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    Keep the Lights On
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    45 critiques spectateurs

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    Hastur64
    Hastur64

    196 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2013
    La plupart des films sur l’homosexualité traitent de deux thèmes principaux : la difficulté de faire soin coming-out ou la difficulté, quand ce dernier est fait, de vivre pleinement cette sexualité face à une société globalement plutôt hostile. « Keep the lights on » utilise ces deux axes sans s’appesantir sur aucun des deux en particulier, mais en les utilisant pour esquisser les problèmes qui vont gangrener une relation amoureuse de dix ans entre Paul et Erik. Le premier a tardivement fait son coming-out et noie son mal-être dans une prise de drogue quotidienne et une fuite en avant. Le second cherche une relation stable, mais à des relations physiques ponctuelles avec des inconnus dès que cette relation connaît des difficultés. Le film réussit plutôt la mise en place de la relation entre ces deux êtres fragiles et les écueils qui les empêchent de s’épanouir totalement dans cette relation. Mais la répétition des situations : on s’aime, on se dispute à cause de la drogue, on se sépare, on erre et de nouveau on se rabiboche, finit pas conférer au film une certaine langueur qui laisse le spectateur se détacher un peu de l’intrigue et des personnages. Il faut vraiment tout le talent de Thure Lindhardt, lumineux dans le rôle de ce réalisateur de documentaires incapable de mettre fin à une relation qui ne l’épanouit ni lui ni son partenaire, pour tirer le spectateur jusqu’à la fin du film. Sans être ennuyeux le film peine à trouver au bout de quarante minutes un second souffle et sans la réelle empathie qu’on ressent pour Erik on finirait par se moquer de ce qui se passe d’autant plus que certaines ellipses nous laissent dubitatif qu’en aux évènements qui nous sont dissimulés, rendant les séquences qui se déroulent devant nous un peu bancales. Un film charmant, un peu sombre et un peu flou dans ces intentions qui doit beaucoup à ces personnages et au talent de son principal acteurs le danois Thure Lindhardt. À voir néanmoins pour la mélancolie douce amère d’une histoire d’amour qui aurait pu être belle et qui s’avère tragique.
    elriad
    elriad

    387 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    filmé avec justesse et comme n'importe quel couple, cette histoire d'amour au masculin filme au plus près ses deux protagonistes dans leurs espoirs, leurs doutes et leurs fêlures, sans pathos ni facilité. On retrouve bien le désir souvent animal des hommes au travers des rencontres "plan direct", réseau téléphonique, drague en discothèque, le besoin de normalisation et le regard des autres sur soi qui fait qu'on a parfois du mal à assumer. Tout cela dans un New-York citadin et tolérant, bruyant et fascinant. Les acteurs sont justes et le réalisateur maîtrise sa caméra. Un film intéressant.
    Henri M
    Henri M

    40 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2013
    Beau, élégant une belle chronique de vie, un amour gay moderne à Manhattan de ses débuts émerveillés à sa probable fin. L'ennemi du couple étant ici le crack. Teddy Award 2012. Pour moi mention spéciale à Thure Lindhardt, formidable.
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    Le mot "juste" ne pourrait pas mieux raisonner que dans ce drame, magnifiquement filmé. Le réalisateur délaisse un peu de romance au profit d'un réalisme plus rude, plus brut. Les acteurs principaux sont remarquables et nous livrent une histoire touchante dans leur combat amoureux. Dans certaines situations, l'amour n'est pas suffisant et parfois vain. La plus lourde des décisions à prendre, rester ou partir?
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    106 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    quand l'amour que l'on croyait atteindre se révèle impossible ! apparemment à cause de la forte addiction aux drogues dures de l'un des protagonistes de cette histoire superbement traitée , (parce que autobiographique ?) interprétée avec brio, finesse et nuances surtout par Thure Lindhardt. On peut néanmoins regretter le parti pris du réalisateur de traiter l'histoire uniquement de son point de vue .ça reste , émouvant , juste , dur et mérite fortement d'être vu .
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    Le film débute comme commence un film X. À cette histoire parfois prenante, s'invitent l'alcool, la drogue, puis l'ensemble du "milieu". au rythme de quelques longueurs, le film éclairé lentement notre lanterne sur le fil de l'histoire, qui termine, comme elle nous aura été contée, un peu fouillie.
    S'il est toujours difficile de faire transparaître les sentiments dans un film, celui-ci aura, pour ca aussi, manqué de réalisme.
    jd78
    jd78

    6 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2012
    Lauréat du Teddy Award (le prix LGBT) du festival de Berlin, « Keep the lights on » raconte l’histoire d’amour passionnelle et douloureuse entre deux hommes dont l’un est en proie à l’addiction au crack. Le film s’inscrit dans la lignée de « Week end« d’Andrew Haigh en s’écartant du thème du coming out et de l’acceptation de sa sexualité pour se concentrer sur la relation d’un couple, dans ses bons comme ses très mauvais moments.

