Avis : Les Indestructibles 2 - Page 9

Une suite qui tient ses promesses. Comme convenu, il est fin visuellement, même si c'est sans surprise. Le scénario est certes simple, mais a le mérite de tenir la route. Je retiens surtout l'humour du film véritablement réussi. En matière de réal, le tout est aussi fluide que dynamique ! Bref, je recommande vraiment cet opus !

14 ans. Il a fallu attendre 14 ans pour que Pixar sorte une suite au magnifique Les Indestructibles, déjà réalisé par Brad Bird. Cet excellent réalisateur, aussi à la manette de Ratatouille, a fait une pause dans l'animation en réalisant A la Poursuite de Demain et Mission Impossible : Protocole Fantôme, deux très bons films. J'avais adoré le premier volet pour l'aventure qu'il nous proposait, avec ce qu'il fallait d'action, de suspense et d'humour. Le film était assez précurseur dans sa vision des super-héros rangés dans une banale routine quotidienne déprimante. Le second volet est différent dans les sujets qu'il traite, se focalisant sur l'égalité hommes-femmes, la définition floue et corrigée de ce qu'un homme virile peut (doit?) être et le fléau du 21ème siècle : la notation permanente du travail par les utilisateurs ou bénéficiaires du service. Bob remplit ses missions, mais sa femme le fait à moindre frais. Exit Bob donc, qui doit se rendre compte que s'occuper des enfants n'est pas moins difficile ni moins fatiguant que de sauver le monde. Conclusion ? Nous, jeunes parents, sommes tous des super-héros du quotidien.

J'ai vu l'excellent premier opus il y a longtemps, je ne saurais donc dire si cette suite est meilleure, quoi qu'il en soit, elle est au moins tout aussi réussie. En plus de se dérouler dans la foulée du précédent film, l'une des forces majeures de "Incredibles 2", c'est son scénario dense et malin, mélangeant à la fois le traitement de nombreuses thématiques modernes, comme le féminisme spoiler: (Elastigirl est choisie pour ses compétences; le méchant s'avère être aussi une femme (très bon twist); c'est le papa qui s'occupe des enfants à la maison)
et notre société obsédée par l'image spoiler: (en ne contrôlant pas la perception de ce qu'ils font par le grand public, la famille est vue juste comme des justiciers saccageant la ville lorsqu'elle capture le démolisseur, d'où l'interdiction des super-héros et la naissance d'un ennemi d'envergure questionnant notre façon de digérer les images de manière passive (le symbolisme du masque qui détourne la vérité))
, une réflexion intelligente sur le super-héroïsme spoiler: (être parent est encore plus compliqué et tout aussi valorisant que sauver des vies)
et des protagonistes tous bien développés (Frozone prend notamment une place très importante). En effet, Bob doit gérer la perte de sa situation professionnelle quand sa femme devient une icône, et il est confronté à l'adolescence de Violette spoiler: (l'histoire avec son petit-ami qui découvre son identité et se fait enlever la mémoire à cause de Bob est relativement classique mais bien menée)
, au caractère fou de Flèche spoiler: (obsédé par les boutons et peu concentré sur les maths, qui ne sont pas toujours faciles pour Bob)
et à l'exceptionnel Jack-Jack, dont la naissance des pouvoirs et la gestion de ceux-ci sont hilarantes spoiler: (avec la costumière dans la cage; la séquence entre Jack-Jack et le raton-laveur; le père tentant de canaliser son fils)
. L'ensemble est magnifié par une musique prenante, un rythme effréné grâce à la réalisation extrêmement dynamique de la part du génial Brad Bird, un aspect visuel bluffant (les couleurs, les jeux de lumière, les textures, etc...) et inégalé dans le monde de l'animation, des références nombreuses spoiler: (Mission Impossible 1 pour le train; Batman pour les gadgets auto et moto; X-Men pour la troupe de super-héros (le Duc est tordant); Hulk pour le bébé énervé; Avengers pour la question de l'image des super-héros vis-à-vis des destructions)
, de l'action à tout-va époustouflante spoiler: (l'intro avec le Démolisseur, le train, les hélicos, à la maison, sur le bateau, dans l'avion)
et des idées amusantes: on savait qu'Anna Wintour (et Linda Hunt) avaient servi de modèles à la costumière, ici, l'ambassadrice ressemble grandement à Claire Foy dans The Crown. À l'arrivée, malgré un passage final un poil prévisible et à la menace basique spoiler: (le bateau qui fonce sur la ville)
, "Incredibles 2" est un divertissement familial de haute volée à tous les niveaux, et rejoint incontestablement les nombreuses pépites dont Pixar raffole (les Toy Story, Coco, Là-Haut, Vice-Versa, etc...).

