Avis : Rocketman - Page 6

Un biopic énergique et vitaminé, un spectacle coloré et un Taron Edgerton au top qui transmet à merveille l'énergie et la folie douce de sir Elton. Si l'on compare à Bohemian Rhapsody, il manque toutefois un petit quelque chose pour nous emporter totalement.

L’interprétation complètement délurée et délirante de Taron Egerton est le meilleur atout de ce biopic produit du vivant d’Elton John, par Elton John, chose assez rare et qui peut laisser présupposer un certain manque d’objectivité. Pourtant, rien ne semble avoir été épargné au "King of Pop" britannique et ce, dès son plus jeune âge. Malgré le poids des clichés, pesant sur certains passages, Rocketman est donc une bonne comédie musicale qui permet de réentendre sous un jour nouveau les vieux tubes d’Elton John et de dépoussiérer ses flamboyants costumes de scène.

Il y a t'il réellement une différence entre tous les biopics qui défilent sous nos yeux depuis des années. Il faut croire que tout ces artistes ont connu le même destin... Une enfance malheureuse, une quête d'amour perpétuelle, une addiction à la drogue ou l'alcool, un producteur véreux, une tentative de suicide, une schizophrénie entre leur personnage public et leur véritable personnalité. Tous ces acteurs, chanteurs, célébrités qui ont leurs vie transposées au cinéma passent par ces étapes. Au final, Elton John n'est qu'un énième énergumène qu'on cherche à nous présenter la larme à l'œil. Leur vie faite de strass, paillètes et sexe semble si triste, bien sur on y croit. Rocketman est un produit marketing à la gloire de Sir Elton, pour donner un boost à sa carrière vieillissante, remplir les salles pour sa tournée d'adieu et redonner vie à ses tubes oubliés et permettre des collaborations avec les artistes en vogue du moment. Oui mais, Elton John est un grand mécène pour les victimes du sida, un grand homme, montré par ce film produit par lui même.

nul on assiste juste à la déchéance la drogue l alcool film sans intérêt je le deconseille fortement un viol notoire de notre cerveau 1/2 étoile Parce que je ne peux pas mettre moins .

Sorti peu de temps après "Bohemian rhapsody", une autre biographie sur l'une des stars majeures du rock 'n' roll, le géant Elton John. Signé par Dexter Fletcher que j'avais découvert par son précédent long-métrage "Eddie the eagle" et qui avait également participé à une partie de la réalisation du biopic sur Freedie Mercury et Queen suite à l'éviction de Bryan Singer. Si l'angle d'analyse choisi pour aborder ce portrait est assez classique entre famille dysfonctionnelle, vie sexuelle et addictions, un long-métrage remarquable pour la richesse de sa mise en scène et pour la prestation de Taron Egerton, enfin convaincant dans un rôle plus profond que d'accoutumée. Au final, un ensemble impeccablement rythmé, instructif et très accrocheur. Une très bonne sensation.

Cette comédie musicale, parfaitement mise en scène par Dexter Fletcher, dresse un portrait sans concession de la Rock Star. L'évolution du jeune Regi est magnifiquement réalisée. Le réalisateur Britannique nous offre également de belles scènes fantastiques, notamment au Troubadour, la boîte de nuit Hollywoodienne de Los Angeles. Le film nous offre une belle partition musicale avec en sus la bonne idée de sous-titrer les textes de chansons.
Le comédien chanteur Taron Egerton effectue une très belle composition dans son rôle délicat à multiples états d'âme.

Ce biopic sur la vie d'Elton John (du moins une partie de sa vie) est une réussite. La manière dont c'est raconté est bien trouvée, c'est-à-dire d'avoir Elton John spoiler: qui, tout au long du film, se "confesse" dans un groupe de parole et se met à nu face aux autres, au propre comme au figuré
, ainsi que le côté comédie musicale spoiler: où on utilise certaines de ses chansons pour raconter des moments de sa vie (c'est-à-dire qu'on a un texte qui va coller avec une situation)
. La mise en scène est super, c'est bien rythmé, et le film est très coloré - en même temps ça représente bien le personnage d'Elton John. Taron Egerton joue très bien Elton John, et en plus c'est lui qui chante (il n'y a aucun play-back) ! En ce qui concerne la musique, les chansons ont très bien été ré-orchestrées. Après, il manque pas mal de tubes d'Elton John, mais en même temps, il en a tellement que tout ne pouvait pas être mis dans ce film, et surtout, comme ça ne raconte qu'une partie de sa vie, certaines chansons sont forcément en dehors de la période racontée. Au final, on a un film jouissif qui donne envie de chanter.

Je reste sans voix ! Je vais forcément le comparer à Bohemian Rhapsody c’est le même style .. Alors tout d’abord je tiens à applaudir la performance de Taron Egerton qui est ouf ! J’ai eu l’impression que le film était meilleur que Bohemian Rhapsody mais ce film est plus trash il montre bien les cotes dépravés de la vie d’Elton John ( Sexe Drogues Alcools ) La réalisation est magnifique les costumes les chorégraphies les montages. J’aurai aimé qu’il ne se termine pas. A voir absolument !

