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    Beaucoup de bruit pour rien
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    3,5
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    56 critiques spectateurs

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    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2014
    Beaucoup de bruit pour rien, loin du drame shakespearien est une comédie pétillante. Joss Whedom l'a transposée avec des comédiens actuels dans une propriété sympathique. Et ça marche parfaitement, la mise en scène est tourbillonnante, les comédiens excellents (et beaux ce qui ne gâche rien) et la photo noire et blanc dont je craignais le pire (du chichi inutile) s'avère un atout. C'est vraiment une bonne surprise et une heure et demie euphorisante.
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 février 2014
    C'est du théâtre filmé. Pour faire "cinéma", et cinéma "arty", c'est en noir et blanc (plutôt très réussi d'ailleurs). La célèbre comédie shakespearienne fonde l'essentiel de sa dramaturgie sur deux couples, l'un "romantique" (Claudio et Hero), l'autre, comique, en contrepoint (Benedict et Beatrice, la cousine de Hero).
    C'est du théâtre classique. La seule "invention" des metteurs en scène en la matière consiste en un quasi-constant "travail" anachronique, consistant à faire jouer les comédiens en costumes, et dans des lieux contemporains, pour déclamer des textes très datés de préférence. Joss Whedon (Mr "The Avengers") embraye le pas de ces "adaptateurs", qui se croient "inspirés", et ne sont que suivistes les uns des autres, et tous plus ridicules les uns que les autres ! Il existe, pour la scène, une version de "l'Avare" de Molière, où les personnages sont remplacés par des robinets, et l'or d'Harpagon par, logiquement, de l'eau (la plupart des personnages secondaires de la pièce passant d'ailleurs à la trappe). L'Américain ne va aussi loin dans le grotesque, mais situe l'intrigue élisabéthaine dans une banlieue verdoyante (qui pourrait être en Nouvelle-Angleterre), de nos jours, et dans une grande maison (qui pourrait appartenir à quelque mafieux - après tout, il y a des "Don" dans le texte de 1600).
    Les acteurs s'appellent (sans rire) "Monseigneur", "Prince", "Comte", "votre Grâce".... On parle faits d'arme (avec armures), duels à l'épée... Le noeud de la pièce est la virginité des filles - qu'à cela ne tienne, on ne change rien, et si la "jouvencelle" n° 1, Hero, alias Jillian Morgese peut (en marchant vite) "faire la farce", la n° 2, Beatrice, est incarnée par une actrice de 37 ans, Amy Acker - et cela se voit !
    En voulant "dépoussiérer", on empoussière tout au contraire sous le ridicule. On ne goûte pas le texte, mais on recense les béances/décor et costumes (et moeurs - coucheries à l'écran quand la réplique vise une simple entrevue ; Conrad, un des hommes du félon Don Juan en travesti..).
    Si la transposition était nécessaire (parce que idée principale - et en fait unique), sachant que l'action est à Messine, il fallait transposer dans la Sicile du 19 ème siècle, où la noblesse (bien que déclinante) jetait des éclats très remarquables encore. Ce ne sont pas les palais somptueux qui manquent sur l'île, qui auraient permis une superbe scénographie. Et à cette époque-là, la "fleur" et l'honneur des filles étaient d'une totale actualité. Faire en somme comme Kenneth Branagh (en 1993) et respecter, et la lettre, et le sens de la comédie de Shakespeare !
    Au positif de ce ratage prétentieux (le vrai "Beaucoup de bruit pour rien" !) : Nathan Fillion ("Castle"), qui assure seul le registre comique (en deus ex machina balourd, "Dogberry"), registre très présent dans la pièce, mais quasiment gommé ici. Et la belle photo NB (déjà signalée).
    Dandure
    Dandure

    151 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2014
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: à Hollywood quand on n'a pas d'idée, on a une grande maison

