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    Blade Runner 2049
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    1 449 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 014 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Quelle claque! Le talent de Denis Villeneuve, ici, aura ètè d'imposer une suite aussi majestueuse et marquante que le "Blade Runner" de Ridley Scott! Qui l'eut cru ? Ça paraissait impossible de s'attaquer à un tel monument de la S.F et pourtant, avec sa durèe (2h43) et son rythme très lent, Villeneuve fait presque aussi bien que Scott! Le temps nous le dira si cette suite est un chef d'oeuvre! C'est passionnant aussi bien sur la forme que sur le fond! Visuellement, "Blade Runner 2049" est parfait en tous points! On n'en prend plein les yeux (dècors impressionnants, beautè des lumières, puretè du cadre...) et le son est une apothèose acoustique en v.o qui sied bien à l'extraordinaire bande son de Wallfisch & Zimmer! Ryan Gosling est aussi à l'aise dans la peau d'un privè usè que dans celle du « driver » de NWR! Le film rèvèle aussi au grand public la nèerlandaise Sylvia Hoeks dans la peau d'une rèplicante insaisissable et sans pitiè! Quant à Harrison Ford, il reprend son personnage mythique du dètective Deckard en nous prouvant à nouveau tout simplement la dimension qui est la sienne! Un acteur immense et touchant quand il le faut! Avec "Blade Runner 2049", Villeneuve s'impose dèfinitivement parmi les cinèastes les plus excitants d'aujourd'hui! On n'attend sa version de "Dune" comme le messie...
    Caine78
    Caine78

    6 032 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    Aussi attendu que redouté, aussi ambitieux que risqué, « Blade Runner 2049 » était vraiment LE titre attendu par les cinéphiles en cette fin d'année, et je dois avouer que je suis en définitive aussi séduit que très légèrement déçu, même si la satisfaction l'emporte toutefois sans réelle difficulté. Premier bon point : le film n'est nullement une redit du chef-d'œuvre de Ridley Scott, parvenant aisément à creuser son sillon à travers un scénario plutôt réussi et de nombreux nouveaux personnages ayant leur identité propre. De plus, la durée importante ne se fait que rarement ressentir, se justifiant presque constamment malgré quelques temps plus faibles. Mais surtout, surtout, comment ne pas être impressionné par la maestria visuelle de Denis Villeneuve : le doute n'est plus permis, le canadien est aujourd'hui l'un des rares très grands esthètes à Hollywood et le prouve de façon magistrale ici tant chaque plan est quasiment une claque monstrueuse dans la figure. Alors oui, certains aspects m'ont laissé un peu plus dubitatif : le personnage de Ryan Gosling aurait pu être encore plus fort, troublant, le retour d'Harrison Ford n'est peut-être pas aussi bien exploité que possible, certains aspects du scénario n'étant pas toujours d'une grande clarté. Mais ne serait-ce que pour quelques scènes proprement grandioses, que ce soit spoiler: l'arrivée de K à Las Vegas ou encore la déchirante scène de l'hologramme géant face à ce même K
    , en disant tellement long sur la solitude des êtres et de l'omniprésence technologique dans la société d'aujourd'hui, Villeneuve frappe fort, ancrant avec beaucoup d'intelligence son œuvre dans le monde contemporain : froid, individualiste... Et comme certains aspects du récit sont particulièrement saisissants spoiler: (notamment quant à « l'élu », prenant une tournure assez tragique pour le héros)
    , on ne peut qu'être admiratif devant l'entreprise, son ambition, son audace, sa beauté crépusculaire : sans égaler son exceptionnel modèle, « Blade Runner 2049 » restera pour autant une œuvre majeure de 2018 : pour cela, sa vision dans les salles obscures paraît pratiquement indispensable.
    ffred
    ffred

