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    Querelles
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Querelles" et de son tournage !

    Première oeuvre

    Le réalisateur Morteza Farshbaf signe, avec Querelles, son premier long-métrage.

    Du silence au vacarme

    Les thèmes véhiculés par Querelles sont assez denses et « bruyants », comme en témoignent l'accident de voiture et la mort de deux personnages, le réalisateur Morteza Farshbaf ayant voulu les contraster par le silence : "Ma logique était de me servir du son pour opposer les personnages principaux - des sourds-muets - et les sentiments qu’ils pouvaient ressentir et exprimer. Le passage d’une scène à l’autre est presque toujours accompagné d’une rupture de l’équilibre auditif : passage d’un train, camion, chantier. Le silence comme le son est utilisé pour créer une transition visuelle et auditive pour les personnes qui ne sont pas capables de parler et d’entendre", confie le cinéaste.

    Casting

    Afin de gagner en authenticité, le réalisateur Morteza Farshbaf a exigé que tous les personnages du film soient campés par des acteurs non professionnels.

    Sélections & récompenses

    Querelles a remporté le "Grand Prix Lotus" ainsi que le prix "Mention Spéciale" lors du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012. Le film a également été sélectionné au festival du film de Pusan ainsi qu'au BFI London Festival.

    Fais-moi un signe !

    Anahita Ghazvinizadeh, la co-scénariste du film, a appris le langage des signes très rapidement pour communiquer avec le couple sourd-muet.

    Chut !

    Le jeune acteur Amir Hossein Maleki, qui incarne le petit garçon, n’a pas appris de texte et n’a jamais lu une seule ligne du scénario ! Une volonté de la part du réalisateur Morteza Farshbaf, expliquant : "Je voulais qu’en le plaçant dans la situation il réagisse naturellement. Il n’a d’ailleurs pas de texte à proprement dit, déjà il ne parle pas beaucoup, ses seules répliques sont des réponses à des questions. Les premiers jours du tournage ont été assez difficiles pour lui. Il était très timide et ne pouvait même pas marcher devant la caméra. Il a fallut être patient pour qu’il se sente bien et commence à comprendre l’atmosphère du plateau."

    A la vie comme à l'écran

    Kiomars Giti et Sharareh Pasha, les deux comédiens principaux formant le couple de sourds-muets du film, vivent également ensemble dans la vie de tous les jours.

    Spectateurs, patientez !

    Lors de l'élaboration du scénario, le réalisateur Morteza Farshbaf a voulu trouver un moyen de renforcer l’aspect dramatique de la situation afin de mettre à mal la patience du spectateur. C'est chose fait avec ce long plan silencieux au début du film : "Au début, seuls les sous-titres sont les témoins d’une conversation que nous n’entendons pas. Le spectateur est laissé en dehors de l’action mais sa curiosité est récompensée, lorsque que, dans le plan suivant, nous sommes plongés à l’intérieur de la voiture. Le spectateur devient alors le témoin d’une conversation animée au sein du couple de sourds-muets à propos d’un accident et de la mort des parents du jeune garçon assis à l’arrière", confie le cinéaste.

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