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pierrre s.
349 abonnés
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3,5
Publiée le 15 novembre 2014
Pour tous, la radio ce sont des voix, ici, le temps d'un film, c'est voix deviennent des visages. L'immersion est très intéressante et permet d'avoir un tout autre regard sur ce media.
Je n'ai rien appris avec ce film. Annoncé comme documentaire.... Je pense que c'est un film de potes, pour les potes, il décrit une microsociete sans nous en donner les clefs. Pas pour nous juste pour les déjà initiés. Une étoile pour le montage et la lumière. C'est tout
Difficile d'imaginer autant de richesse émotive dans un documentaire quasi anodin qui aligne de simples images des artisans de la radio au travail. En réalité, Philibert s'est introduit dans un des poumons de la France. Cette mystérieuse fourmilière inspire tous les airs du temps et expire dans ses souffles talentueux aussi bien les infos vitales ou anecdotiques que de purs exercices de génie. Il ne s'agit pas d'un documentaire sur la maison de la radio, ni sur Radio France mais d'une fresque subjective sur la vie en France au XXIème siècle. En ce sens, "La Maison de la Radio" s'impose comme une véritable oeuvre d'art.
J avais envie de le voir pour voir ce documentaire sur une journée de radio, c est bien oui on voit plus comment ça se passe mais ça se confirme j aime le son mais je suis loin d être une passionnée .
Documentaire intéressant même pour ceux qui écoutent rarement ces radios. C'est quand même trop long.... Pourquoi l'émission "Le masque et la plume" n'apparaît pas ?
J'avais déjà vu il y a quelques années un très bon documentaire de Serge Moati tourné pour l'anniversaire de la maison de la radio que j'avais bien apprécié. Je suis un auditeur régulier de France Inter, France Culture et France Info et il est intéressant de voir ce monde que l'on écoute au quotidien prendre vie en image. Ce film de Nicolas Philibert est tout aussi plaisant avec beaucoup de découvertes et une part d'humour.
En regardant ce documentaire sur la maison de la radio on se demande si ce n'est pas l'absurdité de ceux qui y travaillent qui est mise en avant. C'est une recherche du son parfois drolatique,mais pas très passionnante,car on passe d'un endroit à l'autre comme si on ouvrait une porte pour tout d'un coup se retrouver dans une autre pièce et assister à une autre discussion. Les portes sont ouvertes les unes derrière les autres comme ça pour voir ce qu'il s'y passe. On à une petite discussion par ci un petit moment musical par là,un enregistrement d’épluchage de patates,un bruit de foret. Certes les moments sont absurdes et parfois ironiques. Mais à voir se doc on se dit que c'est tout de même la maison de la glande,ou tout le monde à le temps de prendre le temps pour capter un son dont tout le monde se fout sauf ceux qui 'enregistre.
"Elle est là, immobile, elle raisonne, Sa présence me rassure et me plaît Quand j'entends défiler les personnes, Des mots, des airs, des histoires, A la radio. " On aurait pu entendre cette chanson de la Grande Sophie au générique de ce documentaire de Nicolas Philibert. Trop facile bien sûr, mais tellement vraie. En plantant sa caméra dans la vénérable maison ronde de l'avenue du Président Kennedy, le réalisateur avoue n'avoir eu aucune idée de ce que serait son film au final. Et nous assistons à une ronde de séquences d'un matin banal au matin banal suivant, sans souci de chronologie événementielle. Cela donne une mise en images des voix, des sons, sans que cela ressemble à une compilation d'animateurs ou de genre musicaux. Nous entrons ainsi de plain-pied dans cette institution, sans guide, au gré du bon plaisir d'une caméra qui sait bien saisir les visages et le voix. On y croise des personnages que l'on prend plaisir à retrouver tout le long de la projection, la sensible réalisatrice de pièces radiophoniques, Marguerite Gâteau ou la pétulante ordonnatrice d'infos, Marie-Claude Pincon-Rabot. Mais, sauf, si l'on est un auditeur assidu des programmes de Radio-France, on risque de se sentir perdu dans cet assemblage un peu hétéroclite de séquences. Toutefois, certaines scènes attirent notre attention, notamment celle de cette émission littéraire pointue, où une écrivaine, un peu perdue, fait face à un animateur compassionnel et dont l'échange de regards en dit long sur le monde qui les sépare ou celle où le journaliste Hervé Pochon dialogue avec un chasseur d'orages. La fin sur le blog
L'image à la radio, c'est l'illustration de la création du son, de la musique, du bruit, de l'élocution et de l'émotion. A l'écran défilent dans le désordre, le talent, le professionnalisme, l'engagement, l'humour, la diversité, la fragilité, l'éphémère ou le chef d'oeuvre. La radio, se déshabille, dévoile son art et la manière dont elle transmet la lumière à travers les ondes. Un documentaire sur la radio semble une évidence. L'environnement est si riche qu'on en redemande.