    1 502 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    Je n’attendais pas grand-chose de ce Blade Runner 2049. Faire une suite, trente cinq ans après, d’un des films cultes de la SF (et sans doute l’un des meilleurs), semblait pour beaucoup s’apparenter plus à du blasphème et/ou à de l’inconscience qu’à un pari fou. Surtout qu’aux manettes on retrouve le québécois Denis Villeneuve, qui, malgré un relativement bon moment, ne m’avait pas pleinement convaincu avec son Premier contact l’an passé. Contre toute attente, j’ai beaucoup aimé. Sans parler de chef d’oeuvre et sans attendre les sommets du premier opus, on est là devant un des meilleurs films de SF de ces dernières années. La mise en scène est solide, parfois virtuose, jamais plombante. Techniquement, c’est superbe. C'est même époustouflant. L’univers du film de Ridley Scott est respecté. Si d’aucuns trouvent le scénario trop faible (co-écrit par le scénariste d'origine), j’ai pour ma part bien apprécié le récit. Un bon suspens, des rebondissements, une certaine émotion. Même si l'action est plutôt lente. Et surtout une ambiance sombre et lourde qui colle parfaitement. S’il faut trouver des défauts, j’en vois peu. L’ensemble est peut être un peu trop long et aurait gagné en densité avec trente, voir quarante-cinq minutes de moins. Avec peut être aussi une petit erreur de casting. Ryan Golsing a beau joué une machine plus humaine qu’un humain, il reste un peu trop monolithique et au final peu convainquant. Mais on retrouve avec plaisir Harrison Ford (même si le rôle, paradoxalement, ne serre pas à grand-chose), Robin Wright, Jared Leto et Hiam Abbass. En résumé, un très bon divertissement qui nous fait passer un bon moment. Même s'il faut s'en détacher, il faut mieux tout de même avec vu le Blade Runner d’origine pour apprécier pleinement celui-ci. Finalement, une bonne surprise...
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    475 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2020
    Passer derrière Blade Runner, c'est du suicide. Qu'on ait apprécié ou pas l'œuvre originale de Ridley Scott (librement adaptée de Philip K. Dick), impossible d'occulter sa dimension séminale sur le cinéma de science-fiction et plus encore. Source d'inspiration inépuisable, qu'on retrouve bien évidemment dans une pelletée d'autres références cinématographiques (Terminator, Dark City, Matrix, Ghost in the Shell) mais également vidéoludiques (Metal Gear Solid, Deus Ex, Final Fantasy), Blade Runner est une date. Point.
    Parfaitement conscient du risque démesuré de lui donner une suite, Denis Villeneuve ne cherche pourtant pas à se défiler. Son audace consiste non pas à se mesurer à son modèle mais tout simplement à en explorer l'univers. Ne cherchez pas de clarifications quant aux questions laissées en suspens dans le film de 1982, vous n'en aurez pas. Et c'est bien là le point de jonction entre le film de Ridley Scott et le cinéma de Denis Villeneuve: l'ambigüité. Assez curieusement, Blade Runner 2049 s'envisage comme un double (ou hologramme) de son prédécesseur sans pour autant être un remake. Là où beaucoup de suites se prennent les pieds dans le tapis, tombent dans une nostalgie désuète et la multiplication opportuniste de références, BR 2049 choisit d'être non pas la reproduction mais la superposition (que Villeneuve - au détour d'une scène hypnotisante - met littéralement en scène).
    Les bandes-annonces ne mentaient pas, le film est une prouesse visuelle. La réalisation est d'une précision exemplaire, la photographie de Roger Deakins est démente. Le film déploie une imagerie proprement incroyable, et se montre à la hauteur des attentes (ce qui n'était pas une mince affaire, loin de là). La distribution fait également un sans faute, mention spéciale à Ryan Gosling qui selon moi fait beaucoup pour l'humanité qui parcourt le film. Le reproche que je ferais à ce Blade Runner 2049 réside paradoxalement dans cette ambigüité qui l'élève, bien que la durée maousse me paraisse injustifiée. L'original décuplait sa force par une zone floue bien précise oui, mais cela marchait d'autant mieux qu'il cernait parfaitement TOUS ses enjeux. À ce niveau, BR 2049 est loin de démériter mais je tique un peu sur le personnage campé (d'ailleurs parfaitement) par Jared Leto. J'ai ressenti un sentiment d'incomplétude quant à son arc narratif, un peu dommage car il est pourtant primordial à l'intrigue. Je dois aussi pointer la bande originale qui malgré sa qualité certaine est tout de même très loin des compositions synthétiques obsédantes de Vangelis.
    Alors au final? Eh bien, je dirais que BR 2049 à défaut de renouveler l'univers foisonnant de Blade Runner a le mérite de l'explorer avec respect tout en réitérant ses questions identitaires avec brio. Ce qui est déjà bien assez pour en faire un très bon film.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    134 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2017
    Un remake à la fois fidèle et distinct de l'original. On retrouve un film mature à l'atmosphère envoûtante qui fait le choix de la contemplation et de la narration, qui se donne le temps. Les scènes d'actions sont peu nombreuses et on aurait même pu en éviter certaines (la bataille pêre fils est complètement artificielle). Les clins d’œils sont nombreux et agréables, davantage que les nombreux placements de produits (Atari, Peugeot, Sony). Visuellement c'est épatant, la Rachelle reconstituée est bluffante et le bureau du créateur, inspiré. Le sujet a peu évolué depuis le premier : l'humanité, l'intelligence artificielle, l'âme, l'autre. C'est ce manque de nouveauté (ainsi qu'un manque de consistance dans les dialogues) que l'on peut reprocher. Nous avons tout de même l'occasion d'assister à une sorte de Her 2.0 puisque l'IA en image de synthèse vit ici une histoire d'amour avec... un répliquant, autre Frankenstein moderne. Le retournement de situation n'est pas à la hauteur de ce que Villeneuve a fait de mieux (Incendie, Premier contact) mais reste au dessus de ce que la plupart des conteurs contemporain ont à offrir.
    John P
    John P

