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    Octobre
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    Kill-Jay
    Kill-Jay

    59 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    Moi qui suis déjà loin d'avoir des opinions politiques communistes je suis servi. Mais en plus de ça, je n'aime pas vraiment les films à caractère de propagande et par dessus tout je trouve ce film énormément lourd. Autant je pourrais supporter si le message était fin amlgré le fait qu'il soit favorable à une opinion mais là non c'est vraiment trop pour moi. Je n'ai pas tenu plus d'une heure devant ce tissu de conneries pro-bolchévik et anti capitaliste. Malgré une mise en scène dynamique, Eisenstein ne parvient pas à captiver et même s'il est peut-être l'un de ses films les plus abouti selon la critique, il ne me satisfait pas personnellement. Je me dois donc de voir d'autres films de ce réalisateur pour me faire une véritable idée.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    887 abonnés 4 805 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    Eisenstein frappe aussi fort avec les images qu'avec le récit en lui-même. Tout est hyper mis en scène: les cadrages sont hallucinants, les actions sont hyper violentes et les images sont parfois sacrément choquantes. De plus le rythme est vraiment bien dosé avec ces moments intimes et mélancoliques qui expriment l'amertume du peuple ou sa douleur.
    Ti Nou
    Ti Nou

    393 abonnés 3 344 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    Comme avec ses deux films précédents, Eisenstein s’intéresse aux masses et ne définit pas de personnages. C’est un film de propagande spectaculaire remarquablement exécuté donnant une grande importance aux symboles.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 775 abonnés 3 954 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2011
    J'aime assez les Eisenstein que j'ai pu voir, j'adore la Grève, aime le cuirassé Potemkine et apprécie les deux Ivan le Terrible, mais c'est la première fois que j'y vois un vrai film de propagande soviétique. Potemkine ou la grève étaient plus des appels à se rebeller contre l'exploitation, ce qui est parfaitement normal, pas de propagande là derrière pour moi. Mais là les gentils sont clairement les bons bolchéviques. Ça ne me dérange pas du tout, surtout que c'est rendu de manière splendide. C'est un film épique au possible, l'arrivée de Lénine en Russie au début de film donne des frissons, on sent la ferveur populaire, on est dans pris dans cette foule, idem pour le final où les bolchéviques vont destituer le gouvernement provisoire, c'est exceptionnel, entraînant et magnifique.
    C'est un film qui est passé à la postérité car les images filmées par Eisenstein sont bien souvent confondues avec des vraies images d'archives d'octobre 1917, je ne sais pas avec quelle précision les événements sont retranscrit, mais ça donne envie d'être dans cette foule à aller chasser le bourgeois !
    Après lorsqu'on parle d'Eisenstein, on ne peut pas ne pas parler du montage, et là c'est absolument brillant, au delà de toutes mes espérances. Le génie d'Eisenstein c'est d'arriver à faire d'un sujet qui pourrait puer un peu : film de propagande sur l'arrivée de Lénine au pouvoir (euh pardon : des soviets), mais d'en faire un film totalement jouissif, retranscrivant la ferveur populaire, tout en étant un putain de film expérimental.
    Le montage signifiant qu'un général se prend pour Napoléon, arrivant sans lourdeur à en faire un exercice de style, c'est un régal.
    Bien sûr le montage participe très activement au côté épique, mais voir des horloges se transformer en applaudissements par exemple, ça marque. Le montage est très dynamique, on a parfois des images limites subliminales, les plans s'enchaînent parfois à une vitesse folle, on est dans le mouvement de cette révolution.
    C'est vraiment brillant. La seule chose que j'aurai à redire, c'est peut-être une légère baisse de rythme avant l'assaut final.
    Yves G.
    Yves G.

    1 250 abonnés 3 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2019
    À l'occasion du dixième anniversaire de la Révolution d'Octobre, les autorités soviétiques ont commandé à Sergueï Eisenstein, le réalisateur du Cuirassé Potemkine, un film commémoratif. Bénéficiant de moyens quasi-illimités, il y relate les événements ayant conduit à la prise du pouvoir par les Bolcheviks et à la chute du Palais d'hiver en octobre 1917.

    "Octobre" est un film mythique, une référence sacramentelle des dictionnaires du cinéma. On en connaît les scènes les plus célèbres : l'ouverture du pont-levis sur la Neva, la chute de la statue de l'empereur Nicolas II, le sac des caves du palais d'hiver... On sait que Eisenstein dut in extremis remonter son film pour en supprimer toute apparition de Trotski qui venait de tomber en disgrâce. On sait aussi que Staline se fâcha de ne pas y être mentionné.

