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    In the Family
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    19 critiques spectateurs

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    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Le cinéma indépendant américain nous offre avec ce film de Patrick Wang un grand coup en plein cœur. À la fois réalisateur, scénariste, coproducteur et acteur le tout jeune et inconnu Patrick Wang défie tous les paris.

    Un premier long-métrage de presque trois heures, produit en 2011, et seulement sur nos écrans cette année grâce à la société ED Distribution.

    Un film à nul autre pareil ! Si tout n'est pas parfait, l'ensemble ne manquera pas de marquer les esprits. De frapper au plus profond.

    Une histoire qui aurait pu sombrer dans nombre de clichés. Il n'en est rien. Patrick Wang choisit le minimalisme en tout pour mieux amplifier son scénario, habilement construit. Les principaux protagonistes se trouvent hors champ, ou de dos, dans les scènes les plus sensibles. Le spectateur devient ainsi le témoin de cette histoire, à la fois belle et cruelle.

    Un film qui n'impose rien, mais démontre avec puissance la valeur du dialogue, et la force des liens du cœur. Un casting excellent vient compléter la réussite de In the Family.

    Estomaqué par cette immense et belle surprise, je suis encore, quelques heures après l'avoir vu, sous le choc d'un film à la fois inoubliable et magnifique.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2015
    C'est d'abord la relation entre deux hommes, inattendue pour tous deux, qui provoqua la vie de couple et un dénouement final et Ô combien cruel. Séparés d'une femme mais aussi d'une mère, Cody et son fils souhaitent avant tout changer de vie. Rien de plus normal pour ce père et son fils, perdus dans un monde méconnaissable pour eux deux. Alors ils changent. Non pas leurs relations familiales ou amicales, mais de maison. Joey entre dans leurs vies en pleine tempête émotionnelle. Le regard fuyant et la mine fatiguée, Cody embrasse Joey au détour d'une phrase lors de l'un des nombreux flash-backs qui parcourent l'oeuvre. La simple visite d'un petit appartement provincial se transforme en vie de famille où les tabous sont dévorés, où l'amour passe avant tout. Patrick Wang adapte l'épisode amoureux avec un regard futé, déplace quelques syllabes pour ne pas gouverner les sentiments d'un spectateur ébahi par un choc des cultures et ne va jamais trop loin pour ne pas déranger une "gêne" qui sommeillerait en nous. Car oui, il prend son temps : ce n'est peut-être pas donné à tout le monde de pouvoir observer un homme dévasté par la perte d'un proche jeter une publicité par terre, jusqu'à que celle-ci se fasse récupérer par un fiston aimant et pas si naïf que ça, cette même action répétée plusieurs fois de suite... Son drame est exceptionnel car il ne fait pas que de repasser sur les failles douloureuses : il les fouille pour mieux entreprendre la prochaine offense, pour mieux savoir appréhender l'un des nombreux questionnements douloureux en présence d'une "famille" haïssant et haïssable, ou plutôt ayant peur d'une différence qui la fustigerait sur place si elle tenterait de la comprendre ou, pire encore, d'y prendre soin pour ne pas fracasser certaines mentalités. C'est ainsi que la connaissance de la perte dans un hall d'accueil vidé par l'heure tardive se fait encore plus dure encore, même chose pour les préjugés délivrés par un avocat et son rictus, dans un petit bureau de tribunal pour "affaires facilement classables", qui va jusqu'à demander au personnage maintenant devenu suspect si il a déjà ressenti des envies pédophiles. La caméra est présente au plus près des personnalités pour mieux nous faire montrer les yeux brouillés par les larmes, les mains se renfermant les-unes sur les autres ou la multitude d'expressions que peut contenir un visage. Malgré certains moments de vide inexpliqués, l'oeuvre, construite avec un respect total pour le désir pudique et la sincérité d'un être concernant sa construction mentale, allient avec un grand savoir-faire du sophisme mais aussi d'éthique la vie et son désordre naturel, donc la mort. Et ce avec une très belle envie (ressentie tout au long) de faire du bon cinéma. Pour ça, Wang a parfaitement réussi son pari.
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2015
    Premier film de Patrick Wang qui tient aussi le premier rôle (et aussi scénariste et producteur). Un magnifique film sur l'homoparentalité. C'est fait avec tact, sensibilité et une émotion simple jamais pathos. A la fois poignant, révoltant (homophobie ordinaire) et plein d'espoir. L'un des plus beaux films sur le sujet. Un réalisateur (acteur, scénariste...) à suivre !
    Nicolas D.
    Nicolas D.