    Comme dans « Week end », d’ailleurs, tout commence par un coup d’un soir. Erik (Thure Lindhardt), réalisateur d’origine hollandaise de trente ans, cherche un plan cul sur un chat téléphonique et prend rendez-vous chez Paul (Zachary Booth, qui incarne le fils de Glenn Close dans la série Damages) dans son appartement de Manhattan. Après avoir fait l’amour, Paul prévient Erik qu’il ne doit pas s’attendre à plus car il a une petite amie. Et pourtant, cette nuit marque le début d’une relation qui va durer dix années, à partir de 1988.

    C’est à travers le point de vue d’Erik (ou du réalisateur Ira Sachs, le film étant très largement autobiographique) que l’on va ensuite suivre les différentes étapes de cette relation, entrecoupées d’ellipses, sur plusieurs années. Quand la passion du début laisse place à l’intrusion de la drogue et que Paul disparaît plusieurs jours sans donner trace de vie, le coup de foudre vire à la tragédie intime. Si l’on veut, comme le personnage principal, croire que Paul va s’en sortir, après de multiples promesses et une première cure de désintox, l’addiction semble toujours la plus forte. Finira-t-elle par avoir raison du couple, qui se sépare et se retrouve toujours, chacun étant aussi accro l’un à l’autre ? Erik aura-t-il la force de combattre le fléau qui ravage son couple et de soutenir son compagnon dans ses moments de déchéance les plus sordides ? Des questions qu’Erik ne cesse de se poser au fil du temps et au gré de ses propres errances, auxquelles on devine malheureusement la réponse.

    Malgré les épreuves terribles que va connaître cet homme qui tente coûte que coûte de sauver son couple, le film offre aussi de véritables moments de grâce et d’amour partagés, d’autant plus cruels qu’ils sont toujours très éphémères. « Keep the lights on, I want to see you », lui-dit Paul quand ils se retrouvent au lit après des mois de séparation, car quoi qu’il ait pu se passer entre eux, le lien qui unit ces deux êtres est si fort qu’ils se connaissent par coeur et que le regard qu’ils portent l’un sur l’autre veut tout dire. D’où cette impression d’un immense gâchis.

    Un film très personnel et véritablement touchant, grâce à l’interprétation à fleur de peau de ses deux acteurs principaux et à la mise en images soignée de son réalisateur, qui sait très bien mettre en valeur la beauté de ses acteurs.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    935 abonnés 4 855 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2020
    On tourne un peu en rond avec ce film. Tu pars, je reviens, tu repars....
    Mais on ne peut nier une cérémonie tendresse du réalisateur pour ce personnage paumé que l'autre aime malgré tout mais qui le rend malheureux
    Hotinhere
    Hotinhere

    430 abonnés 4 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2021
    Inspirée de la vie du réalisateur, la chronique d’une relation sentimentale tortueuse entre deux hommes, l’un accro au sentiments, l’autre au crack. Un film sensible mais plombé par un récit trop elliptique pour accrocher plus que ça.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 247 abonnés 7 250 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    Avec Keep the Lights On (2012), le réalisateur s’inspire de son propre vécu pour y retranscrire une relation amoureuse complexe entre deux hommes dont l’un assume mal son homosexualité. Raconté sur presque une décennie, le film accumule les ellipses et laisse plus d’une fois le spectateur dans le flou. Il en résulte au final un joli drame humain, émouvant et ultra réaliste, où deux êtres se déchirent sans parvenir à ne former plus qu’un couple (stable). Le premier est réalisateur de documentaire, le second est avocat et il se drogue. Très accro aux drogues, difficile dans pareille situation de mener une vie de couple bien sous tous rapports. C’est pourtant ce que va tenter de faire Erik, en poussant Paul à suivre une cure de désintoxication, dans le seul but de sauver ce qu’il reste de leur couple. Très autobiographique (ce qui insuffle d’avantage au film un côté réaliste), Ira Sachs ne parvient cependant pas à nous émouvoir sur toute la durée du film (certaines séquences s’avèrent assez répétitives). Si le film est imparfait sur toute la durée, il n’en reste pas moins captivant et ce, en très grande partie grâce à son tandem formé par Thure Lindhardt & Zachary Booth.
    ffred
    ffred