    Mitigé. Côté cour, une mise en scène délicate presque éthérée, la caméra virevolte et glisse entre les ombres lumineuses d'un élégant noir & blanc. Côté jardin, installer la pièce dans la banalité d'une banlieue pavillonnaire WASP ne rend pas service à la glorieuse langue du dramaturge.
    Moralité : il ne suffit pas de parler, il faut parler juste (Shakespeare)...et accessoirement avoir quelque chose à dire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    Shakespeare innove
    Improbable projet entre deux volets d'Avengers, le maître des Séries-TV des années 90 à piqué la curiosité en ce début d'année. En noir & blanc réalisé par le papa de Buffy et interprété par une partie de son casting. Difficile de savoir à quoi s'attendre avec ce film indépendant. Le raccourci serait de dire qu'il s'agit d'un mélange du visuel de Frances Ha, de l'idée d'adaptation de Romeo + Juliet avec une note d'ambiance à la Woody Allen. Vision très personnelle et réductrice pour un film plus singulier que cela.
    Comme l'avait fait Baz Luhrmann, Joss Whedon transpose un texte d'époque dans un décors contemporain. Pari risqué qui a viré au génie dans la version Pop de Roméo & Juliette. Malgré une photographie très belle, on est loin de la claque visuelle donnée par l'australien. L'adaptation est moins chiadée que celle de Baz Luhrmann et on surf sur une incohérence temporelle dont il faut faire abstraction tant elle s'inscrit dans le bon absurde du film. Il ressort de cet anachronisme des idées amusantes et des mises au goût du jour de faits vieux comme le monde.
    Ici encore la mise en scène garde une grande inspiration théâtrale. L'humour vaudevillesque qu'amène le texte fonctionne à merveille, c'est finement drôle. Le summum du burlesque se cache derrière les scènes d'écoutes où Amy Acker et Alexis Denisof se prennent dans un faux espionnage. Le texte du dramaturge anglais est une fable familiale qui embarque dans sa démesure. Cette mise à l'écran renvoi plus aux premières œuvres de Pier Paolo Pasolini (ou au cinéma new-yorkais des années 50-60 : Cassavetes, Allen) qu'à une pièce de Boulevard. Au delà d'un travail sur le noir & blanc un peu évocateur, "Accattone" et "Mamma Roma" par ses histoires de famille montaient autant en puissance dans le resserrement des liens.
    Décidément le gris n'est pas morose. Après "France Ha", "Beaucoup de bruits pour rien" peint encore des personnages hauts en couleurs, en noir & blanc. Ce choix créer une ambivalence troublante mais intéressante, entre une rénovation et un vieillissement. Moderne dans le contexte et le décors, ancestral dans le texte et l'image. Quelque soit les motivations de ce choix ça semble une évidence tant c'est réussi artistiquement. Superbe photographie pleine de dimension et de sensualité.
    Beau cadrage des corps féminins habillés finement. Des jeux de jambes esthétiques, numéro de trapèze pour preuve. Et Amy Acker enfin en amont.
    Elle ouvre joliment le film, drapée voluptueusement, regardée amoureusement. Les secondes mains de la franchise Buffy/Angel prennent les devants. Alexis Denisof (Wesley), Nathan Fillion (Caleb), Tom Lenk (Andrew) et Amy Acker (Fred) sont tous surprenant dans ce registre complètement différent. Clark Gregg (Avengers et Agents of SHIELD) aussi signe sa fidélité avec un contre-pied et il est très drôle.
    "Beaucoup de bruit pour rien" est une petite escapade d'un génie de l'action-fantastique dans l'univers lyrique-tragique de Shakespeare. Il y donne un ton de cinéma indépendant new-yorkais. Beau, fît contre toute attente.
    T800
    T800