    56 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2015
    In the Family est sûrement un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir.
    C'est le tout premier film de Patrick Wang. Il l'a écrit, produit, réalisé et joue le rôle principal. Personne ne voulait le produire à cause de son sujet et de sa longueur (2h50, pour un réalisateur inconnu). Il a fallu trois ans avant de pouvoir le voir en France, et il mérite d'être vu par le plus de gens possible, tant la morale qui s'y trouve est importante.
    Aucun stéréotype, des acteurs impressionnants dans des plans séquences pouvant durer jusqu’à 10 minutes, une direction d'acteur parfaite... Ce film respire le vrai, la vie, et donne envie de mieux vivre la sienne.
    César D.
    César D.

    33 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    les 2h50 de projection m'ont un peu fait peur, mais finalement, je ne les ai pas du tout senties. je suis entré sans peine dans cette histoire finalement assez banale d'un homme qui dois se battre pour garder l'enfant de son conjoint décédé. une situation que vivent de nombreuses familles, homosexuelles ou hétérosexuelles, là n'est pas du tout le propos du film. ici, il s'agit tout simplement de ce que vivent les gens à la suite d'un décès, le deuil, de désarroi, et parfois, malheureusement, les conflits avec la famille du défunt(e). l'interprétation est de haut vol, et le traitement assez austère (il n'y a pratiquement que des plans fixes), mais finalement adapté, fait de ce drame un film classique et accessible à tous. du beau boulot!
    DameYseut
    DameYseut

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2014
    Trop long, le film alterne de très jolis moments émouvants avec une fixité interminable de la caméra. Perso, je pense qu'on pouvait l'amputer d'un bon tiers ! j'aimerais que dans les écoles de cinéma, l'on revienne à l'art du montage et de l'ellipse
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Mitterrand a marqué son époque par l'abolition de la peine de mort, Chirac par la suppression du service national, le président actuel a déclenché les foudres avec le mariage pour tous, répondant ainsi au vote homosexuel, qui a sans doute contribué à son élection. "In the family" est un film à distance de tout prosélitisme. Chip, un jeune garçon de six ans vit avec deux hommes, l'un qu'il appelle Papa, l'autre qu'il nomme Papou. Ce garçon va bien, ses "deux pères" ne sont ni des pédophiles, ni de dangereux pervers. La vie se déroule dans un quotidien calme jusqu'au moment de l'accident mortel, qui frappe Cody, le père de Chip. Et là, les choses vont se compliquer, puisqu'aucune disposition juridique n'avait été pensée par les partenaires. Les questions testamentaires sont alors déterminantes. Ce que découvre Joey ("Papou"), c'est qu'on peut appartenir à une famille, puis plus si rien n'a permis de codifier les alliances. Cela vaut pour tout(e) conjoint(e) dès lors qu'il y a séparation, que celle-ci soit vivante ou liée à un décès. Qu'en est-il alors des enfants? Que devient la vie commune passée ensembles? Le grand mérite du film de Patrick Wang, qui incarne avec talent le personnage de Joey, c'est que son histoire ne peut se plaider juridiquement. Le film dure deux heures et cinquante minutes, mais on ne s'y ennuie pas. Parfois des plans audacieux sont filmés avec des rapprochés à hauteur de visages, où l'on peut par exemple voir la nuque de Joey. Le hors champ est aussi exploité. Ce n'est pas un film bavard, parfois les échanges sont minimalistes, suggérés, alors qu'à d'autres étapes de l'histoire, ce qui doit être dit le sera. Joey est un personnage, dont le flegme laisse supposer que sur la résilience, il en connait un rayon. Quelle délicatesse dans ce film, dont le rythme nous permet de découvrir peu à peu l'histoire de ces personnages et les rencontres qui se sont produites sans qu'elles aient pu être anticipées...
    paulusnumero1
    paulusnumero1

    5 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    J'avais vu le sujet et j'avais vu la durée du film...je n'y étais donc pas allé jusqu'a ce que les critiques du masque et la plume en disent beaucoup de bien dimanche soir. C'est dommage qu'ils en parlent alors qu'il n'y presque plus de salles qui le projettent.
    C'est magnifique. Et je dois dire que je n'en reviens pas : comment ce film a réussi à tenir mon attention et mon émotion avec si peu de chose. En fait, ce n'ai pas juste : il y a plein de choses, toute petite mais si bien assemblées qu'elles prennent une force incroyable. A voir ABSOLUMENT
    fcaponord
    fcaponord

    8 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    voilà un film sobre, cad sans les relents mélodramatiques, rempli d'une humanité à laquelle on ne croyait plus....

    ainsi, je peux rassurer ceux qui ont peur de s'endormir pdt les 2h50 de l'introspection familiale, comme les critiques bien pensante de télérama, car une fois rentré dans l'histoire remplie de mille et un détail de ce couple, lui prof d'une solide expérience avec son ami Joey, un artiste venu de l’assistance publique, et l'enfant d'une rare intelligence malgré son jeune âge, entouré d'une bienveillance sans la lourdeur des recommandations de géniteurs angoissé par l'existence....on entre dans une intemporalité, provoqué par la fluidité et le naturel relationnel entre ses personnages !