Plutôt que d'expliquer le fonctionnement de Radio France, Philibert préfère saisir des séquences d'émissions, de petits instantanés radiophoniques. Le documentaire qui en découle est parfois drôle et réserve quelques surprises aux habitués des ondes publiques. Cependant on peine à trouver un intérêt constant dans cette démarche.
Quelques beaux plans de Paris, et on s'engouffre dans la maison de la radio, puis il ne se passe plus rien. C'est un docu de fainéant. Aucun sens critique. On ne fat que "enregistrer" ce qui se passe, et encore... uniquement la façade. Il s'agit de Radio France???
ça vaut plus comme une pièce historique à présent que comme un témoignage. Plus de dix ans après, et en tant qu'auditeur assidu de Radio-France, la maison ronde à bien changé, à l'image de notre société. La moitié des personnalités filmées à l'époque doivent être en retraite à présent. Assez peu de femmes filmées. Aucun élément sur l'évènement d'aujourd'hui que constitue le Podcast. Le coté patchwork est un parti prix qui donne à voir l'effervescence de cet endroit unique. Au bout du compte ce film active la touche nostalgie en situant ce joyeux souk dans une France d'avant assez déconneuse, assez Parigote, dans un été 2011 remisé désormais aux cotés des étés 72 et 83. Comment ne pas songer à la menace qui pèse désormais sur ce service public issu de l'esprit de la Résistance, après que le gouvernement ait supprimé la redevance et ainsi livré la maison de la radio aux capric des parlements, quand on sait que la droite veut la peau de ce joyau libre.
(...) La Maison de la Radio est présentée comme un empire de la voix, de la musique, du bruitage. Un empire de ce son, isolé, qui doit savoir caresser nos oreilles mais aussi les passionner : le film a ainsi un aspect didactique, et on observe les efforts mis en place, tant dans le choix des mots que dans celui de l’intonation de la voix, pour capter l’attention de l’auditeur. Mais la plus grande ambition du film est peut-être davantage de tenter de saisir cette chose insaisissable et invisible qu’est le temps. (...) Malheureusement, cette longue ballade perd un peu le spectateur en route. Dans ce labyrinthe de voix et de musique, on sourit régulièrement. Seulement, la passion qui anime certainement tous ces gens qu’on voit défiler, manque cruellement au film. Un peu comme l’auditeur coincé dans un embouteillage qui zapperait de canal en canal, on a l’impression de passer d’un programme à un autre avec une forme d’arbitraire. L’inégalité des saynètes finit alors par lasser, les quelques moments de grâce ne suffisant pas à sauver réellement le film. (...
Certes, j'ai enfin pu mettre un visage sur la présentatrice de la météo marine qui a longtemps rythmé l'attente du Masque et la Plume. Bien que je sois un auditeur assidu des émissions de la maison ronde, je n'ai pas été sensible à cet assemblage de pastilles sonores qui ne nous racontent au final rien de bien neuf. Interminable et non terminé ...