    4 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2017
    de beaux plan et une belle ambiance futuriste apocalyptique mais ... que c'est lent !!! 2h40 de travelling avant, arrière, latéraux, des scènes fixé de 15 secondes ou il ne se passe rien ... bref on fini par s'ennuyer ! c'est dommage
    tony-76
    tony-76

    1 012 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2017
    « Chercher la vérité ». Il aura fallu 35 ans pour renaître Blade Runner de ses cendres... Impossible de trouver un blockbuster plus attendu que Blade Runner 2049. Non seulement il s'agit de la suite à l'une des plus grandes fresques de science-fiction du septième art, mais en plus elle est réalisée par le cinéaste canadien Denis Villeneuve. Celui qui avait attiré tant de monde devant ses nombreux films avec un brillant Prisoners, un troublant Enemy, un compétent Sicario ou encore un pertinent Arrival ! Ridley Scott - créateur de l'opus phare et ici producteur - laisse contrôler Denis Villeneuve de cette suite pour en financer un blockbuster intelligent. Denis Villeneuve change sans cesse de registre et nous étonne une fois de plus avec son nouveau long-métrage de science fiction en apportant une âme à ce projet ! Si on connaît bien le réalisateur, le public est rarement déçu du résultat. Sa vision de l'image complétement sidérante magnifiée par le directeur photo Roger Deakins, sa mise en scène précise et soignée en élaborant plusieurs couleurs spoiler: (le blanc, le bleu ou encore le orange)
    dominantes quasi apocalyptiques. On est beaucoup plus près d'un Mad Max : Fury Road que d'un Ghost in the Shell. Une esthétisme exemplaire, ce qui rend Blade Runner 2049 : une œuvre unique dans l'industrie cinématographique ! En revanche, ce qui fait parfois défaut dans les longs métrages de Villeneuve, c'est le scénario. Cela empêchait Arrival et Sicario d'obtenir la médaille d'or ! Blade Runner 2049 ne fait pas exception à la règle, alors que l'intrigue spoiler: en mode Star Wars : The Force Awakens est à la fois une suite et une reprise du modèle original, le récit de Villeneuve s'apparente au film noir
    doté d'un rythme lent et d'une musique qui campe l'atmosphère. Hans Zimmer respecte l'esprit de son aîné (Vangelis) ! Celle-ci s'avère fabuleuse et les frissons ne manquent pas à l'appel... Le scénariste Michael Green prend souvent la place de Hampton Fancher (du premier Blade Runner) car Green ramène sa philosophie assez prétentieuse à la Alien Covenant à propos spoiler: de la création et du rôle de Dieu.
    Il est clair que cette suite possède un sentiment de redondance mais il n'est pas tellement dérangeant en soi ! Les clins d’œil sont très présents faisant honneur au classique de 1982 et il serait préférable de revoir ce dernier afin d'avoir toutes les subtilités pour ceux qui ne connaissent guère ou pas assez le film... spoiler: Les interrogations sur les souvenirs ne portent pas vraiment sur les enjeux mais sur la construction de l'histoire.
    C'est un désir nostalgique. En effet, une nostalgie avec la présence du vétéran Harrison Ford ! De retour dans la peau de Rick Deckard, jouant avec beaucoup de sensibilité son personnage spoiler: en ressassent son passé en y apportant quelques réponses... Il est néanmoins regrettable qu'il n'apparaît qu'à la dernière partie (après 2h de visionnage) !
    Le nouveau Blade Runner version 2049 s'agit du charismatique Ryan Gosling avec son regard glaçant, pénétrant et inexpressif digne d'un Drive ou d'un Only God Forgives et très loin du film musical La La Land ! Son premier blockbuster est à la hauteur de notre attente ! Jared Leto s’investit pleinement (même aveuglément) spoiler: en fabricant de réplicants mais clairement sous-exploité comme le Suicide Squad de David Ayer...
    L'imposant catcheur David Bautista (007 Spectre) fait une entrée physique remarquable spoiler: mais aussi de courte durée...
    En revanche, Sylvia Hoeks se révèle étonnante spoiler: en piquant la prestation de Leto qui est ainsi dire, son bras droit !
    Cette femme ira loin. La ravissante Ana de Armas spoiler: est là pour entretenir une relation émouvante avec l'officier K alias Joe.
    Et Robin Wright n'est pas dans son meilleur rôle... Le cinéaste n'aura jamais réuni autant de personnages féminins dans un même film ! Bien sûr, l'action a une spoiler: (petite)
    place ! Il ne faut pas se fiez aux bandes annonces qui en dévoilent trop, se laisser surprendre est un choix judicieux parce que les scènes d'action demeurent rapides mais elles sont prenantes et très efficaces spoiler: en mode Star Wars : The Force Awakens est à la fois une suite et une reprise du modèle original, le récit de Villeneuve s'apparente au film noir 0
    s'avère la plus longue, en tension ! Tout cela pour vous dire que Blade Runner 2049 possède tous les atouts du blockbuster intelligent et d'un véritable succès à venir. Même s'il ne déloge en aucun cas le classique de 1982, ce nouveau film fait bien plus que recycler les thèmes mis en place. L'élève Denis Villeneuve a failli dépassé son maître Ridley Scott. On risque de se rappeler pendant très longtemps de Blade Runner 2049... Une belle réussite !
    Marvin Z
    Marvin Z