    voilà une toile à ne pas rater car c'est un chef d’œuvre !!!!
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    "In The Family", un beau et grand film d'auteur étasunien sur la garde d'un enfant suite à un décès de l'un de ses deux papas chez qui il vivait paisiblement : quand la famille porte plainte et qu'il convient de trouver un arrangement à l'amiable une fois passée la douleur de tous. Possible de déplorer l'aspect caricatural du huis-clos vers l'issue, cette charge un peu invraisemblable... Les prises de vue tapant "dans les coins" sont un régal en revanche, on est embarqué, pris par ces émotions rentrées que seule l'image révèle, et encore, par à-coups ! Rarement au cinéma est traité avec autant de minutie l'art de l'écoute active de l'adversaire vers le compromis le plus humainement viable, ce dernier plan qu'en toute logique on cultivait sans le savoir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 août 2019
    Très beau (presque mélo)drame judiciaire sur la paternité dans une famille homoparentale. Il ne faut pas avoir peur des défauts qui semblent enfermer le film dans une posture auteuriste pendant une bonne heure et demie: mise en scène arty hyper-statique (mais d’une précision redoutable), rythme lent, flashbacks apparemment inutiles, naturalisme clinique, jeu approximatif de l’acteur-réalisateur, etc. Tout ça est emporté dans une alchimie aussi progressive qu’inattendue, jusqu’à un sommet d’émotion à faire pleurer un greffier. Je ne crois pas avoir déjà été aussi bouleversé par un film en apparence aussi froid. Rétrospectivement, les 2h50 paraissent courtes et la froideur clinique accouche d’un objet infiniment personnel. A découvrir.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    219 abonnés 2 857 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mars 2017
    Je ne comprends pas les critiques dithyrambiques sur ce film !! Moi je n'ai pas du tout réussi à entrer dans l'univers de ce long métrage !! Je me suis ennuyé trop fort...sérieusement un plan fixe d'une cuisine pendant plus de 8 minutes sans aucun dialogue, juste un gamin qui boit dans son bol et un père qui lit le journal !!! Franchement...c'est quelque chose ! Deux ou trois scènes sont choquantes ou émouvantes mais sur 2h45 c'est trop peu !! Moi je me suis ennuyé à mourir...j'ai mille fois préféré My Two Daddies sur le même thème par exemple !! Là non...c'est trop !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 février 2021
    Le bon c'est que ce n'est pas un mélodrame où quelqu'un est un méchant de dessin animé. C'est un drame qui brise parfois le cœur et la fin laisse une larme qui coule. L'histoire est importante et plutôt convaincante. Cela aurait pu être un bon film mais le jeu d'acteur de Patrick Wang est médiocre. Il aurait dû diriger mieux son film. Le jeune garçon est un meilleur acteur. In the Family est aussi un peu lent c'est juste un film lent et mal joué. Je pense que s'ils avaient mis un autre acteur dans le rôle principal le film aurait peut-être été un bien meilleur film...
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Pratiquement depuis sa naissance, un enfant de six ans est élevé par son père et son compagnon en une parfaite petite famille baignant dans l’amour, le confort et l’avenir, et sincèrement appréciée de la belle-famille et de leurs milieux professionnels. Quand le père meurt, la loi s’impose en enlevant le gamin à son beau-père et en appliquant les droits légataires à la sœur du défunt, garde de l’enfant comprise. Tristesse, injustice, colère, tourbillons et ignominies des tribunaux, malentendus d’une société enkystée dans le politiquement correct et handicap affectif achèvent la dégringolade.
    Premier film du le réalisateur Patrick Wang, il opte pour le style intimiste d’un cinéma indépendant, en ponctuant sa narration de flashes-back révélateurs sur les passés des personnages. Malgré quelques maladresses et longueurs, parfois utiles et d’autres fois lourdes, on assiste à un puissant hommage à la parentalité adoptive, une dénonciation des lacunes légales tragiques des couples homos, une aventure sentimentale poignante, et la prise de conscience à la fois triste mais pourvue d’espoir qu’il faille aujourd’hui toucher la douleur pour retrouver le sens du dialogue et du cœur ouvert.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2016
    Si le postulat est intéressant et l'ensemble bien mené, on regrettera beaucoup de longueurs. La mise en scène en flashbacks calés sur les souvenirs de Joey est néanmoins bien faite, et on grapillera ici et là de quoi faire son bonheur. Le principal problème reste que les personnages, trop nuancés, ne facilitent pas l'identification et la crédibilité.
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