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    Le Vent se lève
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    650 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 février 2014
    juste merveilleux ! mais dommage qu'il arrête sa brillante carrière :(
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    Je vois rarement des films d'animations et j'avoue des fois il faut savoir changer et après on se fait une idée.
    Ce qui m'a poussé : les images,l'histoire et aussi mon faible pour l'Asie.
    Film très bien réalisé, belles images, beau scénario et jolie histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 février 2014
    Hayao Miyazaki est le maître incontesté du film d'animation nippon. Et il le prouve encore, dans ce dernier film, où il nous livre les us et coutumes de la société japonaise tout en nous faisant rentrer dans l'histoire de l'ingénieur japonais Jiro Horikoshi, connu pour avoir créé l'avion de chasse Mitsubishi A6M dit "zéro". Normalement habitué à nous faire entrer dans un monde volontairement onirique, Miyazaki aborde ici des sujets plus sombres comme la maladie, la guerre et cela se ressent dans son approche cinématographique. Ayant vu ces autres créations, je m'attendais à une plongée et à une immersion totale dans l'univers auquel il nous avait habitué. Eh bien, les traits des dessins sont d'une très grande finesse, les images sont magnifiques, mais que c'est long, terriblement long. On voit quand même cà et là, les aspects fantomatiques de ses anciennes oeuvres, mais malheureusement ils sont par trop rares. Ces longueurs gâchent le tout et on arrive à en "subir" les 02 heures 10 de film. Les longueurs apparaissent surtout dans la seconde partie du film. Dommage, je m'attendais à un bouquet final plus abouti.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 février 2014
    "Le vent se lève, il faut tenter de vivre". C’est sur ces vers du Cimetière Marin, que s’ouvre et se ferme le dernier film de Miyazaki. Pour son film le moins emprunt de magie au sens propre du terme, mais ô combien fantastique de par son ambiance à la fois adulte et enfantine, Hayao Miyazaki, grâce à cette immersion perpétuelle dans la création et la perception onirique des choses qu’elle fait jaillir, soulève un vent d’émotions très différentes de celles auxquelles il nous habitué.

    En s’éloignant de l’univers de Totoro, du Voyage de Chihiro, de Nausicaä La Vallée du Vent et de ses films les plus irréels, Miyazaki n’en oublie pas pour autant toute la complexité et la justesse des sentiments qu’il insuffle dans ses films. Si ces derniers sont souvent estampillés « pour enfants », il faut les avoir vu au moins une fois pour réaliser à quel point les niveaux de lecture y sont nombreux. A quel point certains peuvent être totalement bouleversants sous une apparence d’innocence et de légèreté.

    Ici, le récit est aérien, sans mauvais jeu de mot. Parfois léger, parfois lourd, tragique et profond, Le Vent se Lève marquera les enfants de par la franchise et l’humanité dont il fait preuve. Un récit qui flattera leur intelligence en bien des points, mais qui risque de déboussoler les tout petits. Le Vent se Lève n’est pas Totoro, n’est pas Porco Rosso sans tomber dans la tristesse totale du Tombeau Des Lucioles de Takahata.

    L’animation est magnifique, la musique envoûtante, les personnages vibrants d’émotion et on reste subjugué devant la beauté que dégage encore une fois l’œuvre du studio Ghibli. Visuellement, narrativement, Miyazaki n’a pas son pareil pour garder ce côté léger à certains moments qui désamorce la tristesse palpable qui habite certains passages du film. Il n’a pas son pareil pour dénoncer la guerre et ses travers par le biais paradoxalement d’un de ses artisans involontaires. Jiro comme Miyazaki ne sont pas des obsédés de la guerre, mais bien des passionnés absolus. Soucieux d’arriver à la perfection dans ce qu’ils entreprennent. Possédés par leur passion, emportant tout sur leur passage.

    Avec Le Vent se Lève, l’écriture des personnages atteint des sommets, l’ancrage dans le réel est fort, historique, rappelant les plus grands drames cinématographiques japonais des années 30. On vit par le biais d’ellipses subtiles, le tremblement de terre ravageur du Kanto, la violente épidémie de tuberculose, les premiers sursauts des dégâts infligés lors de l’invasion de Manchourie, la grande dépression sans pour autant se farcir une leçon d’histoire.

