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    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    51 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2014
    Un film historiquement émouvant, mais qui tourne à vide et souffre d'un dispositif de faux-documentaire inutile et assez laid. Pablo Larrain revisite une page fondamentale de l'histoire chilienne en choisissant un angle passionnant à travers la campagne du no au referendum de 1988. Malheureusement, le cinéaste choisit de fabriquer une sorte de faux-documentaire à la photo cradingue. Il mêle ainsi images d'archives et images d'époque, mais on ne comprend jamais l'utilité de ce parti-pris. L'image est assez désagréable donc, et le film est très ennuyeux : l'histoire se met en place en dix minutes et puis ensuite on tourne à vide pendant 1h30, sans que les personnages évoluent vraiment. Le cinéaste suit trop de pistes différentes et entre les pressions du régime, l'histoire d'amour, les rivalités entre publicitaires... on ne va nulle part. La narration est donc très plate, aucun rebondissement ne vient donner au film un vrai intérêt. Si le témoignage d'histoire est donc la vraie valeur ajoutée du film, il ne se passe pas grand chose et la bonne idée de début est totalement foirée.
    Caine78
    Caine78

    5 912 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2014
    Principale surprise concernant « No » : le parti pris d'une réalisation presque caméra à l'épaule, façon reportage télé voire amateur. Choix discutable, qui ne m'a d'ailleurs pas vraiment convaincu, même si j'ai fini par m'y habituer au fil des minutes. Pour le reste, sans être passionnant, le film étant le premier à aborder le référendum anti-Pinochet de 1988, il a forcément une valeur historique, mais ne se limite pas à cela. On a en effet (vraiment) l'impression d'apprendre des choses, Pablo Larrain trouvant un bel équilibre entre légèreté globale du ton et importance capitale de l'enjeu, si bien que le propos n'est jamais édulcoré. Cela manque probablement un peu d'émotion (à part dans les dernières minutes), reste qu'un sentiment d'allégresse nous gagne de temps à autre, ne serait-ce qu'à travers cet étonnant choix de campagne décidé par les opposants à la dictature, amenant quelques francs sourires. La caricature est également évitée avec un certain succès, le réalisateur préférant privilégier la générosité et le combat des amoureux de la démocratie à une basique opposition entre les deux camps, le charisme tranquille de Gael Garcia Bernal et la belle sobriété des seconds rôles faisant le reste. Bref, si au vue des nombreux éloges récoltés par le film nous pouvions nous attendre à mieux, « No » n'en reste pas moins une jolie réussite sur un sujet exemplaire, et mérite ne serait-ce que pour cela d'être vu.
    Léa H.
    Léa H.

    28 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2014
    Si l’on considère que « No » ne parle pas de la victoire des combattants de la liberté contre un régime autocratique, mais relate subtilement de ce moment historique ou une dictature (néolibérale) s’apprête à en remplacer une autre (le communisme), si l’on considère le film comme une charge cynique contre la béatitude létale de la pensée unique (où il s’agit soit disant de dépasser les idéologies pour s’abandonner à une quête du bonheur aussi stérile que perverse), si l’on considère le film comme une critique virulente de la victoire du consumérisme décérébré (la campagne du Non ressemble au pire de la pub, assumant sa vulgarité et sa bêtise), « No » est une réussite. Car sinon, le film est foncièrement déplaisant.
    Septième Sens
    Septième Sens

    74 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Oui à Auguste Pinochet et à sa ré-investiture. Non au Commandant ayant fait des milliers de victimes et de disparitions dans son pays. Non aux crimes et aux violations des droits de l’homme. 1988, Chili. L’homme d’État chilien est contraint de faire un référendum pour que son peuple décide s’il reste au pouvoir. Les deux clans ont le droit à quinze minutes d’audience chacun par jour pour convaincre la population. Que la partie commence.

    Oui au réalisme cinématographique. Faisons basculer les codes formels du septième art pour les réinventer. Pourquoi ne pas utiliser le format 4/3 si celui-ci se prête le mieux au sujet que nous voulons présenter ? C’est ce qu’a fait Pablo Larraín en utilisant volontairement des caméras des années 1980 pour donner une esthétique rétro à l’ensemble de son film, et coller au plus près la période visée. La mise en scène, parfaitement rodée, semble être réduite au minimum pour donner l’impression d’assister à un documentaire et de viser un pur réalisme.