    93 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2017
    Ce nouveau Blade Runner possèdent les qualités et l’ambition visuelle du premier opus, il est dommage d’en avoir aussi repris les défauts.
    Denis Villeneuve parviens à créer une suite respectueuse du matériau d’origine tout en apportant des nouveautés créatives très intéressantes. Mention spéciale à la relation passionnante entre le personnage de Ryan Glosing et son hologramme Joi, le mélange d’un amour impossible fort et la critique d’une société glorifiant la femme-objet. La scène de leur relation amoureuse par le biais de la prostituée était de loin la plus inventive et poétique du film. Le deuxième moment marquant est, à mes yeux, celui de la créatrice de souvenirs, les sublimes effets spéciaux offrant toute sa dimension créative à la scène. Et parlons-en de ces effets spéciaux ! Les nouvelles technologies offrent un réalisme absolu au film et les plans sont d’une beauté époustouflante. Qu’ils s’agissent des nombreux plans d’ensemble d’un Los Angeles futuriste dénaturé et déshumanisé, des vols de vaisseaux aux travers de décors intensément orangés ou des publicités et femmes holographiques dont les lumières et couleurs néons donnent cet aspect visuel si particulier au film.
    Toutes ces prouesses visuelles sont sublimées par la musique intense et futuriste du très talentueux Hans Zimmer.
    C’est donc avec un profond regret que l’on constate que ce Blade Runner 2049 n’est pas grand chose de plus qu’un film purement contemplatif, comme l’était son aîné. Chaque aspect du scénario est prévisible au possible, du début jusqu’au dénouement. Aucune surprise, tout est attendu. Et c’est d’autant plus frustrant que le film traine en longueur inutilement. La durée de certaines scènes n’a vraiment pas lieu d’être. Les longueurs rendent le film lourd et quelque peu prétentieux tant le propos du film est d’une évidence indéniable. Côté acteur quel plaisir de revoir Harisson Ford dans l’un de ses nombreux rôles iconiques. Ryan Glosing efficace mais fidèle à lui-même dans le rôle du type sans expression et sans émotion, à croire qu’il ne peut assurer des rôles plus nuancés. Jared Leto est encore une fois une tête à claque frôlant dangereusement le sur-jeu, avec heureusement très peu de temps d’écran. Tous les autres acteurs assurent le job.
    Pour resumer, Denis Villeneuve signe un chef-d’oeuvre visuel et sonore remarquable, sublimé par des effets spéciaux rarement égalés. Blade Runner 2049 est néanmoins terni par un scénario prévisible et de futiles longueurs. 16/20
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Malgré tout son talent, on pouvait légitimement avoir des doutes quand à la capacité de Denis Villeneuve à venir réaliser une suite au chef d'oeuvre culte de la SF d'anticipation qu'est Blade Runner. Hormis le fait qu'une telle entreprise soit aberrante à entendre, pourquoi faire une suite à Blade Runner ? Le style épuré du réalisateur canadien laissait penser qu'il n'était pas l'homme de la situation même si son côté côté froid et très carré était en accord avec l'esprit du premier film. Mais après une première tentative pas vraiment concluante avec la science-fiction dans Arrival, oeuvre bancale et peu inspirée passé son premier tiers assez fantastique, on pouvait se dire que ce Blade Runner 2049 risquait d'être un des plus gros ratés de 2017. Pourtant, comme bon nombre de critiques s'accordent à le dire, un miracle a bien eu lieu.

    La principale bonne idée du film est d'ailleurs de ne pas avoir voulu s'imposer comme une suite à proprement parlé. Même si des liens seront fait avec le premier film, ils restent au final assez minime, l'intrigue venant s’intéresser au destin d'un nouveau protagoniste et adopte par la même occasion une tonalité et un propos relativement différent de son aîné. Se refusant à n'être qu'une pale copie du précédent opus, Blade Runner 2049 développe son propre univers, étend et modifie celui déjà mis en place pour l'amener vers des confins inexplorés jouant sur la mélancolie de son message plutôt que de s'imposer comme un objet poseur à la gloire de la nostalgie éprouvée face à l'oeuvre culte de Ridley Scott. Une telle cassure avec l'oeuvre d'origine pourrait même perturber le fan qui rejettera par la même occasion cette suite, passant à côté des formidables choses qu'elle a à offrir.

