Polar noir du milieu des années 70, « Police Python 357 » se montre toujours aussi efficace de nos jours grâce à un scénario plutôt bien torché où la psychologie du trio vedette est largement mise en avant. Dans un style qui rappelle celui de Melville, la froide réalisation d’Alain Corneau accentue la lente descente aux enfers d’un flic pris dans l’œil du cyclone d’une enquête sur un meurtre. Ce flic, sombre et solitaire, est tenu par un Yves Montant au diapason. Son jeu de cache-cache avec François Périer, en perpétuel retrait, est arbitré par Simone Simonet, un rien machiavélique en bourgeoise handicapée.
Franchement je trouve ce film assez mou , j' ai pas aimé cette lenteur et je trouve Montand était dans un de ses plus mauvais rôle, on dirait un peu absent et pas assez dedans quoi.....
Deuxième film d'Alain Corneau que je visionne après l'excellent "Le Choix des Armes", je suis un peu déçu. Je m'attendais à mieux même si ce polar français représentatif des 70's est puissant. Yves Montand (alias inspecteur Marc Ferrot) en flic solitaire qui ne vit que pour et par son métier de flic en as de la gâchette est plus impressionnant. François Périer (Comissaire Ganay) est bon mais en retrait. Simone Signoret passe successivement de la mère à la femme à la complice à la conseillère et un rôle important. La première partie du film est lente à démarrer dans une ville d'Orléans morne et sombre et la deuxième partie nous tient en haleine alors que l'étau se resserre autour de Ferrot puisque tous les indices vont contre lui alors qu'il n'y est pour rien. La fin du film surpend et on se demande quel est le rapport avec le reste du long-métrage si ce n'est pour cerner encore un peu plus le personnage de Ferrot véritable Cow-boy des 70's dans la province française. Au final c'est un bon polar, réaliste, qui se déroule dans une atmosphère très particulière. Personnellement, je préfère largement Le Choix des Armes (qui a été réalisé après) bien plus intéressant et dynamique. A voir quand même pour les amateurs du genre policier français.
Revu il y a peu et Police Python 357 demeure vraiment être un grand polar et à titre personnel je le classe parmi les meilleurs polars du cinéma français, je l'ai même davantage apprécié que lors de ma première vision. Deuxième film mais premier polar d'Alain Corneau après le raté France société anonyme cette fois-ci il livre un film très travaillé tant sa mise en scène, son scénario, son interprétation et son atmosphère sont réussis. Déjà il y a cette ambiance typique du cinéma des années 70 que l'on retrouve ici avec ce ton désenchanté un brin mélancolique ; c'est bien aussi que ce film se déroule en province Orléans ça change de Paris. L'intrigue est vraiment prenante et assez tortueuse et j'ai toujours bien apprécié ces histoires ou le personnage se fourre dans des problèmes qui semblent insurmontables ; c'est le cas du flic magnifiquement campé par Yves Montand mais c'est aussi d'excellents autres acteurs au service de ce film comme Signoret, Périer et la ravissante Stefania Sandrelli. On reste vraiment accroché jusqu'au bout et on prend un vrai plaisir à regarder Police Python 357.
police python 357 est un film correct de Alain Corneau. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est passable même si il pourrait être amélioré, les acteurs sont convaincants on retrouve notamment à l’affiche du film un excellent Yves Montand mais aussi François Périer ou encore Simone Signoret… Bref le film est divertissant mais n’a rien d’exceptionnel, 12 / 20.
La théorie du deuxième homme. Les spectateurs sont béats devant le double jeu du commissaire et l’obstination de Montand à chercher à se faire innocenter. Il y a le style qui me gêne un peu. Sec, haché. Et cette jeune fille assez insupportable qui est l’enjeu du film et qui disparaît heureusement t’es vite. Mais l’ensemble est vraiment excellent. Et je rajoute la demi-étoile pour son final apocalyptique assez époustouflant
Un très bon polar qui marque et jalonne les années 70 . On retrouve bien sûr le duo mythique Signoret- Montand ,formidable, et pour un film de grande qualité. Un scénario très solide, un très bon suspens , de belles scènes d'action, tournées à l' américaine. Corneau au sommet de son talent .
