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    Le Vent se lève
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    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2017
    La vie est belle, très, très belle. Elle est aussi simple, limpide. Oh, bien sûr, la vie est aussi complexe, parfois trop, mais pas d'une complexité irrémédiable, funeste. Non, complexe car dense, riche. Tout comme le dernier long métrage d'Hayao Miyazaki, à la fois triste et solaire, et d'une évidence sans pareille. « Le Vent se lève » est un film qui pose la question peut-être la plus importante de toute vie humaine. Qu'est devenu(e) le petit garçon, ou la petite fille que nous étions ? La vie est certes difficile parfois, souvent même. Mais nous, que faisons-nous de cette vie qui nous est donnée ? Jiro a choisi de concevoir des avions, les plus beaux qu'il puisse imaginer. Enfant rêveur mais déterminé, doué, il deviendra le créateur des chasseurs Zéro, les terribles engins volants des kamikazes japonais, durant la Seconde guerre mondiale. La vie et son lot de circonstances auront ainsi rattrapé le rêve d'un jeune homme épris d'aviation. « Le Vent se lève » est donc un film tout à fait ancré historiquement. Hayao Miyazaki ne fait pas de mystère sur les temps obscurs que furent pour le monde et l'humanité l'impérialisme allemand et japonais. Mais l'intérêt du long métrage n'est pas là. Il est dans cette soif de grands espaces, ce rêve tout humain de défier l'apesanteur – et joie – de voler ! Il réside aussi dans cette soif d'idéal, d'absolu. L'absolu de l'amour, de la bonté, de la beauté, du courage, de la ténacité. Hayao Miyazaki n'est pas seulement un dessinateur ou un réalisateur de talent. C'est aussi et avant tout un véritable et grand artiste, car il a des choses à dire. Et ce qu'il a à dire est immense. Comment contenir en une œuvre seulement ce souffle de vie, ce désir de vivre, de s'épanouir, de grandir avec l'autre, et les autres ? Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce film. Mais les moments les plus beaux sont extraordinaires. Bouleversants. Rares sont les longs métrages, ou même les œuvres autres que cinématographiques, à diffuser des émotions si subtiles et fortes à la fois. Rares sont les films, d'aujourd'hui mais aussi d'hier, à donner corps à une telle foi dans la vie et dans l'humanité. Rien ne semble altérer cet espoir, ni le temps, ni la guerre, ni le mal, ni la maladie. Rien ne peut altérer, diminuer cette confiance rayonnante dans le fait que les êtres humains peuvent se surpasser avec bienveillance, et s'accomplir dans le regard aimant de l'autre. Amour et travail, amour du travail, éloge de l'amour (car c'est toujours lui qui a le dernier mot), c'est ainsi que prend fin – peut-être – la carrière du Miyazaki réalisateur de longs métrages. Pouvait-il achever son œuvre et quitter sa table de travail d'une plus belle façon ? Difficile de l'imaginer.
    pelu
    pelu

    15 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 avril 2017
    je ferai sûrement parti de ces gens qui seront déçu de cette opus du Maitre pas qu il soit raté loin de là au contraire je trouve que l animation les jeux de lumières les couleurs n ont jamais été aussi belles. je suis plutôt déçu par l ensemble le scénario qui ne m accroche pas vraiment à aucun moment alors oui il y a tous les thèmes chères au réalisateur et surtout il exploite ce domaine qu il affectionne particulièrement les avions ! mais pour autant le film ne m emporté pas dans la magie du maître comme souvent je reste au sol ! complètement différent des autres plus sentimental amoureux poétique que les autres plus lyrique personnel et mystérieux aussi comme un point d orgue à son cinéma et ses multiples chefs d'œuvre comme une fin de parcours....moins intéressant pour moi du moins plus difficile et long à regarder une musique jolie mais en deçà des autres.... des personnages moins attachants moins de magie... moins Miyazaki en somme pour moi.
    7eme critique
    7eme critique

    458 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2017
    "Le vent se lève" annoncé comme le dernier Hayao Miyazaki !
    Ce long-métrage trouvera un gros rapprochement avec son "Porco Rosso", le cinéaste s'attaquant une fois de plus au domaine de l'aviation en citant l'Italie comme référence, mais cette fois-ci de manière bien plus mature. Miyazaki a donc un sacré penchant pour les activités aériennes, après "Nausicaa de la vallée du vent", "Porco Rosso", "Le château dans le ciel" ou encore "Kiki la petite sorcière", le créateur de génie nous fera part une fois de plus d'une aventure en plein air, cette fois en compagnie d'un ingénieur en aéronautique. C'est bien entendu toujours aussi beau, ses dessins forgent le respect, tout comme ses idées de scènes dégageant une formidable poésie. "Le vent se lève" s'inscrira dans un registre bien différent de nombreuses de ses précédentes œuvres, ici davantage axé sur l'aspect historique que fantastique, laissant de côté les nombreuses et complexes métaphores particulièrement barrées que l'on prenait plaisir à percer ou tenter de percer. Ce dernier film donc (on ne l'espère pourtant pas), laissera échapper un doux parfum autobiographique, avant de conclure ce parcours cinématographique grandement admirable. "Le vent se lève, il faut tenter de vivre."
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 février 2017
    Un très grand film !!!!