Ce film était tout simplement ennuyant, décevant !! Certaines scènes sont vraiment abusées bref je le déconseille très fortement

Film banal et monté sans grâce. Personnages construits sans profondeur, on a l’impression que cette oeuvre a été crée par Elton John même (qui est en effet le producteur de cette pellicule !) afin de se montrer. Passez votre chemin

Vraiment pas captivant, aucun interet. En essayant de s'interresser mais rien d'interessant. Sa vie n'a pas été si passionnante pour en faire un biopic.

Après avoir terminé Bohemian Rhapsody suite au licenciement de Bryan Singer, Dexter Fletcher revient avec son biopic à lui cette fois-ci. Un biopic sur Elton John rien que ça. Et le résultat est vraiment excellent. Inévitablement, Rocketman va être comparé à Bohemian Rhapsody sorti quelques mois auparavant mais pour moi, la comparaison n'a pas lieu d'être car les deux films sont assez différents dans leur approche. Rien qu'au niveau de la mise en scène les films sont différents : académique chez Bohemian Rhapsody et virevoltante chez Rocketman. Dexter Fletcher nous offre de magnifiques tableaux musicaux sublimés, évidement, par la superbe musique d'Elton John. L'histoire du chanteur est très touchante et on nous montre bien qu'il est passé par tous les excès possibles et imaginables au début de sa carrière. De ses débuts fulgurants à sa chute, en passant par sa rédemption et son renouveau, Rocketman n'hésite pas à mettre à mal l'image du chanteur. Quant à Taron Egerton, il ne joue pas Elton John, il est Elton John. Bref, Rocketman est un excellent biopic et un très bon moment de cinéma.

Enthousiasmant, fantasmagorique, envoûtant, bref à la mesure de l'électron libre Elton. Un ravissement pour les yeux et les oreilles et une furieuse envie addictive de replonger sur ses vinyls. Et chapeau pour l'interprétation ! Un petit bonheur à découvrir sans mot des rations !