    Une époque à laquelle le petit Hayao qui n’était alors qu’en couche culotte. Il est resté, le film le montre bien, marqué par ces années qui secouèrent le Japon avant, pendant et après les évènements de Nagasaki et Hiroshima. Et nul doute qu’il fut, déjà, obnubilé par les avions qui striaient le ciel et qui le suivront dans toutes ses œuvres. Nul doute alors, il faut pas être un génie pour le deviner, que « Le vent se lève » raconte l’histoire de son enfance, mais surtout de sa vie d’artiste. Les références y sont nombreuses, les parallèles avec sa propre vie certainement aussi, il suffit de voir le choix de Caproni, inventeur du Ca.309 Ghibli (tiens donc), comme mentor de son personnage principal pour s’en convaincre.

    Il faut voir dans la vie de Jiro, celle de Miyazaki, la vie d’un homme phagocytant d’énergie, en constante spirale créative, en perpétuelle recherche de la perfection, à la quête jusqu’à épuisement du moindre détail, soucieux de la nécessité de faire de chaque élément de sa narration, du brin d’herbe qui bouge dans le vent comme du soupir retenu avant un grand saut dans le vide, les rouages parfaitement huilés, mais aussi totalement novateurs d’une mécanique narrative et d’une expression visuelle révolutionnaire.

    Si le Zéro est le fruit d’un harassant travail de Kaizen, de perfectionnement perpétuel, l’animation l’est aussi si tant est que l’on souhaite la hisser au niveau auquel Hayao Miyazaki l’a élevée. Le Vent se Lève est à ce titre peut-être pas la plus représentative de ses œuvres, mais certainement l’une des plus incontournables pour compléter toutes les facettes qui dessinent l’homme derrière son travail.

    "Le Vent se Lève" , le vent de la création, le vent de la nouveauté, de vent de la renaissance, de la vie ou de l’inspiration. "Le Vent se Lève" M. Miyazaki, comme disait Nausicaä à la fin du manga qui lui était consacré. Merci et que dieu vous prête vie encore longtemps.
    el_chamo
    el_chamo

    1 abonné 35 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    Un peu décevant pour "le final des Miyazaki".
    Soyons d'accord, c'est un bon film, Miyazaki retranscrit très bien la vie du fameux ingénieur en aéronautique et la poésie est présente.
    Mais voilà, c'est un biopic qui se veut quand même réaliste donc ne vous attendez pas à la magie du voyage de Chihiro ou du chateau dans le ciel. Et c'est là que j'ai été un peu désappointé, ok c'est bien mais c'est loin des chefs d'oeuvres de Miyazaki.

    Un beau film (émouvant, dessins superbes) sans magie.
    Kubrock68
    Kubrock68

    33 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2014
    Un jeune homme devient ingénieur en aéronautique au Japon durant les années 1940. On retrouve tous les thèmes de Miyazaki dans ce film testament. L'amour de jeunesse en coup de foudre, l'aviation, l'absence ou l'éloignement des parents, la nature maternelle. Le film distille un tas de sentiments différents, l'animation des décors est prodigieuse. Quelques scènes de nature avec le soleil, puis les nuages et le vent sur les champs sont absolument magnifiques. Pour la première on voit un couple s'embrasser sur la bouche, mais aussi des petites attention comme de recouvrir son conjoint pour ne pas qu'il prenne froid. La politique et la guerre sont présents en arrière-plan, sans prise de position particulière de l'auteur. Comme toujours avec Miyazaki on se retrouve hors du temps , comme dans un demi sommeil ou le reve est à la fois fabuleux mais quelquefois inquiétant..
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2014
    Comme on pouvait si attendre encore un super film de Myiazaki ! Surprenant car très réaliste mais réussi
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    Animation époustouflante, avec une très belle histoire d'amour qui vient pourtant un peu ralentir le rythme.
    Un très bon dernier Myazaki, même si ce n'est sans doute pas meilleur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    A ma grande surprise, ce sont mes garçons qui ont insisté pour aller voir "Le vent se lève".
    Je pensais qu'ils étaient à l'âge, pas assez vieux et déjà plus assez jeunes, où la féérie des dessins animés du maître japonais ne les toucherait plus.

    L’œuvre de Miyazaki est d'une étonnante cohérence.
    On y est tout de suite en terrain de connaissance : une passion pour les airs et les machines qui y volent, un pacifisme chevillé au corps qui conduit à la description parfois complaisante des pires machines de guerre ...
    Une technique en 2D et ligne claire ostensiblement rudimentaire qui contraste avec les surenchères technologiques des studios hollywoodiens
    Et en même temps une avalanche de couleurs. Une caméra en perpétuel mouvement. Des récits qui entremêlent la réalité au rêve - et au cauchemar.

