Avis : Les Voies du destin - Page 2

C'est à un grand sujet que s'attaque ce film, basé sur une histoire vraie dans laquelle un ancien lieutenant écossais encore traumatisé par les tortures qu'il a subi alors qu'il était prisonnier des Japonais pendant la Seconde Guerre Mondiale apprend que son tortionnaire est encore vivant. Il y a bien évidemment le traumatisme et la haine mais alors que la guerre est finie depuis des années, les deux hommes ne sont plus que de simples personnes qui ont eu leur lot de souffrances. La question est de savoir si le pardon est alors possible. Si le sujet est bien évidemment très fort et porté par un Colin Firth émouvant, "Les Voies du destin" ("The Railway Man" en version originale), le film n'en est pas moins maladroit, la faute à une mise en scène peu inspirée et à un scénario trop convenu qui convainc seulement dans sa deuxième partie, assez intense. Toute la première heure du film, sans être complètement inintéressante, ne se démarque pas assez de certains autres films du genre, beaucoup plus réussis.

sur une histoire vraie un film au rythme lent et aux flashbacks nombreux pour nous faire vivre
l'horreur de la guerre et en même temps l'impossible reconstruction.
Colin Firth et tous ses partenaires sont grandioses.
avec en toile de fond et c'est magnifique la rédemption et le pardon sincère.

On voulait bien voir un film d'amour sur fond de guerre, ce qui allie très cinématographiquement le romantique et le dramatique, qui font le sel de la vie du cinéphile. Sur le mode du Patient Anglais ou d'Autant en Emporte Le Vent, déjà bien exploré, il faut une paire de bons acteurs, un réalisateur et une histoire.
Si Nicole Kidman a tout pour inspirer l'amour, on ne la voit pas vraiment vibrer pour cet Écossais de Colin Firth qui ne desserre les dents que pour réciter les horaires du chemin de fer. Raté! Le réalisateur manque de nerf, s'embrouille dans des flash backs interminables et filme avec une manivelle comme en 1950. Encore raté! Enfin l'histoire de cette vengeance transformée en pardon manque un peu de souffle, même si la morale du film sera sans doute applaudie au prochain congrès des Mormons. Caramba, encore raté! On peut préférer le Pont de la Rivière Kwaï de David Lean si on veut avoir une idée de la cruauté des Japonais au temps de la guerre de Siam et ...de ce qu'est un film moderne.

Très belle histoire qui nous en apprend un peu plus sur l'Histoire mais aussi la souffrance des vétérans et dont le pouvoir de pardon est très émouvant.

Un film poignant, marquant, la fin est très émouvante, un hymme au pardon.

La force du pardon est bien transmise dans ce film. N. KIDMAN est surprenante, Colin Firth est magistral. Il y a quelques longueurs, mais un bon film.

Magnifique film, un peu lent mais très émouvant sur la fin, et magistralement interprété par le duo inédit Kidman/Firth.

Sujet interressant , Nicole Kidman sobre et tres bien dans ce film, debut tres bon puis bizarrement le film devient quelconque et ennuyeux jusqu'à la fin en demi teinte.

Kidmann le Botox annule toute émotion, colin joue très bien et son double jeune encore mieux, seule erreur de casting son bourreau car ce maitre d'armes du dernier samourai ne peut etre traité comme une lavette , pas crédible .

Vraiment un beau film porter par un très sobre Colin Firth(toujours très bon),et surtout par un Hiroyuki Sanada vraiment touchant. Mais les autres acteur ne sont pas en restes, surtout Jeremy Irvine(Cheval De Guerre), vraiment excellent, ou bien Stellan Skarsgård qui nous offre une prestation solide malgré un temps limité.

J'ai trouver Nicole Kidman sympa, mais pas non plus super charismatique(elle fait le job).

Une très belle histoire, si au début le film prend un peux trop le tournent bien mélo/pompeux, il part très vite dans une direction tout autre sur le drame et les souffrance intérieure qui ont briser beaucoup d'homme. La fin est vraiment magnifique est nous propose plus qu’un discours de courage, mais d'une véritable leçon de vie.

Parfaitement interprété et basé sur une histoire vraie: tout ce qu'il faut pour faire un très bon film. On est scotché à l'action et les aller-retours présent/passé sont très bien articulés. On ne voit pas le temps passer.

Allez-y! à voir sur grand écran.
Même en connaissant la fin, les "détails" de l'histoire sont surprenants, très dures et touchants.
L'amour et la patience de sa femme sont aussi mémorables que le récit et la Grande Histoire.

Une vraie claque.
Non distribué en Suisse (ce que je peux difficilement capter), je pensais avoir affaire à une sorte de spin-off du pont de la rivière Kwaï. Il s'agit, en réalité, de l'adaptation de l'autobiographie de Eric Lomax, prisonnier de guerre des japonais durant la guerre de 39-45, qui fut contraint de construire la voie ferrée reliant Singapour à Bangkok et enjambant la rivière Kwaï. 40 ans plus tard, Eric a l'occasion de se retrouver face à l'un de ses tortionnaires.

A la différence du roman de Pierre Boulle et du film de David Lean s'étant inspiré des événements mais avec des personnages fictifs, tous les personnages du film sont bien réels. Il s'agît d'une véritable interrogation sur le thème : le pardon et la vengeance connaissent-ils prescription.
Colin Firth et Jeremy Irvine incarnent tout 2 Eric de façon magistrale; Colin particulièrement, ce dernier ayant rencontré le véritable Eric (avant son décès en 2012) et pu relater avec lui son parcours et la conséquence de son acte en 1982. Nicole Kidman est bouleversante dans le rôle de Patti, co-productrice du film, et ayant fait preuve d'un véritable courage et ce, alors qu'elle a vécu un véritable enfer psychologique comme épouse dont l'amour est sorti vainqueur.
Prises de vues superbes (notamment de la Thaïlande où fut tourné une partie du film), magnifique musique et final bouleversant : une perle à recommander vivement, en mentionnant certaines scènes de guerre à la limite du supportable

Ce drame-biopic de Jonathan Teplitzky, "Les Voies du destin", qui s'inspire de la véritable et terrible vie d'Eric Lomax (le livre de ce dernier "The Railway Man" a été publié en 1995), officier de l'armée anglaise pendant la seconde guerre mondiale et capturé par les japonnais en 1942. A part l'interprétation de deux géants du cinéma, Colin Firth et Nicole Kidman, et d'un tout jeune acteur méritant, Jérémy Irvine (nommé meilleur espoir en 2012 The London Critics' Circle pour "Cheval de guerre"), le sujet des traumatismes de guerres à maintes fois été porté au cinéma. Ce n'est pas inutile toutefois de s'en remémorer...

pour ceux qui ont vu "Le pont de la rivière Kwaï", ce film est un juste retour aux réalités historiques. "The railway man" est une démonstration très émouvante de ce que peut être le syndrome de Stockholm, aux antipodes de la vision simpliste hollywoodienne de ce traumatisme...