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    Querelles
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    16 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2012
    Le jeune Arshia, personnage central d'une dizaine d'années apparaît comme une allégorie de l'Iran, meurtrie et bâillonnée, que l'on voudrait bercer d'illusions mais qui ne pense qu'à respirer. Morteza Farshbaf épris de liberté filme les grands espaces comme personne ne le fit jamais et l'histoire qui pourrait effrayer par sa platitude est dramatisée avec des artifices nouveaux, simples et géniaux! Pour compléter le tout et faire de ce film un bijou, le jeune réalisateur de 27 ans donne au talent de ses acteurs formidables l'occasion de crever l'écran!
    Ciné2909
    Ciné2909

    61 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2012
    Le film de Morteza Farshbaf est en soi un pari déjà bien audacieux en proposant ce road-movie mettant en scène 2 comédiens sourds et muets. Si on n’a pas eu l’occasion de prendre connaissance du scénario, les premières minutes sont assez déconcertantes avant que l’histoire ne se mette en place via les discussions entre Sharareh & Kamran. Malgré ses personnages attachants et notamment le jeune Arshia lorsqu’on découvre le but réel de ses pause-pipi, Querelles fait parfois du sur-place où s’immisce un certain ennui. Le projet du réalisateur est séduisant et mérite bien que l’on y consacre une petite séance découverte.
    soulman
    soulman

    60 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Un road-movie à l'iranienne, original mais inabouti. En effet, la surprise constituée par un couple de protagonistes sourds est rapidement effacée par un dialogue sur-abondant où tout est répété plutôt deux fois qu'une. Le jeune héros, magnifiquement interprété, est par contre un très beau personnage, émouvant, qui capte rapidement tout ce qui est dit au cours de ce voyage qui correspond pour lui à la perte de l'innocence.
    Yves G.
    Yves G.

    1 239 abonnés 3 250 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2013
    Ce premier film iranien a été réalisé par un élève d'Abbas Kiarostami et il en porte la trace : l'action se déroule à bord d'une voiture, les acteurs sont non professionnels et le personnage central est un enfant.
    Comme dans les films de Kiarostami, le huis clos n'en est pas un : lieu fermé, la voiture est en même temps ouverte sur le monde et s'y déplace. L'occasion de splendides plans séquences en Scope sur la campagne iranienne déserte, battue par le vent.
    L'intrigue est minimaliste et rappelle les dramaturgies théâtrales : un homme et une femme recueille leur neveu suite à la brutale disparition de ses parents. A l'occasion d'un long voyage en voiture, ils doivent décider du sort de l'orphelin.
    Mais le coup de génie du scénariste est d'avoir mis en scène des sourds-muets. Leur dialogue, si violent, se déroule sans un bruit, dans la langue des signes. Et l'enfant, qui la comprend, ce que ses oncle et tante ignorent, ne perd pas une miette de leurs échanges.
    Le dispositif tient la route - si on peut dire - et crée un suspense psychologique. Dommage qu'il se termine en queue de poisson.
    ffred
    ffred

    1 464 abonnés 3 921 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2012
    Pour son premier film, Morteza Farshbaf n'a pas opté pour la facilité. Un scénario plutôt noir, mais qui peut se révèle souvent drôle, pour une histoire aux personnages sourds et muets. D'ailleurs les deux acteurs principaux le sont aussi (et sont aussi un vrai couple à la ville). On est d'abord un peu dérouté : la première scène est dans le noir, on entend un couple se disputer mais on ne le voit pas. Puis le contraire, en pleine lumière, un couple se dispute en silence, seuls les dialogues apparaissent en sous-titres. On s'aperçoit alors qu'ils ne parlent pas. Un peu désarçonnant mais une fois assimilé cela, on est pris par la tension nerveuse et dramatique du récit. Comme n'importe quel autre couple, ils vont se remettre en question, parler d'avenir et de passé, mis au pied du mur suite au drame qui les frappe. Mise en scène et scénario jouent à merveille sur ce contraste bruit/silence...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-querelles-104373668.html
    Christoblog
    Christoblog

    725 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2012
    Un couple discute dans une voiture du drame qui vient de se dérouler dans la nuit : la soeur et le beau-frère de la femme se sont tués dans un accident de voiture. Ils se rendent à Téhéran où ont été transportés les corps.



    Sur la banquette arrière, le jeune fils du couple décédé regarde le paysage.



    Particularité de la situation : les deux protagonistes principaux sont sourds-muets et conversent grâce à la langue des signes, que l'enfant ne comprend (a priori) pas.



    Comment lui annoncer la terrible nouvelle ? Faut-il l'adopter ? Y'a t'il d'autres membres de la famille qui pourraient le faire ?



    Ce pitch étonnant et improbable fonctionne à merveille. La distance entre les dialogues sous-titrés (forcément !) et le visage impassible de l'enfant permet d'exprimer toute une gamme de sentiments délicats, dans une succession de paysages particulièrement émouvants.



