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mickael l.
33 abonnés
90 critiques
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4,5
Publiée le 12 avril 2023
Superbe polar avec un suspense bien ficelé de bout en bout . Yves Montand est excellent dans le chasseur chassé par ses collègues et qui fait tout pour effacer toute les preuves de sa soit disant culpabilité , on joue avec nos nerfs tellement le compte à rebours est lancé et il n'y a pas une minute de repis . Simone Signoret est toujours aussi impeccable avec une intelligence pur pour sauver son mari ' Francois Perier ' de ce qu'il a fait ..... . Jusqu'où peut-il aller ? A noté un très bon Mathieu Carrière acharné. Un grand Corneau
Un immense polar français des années 70. Une référence. D'une efficacité redoutable. Une interprétation irréprochable, tant des premiers rôles que des personnages secondaires.
Un des tout meilleurs polars français des années 70, construit sur une mécanique aux engrenages implacables et qui glisse vers la catastrophe inévitable avec beaucoup de style et de précision. L'opposition Yves Montand/François Périer est tout bonnement magique, la mise en scène joue avec le clair-obscur et les contrastes avec une habileté remarquable, pour magnifier tous ses interprètes (seconds rôles inclus) en évitant la surcharge grandiloquente. Classieux et nerveux, malgré le temps qui passe le film reste une perle dans son genre.
Second film d’Alain Corneau, Police Python 357 est un polar très efficace qui bénéficie en outre d’un splendide casting (Yves Montand, Simone Signoret, François Périer et Stefania Sandrelli). Corneau fait preuve d’une belle maitrise de son art dès le générique qui filme Yves Montand s’habiller et s’armer sans montrer son visage,spoiler: ce qui évoque la présentation des tueurs dans Magnum Force sorti 3 ans auparavant (et qui montre des policiers se transformant en assassins), le tout sur une musique angoissante qui nous fait comprendre très de le début que la limite entre le bon et le mal peut être aisément franchie. Corneau utilise donc efficacement sans que cela soit grossier sa connaissance du cinéma de genre contemporain tout en n’oubliant pas le cinéma plus classiquespoiler: (la lettre signée M., référence évidente à M. le maudit de Fritz Lang). C’est donc avec une grande efficacité qu’il nous montre comment un homme bon peut être amené sous le coup de la jalousie ou de la peur à commettre des actes répréhensibles : le monde n’est blanc ni noir mais gris et la vérité est parfois très différente et plus complexe que les apparences. C’est sûrement ce goût de l’ambigüité qui amène Alain Corneau à offrir une fin assez ouverte laissant planer le doute sur le résultat final de l’enquête (mais est-ce important maintenant que le criminel est mort et que Ferrot a perdu la femme qu’il aime et sa droiture de policier en ayant tabassé injustement un maquereau, en ayant agressé un témoin et en s’étant défiguré pour fuir la justice ou en ayant tué Thérèse ?). Avec Police Python 357, Alain Corneau signe donc un polar classique mais très efficace et devient un des réalisateurs importants du cinéma français de la fin du vingtième siècle.
Excellent polar, on dirait du Melville. Montand superbe comme d'hab et un scenar fichtrement bien ficelé qui joue sur les quiproquos et les non-dits. Peut-être la fin un peu bâclée mais un vrai plaisir de cinéma à la française.
Ah ! Il n’y a pas à dire : le polar à la française de cette période là, c’était quand même quelque-chose. Noir, sec et puissant. Corneau respecte tous les codes qui me parlent dans ce genre et c’est encore là une belle réussite que je ne me lasse pas de redécouvrir.
"Police Python 357" (1977) Arte le 15.05.2016 C'est le second film du réalisateur Alain Corneau, et on ne lui reprochera pas d'avoir choisi un casting certain de faire recette : Montand et Périer dont c'est le septième film en commun comme acteurs, et Signoret, la femme de Montand. De fait, le film au nom bizarre fera 1,5 million d'entrées en salles ! Comme en s'en doute, le titre arbore d'emblée la couleur noire de ce thriller : il dénomme la Roll's Royce des armes US à l'époque : le Colt Python 357 Magnum utilisé par la Police des Etats Unis. Evidemment, à l'époque on était moins sourcilleux de voir les forces de l'ordre dégainer leurs armes de service quand elles se sentaient en état de légitime défense. On verra d'ailleurs Montand tirer dans le dos d'un gangster ! Mais le fillm n'en est pas à une violence près... On ne se plaindra pas non plus d'une manque de rythme : d'ailleurs ce film a remporté à l'époque le César du meilleur montage. Ca se laisse voir, avec la patine du temps et ça permet de voir revivre certains disparus.... willycopresto
Un peu lent dans sa première partie, Police Python 357 se révèle réellement au bout d’une cinquantaine de minutes, lorsque le film prend une tournure de course contre la montre - l’inspecteur chargé de l’enquête (excellent Yves Montand) voyant les spoiler: preuves s’accumuler contre lui après le meurtre de sa maîtresse, pour lequel il est pourtant innocent . Si le scénario est un brin tarabiscoté, Alain Corneau parvient à nous plonger dans une ambiance de polar à la française très inspirée, passionnante, et portée par un ensemble d’acteurs de qualité. Une très belle réalisation des années 70.
