave, "je ne tomberai pas dans le désespoir !" avec force)
    . Cet acteur est destiné à une grande carrère. A signaler la présence de Brad pitt aussi qui malgré peu de temps à l'écran, réalise peut-être un des ses plus beaux rôles (par le personnage qu'il incarne je veux dire).
    Le film est de plus magnifié par la réalisation tout en finesse de Steve Mc Queen et la musique douce et puissante d'Hans Zimmer qui reste pour moi un des meilleurs compositeurs actuels.
    A voir absolument, vous allez avoir envie de chanter avec les esclaves et vous pleurerez à la fin.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    671 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Dur, cru et émouvant, on ressort de ce film forcément touché et écoeuré par la cruauté humaine.
    On descend, avec ce pauvre homme qui vivait libre avec femme et enfants, dans l'horreur de l'esclavagisme américain du XIX siècle...
    Les acteurs sont criant de vérité...
    Bref, un film qui fouette l'âme, c'est le cas de le dire...
    Vanessa L
    Vanessa L

    257 abonnés 821 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2014
    J’avais entendu beaucoup de critiques par rapport à ce film et j’avais hâte de le voir. J’ai beaucoup aimé mais je n’ai pas été aussi prise dedans que les personnes que je connais. Certes l’histoire de Solomon est terrible, c’est très bien joué mais ça reste encore un autre film sur l’esclavage comme on a déjà vu …
    legend13
    legend13

    215 abonnés 1 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2020
    Une oeuvre puissante qui dénonce l'horreur de l'esclavage dans cette horrifiante histoire vraie. Un film qui prends aux tripes et qui marque les esprits. Les acteurs sont tous remarquables à l'image du charismatique Michael Fassbender qui est, comme souvent, excellent dans le rôle d'un horrible esclavagiste. Oscar du meilleur film 2014 entièrement mérité ! Bravo Steve McQueen !
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    58 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2014
    Entre la grâce et l'enfer, Steve McQueen aborde de nouveau avec brio un sujet difficile, de manière subtile et prodigieuse, crue et profonde, ceci pour mieux nous saisir de la maturité formelle et émotionnelle de ce chemin de croix. D'abord académique, le film propage insidieusement dans son courage le malaise et le désespoir - démontrant la puissance incommensurable de la durée de l'image - jusqu'à son final bouleversant. Un grand film, dur et nécessaire.
    blacktide
    blacktide

    39 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2014
    Tout juste 1 an après la sortie du fameux "Django Unchained", un autre film sur l'esclavage fait parlait de lui: c'est "12 years a slave". Adapté du roman de l'histoire vraie de Solomon Northup, ce film offre un regard puissant sur l'esclavagisme. Certaines scènes restent tout de même traumatisantes ou plutôt dérangeantes et pour cause, Steve McQueen est le réalisateur. Connu pour ses films sur des sujets forts comme Hunger (grève de la faim d'un irlandais) et Shame (homme addict au sexe), il s'attaque donc ici à l'esclavagisme, un sujet plus classique au cinéma mais toujours intéressant. Des scènes comme celle où Northup est laissé pendu à une corde avec ses pieds touchant à peine le sol ou encore celle où Patsey est fouetté jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de peau sur les os, montrent toute l'horreur et la violence de l'esclavage. En même temps, le but du film est de faire dans le choc, de montrer la cruauté des Blancs envers les Noirs, les considérant comme des objets qu'il faut changer de temps en temps... Et oui ce film dénonce ce crime abominable contre l'humanité en raison de la couleur de peau d'une personne (maintenant on se dit quelle horreur l'esclavage) et McQueen montrent tout: viols, coup de fouets, maltraitance, travail pénible et difficile, pauvreté... C'est sûr que ce n'est pas un Django Unchained où là il s'agissait plus d'un Western Spaghetti comique que d'un véritable drame sur l'esclavage. L'histoire de Solomon est juste incroyable: un homme libre, vendu comme esclave du jour au lendemain, qui a travaillé dans les champs de cotons pendant 12 ans sans voir sa famille, c'est horrible mais pourtant vraie (l'esclavage est un fait horrible). Il commence par être exposé dans un magasin de vente d'esclaves, auprès de ses semblables nus, exposés comme du bétail: les clients regardent leurs dents, leurs muscles... Ensuite il est acheté par un maître clément et humaniste mais il va vite avoir des problèmes et va devoir aller chez l'horrible Epps qui ne traite pas hyper bien ses esclaves. Heureusement que un ouvrier (Brad Pitt) va venir à la rescousse... Dans le rôle de Solomon, c'est un acteur anglais du nom de Chiwetel Ejiofor qui se glisse dans la peau de cet homme. Vu dans "2012" entre autres, il réussit à transmettre toutes les émotions aux spectateurs ainsi que tout les sentiments ressentis par Solomon. Michael Fassbender est aussi de la partie pour la 3ème collaboration avec McQueen (son mentor), il est une nouvelle fois épatant en maître sans pitié, on a même envie de frapper ce maître ou plutôt une grosse pourriture. Pour son premier rôle au Cinema, Lupita Nyong'o joue juste mais n'est pas non plus extraordinaire (ça ne vaut pas un oscar). Benedict Cumbertach est sur tous les fronts en ce moment, après avoir joué Smaug dans le hobbit, il devient maître d'esclaves mais il est toujours excellent. Paul Dano joue une belle pourriture également mais il joue bien. Enfin Brad Pitt est sympathique en charpentier ou je ne sais quoi (c'est aussi le producteur du film)... La scène finale du film est forte en émotions, on verse une petite larme. Par contre, le film n'est pas parfait non plus. Tout d'abord, il est long et comme d'habitude chez McQueen lent. Ensuite, des scènes sont un peu trop longues: par moment, on voit une personne pendant 1 minute ne pas bouger... Ici McQueen fait plus ample connaissance avec Hollywood mais arrive tout de même à garder l'esprit du film indépendant. Résultat: un des grands favoris des Oscars, "12 years a slave" est un film choc, émouvant, sérieux et bouleversant sur l'esclavage!!!!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mars 2014
    L'histoire d'un homme noir libre réduit en esclavage, parfaitement interprété par Chiwetel Ejiofor : on y découvre un portrait glaçant de la société de l'époque. Réalisé avec conviction, humiliant, 12 Years a Slave est sans doute le plus réaliste, le plus cruel et le plus réussi des films traitant de l'esclavage en Amérique. Un devoir de mémoire récompensé par l'Oscar du meilleur film.
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