    On salue avec déférence le génie du réalisateur le plus célèbre du cinéma soviétique. Pourtant, si l'on remet les choses en perspective, on pourrait nuancer ces éloges. Ainsi de l'art du montage de Eisenstein. On apprend en école de cinéma que c'est Eisenstein le premier qui chercha, en juxtaposant deux plans, à faire naître une idée. Sans doute. Mais Griffith avait ouvert la voie, treize ans plus tôt dans "Naissance d'une nation". Ou Chaplin dans "La Ruée vers l'or" (1925).

    On insiste sur les qualités du cinéma d'Eisenstein, sur ses intuitions géniales. On minore ses défauts. C'est un exécrable directeur d'acteurs. Les personnages d'"Octobre" sont des silhouettes sans vie, même Lénine - joué par un amateur - qui n'a droit qu'à quatre ou cinq plans. Autre critique plus fondamentale : le cinéma d'Eisenstein est un cinéma d'action. Les personnages courent, crient. Cette vitalité donne un rythme fou à son film - même si les canons du cinéma muet ne sont pas ceux dont on est aujourd'hui coutumier. Mais cet enthousiasme a son revers, le même que celui de la liesse révolutionnaire : il emporte tout sur son passage, prend le spectateur en otage, lui interdit tout choix sinon celui de l'adhésion obligée.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 048 abonnés 7 202 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2010
    Octobre (1927) est une oeuvre de commande réalisée à l’occasion du dixième anniversaire de la prise du pouvoir par les Bolcheviques. Si elle fut à l’origine réalisée en muet, quarante ans plus tard, une seconde version vue le jour, sonorisée cette fois-ci.
    Sergei Mikhailovich Eisenstein, à qui l’on doit le célèbre Cuirassé Potemkine (1925) ne s’en cache pas, le film est ici avant tout une œuvre de propagande, avec son lot d’images fortes, de façon à marquer les esprits.
    Un montage brutal, une qualité photo parfaite, étrangement, malgré son âge très avancé, le film s’est admirablement bien conservé !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 146 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    Le Cuirassé Potemkine fût un succès. C’est avec cette notoriété qu’on demanda à Sergueï Mikhailovich Eisenstein un film pour célébrer le dixième anniversaire de la révolution bolchévique. Octobre raconte alors tout le processus de la révolution en passant du gouvernement provisoire d’Alexandre Kerenski à la victoire de Lenine et de ses partisans. Le film désormais considéré comme un grand classique sortira en 2017 en version restaurée, très certainement pour la célébration du centenaire. Mais si des scènes sont mémorables comme la chute de la statut du Tsar ou encore l’ouverture du pont-levis, le scénario est très confus pour quiconque ne connait pas l’histoire du régime. Eisenstein déploiera d’immenses moyens pour ce film comme les nombreux figurants, mais le montage excessivement rapide nous limite dans la compréhension générale du document finalement que fictif, puisque véritablement propagandiste.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    hamasiblan
    hamasiblan

    22 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2011
    Surprenante modernité technique pour l'époque, le film reste cependant ennuyeux et réservé à un public instruit, connaisseur de la période. Film de propagande certes, mais on ne dit pas ça lorsqu'il s'agit d'un film de guerre américain...or... Bref, à voir car film historique et mondialement connu, et surtout pour l'interprétation superbe de réalité de Lénine !
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    17 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2010
    Le récit de la révolution d’octobre à Saint-Pétersbourg ; film réalisé pour son dixième anniversaire, à la gloire du régime soviétique. La musique additionnelle est un montage d’extraits de l’œuvre de Dimitri Chostakovitch, autour de sa deuxième symphonie.
    A l’actif de cette très longue production pour l’époque (1h50), de très beaux plans fixes, visages, statues, masques, et de très belles séquences (mouvement de foule place du Palais, mort du cheval blanc, etc.), dans lesquelles de multiples incrustations très brèves et parfois superposées donnent du relief (technique dite « montage des attractions »).
    Au passif, une mauvaise utilisation des cartons, redondants, peu utiles, et absent quand il faudrait, ce qui empêche de bien suivre l’action. Et surtout, faute de linéarité, et à trop vouloir entrecroiser tout, l’incapacité de construire un film lisible, ce qui est pourtant facilement réalisable en cinéma muet (cf. le dernier des hommes de Murnau). L’assaut du palais d’hiver est à ce propos révélateur : lieux vaut en lire le récit avant de le regarder si l’on veut comprendre ce qui s’est passé ! Fouillis et redondances aidant, on en vient à trouver l’œuvre longue, fort longue !.... Belle et spectaculaire musique néoclassique de Chostakovitch, méritant que le film soit vu avec un orchestre la jouant.
    Jean-François S
    Jean-François S