    Un véritable succès mêlant histoire d amour dramatique, joie, rêve ect.... Un film très émouvant et tellement magnifique comparable au plus grand film un CHEF D’ŒUVRE. Félicitation !!!
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2017
    Bon, je ne voulais pas voir ce "dernier" Miyazaki, que je gardais comme une "poire pour ma soif". Et puis les critiques que j'avais lues me préoccupaient : le premier film "adulte" du Maître, l'abandon du merveilleux typique de ses plus belles œuvres, et puis l'ambigüité derrière la célébration d'un ingénieur génial ayant donné naissance au plus bel instrument de guerre (le fameux "Zero") de l'impérialisme nippon. Et en effet, lorsque l'envie est devenue irrésistible, et alors que se profile l'espoir d'un retour de Miyazaki, "le Vent se Lève" m'a autant enchanté - grâce à sa munificence visuelle, grâce à ses superbes scènes oniriques qui retrouvent l'enchantement hypnotique de ses meilleurs films - que déçu : cette première histoire d'amour montrée par Miyazaki est bien fade, passant clairement au second plan par rapport à la passion de Jirô Horikoshi pour son métier d'ingénieur aéronautique, tandis que l'aveuglement du scientifique (de l'artiste ?), créant le chef d'œuvre de sa vie sans se préoccuper de l'utilisation de ce dernier par un gouvernement fasciste, est quand même assez peu exploré, chose curieuse pour un homme aussi fondamentalement pacifique que Miyazaki. "Le Vent se Lève" souffre également d'une longueur excessive, sans doute imputable à la passion de Miyazaki pour son sujet, que cela soit du fait du parallèle avec sa propre existence de créateur stakhanoviste, ou de l'aspect profondément autobiographique du sujet (on sait que son père était sous-traitant de Mitsubishi aviation). Ceci dit, il reste ici suffisamment de moments magiques, comme la stupéfiante représentation animiste du grand séisme de Kantô de 1923, pour confirmer le génie absolu de Miyazaki.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    "Le vent se lève" : tout simplement splendide comme on pouvait l'attendre de la part du génial Miyazaki. J'ai été littéralement subjugué durant tout le film par la poésie et l'art qui s'en dégage et je me suis senti vraiment transporté dans un univers plein de romantisme et de paix ! Mais ce qui m'a le plus marqué c'est la faculté de narrer en parallèle une succession de faits historiques graves et d'en faire quelque chose de poétique. La qualité du trait et les profondes nuances de couleurs m'ont aussi vraiment plu dans ce dernier film. Après "Le vent se lève" de Ken Loach, pur chef d'œuvre dans son genre, ce film du même nom a atteint son objectif, ça lui a visiblement porté bonheur.
    Vraiment un film à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2017
    Beau, délicat, aérien, un nouveau délice japonais qui émoustille le regard, emporte l'esprit, touche au coeur
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Une idée originale et très intéressante que de raconter la vie de ce concepteur d'avions chez Mitsubishi pendant l'entre-deux guerres, la tête pleine de rêves et d'étoiles, et dont le dernier-né le superbe Zéro entrera dans l'Histoire avec un grand H...

    Le film pose adroitement le paradoxe de l'ingénieur dont les créations sont uilisées à des fins très éloignées de ses propres aspirations mais si ce qu'il aime, c'est concevoir de beaux zingues, alors il n'y a certainement pas de mal à cela... Et s'il permet au Japon de rattraper son retard technologique sur les autres nations les plus avancées au monde, alors il fera la fierté de son pays tout entier...

    C'est un point de vue sans doute des plus pragmatiques mais le film le défend avec un talent certain. Il nous parle également de la vie personnelle et affective de l'ingénieur avec une guimauve de mauvais aloi tout aussi certaine et d'une façon générale, le Vent Se Lève souffre de graves lenteurs qui font soupirer d'ennui (en effet, l'ennui asphyxie les neurones d'où un besoin accru d'oxygène).