    Oui aux convictions politiques. Ce n’est pas la première fois que le cinéaste installe son récit dans le Chili de Pinochet. Grâce au cinéma, il tente de comprendre et d’analyser comment sa société s’est transformée jusqu’à ce fameux référendum historique. Mais il parle peut-être même plus de stratégie communicative que de politique, ce qui rend No encore plus percutant. Son personnage principal, symbole d’un Chili en devenir, est tout sauf un politicien. Mais il comprend ce que les gens veulent qu’on leur dise, et grâce à une trame narrative limpide, le spectateur saisit tous les enjeux tactiques et sociaux qu’il y a derrière.

    Oui à la prise de risque et à un cinéma novateur. No est l’un des films évènements de 2013 pour des raisons simples. Le choix du sujet est d’une part excellent et peut renvoyer à différents thèmes d’aujourd’hui (l’image de la politique donnée au peuple). Dotée d’autre part d’une vraie fraîcheur et d’un réel dynamisme, cette œuvre arrive à saisir les enjeux sociaux d’une époque déterminante pour l’avenir d’un pays. Un État qui, rappelons-le, a élu une femme socialiste au poste de Président de la République depuis bientôt huit ans. Une belle évolution.
    annereporter94
    annereporter94

    45 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Rien que le format visuel du film interpelle... on se croirait revenu 30 ans en arrière. mais cela participe à l'émotion qui se dégage de ce film totalement maîtrisé esthétiquement et politiquement parlant. Allez osons... un petit chef d'oeuvre!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    à l'ère du cinéma 3D et de la HD, le cinéaste Pablo Larrain décide de filmer "No" au format 4/3 à l'aide de caméras des années 80 par souci de réalisme afin de mieux restituer l'époque.
    C'est une fausse bonne idée car le résultat est horrible tant l'image est rebutante.
    Quand au récit inspiré de fait réels, il est par moment confus et parvient aussi moyennement à captiver l' attention car tout est quasi prévisible.
    En conclusion: il aurait mieux valu en faire un documentaire.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    216 abonnés 1 594 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Un angle original pour une histoire unique dans l'Histoire : le renversement d'un dictateur par le biais, en partie, d'une campagne de com' rompue aux techniques les plus vendeuses de la publicité. Ou comment vendre la démocratie comme on vendrait un soda. Le film expose intelligemment, au début, les enjeux et les paradoxes d'une campagne qui va miser moins sur des arguments politiques (dénonciation des enlèvements, des tortures, des atteintes à la liberté d'expression...) que sur un concept publicitaire simple, généraliste, fédérateur. En l'occurrence : l'avènement de la joie, avec ce qu'il faut d'humour, de séduction, de slogans et de jingles impactants.
    Pour coller à l'ambiance de l'époque, pour en restituer l'authenticité, Pablo Larraín a eu la bonne idée de tourner son film avec une caméra des années 1980. Du coup, les prises de vue réelles ont une patine "vintage" qui se marie parfaitement avec des images d'archives intégrées au récit, pour un résultat formel à la fois insolite et cohérent. Le montage est excellent : habile et misant sur un rythme soutenu pour rendre le récit captivant d'un bout à l'autre. Globalement, No est ainsi le film le plus "regardable" du cinéaste, loin d'une certaine complaisance dans le glauque et le sinistre qui caractérise ses premiers films (notamment Tony Manero et Santiago 73), le sujet même réclamant ici, évidemment, une posture plus alerte et "joyeuse".
    Mais la principale réussite du film réside dans ce qu'il dégage en matière de sentiments contradictoires liés à cet épisode de l'histoire chilienne. Au-delà de la dimension galvanisante du récit de la conquête de la liberté et de la mise en scène amusante qui témoigne du pouvoir du langage à donner confiance et courage, il y a là quelque chose de très amer, voire pathétique, dans cette variation sur le combat politique moderne, qui consacre finalement la suprématie d'une stratégie de com' de masse sur le discours idéologique et politique, vaguement impuissant à convaincre les foules. Considération amère également sur la réelle motivation "révolutionnaire" d'un peuple. Il y a enfin beaucoup d'ironie à montrer qu'un système politique ayant introduit l'ultralibéralisme, sous l'influence des États-Unis, est renversé par l'un des vecteurs de promotion de cet ultralibéralisme. Ce sont, au final, autant de tonalités et de noeuds complexes qui font la richesse du film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    109 abonnés 1 572 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Au Chili en 1988, déjà 15 ans que le Général Pinochet a renversé Salvador Allende, soutenu