Avis : Song To Song - Page 7

Tout d'abord lorsque j'ai visionné "song to song", je ne savais pas que c'était un film de Terrence Malick mais je m'en suis aperçu très rapidement via le style et la mise en scène du film. On retrouve des plans rapides et saccadés comme à son habitude. Je ne suis pas très fan de ces films mais j'en regarde certains car je retrouve qu'il s'en dégage une certaine beauté. Avec "Song to song" les premières minutes du film laissent présager un film long, mou et ennuyeux et la suite ne fait que confirmer cela. On ne peut dénier le travail cinématographique d'un tel film mais le scénario et son traitement ne m'ont pas emballé; je dirais même que son visionnage m'a été pénible!

Encore une fois il s’agit de l’ambiance plus que du récit. Raccords heurtés mais fluides, musiques, séquences décousues, voix off. On embarque dans un rêve.

En filmant des endroits du quotidien, anodins, de vacances mais toujours avec ces focales inévitablement courtes, Terrence Malick transforme par moment Song To Song en une vidéo de vacances, un vlog. Il laisse tomber les artifices pour la sincérité. Tout semble vrai, palpable. C’est un documentaire qu’il offre au spectateur. Un documentaire sur la musique, sur les humains, sur la vie. On se demande la part, peut-être nulle, de réel, d’improvisations, d’aléas.

De ce que j’ai vu, Song to Song est le moins esthétique des films de Terrence Malick. Et n’en est pourtant pas moins sublime. Le montage, les comédiens, les actions prennent le relai sur la composition.

Le metteur en scène surprend ses habitués sur un troisième point : le sexe. On parle de Terrence Malick quand même. Inutile d’élaborer donc. Ça surprend.

Song to Song est un film douloureux à regarder. Ce qui n’explique pas sa confusion et sa longueur.
Terrence Malick est assurément devenu un cinéaste sous influence, mais on aimerait bien revoir des films comme Les moissons du ciel, La ligne Rouge ou Le nouveau monde. Signes évidents que Terrence Mallick peut faire des films magnifiques. On peut toujours espérer que Terrence Malick redevienne un cinéaste loin de l'esbroufe, et qu'il arrête enfin de ne s'intéresser qu'à des personnages bobos nombrilistes. Song to Song est fatiguant, répétitif, superficiel et monotone. Un problème est en partie dû du fait qu’il est composé de nombreuses voix off et narrations. Song to Song ressemble aussi à ces films de vacances qu'on regarde en famille à la télévision grâce à une clé USB. Des films longs et ennuyeux qui n'intéressent personne. Alors imaginez si vous conviez vos amis à voir ces films. Ils trouveront vite une excuse pour échapper à cette épreuve. Il est temps que Terrence Mallick se ressaisisse et qu'il abandonne ses faux-amis.

Le réalisateur n'a visiblement plus grand chose à proposer. Une grosse déception quand on voit les intervenants mais le film pouvait tout aussi bien fonctionner avec des acteurs amateurs puisqu' il n' y a pas de scénario et très peu de scènes proposant des vrais situations de jeu. C'est d'un ennui total.

Premier film de Terrence Malick que je vois de ma vie. De ce que j'ai entendu, c'est un réalisateur avec un style très particulier, qui a ses admirateurs, mais aussi beaucoup de détracteurs. Et si je me fie à Song to song, je comprends pourquoi, bien que je sois partagé sur la question ! D'un côté, Song to song a une esthétique ultra léchée et des plans vraiment magnifiques durant les 2h de film. Le casting est 5 étoiles et tous les acteurs signent ici une prestation bluffantes d'authenticité et d'émotions. Rien que par le regard des acteurs, on a parfois des frissons devant certaines scènes d'amour tellement ça paraît authentique mais aussi féerique, à l'image du sentiment amoureux qui est au centre du film. Tout ceci donne une touche poétique qui est vraiment remarquable et que j'ai rarement pu voir dans un film ! Mais d'un autre côté, il faut aussi juger le reste du film et c'est là beaucoup moins glorieux selon moi : le storytelling est assez catastrophique selon moi, avec des plans qui partent dans tous les sens, des ellipses à tout va, qui enlève tout le contexte de chaque scène. C'en est à un point où j'avais du mal au début à retenir qui était en couple avec qui, tellement les images vont vite et les dialogues sont souvent ambiguës, ce qui fait qu'on se demande si les personnages sont en couple ou juste en flirt. Et enfin, comme je le disais au début, certes le film a un aspect poétique très réussi et appréciable, mais ça vient alourdir le récit et rendre la moitié des scènes inutiles. Il aurait été tout à fait possible de faire tenir le film en 50 minutes sans rire ! (même si bien sûr, sans toute la poésie du film, il n'aurait plus beaucoup d'intérêt). Bref, tout ceci fait que je ne sais pas trop quoi penser de Song to song. A La fois un film très touchant par sa beauté et par la sincérité des acteurs, mais aussi un film long et ennuyant à cause du scénario qui ne sait pas où il va et un rythme bien trop lent. Je m'intéresserais quand même plus en profondeur à la filmographie de Malick, car je suis sur qu'il a réalisé des films plus aboutis que ça. 