    Ici il ne s'agit plus de venir interroger la condition humaine par le biais d'un affrontement symbolique entre deux individus, le premier Blade Runner reposant beaucoup sur les questionnements qui découlent de la quête de Deckard et de Roy, l'un remettant en cause sa place dans le monde tandis que l'autre cherche à l'affirmer pour contrer sa propre mortalité, ni même de questionner la nature de son protagoniste. Par bien des aspects, Blade Runner 2049 est une oeuvre moins ample, spontanée et avant-gardiste que le premier opus. Mais le film n'a pas la prétention de prétendre à tous ça, sacrifiant les interrogations pour une approche plus définitive recentrant ses enjeux à une échelle plus humaine, presque individuelle. On ne soulève plus des questions aux proportions majeures pour favoriser l'émotion. Car derrière son apparente froideur, se cache une oeuvre plus sensible et tragique que ne l'était le film de Scott. Villeneuve laisse volontairement de côté la charge politique et les grands enjeux (probablement pour ouvrir les portes d'une suite) pour se recentrer sur le parcours de son héros.

    A travers son protagoniste, Villeneuve brosse une fresque souvent bouleversante sur la signification d'une vie. Restant fidèle à ses thématiques, il les met au cœur de son récit pour interroger l'identité et le fantasme à travers les rêves de ses personnages. Chaque individus du récit est guidé par la quête d'un idéal que ce soit à travers la recherche de perfection des antagonistes ou tout simplement trouvé une connexion émotionnelle dans le cas du protagoniste. Ce qui mue sa soif de vérité découle de son besoin de trouver quelqu'un pour qui il représentera quelque chose, la vie ne prenant sens qu'à travers ceux qui sont là pour la chérir. Dénué de véritables connexions, les personnages sont des fantômes monolithiques déconnectés des uns des autres et qui se plongent dans leurs désillusions pour donner un sens à leurs rêves et obsessions. Ceci est parfaitement symbolisé par la relation entre K et sa petite amie virtuelle, qui ne sert avant tout que de fonction pour alimenter les questionnements du personnage principal et qui apporte une perspective intéressante au propos d'ensemble. C'est aussi mis en avant par Luv, personnage enfermé dans son complexe du père qui cherche à trouver grâce aux yeux de son créateur.

    Embourbés dans leurs fantasmes, les personnages alimentent l'esthétisme du film dans une société régit par la soumission et la beauté. Les réplicants n'étant que des humains sans le moindre défaut, à la plastique parfaite et soumis au bon vouloir des autres. Habile réflexion sur les rapports humains, Blade Runner 2049 interroge surtout le rapport à l'image de son spectateur, entre des figures féminines ultra-fantasmées et un protagoniste qui est synonyme de perfection masculine, il vient dresser une parabole pertinente sur le rapport au corps. Le fantasme venant se confronter à la réalité et le vrai s'entre-mêle au faux. Dans ses derniers instants, Blade Runner 2049 apparaît donc comme une formidable oeuvre sur la désillusion, le temps qui passe et l'effervescence des souvenirs. Il est même particulièrement brillant lorsqu'il soumet son spectateur à cette même désillusion lorsqu'il utilise les ressorts de son récit de manière totalement attendu avant de redistribuer les cartes de façon très intelligente dans son dernier tiers. Après on pourra lui reprocher d'être trop explicatif sur certains points, ou encore d'avoir des figures antagonistes beaucoup trop caricaturales donnant un côté un brin trop manichéen au récit. De plus, les raccords de l'intrigue avec le premier film peuvent paraître accessoires, le film aurait pu exister sans finalement faire référence au premier Blade Runner. Mais ce sont de petits défauts qui n'entachent pas le brio mis à l'oeuvre.

    Car en dehors de son scénario savamment écrit, Blade Runner 2049 peut aussi compter sur deux arguments de poids, son casting et sa réalisation. Le casting est excellent, même les rôles les plus caricaturaux trouvent des acteurs suffisamment talentueux pour leur donner une substance. On pense notamment à Jared Leto qui même si peu présent arrive à donner un aura fascinant à son personnage malgré ses limites d'écritures. Mais la vraie force du casting vient de Ryan Gosling. L'acteur est quasiment dans chaque plans et s'impose par son charisme mais aussi par l'incroyable dextérité de son jeu. Souvent monolithique, il arrive avec force et subtilité à immiscer le doute chez son personnage et l'humanise grâce à une performance fiévreuse qui passe surtout par un intense jeu sur le regard. L'acteur prouve surtout qu'il est une des figures les plus tragiques du cinéma actuel, arrivant avec justesse et émotion à retransmettre l'humanité chez un personnage avec des prestations souvent minimalistes. Il est bouleversant. Dans une moindre mesure, Harrison Ford impressionne aussi, laissant son ego de côté pour une présence qui sait s'effacer. L'acteur n'a pas été aussi humble et digne dans son jeu depuis un certain temps déjà, offrant une performance plus sensible et moins iconisée.