    Le cinéma iranien est pour le moins contrôlé et limité dans ses moyens. Comme souvent, on dirait que ces contraintes poussent le réalisateur Morteza Farshbaf a trouver des artifices de mise en scène particulièrement ingénieux et adaptés à la situation : variation extrême de focales, jeux admirables avec la lumière et même l'obscurité, composition de plans recherchée (le rétroviseur), bande-son exceptionnelle.



    Je ne peux pas en dire plus, sous peine de déflorer le plaisir du spectateur, mais ce portrait plutôt amer que doux est par moment absolument brillant. Le réalisateur ayant souvent accompagné Kiarostami sur ses films, on sent la patte du maître, mais il y a dans ce film des idées originales très prometteuses. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    islander29
    islander29

    734 abonnés 2 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Le grand intérêt de ce genre de film, c'est d'être en immersion totale avec des personnages, qu'on pourraient facilement, s'ils n'étaient iraniens, rattacher à sa famille. (ou pas)...Des gens ordinaires donc, mais qui proposent une sensibilité réaliste de la vie et descriptive socialement....A la frontière entre le témoignage et le road movie, le film alterne avec brio, les échanges difficiles entre un couple qui se rend à téhéran, et les extérieurs sur ces grands espaces iraniens, qui font respirer l'âme et la condense sur l'essentiel, l'immédiateté du monde et de sa beauté.....Franchement l'équilibre du film est subtil, car les échanges sont souvent en langage des signes, heureusement sous titrés...le petit neveu qui les accompagne apporte sa fraicheur peu innocente mais chaleureuse....C'est un voyage sur la route, comme chacun en fera sans doute une fois dans sa vie, pour un fait divers tragique et qui ouvre des réflexions basiques sur la notion de dialogue, de confession, un voyage plus vrai que si vous y étiez....Je conseille.....
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 mai 2012
    Voilà un joli premier film qui, bien au-delà de son sujet, pourrait entraîner le spectateur vers une intéressante réflexion philosophique sur la nature du temps et sa perception : en effet, rarement 85 petites minutes n'auront paru s'écouler aussi lentement. Il est interminable, ce putain de voyage ! Alors attention, hein, c'est long, mais c'est beau. "Querelles" possède des qualités esthétiques indéniables (les paysages magnifiques et magnifiquement filmés, la multiplication des angles de prise de vue à l'intérieur de la voiture, le travail sur le son...) qui en font une grande réussite au niveau de la forme. Le problème, c'est que ça a tendance à cannibaliser le propos déjà assez maigre en soi. Assez vite (la notion de "vite" restant à définir...), ce road-movie qui traite du non-dit tourne en rond. Et puis, il y a cette métaphore simpliste mais pas inintéressante : la voiture=l'Iran, l'enfant=le peuple iranien, les adultes sourds-muets=les dirigeants iraniens. Seulement, si on la pousse un peu cette métaphore, c'est pas forcément joli-joli... D'un côté, on a des adultes qui cachent une vérité à un enfant (pour son bien, pensent-ils). De l'autre, cet enfant, pas con, qui a très bien compris ce qui se passe mais ne peut exprimer ce qu'il ressent à ces adultes qui ne l'entendent pas, et qui n'a plus que ses yeux pour pleurer, loin de leur regard. Quoi qu'il en soit, ce qu'on est bien obligé de constater, c'est que l'enfant est trop jeune pour conduire la bagnole ! Est-ce réellement ce que Morteza Farshbaf veut nous dire ou est-ce juste une petite concession pour éviter le sort d'un Jafar Panahi ? Pas très important au final, son film étant tellement beau. Mais tellement long aussi.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    29 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    Le réalisateur a demandé de la patience vis-à-vis de son film. Il a raison. La menace iranienne, ça n’est pas le nucléaire mais le cinéma qui vous tue… d’ennui ! Les 15 premières minutes du film sont constituées par de longs plans de paysages où roule une voiture. Les dialogues sont en sous-titres. On apprend finalement que le conducteur et sa passagère sont des sourds et muets qui communiquent par le langages des signes. Passionnant ! Tout le film se passe en voiture , sous le soleil, sous la pluie, avec pauses pipi et même panne (fuite d’essence) ! C’est un couple qui se querelle et se demande comment annoncer à leur neveu qu’il transporte que ses parents se sont tués, la veille, dans un accident de voiture (« mourning » signifie deuil en anglais). Tout le monde n’est pas Tennessee William ou William Faulkner pour écrire un scénario et des dialogues ! Si tous les cinéastes du monde pouvaient filmer en super 8 et montrer leurs films uniquement à leurs mémés et pépés, cela encombrerait moins les festivals !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2012
    beau dialogue de sourds !!! MK2 ne s'est pas trompé une belle révélation.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Pour un premier film, c'est un magnifique hommage à son maître Kiarostami.
    Les paysages sont somptueux et ça donne bien envie de partir en vacances ! (bon peut-être pas en Iran quand même :p )
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Un film touchant et magnifique que j'ai pu voir au Festival de Deauville !
    Le vieux couple est super. Quel voyage ! ça rappelle "Le Goût de la Cerise".
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