Avec quelques réticences ! Ces de par ces mots que je me dois de débuter cette critique du dernier film en date de Terrence Malick. L'ennui total qu'avait généré Knight of Cups chez moi il y'a quelques semaines m'avais froidement séché, ceci expliquant mes doutes sur ce nouveau long métrage. Bizarrement si Song to Song débute un peu à la manière du précédent celui-ci m'a en quelque sorte surpris. Les festivals, la musiques et le balbutiement de l'histoire m'on entraîné, j'ai ensuite flanché à mesure mais je me suis pas mal accroché ... Si Song to Song comporte de longue séquence de vides il trouve aussi le moyen de les comblés, la vision simpliste en revanche au lieu de soignée aggrave sa perte. Les vices et turpitude portés par la distribution nous entraîne dans un ( très ) long rêve déchu, le désespoir de cause est très pesant et nous laisse tous à la dérive. Les acteurs en premier lieu. Ils s'y collent pourtant à la hâte, ils vaguent ici et là avec tout le spleen recensé jusqu’alors et se vautrent avec un sens innée ... L'addition d'images et de mouvements de caméras en tout genres loin de tout onirisme accentue le désenchantement, tout est futile, la luxure est un marécage de tracas et de désordre et crée un sempiternel malheur ... L’intelligence de ces premiers films a cédé la place un manichéisme de circonstance fort regrettable.

Pour apprécier un minimum Song To Song il faut déjà avoir vus des films de Terrence Malick. Le réalisateur américain continue avec son cinéma expérimental qu'il avait commencé avec Three of Life. Dans la lignée de son dernier film Knight of Cups, il pousse son style au maximum. Pour commencer le film est visuellement magnifique comme tous ses longs métrages. Les plans, les mouvements de caméras, la photographie tout est majestueux et d'une grande beauté. Au niveau de sa narration, le réalisateur continue à utiliser une voix off très souvent présente qui détaille les ressentis de ses personnages. Et ceci fonctionne dans la première partie du film. On est pris dans l'ambiance, la poésie et les personnages parfaitement interprété par un casting totalement fou. Rooney Mara est incroyable, tout comme Michael Fassbender (Son personnage est peut être le mieux exploité), Ryan Gosling qui se créer une carrière phénoménale et Nathalie Portman toujours au top. On a le droit aussi à des apparitions de Cate Blanchett, Holly Hunter et des caméos d'Iggy Pop, Val Kilmer, John Lydon, des membres du groupe Red Hot Chili Peppers...Terrence Malick réussit à capter des moments naturels et intimistes. On est au plus proche des personnages. Le récit est compréhensible ce qui n'est pas toujours le cas comme dans Knitgh of Cups, et le style de narration et de mise en scène utilisait pourrait être révolutionnaire. Malheureusement dans sa deuxième partie, le film devient ennuyant et il est très dur de tenir jusqu'à la fin. Le film aurait pu se tenir en 1h15 1h30 est aurait était vraiment excellent. Dans sa deuxième partie il devient poussif, il se perd, Il rame, il est incroyablement long, et est très redondant dans ses scènes. Après une première partie prometteuse le film se perd à nos plus grand regret. Ceci dis j'ai été conquis par la première moitié.