    Pour ce qui est de la réalisation, Denis Villeneuve et Roger Deakins se sont surpassés. Car ici plus que jamais, Villeneuve doit beaucoup à son directeur de la photo qui à totalement recrée l'univers de Blade Runner tout en étant fidèle au film d'origine. Il se décentre de l'aspect trop urbain et ténébreux du premier pour y apporter une diversité bienvenue dans les décors. On y découvre la neige et des environnements parfois plus lumineux. Deakins délaisse les teintes bleutés et la nuit pour des couleurs plus organiques, des teintes plus orangés et beaucoup plus dans ce qui fait ça marque de fabrique. Deakins à une vraie fascination pour les couleurs chaudes et arrive habilement à les utiliser pour créer des ambiances froides, notamment grâce à un traitement de la lumière très diffus, laissant souvent les personnages et les décors dans la pénombre pour justement jouer des contrastes car c'est à travers la lumière que se reflètent les ombres. Son association avec Villeneuve en est d'autant plus brillante car le metteur en scène s'est parfaitement comment canaliser le style de son chef op pour le soumettre à sa mise en scène. Denis Villeneuve marque le film de son empreinte avec son identité qui transpire dans chaque plans avec son travail très précis sur la symétrie, notamment avec son travail très pointu sur les lignes de fuites, pour offrir un rendu vertigineux. Le film est somptueux et bourrés d'idées visuelles absolument géniales souvent d'influences japonaises mais parvenant à créer une identité visuelle assez unique. Villeneuve marque les textures pour un rendu palpable qui souligne le travail sur les corps et donne un aspect authentique à l'univers. Tout paraît réel et marquer par le temps grâce à ce travail minutieux sur l'image qui donne l'impression de pouvoir être toucher, le visage de Gosling y dévoile même toute ses nuances. Mais Villeneuve ne s'arrête pas là et offre des idées de mise en scène audacieuse comme une des scènes de "sexe" la plus hypnotique et touchante de récentes mémoires mais aussi des morceaux de bravoures à l'efficacité imparable. Aussi très contemplatif, il sait faire respirer son film offrant un blockbuster au rythme lent mais jamais ennuyeux grâce à une science du montage précise qui favorise l'ambiance et le jeu des acteurs plutôt que la frénésie de l'action. Une atmosphère qui se révèle d'ailleurs fantasmagorique et apaisante qui nous donne l'impression d'être dans un rêve, parfaite souligné par le score entêtant et inspiré d'Hans Zimmer et Benjamin Wallfish.

    Blade Runner 2049 ne marquera pas le cinéma de la même manière que le film de Ridley Soctt avait pu le faire, mais il laissera une marque indélébile aux spectateurs qui saura s'y risquer, ne serait-ce que pour sa prouesse visuelle. Le film de Villeneuve est beau à s'en damner mais il cache surtout une oeuvre sensible et bouleversante sur les liens humains et l’effervescence des souvenirs. Réflexion sur les fantasmes face à la réalité, Blade Runner 2049 trouve un propos beaucoup plus touchant et tout aussi universel que son aîné même si il n'en n'as pas la spontanéité ou l'aspect avant-gardiste. Reste un blockbuster flamboyant comme on en voit que trop rarement qui s'est autant divertir que faire réfléchir dans un spectacle qui fait vibrer par la maestria de son savoir-faire. Ne confondant jamais la nostalgie à la mélancolie, le film s'affranchit de la meilleure manière possible de son héritage pour trouver sa propre voie et offrir une oeuvre qui se révèle différente mais tout aussi pertinente. On restera longtemps avec ses sublimes visions en tête et le souvenir de K, un des protagonistes les plus attachants et mieux écrit depuis très longtemps dans un blockbuster. Car Blade Runner 2049 ne révolutionnera pas l'industrie cinématographique ou la manière de faire les films, mais saura hanter les souvenirs et marquer de son empreinte les spectateurs parce qu'il est, comme son aîné, un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    Je met le minimum afin de rétablir un peu l'équilibre avec les fanboyz.

    je suis bon client des films lents ou pesants, les environnement louches et originaux, je n'ai pas besoin d'action hystérique et je déteste le bourrinage absurde. Mais là....là.... bon Dieu que c'était ennuyeux... et l'Histoire est affreusement prévisible et d'une platitude absolue, le film ne présente aucune émotion, c'est vraiment plein d'un vide total de tout et en même temps plein de choses totalement inutiles à la pseudo intrigue...