    1 513 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    Après le très british (et pas franchement renversant) Week-end, voici donc le très attendu deuxième fil estampillé « indé gay » de l'année. Auréolé d'un Teddy Award au dernier festival de Berlin, c'est le nouveau film de Ira Sachs, auteur du très joli Married Life en 2008. Aussi scénariste et producteur, le réalisateur met en scène ici tout un pan de sa vie, car cette histoire est aussi la sienne. Même s'il est entièrement auto-biographique, il qualifie le récit d'universel. Et il a tout à fait raison. Si le film m'a touché, ce n'est pas par sa mise en scène, son interprétation ou ses qualités techniques. Mais bien parce qu'il...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-keep-the-lights-on-109663145.html
     Kurosawa
    Kurosawa

    522 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Le cinéma est une question de regard, et celui que pose Ira Sachs sur ses personnages pendant une grande partie de "Keep the lights on" est juste et intense. Par justesse, il faut comprendre qu'Ira Sachs n'élude aucune scène qui fait sens dans la relation entre Erick et Paul : chaque moment-phare de leur histoire est filmé avec une attention remarquable, dénuée de jugement. De la douceur de leur rencontre à l'effervescence de leurs rapports sexuels en passant par la douleur des ruptures, il y a une volonté de mettre ces différentes étapes sur un pied d'égalité, une démarche favorisant bien sûr la cohérence de la mise en scène. En refusant un quelconque coup de force stylistique, Ira Sachs rend le spectateur libre de ses émotions, libre de ressentir des situations qui peuvent être aussi tendres que crues ; il faut d'ailleurs bien parler de situations et non pas de scénario car le trajet montré semble longtemps indécis, presque immobile malgré les nombreuses ellipses, principalement dédié aux moments cruciaux. Le film se perd hélas dans une dernière partie bien moins spontanée, où le sentiment de voir cette histoire devant à tout prix s'achever prédomine. Sa singularité cède alors à un académisme de film d’auteur, les situations s’évaporant au profit de la logique d’un scénario qui accomplit platement son programme. En procédant ainsi, les personnages perdent leur épaisseur et finissent par prendre l’apparence de caricatures d’amants fracturés, simplement destinés à poursuivre leur route chacun de leur côté après avoir pansé leurs blessures. Que le film se replie sur une idée aussi convenue laisse un goût amer et fait regretter l’absence d’ampleur qu’aurait pu prendre ce long-métrage qui ne tient pas toutes ses belles promesses.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2012
    Ce récit de la lente désagrégation d'un couple gay n'évite pas suffisamment les clichés et conventions pour empêcher l'indifférence polie du spectateur.
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2014
    D'un certain côté j'aime bien cette histoire d'amour personnelle qui est touchante car sans jamais être dramatisée (l'histoire est dramatique mais la mise en scène ne cherche pas à souligner le propos) ; avec une jolie mélancolie qui traverse le film, grâce notamment à cette mise en scène dont je parlais mais aussi grâce à la lumière douce et plutôt jaune. De l'autre j'aime moins ce que nous montre le réalisateur, je trouve que c'est extrêmement répétitif. Toutes les scènes ont le même enjeu, et le film finit par ne plus en avoir. Toutes les scènes sont construites sur le même modèle de la dispute. Et parfois on se sent vraiment mis de côté dans ce film, comme si le réalisateur ne nous invitait pas vraiment à faire parti de cette histoire. Et c'est dommage car je pense que le réalisateur peut faire des choses intéressantes, mais là c'est un peu raté.
    kenone
    kenone

    22 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Une love story gay ou comment un couple va essayer de faire survire leur passion réciproque à l’addiction sexuel de l'un et l’addiction aux drogues de l'autre. Au delà de ce pitch peut être un peu cliché, le film est souvent cru mais évoque avec subtilité la cruauté des relations amoureuses.
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