Ayant lu que le film était long pour ce qu'il comportait, je l'ai vu en 4 fois; et c'était la bonne idée !
J'ai pu apprécier chaque partie du film et admirer les magnifiques plans de Terrence Malick; absolument époustouflants chaque plan est un tableau, mettant en valeur les acteurs, les décors: tout est beau dans ce film, c'est un style voulu et artistique que j'ai aimé (voix off, courte focale, rythme lent,...). Seule l'histoire est faible, ce qui peut rendre le film long. On assiste à une petite évolution des personnages, certes, mais il manque d'idées, de rythme, d'obstacles, on ne s'attache pas aux protagonistes.
Un film donc riche dans ses images mais pauvre dans son écriture : de grandes opportunités ratées..
Dommage !

Je vais toujours voir un film de Terrence Malick dans l'espoir de retrouver quelque chose qui ressemble à la vision transcendance fermement ancrée dans le monde réel que j'ai rencontré lorsque j'ai vu pour la première fois Days of Heaven (1978). Un film qui combinait une cinématographie magnifique avec une substance. Mes espoirs ont été anéantis avec Song to Song. La beauté visuelle est là mais le film semble gonflé, indulgent et déconnecté. La technique de Malick consistant à assembler des images apparemment aléatoires superposées à un monologue intérieur à peine audible est désormais devenue une formule. Il semble incapable, réticent ou effrayé de livrer une scène soutenue dans laquelle les personnages échangent un dialogue significatif. Et en parlant de personnages, les uns après les autres sont introduits sans raison apparente comme si la quantité pouvait compenser le fait qu'aucun d'entre eux rien n'était développé. Finalement le film a duré si longtemps que j'ai arrêté trop exaspéré et épuisé pour m'accrocher aux lambeaux de beauté visuelle qu'il offrait...

Echappée métaphysique au plus profond de l’être humain, Song to song désarçonne par son refus de la dramaturgie en lui opposant une déstructuration remplie de banalités pseudo-philosophiques – assez creuses d’ailleurs – sur l’amour, la vie, l’âme etc. Cette démarche vise surtout à restaurer une légitimité à l’usure des mots et expressions galvaudés par le temps en éclatant les voix et en les insérant dans des bribes musicales saisies sur l’instant ; le montage s’avère parfois brutal et casse volontairement le rythme impulsé par une chanson comme deux fragments reliés malgré eux dans le vaste et incohérent tissu existentiel. Hommes et femmes se croisent, s’aiment et se perdent au son des instruments tantôt intimistes tantôt festifs ; ils partent en quête de leur refrain intérieur, quintessence de leur être, sans pourtant l’atteindre. Personne ne sait finalement qui il est ni ce qu’il veut : toutes les constructions vacillent au gré des vents pour se rebâtir ensuite, mais toujours sur du sable ; les protagonistes parcourent l’espace et accompagnent son infini par le hasard de leurs postures. Merveilleux acteurs passionnants à suivre, excellente sélection musicale hétéroclite à souhait. On pourra reprocher au film une seconde partie plus répétitive et quelque peu longuette pouvant faire décrocher un spectateur pourtant investi, il n’empêche que Terrence Malick continue ici son odyssée existentielle de la manière la plus audacieuse qui soit. Bravo.

Un film dramatique fascinant et bouleversant avec un casting prestigieux, une mise en scène exceptionnelle et un scénario qui tient la route.

Un film dramatique fascinant et bouleversant avec un casting prestigieux, une mise en scène exceptionnelle et un scénario qui tient la route.

Maintenant , la plupart des gens savent qu un film de Malik nous emportera dans un flot sensoriel , on reconnait les passages de vie ,et personnellement , j y verrai presque ma vie , c est une expérience troublante , le scénario est quasi secondaire,dans le film ,nous sommes dans le milieu de la musique ,qui n est qu un prétexte , les personnages se cherchent ,c est vrai ,un peu comme des ados ,mais en fait , on voyage comme ça dans le vie ,régulièrement,,dans le doute ,si celui ci est accompagné de notre volonté à aimer , cela se transforme peu à peu en sagesse ,

j'ai beaucoup aimé les décors, la photo, chaque plan est un tableau c'est magnifique. j'adore les 4 acteurs principaux ainsi que Cate Blanchett, leur performance est très belle. par contre le scénario...

Terrence Malick expérimente un nouveau concept, filmer du néant intégral en tenant sa steady-cam avec les pieds.
Ses cadrages approximatifs et ses mouvements de caméra aléatoires donneront le mal de mer aux coeurs les mieux accrochés.
Bref, une bien triste boursouflure qui ne mérite que de tomber dans l'oubli.
Courage, fuyez.