    Jared Leto fait des envolées bibliques à la limite du ridicule. Le GRAND Harrisson Ford se fait encore avoir dans un rôle minable et minimum, sans intérêt comme dans son dernier Star wars.... son agent ferait bien de prendre la porte parce que ça fini par nuire à son image.

    j'ai du mal à croire qu'en 3 heures on puisse pondre un tel néant de tout...

    D'habitude je suis assez bon public, même si l'histoire d'un film est mauvaise ou lourdingue, si il se dégage une Emotion forte, je vais adorer.. mais là... non... vraiment c'est le néant au point que pour la première fois j'ai failli m'endormir si le son n'était pas si fort.

    J'ai aussi trouvé pathétique l'usage d'une bande sonore ultra angoissante pas du tout en accord avec le rien du film.... On entend des événements sonore musicaux qu'on s'attend à voir un truc hallucinant... pour se retrouver avec bah rien de spécial....

    Reste un superbe level design... tout le reste est sans intérêt... le cinéma basé à 99% sur le travail des designers informatiques ça commence à me gonfler.

    La note serait de 2 étoiles normalement, mais quand je lis les critiques enflammées de certains... je me demande ce qu'est devenu le cinéma pour eux...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Je vois le thème de la filiation, de la réalité de l'existence, de la réalité de l'âme, la quête de ses origines dans un univers dystopique fidèle au premier Blade Runner mais plus ambitieux visuellement, esthétiquement, philosophiquement. Enormes inerties et dialogues sibyllins qui pour les plus simples d'esprit apparaîtront comme des longueurs, ce film n'est pas un divertissement, c'est une oeuvre d'art.
    garnierix
    garnierix

    197 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2017
    Ce film c’est un opéra sidérant, des images ocres et noires, un son tellurique. Ça ravit les fans de gros spectacle underground ou de symphonie mystique, les amateurs de sensations à la fois lentes et violentes, comme la pluie qui frappe, comme le vent de sable qui déboule, comme le mystère surgissant soudain –et comme Ryan Gosling, K le Blade Runner, qui gère si bien le mode lent et violent, violence et passivité. On est frappé, à un moment du film, par l’image d’un coléoptère vaquant dans une nature vert pomme et vert anis qui éclabousse l’écran, mais c’était une réalité virtuelle, et ça n’a duré que cinq secondes sur les 2h45. Le reste du temps, on respire l’air vicié de cet enfer couleur rouille qu’est devenu Los Angeles (ou la planète si l’on veut extrapoler), qu’on survole en voitures volantes, avec ses clapiers où s’entassent les gens, ses déchetteries où les déchets continuent d’être déversés par vaisseaux-cargos entiers, et sa pluie qui ne cesse de tomber même quand il ne pleut pas. Tout transpire en effet quand on sort de la poussière. C’est l’atmosphère du film (l’atmosphère du premier film aussi). Pourtant il y a une vigueur partout, signe que le monde s’est habitué : une vigueur chez les Réplicants, même ceux qui sont périmés (du jardinier au révolutionnaire) ; une vigueur chez les hommes, chez les Blade Runner en particulier (mais au fait sont-ils bien des hommes?), même si le top du top semble être à l’image du héros, K, dont la copine est un Nexus 9 holographique. Une vigueur chez ce savant trillionnaire et diminué physiquement, un vieux fou qui est néanmoins tout-puissant (ce vers quoi tendent quelques-uns de nos Steeve Job aujourd’hui?). Une vigueur aussi dans l’humour, bien que discret (heureusement car on cherche trop à le mettre partout aujourd’hui), comme celui, bien sûr attendu, de Harrison Ford, le Blade Runner ancien modèle, dont le chien boit du whisky avec lui pendant les longues soirées hiver, ce Harrison Ford qui a disparu avec le film il y a 30 ans (mais au fait était-il bien un homme?), car ‘il y a des fois où, pour aimer quelqu’un, il faut lui rester étranger’ –la lumineuse réplique. Et tout ce monde interlope lutte, signe que la lutte des classes et des cerveaux continue en 2049 –‘on est tous à la recherche de quelque chose de vrai’ dit un personnage (comme dans le film de 1982 et comme chez beaucoup de spectateurs…). Mais les vigueurs vont surtout s’activer après d’une certaine découverte, à partir de laquelle on s’interroge de plus en plus : les miracles existent-ils chez les réplicants? Et chez nous?! Comment naît le souvenir chez eux? Et chez nous?! Qu’arriverait-il si l’homme créait son supérieur? Et si le réplicant pouvait se répliquer? On se pose ainsi beaucoup de questions, peut-être même beaucoup plus que le film n’en pose (mais c’est bien, d’autant que ce ne sont pas des questions bien compliquées). Et si l’hybride existait? Et s’il était plus rentable pour les hommes que les réplicants se répliquent plutôt que les fabriquer? Le film à la longue paraît long, et le fait de le dire n’est pas un très bon point (surtout que l’histoire ne s’en trouve pas si lumineuse pour autant). Mais il est long parce qu’il est lent, ingrédient nécessaire. Même si parfois il est long parce qu’il est lourd (Jared Leto, le vieux fou, débite ainsi beaucoup de trucs genre ‘avant même de savoir ce que l'on est, on a peur de l'être’ ou quelque chose comme ça). On pardonne tout au film, tellement il est enivrant, tellement l’esthétique visuelle et sonore est forte, envoûtante, émouvante. Et d’ailleurs sa lenteur, qui va à l’encontre de la tendance actuelle des montages, est l’originalité de ce film hypnotique. Mais K, qu’est-ce qu’il est? Et le Blade Runner vieux modèle qu’est-ce qu’il était?
    traversay1
    traversay1