Difficile d'être à la hauteur quand on a attendu 15 ans la suite du meilleur film de super-héros (oui je n'ai pas peur de le dire). Le film reprend exactement là où le cliffhanger du premier nous avait laissé et c'est déjà le premier bon point, parce qu'on aurait très bien pu avoir droit à un saut dans le temps vu l'écart entre les deux films. Si les voix de Bob et Violette (Louane...) ont changé, on retrouve tous ces personnages avec autant de plaisir. Le choix de faire d'Elastigirl le personnage central de cet épisode et de laisser à Bob la responsabilité du foyer est on ne peut plus raccord avec la société d'aujourd'hui. Les références aussi bien sociétales que culturelles sont très bien vues et l'ajout de nouveaux personnages étend l'univers à la sauce Marvel. Mais en plus d'Elastigirl, le vrai héros c'est évidemment Jack-Jack, tout bonnement irrésistible dans tous ses faits et gestes. Le côté bébé immature mélangé à une bombe atomique incontrôlable fonctionne vraiment. Le seul point noir est évidemment le scénario, très convenu, mais qui passera aisément pour les enfants. En tout cas, Pixar a encore parfaitement géré sur ce coup et nous offre le vrai blockbuster de l'été, celui qui est enfin au niveau de nos attentes surréalistes.

Parce que c’est ça qu’on veut.
Je peste régulièrement sur les films de super-héros car ils ne sont (à quelques exceptions près) que de vulgaires machines à pub pour les uns (Marvel) et des gros machins ratés pour les autres (DC). Les Indestructibles, c’est pas la même limonade. Brad Bird était déjà le papa du premier film et il avait su alors rendre un bel hommage aux super-héros des comics en maniant à merveille un rythme moderne et une esthétique rétro. On prend donc la même recette et on rallonge la sauce. Et c’est toujours aussi bon. On fond toujours devant la qualité de l’animation et la beauté des images. On kiffe toujours l’humour subtile et familial de l’entreprise. On adore enfin le second degré de lecture qui offre une réflexion sur le rôle de la femme dans la société américaine (occidentale?). Et en plus c’est trépident comme un vrai thriller. Alors disons-le tout net, c’est ça un film de super-héros. Et petite mention spéciale pour la scène avec le raton-laveur dans le jardin qui est à hurler de rire !

Déjà aux commandes du premier volet en 2004, Brad Bird revient avec « Les Indestructibles 2 », la famille de super-héros. Rien a changé sous les apparences. L’énergie débordante de chacun des protagonistes, les couleurs vives, l’univers ultra pop… Sauf que c’est à super maman que va être confiée une mission des plus spectaculaires. Les femmes en force donc ? Oui, le réalisateur du « Géant de Fer » va montrer à quel point ses capacités physiques et mentales sont un atout pour la sécurité de notre planète. Mais papa va devoir faire face à de nombreuses péripéties au sein de la famille. Sa fille est en pleine crise d’ado et sa dernière progéniture développe des pouvoirs incontrôlables. Entre scènes d’actions exaltantes et des moments de super tendresse, « Les Indestructibles 2 » est une comédie d’animation multi-générationnelle. Le film s’amuse à détourner tous les stéréotypes de la famille en inversant tous les rôles imposés par la société. Une suite incontournablement réussie qui donne la banane.
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Un dessin-animé Pixar - qu'on se l'avoue - c'est au-dessus. Labellisé Disney désormais, la féérie, le sens du rythme et la construction narrative de chacun des personnages reste l'identité de la maison Jobs/Lasseter. Et tout comme le premier opus, la famille indestructible démocratise le super-héroïsme dons son quotidien. Ces personnages qui d'ailleurs n'ont pas vieillit à l'écran, histoire d'appâter le fan du premier volet que je suis - incontestablement. Une suite en tout point réussite. Intrigue, humour, action, hors-champ, de méticuleux petits détails qui valait bien 14ans d'attente. Encore s'il-vous plaît ! *TOP 6 FILM 2018*

Quatorze ans après, Brad bird vient donc chercher son sceptre de roi de l’animation. Et pour mieux enfoncer le clou (comme s’il ne s’était rien passé depuis le premier film, RIEN en 14 ans) Les Indestructibles 2 commence là où s’arrêtait l’original. Le Démolisseur attaque la ville, les "supers" interviennent, arrêtent le bad guy, mais cassent tout et sont mis à l’index. La famille Indestructible et Frozone sont donc obligés de ranger une fois de plus les costumes au placard jusqu’à ce qu’un entrepreneur leur promette de faire adopter une loi rendant légaux les "supers". Pour ça, il va avoir besoin d’une très bonne com’ et donc… d’Elastigirl. Pendant que Madame part combattre les méchants, Monsieur va se charger de la famille : les deux ados et un bébé, Jack Jack …
Ce deuxième opus le blockbusters de l'année avec avengers infinity war bien sur, il est hilarent, de bonne scène d'action et de course poursuite un pur régale. Il a su garder la même recette même si l'effet de surprise est moin la mais on reste scotché sur ce film.