    La musique gnangnan n'arrange pas les choses et la fin me semble assez abrupte. Sans parler de l'animation assez... désagréable (à quand l'image de synthèse ? toujours cette vieille 2D en 2014 ?). Nonobstant ces écueils, le film vaut le coup d'oeil pour l'intérêt de son propos et son effort de réflexion.
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2022
    C'est un cri, c'est un chant, c'est un poème. C'est un film testament. C'est aérien. C'est bleu, c'est vert. C'est des gens. C'est de l'animation. C'est l'amour. C'était déjà le titre d'un film de Ken Loach, mais ce n'est pas grave. C'est top. Et on a un coup de coeur particulier pour Kurokawa, le supérieur de Jiro au regard sévère, à la petite taille et à la coupe de cheveux surréaliste.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    Dernier film de Miyazaki et dernier chef-d'oeuvre. Davantage que la qualité de l'animation, on retiendra de ce film étonnant (on y trouve même un personnage de la Montagne Magique de Thomas Mann) sa mise en garde contre le pouvoir destructeur de certains rêves quand ils sont par trop déconnectés de la réalité. Miyazaki mélange ses souvenirs d'enfance (mère tuberculeuse, père ingénieur) et la vie de l'ingénieur inventeur du Zero japonais pour réaliser un film plein de poésie mais aussi de mélancolie, avec un personnage principal ambigu (et souvent égoïste) que Miyazaki décrit avec sa finesse psychologique habituelle. La séquence du tremblement de terre du Kanto est extraordinaire. Voir ma critique complète sur mon blog :
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Ultime long-métrage du grand Hayao Miyazaki, Le Vent se Lève est également son plus réaliste. Depuis les années 70, il nous a bercés dans le fantastique mais pour son dernier film, le réalisateur a fait de choix de s’inspirer de deux personnes réelles du début du XXème siècle, l'ingénieur en aéronautique Jiro Horikoshi et le romancier Tatsui Hori. Le film se dresse autour de la phrase d’un poème français, « le vent se lève, il faut tenter de vivre ». C’est ce que fait le personnage principal à travers son rêve de voler en construisant un avion. Il peut y avoir un tremblement de terre, la guerre ou la concurrence, Jirô va nous prouver en deux heures qu’il tentera tout pour ce rêve. Ce côté de l’ingénieur est extrêmement passionnant. Miyazaki s’étire cependant en longueur et cela fait défaut à l’histoire d’amour avec la tuberculeuse Naoko. Leur relation est bâclée, aussi bien dans le mariage que par la suite. A poursuivre sans cesse son rêve, on le voit bien, Jirô rentre tard et n’est là que pour tenir la main de sa femme en dessinant encore quelques plans. Leur amour si fort est donc incompréhensible et rend la narration de ce dessin animé inégal. Le Vent se Lève est une œuvre à part dans la filmographie du réalisateur de dessin animé. On prend goût à cette histoire captivante mais on est également désillusionné devant des sentiments non travaillés et des émotions inexplicables.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2016
    Il est des films testamentaires, comme je le disais récemment avec Adieu au langage, qui cherchent à pousser plus loin que jamais le travail de leur créateur, comme poussés par un élan absolutiste jusqu'au bout du chemin défriché. Comme une tentative de mourir par l'art, de se faire précéder par sa propre création dans le vertige et la brume au-delà de notre vision. D'autres, au contraire, se ramassent avec sobriété en une version adoucie et mélancolique fuyant toute grandiloquence, comme si leur auteur regardait avec tendresse son univers s'éteindre en scintillant pour la dernière fois. C'est, à mes yeux, à cette catégorie-là qu'appartient Le vent se lève, dernier film d'Hayao Miyazaki. Toutefois, il est d'importance de souligner qu'en la matière je suis moi-même plutôt dans le brouillard, puisque j'ai fait la bêtise de faire de ce testament mon tout premier film du maître japonais. Un peu perdu dans un rythme assez déroutant, sans connaître Miyazaki ni trop savoir où le film allait, je n'avais donc clairement pas les clés pour m'imprégner pleinement du ton contemplatif de ce chant du cygne, qui doit je l'imagine se lire à l'aune du parcours artistique qu'il vient achever. Si je n'ai pas passé un moment désagréable, loin de là, disons que je suis un peu trop resté à distance, sans jamais trop comprendre la narration un peu cahoteuse et la distance relative ménagée avec des personnages qui vont et viennent. Avec un peu de recul, je sens pourtant déjà le film très bien vieillir dans mon esprit, à mesure que j'en réalise la justesse et la modestie, à travers l'ambiguïté que Miyazaki préserve chez son héros, comme hésitant à se prononcer lui-même sur sa vie et attendant le regard d'un public dont il attend humblement le verdict. C'est beau, même si je suis un peu passé à côté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 juillet 2016
    Dernier film de Miyazaki, mais première déception aussi. Si la pâte du réalisateur avec sa touche de poésie est bien là, la suppression de l'aspect fantastique est un véritable manque à ce film. Déjà qu'il est assez long (plus de deux heures), enlever la magie le rend parfois ennuyeux.
    Bref, même si il reste sympathique à voir, ce film laisse un goût amer en bouche quand on sait que c'est le dernier de l'oeuvre du grand maître Miyazaki...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 juillet 2016
    Miyazaki a dirigé parmi les meilleurs films d'animations de ces 30 dernières années. Pour un fan, bien qu'étant un film magnifiquement réalisé, "le vent se lève" laisse un peu sur sa faim : beaucoup de choses entamées qu'un amateur d'animation aurait aimé plus aboutis.