Un vrai classique du polar à la française que ce "Police Python 357", dernière fois que Montand et Signoret tournaient ensemble (ils ont fait, évidemment, bien mieux que tourner ensemble, dans la vie), et dans lequel on trouve aussi l'excellent François Périer et Stefania Sandrelli. Un des atouts du film est de se passer à Orléans et dans sa région plutôt que de se passer, connement, à Paris comme bien souvent avec les polars français. spoiler: Un flic chargé d'enquêter sur la mort d'une jeune femme qu'il connaissait très bien, intimement, et qui va se retrouver dans la tourmente. Acteurs parfaits, scénario parfait, réalisation remarquable, très belle musique de Delerue, ce film est un petit chef d'oeuvre du genre, un des meilleurs polars de Corneau, qui deviendra, quelque part, le successeur de Melville (il ira d'ailleurs jusqu'à remaker "Le Deuxième Souffle") et signera par la suite l'inégalable "Série Noire" avec Dewaere, un des films français les plus sombres depuis Louis XIV. Ici, ce n'est pas aussi nihiliste, mais c'est remarquable.
Le scenario est trop capillotracté, l'histoire d'amour entre les deux héros est difficile à croire (Yves Montand parait trop vieux pour séduire l'héroïne) et la réalisation est un peu mou du genou pour captiver totalement. Reste le talent de ces immenses acteurs, tous impeccables ici, pour nous divertir convenablement.
Après un générique terriblement glaçant, le film met du temps à démarrer. Heureusement, il devient carrément passionnant à spoiler: la disparition du personnage de Sylvia Leopardi joué par Stefania Sandrelli. À partir du spoiler: meurtre , on en vient à trembler pour l'inspecteur Marc Ferrot interprété par Yves Montand tant l’étau se resserre sur lui (les preuves, les témoins…). Dès lors il est impossible de lâcher le film jusqu’au dénouement certes exubérant avec son enchaînement de péripéties invraisemblables mais mouvementé. Enfin, Simone Signoret et surtout François Périer donnent parfaitement la réplique à Yves Montand.
Un bon film polar des années 70 avec de très bons acteurs, de Yves Montand en flic sous pression à François Perrier en Commissaire de police pris dans une nasse dont il est lui-même à l'origine et Simone Signoret en épouse paralysée, mais complice de ce dernier. L'intrigue est habile, a mise en scène dynamique et les effets (voitures, crissements de pneus, fusillades) des plus classiques pour cette époque. On passe un agréable moment
Une énorme claque signé Alain Corneau !!! Sans aucun doute l'un des meilleurs polars Français réunissant Yves Montand magistrale tout comme sa partenaire à l'écran comme à la vie Simone Signoret pour une histoire qu'on croirait au début classique, un policier innocent est en lutte pour cacher des traces et empruntes et trouver l'assassin de sa fiancée récente assassiné par l'amant jaloux qui n'est autre que le chef du policier qui le met sur l'enquete que celui-ci emploie des méthodes différentes sans voir les témoins et effacer les indices personnelles pour se protéger... La première partie est classique comme je l'ai dit mais la seconde partie vaut le détour et nous offre des moments assez surprenants voir innattendus. Alain Corneau, pour ses débuts de metteur en scène, signe un chef d'oeuvre inoubliable et cotoie dans le genre film noir le ténor Jean-Pierre Melville. A visionner de toute urgence si vous l'avez pas vu.
Tous les cinéphiles ont entendu au moins une fois ce titre, il incarne tant le polar français de qualité des 70’s. Aux manettes, un héritier de Melville ; Alain Corneau réalisera d’autres polar majeur dont le célèbre « Série noire » avec Deweare. Pour ce film, son flic, joué par un Montant très inspiré, a des airs de Delon dans « Le samouraï » avec une personnalité quasi autiste. Ce flic tombe amoureux d’une jolie italienne au passé obscur et sous le joug d’un amant hyper discret qui n’est autre que le commissaire de police et supérieur du premier. On est dans une ville de province, le monde est petit, tout est possible et cette astuce permet à Corneau de resserrer au maximum l’intrigue autour d’un personnage ; Montant en flic isolé. Le reste du scénario afin d’obtenir un thriller tendu et sec sera parfois un peu tiré par les cheveux et ce sera la faiblesse majeure de ce film qui tourne parfois à l’exercice de démonstration. Le commissaire tue la jeune femme, maquille son crime, et le flic arrivant après le crime est celui que tout accuse. Et là démarre une course contre la montre pour le flic qui risque d’être démasqué et accusé à tort d’ici quelques heures, il doit dans ce laps de temps trouver le vrai coupable. Un vrai thriller à la française, les réveils bien présents partout attestent que ses heures sont comptées ; tout comme dans « La menace » du même Corneau. On est pris par le sort de ce flic et sous pression tout au long de ces deux heures, tout comme lui. Tant pis si le scénario est fait de quelques grosses ficelles, on peut accepter d’avaler quelques couleuvres, tant il retient notre attention de bout en bout. Une belle réussite que l’on aurait aimée plus aboutie. tout-un-cinema.blogspot.com