Classique français du polar noir, Police Python 357, le vrai amour de Montand, possède un scenario beton qui permet au spectateur de ne jamais relâcher l'attention. Un grand Montand, comme d'habitude !
Un classique du film noir à la française. Dans la succession de chaque plan, juste avant le changement de décor ou de scène, Alain Corneau se prend pour Melville, comme dans Le cercle rouge avec Delon : celà concourt à rendre cette atmosphère glaçante qui se veut impeccable. Il s'agit de la griffe des véritables polars urbains entre 1950 et 1990 (Les diaboliques, Touchez pas au grisbi, La mariée était en noir, Série noire, ...). Le trio d'acteurs, excellent, concourt à la réussite de ce genre : Montand-Signoret-Périer. Courses contre-la-montre, courses-poursuites (réglées par Rémy Julienne. Il a été cascadeur dans Le mur de l'Atlantique et Peur sur la ville notamment), mensonges, trahisons... , le suspense maintenu par Alain va crescendo pour terminer sur un final en apothéose. A regarder non pas pour Montand, mais pour un enrichissement sur les films d'époque. Police Python 357 reste un classique (qui a un peu vieilli, certes) avec un scénario bien fignolé et ouvre ainsi les portes sur un genre aujourd'hui oublié. Dommage... Alain Corneau prouve son savoir-faire dans ce film qui va lui apporter la consécration (Série noire, Le choix des armes, Le cousin, ...).
Film qui a vieillit. Le titre et l'affiche voudrait nous faire croire à une sorte d'inspecteur Harry à la française. Ce n'est pas le cas. Ici l'action est plus psychologique. on est dans un film noir et la distribution est de qualité. C'est la confrontation de deux personnes sans famille, à une famille d'une bourgeoisie sur le déclin. A voir, pour l'histoire, les acteurs, et la réalisation (sauf pour la dernière scène).
Indiscutablement un bon polar typique des années 70.Solide dans sa mise en forme,scénario riche à n'en plus finir,dialogues de bonne qualité et interprétation impeccable. On passe deux heures agréables dans le jardin de la France;Orleans et Blois que la Loire arrose. Alain Corneau est un cinéaste soigneux qui jouit d'une bonne réputation,il film un peu comme Melville ,bien que de génération plus lointaine. Sérieux à l'extrême ce film ne laisse place à aucune fantaisie,il n'hésite pas non plus à pousser le bouchon un peu loin jusqu'à utiliser le vitriol pour s'autoprotèger. Il développe également la notion de solidarité de la gendarmerie,la scène finale qui est à mon avis de trop ,n'étant là que pour ça. Lorsqu'il est sorti sur nos écrans,les gens ont beaucoup aimé,je serais curieux d'avoir les impressions d'un regard neuf de 2010,je crains que ce cinéma réaliste,très terre à terre ne soit passé de mode...On ne filme plus ainsi aujourd'hui. Pour ma part,je reconnais le travail bien fait mais l'absence d'une vraie mise en scène me gène,il n'y a que de l'artisanat professionnel mais aucun talent d'artiste donc forcement aucune émotion se dégage des images. Avec Perier et Signoret,il y avait beaucoup mieux à faire mais tout le monde n'est pas René Clement ou Jacques Becker.
Un très bon polar, porté par un Montantd au sommet, dans un rôle assez inattendu mais qui lui sied à merveille. La situation pour le moins périlleuse dans laquelle son personnage se trouve donne lieu à des moments de tensions palpables. Le scénario mêle avec un concours de circonstances exceptionnel le destin de plusieurs personnages aux contacts plus ou moins rapprochés, mais qui débouchent sur un meurtre avec à la clé une enquête dont les principaux protagonistes se trouvent être plus ou moins mêlés à l'affaire. Peut-être un peu tiré par les cheveux, diront certains, mais passionnant en tout cas.
Avec son scénario bien ficelé et la réalisation faite de plans fixes qui vont à l'essentiel, Alain Corneau explore une enquête qui, bien que méthodique et parfaitement exécutée... inculpe la mauvaise personne ! Au milieu de ce film d'une froideur pétrifiante, Yves Montand est d'un désespoir désemparent.