    39 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    La première superproduction du cinéma russe. "Octobre" sera le dernier film issue de la série nommé "Vers la dictature du prolétariat" qu'Eisenstein avait écrit et dont il constituait les deux derniers chapitres. Commandé pour le 10° anniversaires de la révolution d'octobre, "Octobre" mobilisa jusqu'à 11000 figurants et on dut restreindre la consommation d'électricité de Leningrad pour pouvoir alimenter les projecteurs du film. Foncièrement avant-gardiste les images d'Eisenstein succitèrent la perplexité à sa sortie mais n'ont pas pris une ride avec les années et bien peu peuvent se vanter de nos jours de faire aussi bien. Le contenu lui est par contre bien plus discutable. Il faut d'abord avoir un minimum d'intérêt pour la révolution russe pour ne pas décrocher et surtout parvenir à rééquilibrer
    la part des choses entre vérité historique et propagande communiste. Un premier montage fut réalisé en novembre 1927, mais pour sa sortie publique en 1928, Eisenstein dut remonter son film pour en exclure les séquences de Trotsky devenu persona non grata au parti.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 février 2009
    Le plus beau film du monde. le seul qui m'ai fait verser une larme. Le génie d'Eisenstein et de John Reed!
    Wagnar
    Wagnar

    62 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    En 1925, Sergeï Eisenstein prouva qu'il était un cinéaste de talent avec le Cuirassé Potemkine. Il confirme son génie avec Octobre où il perfectionne la technique du montage. Il associe des images qui feront surgir du sens chez les spectateurs : l'intrusion du peuple dans le Palais d'Hiver, la destruction de la statue du Tsar, un cheval blanc mort basculant d'un pont-levis... Commissionné pour célébrer le dixième anniversaire de la révolution bolchevique, Octobre confirme le sens de la créativité chez Eisenstein dont la réalisation atteint ici le niveau de la perfection. Du grand cinéma.
    Antoine D.
    Antoine D.

    33 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2017
    Eisenstein a contribué à la propagande soviétique notamment avec le film Octobre commandé en 1927 pour fêter le 10ème anniversaire de la révolution bolchévique et ressorti il y a 2 semaines dans des salles spéciales.

    Dans ce film qui a coûté 800 000 roubles (plus de 100 fois le prix des films à l'époque), Eisenstein a dû diriger environ 11 000 figurants.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 avril 2010
    Octobre est un assez bon film historique sur la révolution bolchévique d'octobre 1917.Le scénario est simpliste mais bien construit malgré quelques répétitions.La mise en scène est moderne,baroque et privilège les images spectaculaires ou à connotations symboliques.Le rythme du film est irrégulier avec des moments de calme ou de préparation et des moments de déferlements et de ferveurs.Bon travail au niveau du cadrage avec des plans d'ensembles de foules et de nombreux gros plans fétichistes de visages,de statues et d'armes.Musique magistrale du compositeur moderne Chostakovitch qui mélangent atonalité et lyrisme.Le montage est avant-gardiste et très vif est inspiré du Ciné oeil du réalisateur soviétique Vertov même si Eisenstein applique sa propre théorie du montage(montages des attractions).Bel reconstitution au niveau des décors majestueux.Octobre est un film capital dans la carrière d'Eisenstein,et malgré quelques défauts de rythmes,reste un film à voir.
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    12 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Il est curieux que ceux qui poussent des cris d'orfraies en criant au film de propagande n'aient point hurlé de la sorte pour "Quo Vadis" (propagande chrétienne), "Contact' (propagande mystico-gélatineuse) ou "Rencontre du 3ème type" (propagande ufologique) A ces deniers qui pour ma part m'exaspèrent, je préfère le premier, croire en la révolte me paraîssant toujours salutaire (évidement ce qui se passe après, c'est une autre histoire, mais la question n'est pas là) Et puis au moins "Octobre", c'est du cinéma !
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