    Comme toujours avec Miyazaki, on a de magnifiques scènes d'actions (que ce soit avec les avions ou de façon plus pure de l'action de la vie courante), une très belle musique, et une histoire bien tissée qui cependant peut tourner à un pathétisme léger. Et au travers du travail du héros : un mécanicien Nippon d'avant guerre qui conçoit des avions, on approche, d'une façon élégante dans l'animation, la représentation des pensées avec des images. Mais au frustration !!! on ne fait qu'approcher ! Par exemple, Miyasaki nous fait sentir qu'au moment ou un avion se casse, le héro comprend et sens d'ou cela vient et on le sent presque sois même. Miyazaki nous montre le héro regardant les mécanismes d'un train a vapeur, mais ne nous fait pas sentir comment un train a vapeur fonctionne. Le film aurait pu répondre à ce plaisir que l'on peu avoir à regarder un belle mécanique fonctionner, et c'est ce que l'on attend en le regardant.

    Bref, on reste un peu sur sa faim. C'est aussi le premier film de Miyazaki presque totalement dédié au Japon, il semble même conçu comme un film de propagande visant un ingénieur à accepter sa vie : histoire du japon, longueur et patience quelquefois dans le film, référence indirecte à "la femme à l'ombrelle" de Claude Monet (qui est il faut le dire une référence pour de nombreuses femme Japonaise, Anglaise ..), assiduité dans le travail : le héros est un ingénieur mécanicien.

    Même si les rêves du héro ouvrent un monde de l'imaginaire attrayant ; la première scène de rêve est d'une très belle poésie qui appartient bien à la vie ; il manque peut-être dans la suite des rêves de Jin Ro un peu d’onirisme, et de trouver les images-animations qui pourraient montrer comment les rêves des hommes peuvent se rencontrer.
    Kalie
    Kalie

    52 abonnés 965 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2016
    "Le vent se lève" est à mes yeux le film d'animation le plus abouti de Miyazaki. Grâce à son réalisme, il s'agit d'une œuvre plus cohérente et accessible que les autres dessins animés du réalisateur. La poésie est toujours présente, notamment à travers les rêves de Jirō Horikoshi et sa rencontre avec spoiler: l'ingénieur italien en aéronautique Giovanni Caproni.
    Pour une fois, ces passages oniriques ne sont pas envahissants mais au contraire pertinents et drôles. Cependant, ce sont surtout les événements historiques marquants du Japon au début du vingtième siècle, entre catastrophe naturelle, crise économique, pauvreté et retard technologique (vingt ans de retard sur l'Allemagne, les avions japonais encore spoiler: tirés par des bœufs
    , etc.) qui sont mis en avant. Tout cela est passionnant et n'est pas pollué par les délires fantasmagoriques abscons propres aux précédentes réalisations de Miyazaki. Deux sujets m'intéressent ici : l'aviation et l'histoire de l'inventeur des célèbres Zero japonais engagés dans la guerre du Pacifique. Ainsi, le dessin animé est parsemé de données techniques captivantes sur la conception des avions. Le rendu visuel de ces derniers, notamment les avions allemands, est très réaliste. On voit bien dans "Le vent se lève" comment une invention née d'un rêve (ici celui de voler) est détournée par les militaires et le pouvoir pour en faire un usage néfaste. S'ajoute à cela une histoire d'amour typiquement asiatique, c'est-à-dire tout en délicatesse, qui plus est sur fond spoiler: de maladie
    ... Sortez vos mouchoirs ! Alors oui, les scènes sont souvent étirées au maximum. La musique est parfois larmoyante, le rythme lent. Mais l'ensemble n'est jamais ennuyeux. Visuellement, les dessins sont jolis, traditionnels pour les personnages ou proches de la photographie pour certains objets et décors.
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