à l’époque par l’occident. ’88, les mouches ont changé d’âne ; la pression internationale impose au dictateur coupable d’actes atroces sur des centaines de milliers de chiliens d’organiser un référendum pour son maintien ou non au pouvoir. Les règles du jeu sont alors clairement définies ; les deux camps auront 15 minutes de télé par jour durant un mois pour défendre leurs positions respectives. Le combat risque tout de même d’être inégal et ce pour deux raisons principales : les médias et la télé sont à la main de Pinochet, les 15 minutes dédiées à l’opposition se révèlent donc légères ; secondo, l’opposition historique est composée de plus de dix courants différents, comment trouver un plan comm’ sur lequel tous peuvent se retrouver. On peut dire que le « Non » part avec un sacré handicap.
    Mais un petit génie de la pub, le Séguéla local, va trouver un axe de campagne original fédérateur, non politique et optimiste. Il va très vite se heurter aux vieux opposants qui eux souhaitaient plus aborder tous les meurtres, disparitions et exactions du régime. Ce film montre bien comment un peuple peut prendre son destin en main malgré la contrinformation, car il s’agit avant tout d’un film profondément politique. Le régime en place use de tous les stratagèmes pour que la parole de l’opposition, prise à la légère au démarrage, soit la moins audible possible. Toute la force collective est bien incarnée ici. Mais le côté effrayant est l’utilisation qui peut être fait des médias à mauvais escient. Là, c’est pour la bonne cause, mais on peut tout aussi bien entraîner un peuple entier dans la mauvaise direction avec des messages simplistes bien enrobés. Le pouvoir des images et des slogans frappe fort ici. Une véritable guerre médiatique déjà moderne.
    De fait toute la réflexion sur le pouvoir des medias et des images dans le monde politique est très pointue à travers cet épisode de la vie politique chilienne. Mais l’enrobage fictionnel ne convainc guère. Le scénario, quelque fois répétitif, n’assume pas jusqu’au bout le cynisme du héros et lui invente une histoire familiale et personnelle très convenue. Ce qui fait écrire à François Bliet de : « Super-doc et petit film, "No" est une oeuvre fondamentalement utile, complice de vos neurones mais étrangère à vos tripes. ». Dommage, mieux valait peut être s’abstenir du volet vie privée.
    Ensuite, l’idée de vouloir tourner ce film comme un documentaire d’époque est pour moi un second ratage. En utilisant les vieilles caméras à tube reproduisant la texture des 80’s au format 4 : 3, on n’a l’impression de regarder une vieille VHS. Si on ajoute à çà des caméras épaule hasardeux (filmées comme un film amateur) et des surexpositions nombreuses et prononcées ; l’image est souvent cradingue sans intérêt artistique. Quelle idée aussi de filmer les TV Sony de l’époque en train de diffuser l’info : image moche filmée par une caméra filmant crade ; c’est insupportable.
    Mis à part un écueil dans le scénario et l’image pas non plus invisionnable ; ce film vaut par une question toujours d’actualité sur le pouvoir de l’image, des médias et la réelle marge de manœuvre des peuples dans leur auto détermination. Et à ce titre, il est indispensable.
    Georges P.
    Georges P.

    60 abonnés 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2013
    Film à plusieurs entrées et intéressant sur la communication politique. dommage que le choix du cadrage et la qualité de la prise de vue (on veut faire reportage) ne soient pas au rendez vous
    Yetcha
    Yetcha

    731 abonnés 4 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    Un choix esthétique façon VHS des années 80 couplé avec des images d'époque immerge le spectateur de façon assez spectaculaire comme si nous vivions les événements de l'intérieur. Cette période historique pour le Chili est passionnante, cette guerre médiatique propagandiste tant du côté des "Si" que des "No" est aussi très intéressante. Pourquoi pas 5 étoiles alors? Et bien parce qu'il fait tout de même un minimum de volonté et d'intérêt pour le sujet pour supporter la lenteur et la mollesse de la réalisation.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 octobre 2013
    Autant le dire tout de suite, j'ai arrêté le DVD, au bout d'une demi-heure alors que je me faisais une joie de voir enfin ce film loupé au cinéma d'art et d'essai de ma ville. Quelle déception ! Au-delà du sujet que je ne juge pas et qui a priori devait m'intéresser, , la forme adoptée par le réalisateur - scènes d'intérieur filmées caméra à l'épaule on ne sait pourquoi, image surexposée genre film super-8 on ne sait pourquoi, entraîne bien vite le rejet du spectateur en le laissant sur le bord du chemin. Un film pâle, vide, sans talent, ennuyeux au possible. LA déception de 2013 !
    MateoC96
    MateoC96

