Mon compte
    Los Olvidados (Pitié pour eux)
    Note moyenne
    4,3
    480 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Los Olvidados (Pitié pour eux) ?

    37 critiques spectateurs

    5
    15 critiques
    4
    18 critiques
    3
    2 critiques
    2
    1 critique
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Peeping_Tom
    Peeping_Tom

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2014
    "Los Olvidados" est un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir. Buñuel capture toute la beauté et la cruauté du monde dans sa caméra et nous la renvoie dans la gueule. Il y fait une critique amère de la société dans laquelle nous vivons et qui laisse sa jeunesse mourir au regard du monde entier (le film s'appelle quand même "Los Olvidados" - Les Oubliés -, le titre n'a pas été choisi au hasard). Le sujet nous concerne tous car c'est un problème qui est universel (d'ailleurs l'auteur nous le rappelle au début du film en nous montrant que cela ne concerne pas que Mexico) et encore d'actualité (peut-être même plus maintenant qu'à l'époque). La mise en scène est majestueuse, d'une grande influence surréaliste (notamment la scène du rêve de Pedro). Le plus beau film de Buñuel, à classer parmi les plus grands chef d'oeuvres de tous les temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 avril 2009
    Le mélange entre réalisme et surréalisme m'a séduit. Les personnages sont formidables, aucun ne sont purs et innocents, même Hojitos et Mechte, qui apparaissent pendant longtemps comme une sorte de couple juvénile, allégorie de l'amour et du Bien, commettent quelques écarts à la fin.
    Peu de films provoquent un malaise pareil chez le spectateur...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Un film sur la misère intelligent à voir en cette période où l'on a tendance à l'exploiter au lieu de la déplorer et de chercher à la combattre.

    Un film également remarquablement monté, une leçon de cinéma pour beaucoup de réalisateurs actuels qui malgré les facilités technologiques dont ils bénéficient, font preuve d'un laxisme et d'un manque d'imagination dans ce domaine.
    JiMsss
    JiMsss

    2 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2010
    Extraordinaire !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juillet 2013
    Los Olividados (Les oubliés)
    Ce film de Buñuel est en tout point remarquable. La misère à l’état brut. Sans compromission. Cela m’a fait penser aux films néoréalismes comme « Allemagne zéro » de Rossellini tout en gardant une part de surréalisme, dans le monde du rêve, à la moitié du film.
    La misère et toute sa cruauté, son atrocité même, dans l’attaque de l’aveugle et du cul-de - jatte par une bande de jeunes mexicains emmenée par El Jabo qui vient de s’échapper d’une maison de correction et veut se venger de celui qui l’a dénoncé.
    Ce film n’est pas un beau film à voir, ou un film magnifique, c’est simplement un film à voir, ou à ne pas voir. Il n’y a pas de moral, il n’y a pas de justice non plus, c’est la misère à l’état brut. Mais sans non plus que cela soit du reportage. C’est scénarisé et il y a une histoire. Je ne suis pas resté neutre en voyant ce film et les personnages, j’ai pris parti, j’avais envie que le jeune Pedro s’en sorte… J’avais aussi envie que El Jabo périsse. Je n’en dis pas plus, pour ceux qui n’ont pas vu le film.
    Comment peut-on aimer sans avoir reçu d’amour ? D’amour maternel ? Le film le montre bien avec le rapport du jeune Pédro et sa mère.
    Ce film reste, hélas, d’actualité. Car la misère est toujours là et lorsque j’entends des personnes s’en prendre à une communauté, ou tenir responsable une personne par sa culture, sa religion, sa nationalité, son origine culturelle le faite qu’il soit un délinquant, j’ai envie de leur dire, voyez ce film.
    On ne na î t pas délinquant, mais on est conditionné à le devenir. Lorsqu’on na î t dans une cité moche de barre d’HLM ou dans une banlieue déshéritée de Mexico ou d’ailleurs, ce n’est pas l’origine culturelle, ni le code génétique, ni l’ADN qui amène à cet état de fait. Un dialogue du film dit par le directeur de maison de correction : « ce ne sont pas eux qu’il faut enfermer, mais c’est la misère qu’il faudrait enfermer » Cette phrase pour moi résume parfaitement le problème de la délinquance juvénile issue de la misère.
    J’ai également aimé ce film car la fin atroce, cruelle, est sans aucun compromis quoiqu'il y ait tout de même une petite part de justice, malgré tout.
    Un film que j’ai vu bien tard dans ma vie, et qu'au contraire du titre, je ne suis pas prêt d’oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mars 2007
    Los Olvidados est une oeuvre pessimiste sur la vie et sur les quartiers pauvres de Mexico. Ce sentiment de rejet suggéré par un viel infirme pervers, ou montré par une violence physique et mortelle, rend ce film sombre et audacieux. L'absence de happy end renforce l'idée d'injustice qui transparaissent progressivement pendant le film. La vie apparait alors comme une personne physique transgressant l'égalité des chances, où les notions de justice, de bien et de mal n'existent pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2008
    Vivant actuellement à Mexico, je me suis lancé dans ce chef d'oeuvre pour découvrir cette autre vérité sur le Mexique, loin de l'image que l'on cherche à en donner.
    Les olvidados, ce sont bien ces jeunes défavorisés qui grandissent dans les barrios difficiles, dans ces cercles vicieux dont on ne peut sortir. Pris au piège de leur condition sociale, de leurs fréquentations, de leur univers, beaucoup connaissent (toujours aujourd'hui) des fins aussi tragiques que celles des personnages de ce film.
    Grande modernité de Buñuel, qui choqua beaucoup à l'époque, alors que le pays commençait son décollage économique et que la représentation de la société dans les films concernait une infime minorité, la plus aisée (et la plus blanche).
    On note cependant que la question indigène est presque entièrement absente du film de Buñuel, démontrant que malgré son génie, son réalisme, et sa modernité, cette question là ne faisait définitivement pas partie des choses sur lesquelles on pouvait et peut se pencher au Mexique.
    Un grand classique.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top