Tout en haut de l’affiche, figure une phrase : « Taron Egerton est Elton John » (en plus ça rime). Eh bien cette phrase m’a suffi pour aller voir ce film. J’irai même jusqu’à dire qu’elle aurait presque pu servir de synopsis. J’avoue ne pas être le plus grand fan d’Elton John, loin de là, mais je reconnais avoir aimé certains de ses titres, que ce soient des trucs qui swinguent ou de belles mélodies. Et puis en voyant cette phrase, je me demandais pourquoi Elton John n’avait pas repris son propre rôle. Considéré comme étant trop vieux ? Ma foi, je dirai qu’on fait des miracles avec le maquillage ! Sans compter que tout le monde sait qu’il a entamé une carrière cinématographique… Enfin si on peut appeler ça une carrière, d’autant que je le trouve piètre acteur. Sauf que là, on ne lui demandait pas de jouer mais d’être lui-même. Toujours est-il que le rôle a échoué auprès de Taron Egerton. Taron Egerton… Taron Egerton… attendez que je me souvienne… ok "Kingsman : services secrets" c’était lui, mais… Ah ! je sais ! "Eddie the eagle", c’était lui ! Ce film était passé beaucoup plus inaperçu mais l’acteur m’avait étonné dans ce rôle difficile. Ce genre de rôle qui en appelle des plus difficiles encore. Et là badaboum : il doit endosser les traits d’Elton John ! Ce n’est pas une mince affaire, ça ! Eh bien moi je dis qu’il a remporté le défi haut la main. Enormément de travail a été effectué pour reprendre les attitudes du chanteur, et on pourra le mesurer au cours des quelques clichés photographiques durant le générique de fin. Mais il a su mettre de l’émotion aussi. Pensez donc, être le fiston mal-aimé de parents qui se préoccupent plus d’eux-mêmes que de leur progéniture… ça fait mal, surtout quand on voit qu’avec d’autres ça se passe ô combien différemment. Mais grâce au talent de Taron Egerton, on voit à quel point Elton John aimait la musique, pardon à quel point Elton John VIVAIT la musique : un vrai funambule du piano et de la vocalise. La preuve, souvent le premier jet semblait être le bon. De cet artiste, j’ignorais son pouvoir de création sans filet. Bon après, je ne sais pas si tout est respecté à la lettre, mais en même temps je n’ai pas envie de savoir. Apparemment non si je me fie aux anecdotes de tournage mais perso, je m’en fous. Et en ce qui concerne la chronologie, ben j’en sais rien même si à mon souvenir, ça me semble cohérent. Est-ce que ça a été romancé ? Ma foi je n’en sais là non plus fichtre rien et je m’en fiche un peu. Un peu beaucoup… bon ok complètement. C’est Elton John tout de même ! L’auteur de "I’m still standing", "Your song", etc etc… Quant à la réalisation du peu prolifique Dexter Fletcher (cinq films, les trois derniers espacés chacun de trois ans dont "Eddie the eagle" déjà avec Taron Egerton), elle est à la fois classique et originale. Classique dans le sens qu’on assiste à l’avènement d’un artiste, à sa déchéance et à sa résurrection. C’est d’ailleurs sur ce dernier point que s’arrête ce long métrage, ce qui a pour conséquence de ne pas évoquer sa profonde amitié avec la regrettée Lady Diana et tout ce que les événements futurs auront provoqué. La suite nous sera sommairement contée par le biais de différents tableaux à l’amorce du générique de fin. En attendant, on retrouve toujours plus ou moins les mêmes choses : les maisons de disques qui ne pensent qu’à leur tiroir-caisse, et les inévitables vautours qui bouffent leur poule aux œufs d’or jusqu’à la moelle. C’est toujours aussi scandaleux mais tel est le pouvoir de l’argent. Ainsi que je le disais plus haut, la réalisation a beau être classique, elle a tout de même ses originalités. "Rocketman" a été construit sur d’énormes flashbacks qui occuperont les deux tiers du film, voire les trois quarts. Veuillez m’excuser de cette imprécision, je n’avais pas l’œil sur la montre. Eh oui, quoi qu’on en dise le récit fait par le personnage est prenant, tout du moins des plus intéressants, même si par rapport à d’autres biopics, on retrouve grosso modo le même sempiternel schéma : gloire, chute, renaissance. C’est comme si Elton John revenait sur son passé pour mieux faire le point sur sa situation et aborder au mieux son présent et son avenir. L’autre aspect de l’originalité de la réal se trouve dans la lorgnade avérée vers la comédie musicale (cf. pour commencer la première scène musicale). L’autre originalité consiste dans le fait qu’une petite dose de fantastique a été incorporée lors du concert qui lança définitivement l’artiste. Je n’ai pas spécialement aimé sur le coup, mais après coup, comment mieux représenter l’engouement du public et cette communion qui s’établit entre lui et le chanteur pour les faire entrer dans une lévitation enivrante ? Après, il ne faut tout de même pas hésiter à féliciter les jeunes acteurs qui auront eu l’honneur d’incarner Elton John tout jeune (Matthew Illesley à qui je donne ma petite mention spéciale) et adolescent (Kit Connor). Jamie Bell est plus touchant que jamais dans la peau du parolier, et je fiche mon billet que tout le monde voudrait avoir un pote comme lui. Richard Madden est excellent aussi dans sa partie dans le sens que dès son apparition, on sent l’ombre inquiétante du vautour planer avant de se matérialiser en fondant sur sa proie. Steven Mackintosh incarne à la perfection ce père désincarné qu’on aimera détester, Bryce Dallas Howard joue bien le coup d’une mère qui n’avait certainement pas l’âme d’une mère ; pire, elle tiendra même des propos parmi les plus choquants. Quant à Gemma Jones, cette grand-mère aimante dont l’amour ne suffira de toute façon pas à combler l’amour parental inexistant, elle m’a rappelé la prestation de Rosemary Harris dans la peau de Tante May de la trilogie "Spiderman" de Sam Raimi. Et vous ? Bon comme je n’aurai de toute façon pas de réponse, je continue et poursuivrai sur la polémique vis-à-vis de ce film hors de nos frontières. Ah bah oui, quand un film comporte des scènes de sexe homosexuel et des scènes de drogue, il fallait bien qu’à un moment donné ça coince quelque part. Et ce sont les Samoa et la Russie qui ont tiré à boulets rouges sur le film, jusqu’à nettoyer le film des scènes dites indésirables. Bon c’est vrai que moi, personnellement, j’ai beaucoup de mal avec de telles scènes de sexe, mais ça ne veut pas dire que je suis homophobe ! C’est simplement parce que je suis hétéro, 100% hétéro et même 200% hétéro. Mais après, à quoi bon renier ce genre de mœurs qui, en un temps fut considéré comme un crime ? Les mœurs ont évolué depuis et heureusement parce que ce n’est pas leur faute, mais apparemment les mœurs ont encore besoin d’évoluer, et pas seulement en dehors de nos frontières. Et tant pis si ma conclusion ne plait pas à certains. Dans tous les cas, Taron Egerton a frappé un grand coup, d’autant qu’il a interprété toutes les chansons. Le rôle de sa vie ? Ça y ressemble, bien que l’acteur ait encore de très nombreuses années devant lui. Toujours est-il que ce film est à l’image de la star : flamboyant, à la fois sombre et lumineux, coloré, fantasque.

Dieu sait combien j’aime les comédies musicales mais dans le contexte, ces insertions m’ont parues totalement inappropriées. Dommage car la biographie est intéressante et l’interprétation tout à fait au niveau.