    3 104 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2017
    Tout le monde, ou presque, était d'accord : donner une suite à Blade Runner (pas si bien reçu que cela, à sa sortie, d'ailleurs) était non seulement une hérésie mais aussi une erreur. Avec le nom de Denis Villeneuve au générique, on était tenté tout de même de dire : faut voir. Eh bien, on a vu, et le résultat n'est pas loin d'être prodigieux, dans les limites d'un genre, la SF, mais dans lesquelles le réalisateur québecois réussit à imposer sa patte d'auteur, et quelques uns de ses thèmes fétiches, sans dénaturer le sens et l'atmosphère du film de Ridley Scott. Il est vrai que Denis Villeneuve n'est pas né avec Prisoners, ses films en français montraient déjà un cinéaste singulier, et ce dès son tout premier, l'excellent Un 32 août sur la terre. Le sujet de ce dernier en est peu ou prou la recherche d'identité qui ne deviendra pas loin d'être une obsession avec Incendies puis Enemy, Premier contact et donc Blade Runner 2049. Polytechnique, peut-être son film le plus brillant, et le plus glacial, est certes à part, plus fort que celui de Gus van Sant sur un thème similaire, mais on peut, en cherchant bien, voir cette thématique majeure à nouveau abordée. Si tous les blockbusters avaient la gueule de ce Blade Runner, cela vaudrait certainement la peine d'aller les voir, tellement le film est à la fois d'une intensité (intérieure) envoutante et en même temps d'une réelle puissance (extérieure) impressionnante. Bien entendu, on pourra toujours dire que l'atmosphère du 9ème long-métrage de Villeneuve est son principal atout alors que le scénario est parfois plutôt filandreux et aurait pu être quelque peu resserré, ce qui n'est pas entièrement faux. Néanmoins, avec une poignée de scènes sidérantes de beauté ou de force, il est difficile de ne pas être admiratif surtout si l'on est adepte de films un tantinet contemplatifs, lents et très denses. Blade Runner 2049 est un bloc de poésie décadente, qui semble imprégné d'atmosphères tarkovskiennes alors que l'intrigue, elle, avec ce rapport à l'enfance et à la mémoire, peut faire penser à Citizen Kane, pas moins. Ryan Gosling est presque constamment à l'écran mais son côté imperturbable, limite passif, n'en fait pas le caractère le plus marquant du film et il se fait largement voler la vedette par ce bon vieux Harrison Ford, toujours partant pour faire le coup de poing. Et les figures féminines, douce (sublime Ana de Armas) ou dangereuse (Sylvia Hoeks) sont essentielles dans l'environnement du pâle héros. En fin de compte, la durée de 3 heures ne semble jamais pesante ni même excessive. De là à réclamer une nouvelle suite, c'est malgré tout non, sans discussion.
    Olivier A.
    Olivier A.

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    2h43 pour ça?
    Ok la musique, on se retrouve sur le premier film, sinon c'est très long pour pas grand choses!
    dommage!
    Pascal I
    Pascal I

    667 abonnés 4 050 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 janvier 2018
    Un scénario qui tient sur le bout d'un ongle, surimpression d'effets studio et une lenteur affligeante (interminable). On espère tout le long que l'ensemble va prendre de l'épaisseur (les personnages, le rythme, l'histoire, même une petite surprise quoi ...) mais non !
    Quelques personnages toutefois intéressants, à part cela ... rien. Même la bande son est pas terrible. Vu le 1er à sa sortie, c'était autre chose. Certainement que Gosling n'est pas l'acteur qu'il fallait et pas aider par un Ford nerveux comme un plat de nouilles désormais. Bref, mauvais ! 1.5/5 (juste pour avoir essayé).
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