Même si quatorze années se sont écoulées depuis le premier opus, rien n'a vraiment changé pour notre famille de super-héros sympathiques si ce n'est que la maman part travailler pour réhabiliter tous les héros costumés alors que le papa reste à la maison. Et il aura fort à faire avec Violette et ses problèmes d'ado, Flèche et ses problèmes de maths, sans oublier Jack-Jack qui se découvre de nombreux pouvoirs ! Et ils affronteront encore un ennemi omnipotent, on rencontrera les mêmes seconds couteaux, le scénario n'aura rien de purement imprévisible mais c'est toujours aussi divertissant et captivant et l'on se dit alors que c'est peut-être ça le talent ?

Une suite à la hauteur de la première aventure des Indestructibles. C'est long, riche, plein d'humour. On est également tujours la ligne 100% féministe de Disney, que ce soit dans les films ou les dessins animés.

Quatorze ans plus tard, Les Indestructibles sont de retour dans un nouveau long métrage animé prenant place directement après les événements du premier. Alors que les super-héros semblent enfin reconnus pour leur utilité, les nouveaux dégâts causés remettent tout cela en cause et ils sont contraints de faire profil bas pendant un bon moment. Les rapports du premier film sont ici inversés avec Monsieur Indestructible qui a bien du mal à s’occuper des enfants dans la villa qui leur est prêtée et Elastigirl qui est engagée pour filmer des actes héroïques, jugée bien plus contrôlable que son mari. Le scénario prend alors une autre dimension et renforce son intérêt avec l’effacement de la mémoire du garçon dont Violette est amoureuse (car il a malencontreusement vu ses pouvoirs), le double jeu d’Edna Mode qui fabrique des costumes, les dangereux pouvoirs de Jack-Jack qui se réveillent et le mystère autour de l’Hypnotiseur, antagoniste à identité secrète qui détourne les écrans pour projeter des images afin de contrôler les esprits. Un bon renouvellement plus original et recherché que son prédécesseur, à l’image de Cars 2.

Une animation de grande qualité technique, un bon divertissement, parfois un peu trop gesticulant et bavard avec beaucoup d'exploitation de clichés sur la famille type et la répartition sexiste des rôles de chacun. La qualité est indéniable, mais une fois le film passé, les gesticulation distrayantes sur le moment où le regarde ne laissent aucune traces ... quelques jours plus trad, il est difficile de se souvenir de quoi parlait exactement le scénario et il ne reste rien. Un feu d'artifice éphémère ...

Film réussi, intéressant, distrayant, belle animation, très expressive. Beaucoup d'action, rebondissements et gags se succèdent à un rythme effréné et on ne s'ennuie pas. J'ai particulièrement apprécié le personnage du bébé Jack-Jack. Néanmoins, je m'attendais à autre chose en raison de la bande-annonce qui m'avait portée à croire qu'il s'agissait d'un film "tous publics", c'est à dire jeunes et moins jeunes. Avec une double lecture : à prendre au premier degré par les jeunes et au second par les moins jeunes. Or, il s'agit d'un film vraiment destiné uniquement aux jeunes. C'est ma seule réserve, toute personnelle..

Quatorze ans après la sortie du film original, Disney nous fait découvrir cette suite aussi réussit dans lequel : Bob, Hélène et leurs enfants reviennent sur le devant de la scène avec un nouveau récit intelligemment mis en scène. Entre fous rire qui provoqueront un petit électrochoc malin qui servira aux plus petits tout en amusant les grands, ce deuxième épisode fait une belle réflexion des stéréotypes renvoyés par la vie de famille, le rôle du père et de la mère, pour mieux les détourner. Hélène Parr alias Elastigirl prend le pouvoir et prouve au monde que la vie de maman peut être parfois le plus dur métier qui existe. Mais, cette fois, c’est bien Bob qui va garder les enfants et laisser, de force, sa femme endosser le premier rôle. Une situation déplaisante pour « l’homme de la maison », ce qui donne lieu à quelques répliques bien senties et drôles, qui renvoient à nos sociétés et l’idéologie présente dans de nombreux foyers. " Les Indestructibles 2 " réussi donc un film où les femmes ont le pouvoir et de ce point de vue. Techniquement, le film est colorée, l'animation sur les personnages est parfaite(au moindre petits détails), les décors sont vertigineux et les scènes de combats musclées sont efficaces. Cette nouvelle aventure captivante prouve que le savoir-faire en animation du studio américain demeure intacte et qu'il peut encore exploré avec audace, un univers plus fantastique et plus humain.

Ma petite famille a adoré cette suite depuis le temps qu on l attends bien construit et magnifique en 3 d un graphisme extraordinaire passe un moment agréable