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    Je ne comprends pas trop l'engouement pour ce film! Oui, le message est beau: des hommes se battent pour la liberté malgré la "contre-"attaque du pouvoir, les menaces, les multiples intimidations,etc. Mais franchement, qu'est-ce que le film est lent, on s'ennuie! Une heure du film est spoiler: sur l'indécision et le refus des campagnes publicitaires pour le "NO".
    L'autre heure du film est consacrée au making-of des différentes pubs. Excusez-moi, je n'achète pas un dvd pour regardez un making-of (seulement dans les bonus). Ce que je n'ai pas aimé non plus, est l'usage d'une caméra (je ne saurai la nommer) qui filme des scènes en bonne qualité... pour les années 80 (cette alternance injustifié de caméra est insupportable) et les nuances rouges qui apparaissent sont très désagréables! Bref, déçu!
    reymi586
    reymi586

    392 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2014
    Le film est un peu déroutant au début d'un point de vue technique. Nos yeux sont vraiment habitués à de la haute définition donc là de se retrouver face à des images façon années 80, c'est particulier. Mais on s'y fait et plus que cela, ça nous immerge pleinement dans l'histoire et on ne fait pas de différences entre le film et les images d'archives. On a presque l'impression de voir un documentaire par moment. C'est intéressant de voir cette période politique très importante au Chili et le point de vue est original. S'intéresser à la campagne de pub en faveur du "non" à Pinochet est un angle intéressant. Un très bon moment.
    Unc-Scrooge
    Unc-Scrooge

    44 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    On pense beaucoup à l’oscarisé Argo (Ben Affleck) en regardant No !. D’abord par le sujet, ce petit fait divers d’un pays au bout du monde qui rentra dans l’Histoire grâce à une poignée d’hommes. Ensuite de par l’utilisation de techniques de films « à l’ancienne ». En ressortant les vieilles caméras technicolor, Pablo Larrain prend un véritable risque, celui de lasser un spectateur qui baigne dans la 3D depuis quelques années déjà, et pour qui l’utilisation d’une telle technologie apparait désormais comme archaïque et cheap. Miracle, l’effet du réalisateur réussit au-delà de toute espérance, donne une impression de documentaire (marqué par la quasi-absence de musique) et un véritable réalisme au film, sentiment renforcé par l’utilisation d’image d’archives ainsi que par les décors et costumes. Pour le reste, on retiendra une histoire poignante jusqu’au bout et un Gael Garcia Bernal (La science des rêves) magistral, dont le rôle peu loquace rappelle quelques grands acteurs américains actuels, mais qui réussit (lui) sans aucune difficulté à transmettre ses émotions. Bref, No ! scotche le spectateur du début à la fin et le laisse grandi, avec des idéaux de liberté et de combat dans un coin de la tête. S’il se rapproche d’Argo sur de nombreux points, No ! dépasse largement la production de Ben Affleck en qualité…
     Kurosawa
    Kurosawa

    503 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    Voilà un film au parti pris incontestable, et pourtant totalement dépourvu de manichéisme. "No", du talentueux Pablo Larrain, nous plonge dans la campagne qui décida de la chute du dictateur chilien Pinochet. Et cette immersion très nuancée, nous montre la complexité qu'il y a à se révolter, à convaincre, et comment deux camps s'observent et se menacent pour parvenir à ses fins. Car dans ce film, il ne s'agit pas que du "No", même si on s'identifie très vite à lui. La campagne du "Si" est montrée avec intérêt, mais sans la diaboliser. Larrain tient à filmer les deux stratégies à égalité, afin de délivrer une critique de la dictature encore plus forte, et de dire que la dernier mot revient toujours au peuple. Formidablement bien interprété, au style documentaire soigné et percutant, ce film apporte une fraicheur et un engagement de tous les instants.
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