    Ce récit-là est beaucoup moins fantastique que les précédents. C'est la biographie presque sage d'un Japonais féru d'aviation mais trop myope pour devenir pilote. Sa passion le conduira à inventer le Bombardier Zéro qui s'illustrera dans le Pacifique pendant la Seconde guerre mondiale (c'est lui que piloteront les kamikazes).
    Comme rarement au cinéma, c'est le processus d'invention scientifique qui est décortiqué, dans toute son austère technicité : comment faire voler un avion ? comment augmenter sa puissance ? comment alléger son poids ?
    Le propos serait bien austère si ne s'y adjoignait pas une histoire d'amour proustienne. Une de ces belles histoires d'amour virginal (la caméra se détourne le soir du premier baiser) et terriblement romanesque (la belle fiancée est tuberculeuse). On y cite Paul Valéry dans le texte - mais avec un accent japonais qui fait se bidonner la salle. On se réfère à "La montagne magique" de Thomas Mann.

    Bref le film est parfait.
    Et le fait que Miyazaki ait annoncé qu'il serait son dernier n'a pas peu contribué à démultiplier les éloges (quasi-funéraires) qui en ont accueilli la sortie.

    Pourtant, l'arrière-fond historique du "Vent se lève" m'a mis mal à l'aise.
    Sans doute pourrait-on le résumer au détournement par les militaires du rêve d'un homme.
    Mais le comportement du héros n'en reste pas moins problématique. Victime, il l'est peut-être. Mais victime consentante d'un ordre ou d'un destin contre lequel il ne se rebelle jamais.
    En Occident, l'individu aurait été confronté à un dilemme, obligé de choisir entre le sacrifice d'un rêve et la complicité d'un crime. Dans "Le Vent se lève" le dilemme n'est pas posé. Et le film se termine dans un romantisme émollient, sans évoquer les traumatismes de la guerre et les morts que l'invention de Jiro Horikoshi aura causées.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    poétique,beau,adulte,se regarde facilement sans voir le temps passer,mais car il y a un mais: propagande pour le tabac!!!!pourquoi a-t-il mis autant de fumeurs dans cette oeuvre???
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 février 2014
    un très bon myazaki. j'espère juste que pour une fois l'artiste n'est pas prémonitoire... pour ceux qui connaissent marx... il y a de quoi avoir peur.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2014
    Étonnamment, le dernier coup du maître Miyazaki est l'un de ses plus terre à terre, mais la poésie est toujours aussi majestueuse.
    sword-man
    sword-man

    73 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2014
    Pour son ultime ( à voir ) film, le Grand Hayao Miyazaki, réalisateur important dans l'histoire du cinéma, a sans doute mis les tripes sur la table, et propose avec "Le vent se lève" son film le plus ambitieux thématiquement. Véritable interrogation sur sa carrière, qu'il pose via son personnage principal un ingénieur en aviation, Ce sont les paradoxes de la cadence industrielle et la place de l'art et des rêves que Miyazaki-senseï interroge. Passionné par l'aviation et l'europe, comme son personnage, Miyazaki n'a de cesse de s'auto interroger. Il place également un constat du japon de l'époque tel qu'il l'a connu enfant, tiraillé entre tradition et modernité occidentale, thème logique quand on parle d'industrie. "Le vent se lève" est aussi un spuerbe drame ou plutôt triste drame, ou les rêves d'un homme passe avant la santé de l'amour de sa vie. Mais vit on vraiment un rêve ? il faut tenter de vivre.
    antony Z.
    antony Z.

    66 abonnés 1 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2014
    A l'heure de la 3 et 4D qui rendent les films d'animation époustouflant de réalisme, Hayao Miyazaki livre une œuvre emplie de poésie dans le plus simple appareil avec des graphismes minimaliste mais d'une puissance sans mesure. Une histoire magnifiquement racontée avec des mélodies sublime. Un film plus destiné aux adultes qu'aux enfants
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 février 2014
    Hayao Miyazaki avait l'habitude de nous surprendre avec son imaginaire débordant et somptueux, sa magie de transformer les petits éléments du quotidien en choses merveilleuses dans chacun de ses films, voilà qu'il nous livre probablement son chef d'oeuvre le plus adulte, mais aussi le plus profond de sa carrière. Le Vent se Lève est bien le produit de ce grand réalisateurs : On retrouve plusieurs de ses thèmes récurrents, comme l'aviation (Nausicaä, le Château dans le Ciel...), le thème de l’innocence et du beau contrasté avec un monde en guerre ou en crise, le fantastique (à travers le rêve), l'amitié, l'amour et la poésie. Miyazaki arrive à nous faire oublier le contexte grave (seconde guerre mondiale, alliance du Japon avec l'Allemagne Nazie...) sur lequel porte le film et focalise notre attention sur ses personnages merveilleusement bien écrits, la musique de Joe Hisaishi, et la beauté de la réalisation.
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