    25 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2014
    Un bon compromis entre du Shakespeare et du "Whedon". Le papa de Buffy à réussi a transposer cette pièce en un film intelligent, bien interprété, souvent drôle. Il faut dire que les comédiens se connaissent bien, et c'est un sacré plus perceptible à l'écran.
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Vu en avant première ce soir. Je ne suis pas un féru du théatre de Shakespeare, ni un fan invétéré des Avengers. Je n'ai pas du tout aimé le film. Le texte très proche (qui perd de son attrait dans sa traduction livré en sous-titres) de la pièce ne prend aucun sens filmé dans et autour la villa de Californie concue par l'épouse du réalisateur. J'ai détesté le décalage du texte avec la contemporanité du décors et des situations comiques. Ses situations comiques, ne m'ont même pas fait sourire. C'est ennuyeux comme du théatre très classique et arty comme du mauvais cinéma indépendant, avec son Noir et Blanc raté (où sont Mickael Hanneke ou Edgar Reitz ?). L'affiche, que je trouve aguicheuse m'a bien trompé. J'espère que ce film fera très peu de bruit pour beaucoup.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2014
    Une comédie de Shakespeare tournée par le showrunner de Buffy contre les vampires, dans sa propre propriété, et en 12 jours ? Franchement, je ne donnais pas cher de ce film, et j'avais sorti la dézingueuse à tir automatique pour me payer Joss Whedon, réalisateur d'un seul film à 49 ans : le triste Avengers. Cela sentait le bricolage versifié à domicile.

    La suite ici :
    Velma21
    Velma21

    25 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Après Avengers, Joss Whedon a eu envie de s’éloigner des studios. Sans doute pour se prouver qu’il n’était pas qu’un faiseur d’effets spéciaux. Quoi de mieux pour cela qu’une adaptation de William Shakespeare tournée en noir et blanc ? Attention, avec Beaucoup de bruit pour rien, Whedon ne tente pas de nier qui il est. Au contraire.

    D’abord, il a jeté son dévolu sur l’une des rares pièces de l’auteur britannique qui se terminent bien. Ensuite, pour composer le casting il a opté quasi exclusivement pour des acteurs issus du Whedonverse. Voir Alexis Denisof (Buffy, Angel) ou encore Clark Gregg (Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D) déclamer du Shakespeare dans le texte est d’ailleurs assez déconcertant. Surtout que le cinéaste a choisi de les faire évoluer dans un décor contemporain. Une fois l’effet de surprise passé, la magie de Sir Shakespeare fonctionne plutôt bien.

    En concentrant l’essentiel de son action dans la maison, Whedon redonne en quelque sorte à la pièce sa vocation originale. Celle d’un vaudeville théâtral où personnages tragiques et bouffons se croisent avec délice. Sans doute certains n’y verront qu’un délire arty un peu vain, mais à Lost in Universes on apprécie que les cinéastes prennent des chemins de traverse pour nous surprendre. Laissez-vous tenter.

    Lire d'autres articles sur Lost in universes.
    ocelot
    ocelot

    19 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Excellent film ! Pari réussi pour le réalisateur qui a n'a rajouté aucune autres répliques au texte original. Chapeau.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    138 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    Joss Whedon utilise à la perfection le système du noir et du blanc. Cette nouvelle adaptation de la célèbre pièce de William Shakespeare est une réussite. Cette version moderne est très bien maîtrisée.
    Frédérik P.
    Frédérik P.

    101 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    Évidemment, Joss Whedon n’a pas la prétention de faire de son film en chef d’œuvre mais il réalise une adaptation honnête, pétillante, intelligente et très agréable à regarder de Shakespeare et c’est tout ce que l’on demandait d’un film fait entre amis.
    voldenuit
    voldenuit

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    Ce film est un crime contre le cinéma, contre Shakespeare, contre le noir et blanc.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    62 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2014
    C'est sans Kenneth Brannagh, c'est sans intérêt. C'est gnangnan. Alors pour être gnangnan, c'est plat. C'est dommage, Shakespeare, que je connais bien, il a pas mérité ça, hein. C'est américain mais c'est complètement nul.
    Marla-Jane
    Marla-Jane

    11 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2014
    Pour une critique détaillée du film et un résumé des questions-réponses de Joss Whedon lors de l'avant-première parisienne, découvrez l'article "Shakespeare avec élégance: Beaucoup de bruit pour rien de Joss Whedon":
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 février 2014
    Très belle réalisation, Amy Acker et Alexis Denisof sont sublimes dans leur interprétation c est la première fois que je les voyais à l'écran et c est une très belle découverte. Si vous avez la chance de pouvoir aller le voir, je vous le conseil c est "simple" et efficace pour attendrir nos cœurs endurcis. 4/5
    Les meilleurs films de tous les temps
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