Avis : Mission: Impossible - Rogue Nation - Page 2

Après avoir été aux commandes de Mission Impossible pendant une vingtaine années, nos 4 réalisateurs, Brian De Palma, John Woo, JJ Abrams et Brad Bird, laissent prendre le relais à Christopher McQuarrie. C'est mission accomplie pour ce dernier, reprenant la recette exacte de cette mythique saga d'espionnage. Le résultat est efficace et nous séduit parfaitement, au cœur d'un film d'action aux effets spéciaux impressionnants.

Mais comment attirer notre attention ? En appliquant simplement la recette Mission Impossible : Prendre un terroriste, mettre en place un plan pour anéantir la sérénité de notre monde, puis lancer Ethan Hunt, via la IMF, à sa poursuite pour déjouer ce plan. C'est simple certes mais en y ajoutant des effets spéciaux spectaculaires, des courses poursuites, et j'en passe, le film prend alors une autre tournure. C'est grâce à cette recette que le réalisateur réussit sa mission de nous délivrer un ultime volet très intéressant !

Côté "scénario" : Comme expliqué précédemment, le scénario est certes basique mais très bien ficelé. Il apparaît quelques lourdeurs à certains moments, voire quelques clichés et scènes prévisibles. Mais le scénario est rempli de rebondissements car le côté mystérieux de cette organisation malveillante, le Syndicat, reste flou jusqu'à la fin du film. Ainsi, le suspens est conservé et notre attention par la même occasion. En bref... Tout est fluide, bien asservi mais sans véritable coup de génie.

[...] Suite de la critique sur notre site Mediashow dès 10h ce mercredi (mediashowbydk.com) !

Il est loin désormais le temps où John Woo réalisait "Mission Impossible 2", et c'est tant mieux ! Depuis, J.J. Abrams et Brad Bird sont chacun venus remonter la saga. Et en cette année 2015, c'est au tour de Christopher McQuarrie de prendre le relais. Une place absolument pas aisée, ses prédécesseurs ayant tous les deux réalisé de très bons films d'action. Néanmoins, cela ne semble pas avoir dérangé le réalisateur de "Jack Reacher" qui s'en sort haut la main. Il n'a rien à leur envier, son film est dans la pure lignée des deux précédents, au moins aussi bon. Ses scènes d'action sont maîtrisées. Les scènes de combat aux corps à corps auraient peut-être gagné à être un peu plus lisibles mais dans l'ensemble le film ne déçoit absolument pas au niveau de l'action. Et comme dans chaque opus de la saga, on retiendra une scène en particulier, celle sous l'eau. Avec cette scène, le cinéaste américain prouve qu'il est également capable d'apporter de la tension à son récit. Pour ce nouvel opus, c'est Christopher McQuarrie lui-même qui s'est chargé de l'élaboration du scénario, avec l'aide de Drew Pierce. McQuarrie est un scénariste de longue date et reconnu (Oscar du meilleur scénario pour "Usual Suspects") et cela se voit. Ce cinquième volet est sûrement celui de la saga avec le scénario le plus dense. L'histoire n'a aucun temps mort, les séquences s'enchaînent rapidement, le rythme ne faiblit jamais pour pouvoir tout raconter en un peu plus de 2 heures. On se retrouve avec un film d'espionnage plutôt complexe (par rapport aux précédents volets) avec des personnages ambiguës et un scénario qui réserve plusieurs surprises. Pour mener à bien cette aventure, on est accompagné d'acteur toujours au top. Tom Cruise démontre une nouvelle fois son excellente forme physique. Malgré les années, il n'en finit pas d'être impressionnant. Simon Pegg remplit quant à lui très bien son rôle de comique de la bande, il est véritablement celui qui apporte toutes les petites touches d'humour très agréables (presque nécessaires) au récit. Cependant, l'acteur britannique n'est pas seulement bon pour plaisanter, il est également tout à fait convaincant dans les scènes plus tendues. Rebecca Ferguson est de son côté une très bonne « Ethan Hunt Girl », probablement la meilleure de la saga. Pour compléter le tableau, Sean Harris incarne un méchant pas du tout ridicule, supérieur à celui du précédent opus, mais qui ne vaut tout de même pas Philip Semour Hoffman dans le troisième volet. On sera ravi également de retrouver Ving Rhames et Jeremy Renner même si leur rôle est un peu moins important. Christopher McQuarrie a donc réussi le test. Son "Mission Impossible : Rogue Nation" est un très bon divertissement, avec des scènes d'action dignes de la saga. Pour l'aider, il avait ramené avec lui son collaborateur habituel, Joe Kramer, qui succède à Michael Giacchino pour la musique. Lui aussi n'a rien à envier à son successeur, sa bande originale accompagne l'action comme il faut. Il a particulièrement bien su recycler le thème original de la saga. Cela fait déjà 5 films dans la saga et aux vus des qualités de cet opus, ça ne semble pas prêt de s'arrêter là, pour le plus grand plaisir des fans.

Toujours plus fort et toujours plus spectaculaire, voilà ce qui semble être l'adage de la saga ''Mission : impossible'' au cinéma. Après un quatrième opus relativement jouissif et bénéficiant d'une scène à Dubaï d'ores et déjà culte, ce cinquième film entreprend de faire plus fort dès ses premières minutes en nous montrant un Tom Cruise en pleine forme s'accrocher à la porte d'un avion qui décolle. Dès lors, le film ne cessera de prendre de l'altitude, nous comblant par son rythme trépidant, la précision de sa mise en scène et la crédibilité de son scénario. Car oui, le film a beau enchaîner les moments de bravoure (la scène de l'avion, de l'opéra, la course-poursuite au Maroc), il n'en reste pas moins très bien écrit, se dotant d'une histoire solide avec son lot de complexité et de rebondissements. On a beau connaître la recette, elle fonctionne à plein tubes et tout le monde (que ce soit Christopher McQuarrie, Tom Cruise ou le reste du casting que l'on a plaisir à retrouver ou à découvrir) semble s'en donner à cœur joie dans cette histoire où l'humour et l'action font totalement bon ménage. Mené tambour battant, ''Rogue Nation'' se vit comme un divertissement haut en couleur, comme le blockbuster de l'été 2015 et sans aucun doute comme le meilleur volet de la saga.

film très décevant. Le scénario manque sérieusement d'originalité. L'action, malgré quelques bons passages, ne parvient jamais à combler l'absence d'une réelle intrigue digne de ce nom.

Encore une mission complètement improbable pour ce M:I5 dans lequel jubile un Tom Cruise en grande forme physique. Cette fois, on distille l’action en y ajoutant une réelle ambition de qualité cinématographique. Preuve en est avec le plan séquence tourné à l’Opéra de Vienne, scène palpitante aux enjeux sombres et tragiques, qui est à ce titre particulièrement réussie. La poursuite en moto avec les S100RR est exceptionnelle, sans faux raccord cette fois ! La charmante Rebecca Fergusson rejoint une équipe de l’IMF décimée, traquée, l’ennemi venant de l’intérieur comme de l’extérieur. Cette ambiance paranoïaque nous laisse présager le meilleur pour le sixième opus en perspective.

Je pense que le mot "génial" colle parfaitement à ce nouvel opus de la saga "Mission Impossible" par le réalisateur de "Jack Reacher". Dans ce film, vous ne trouverez rien de très fou mis á part les cascades, un divertissement de haute qualité qui saura plaire aux amateurs du genre. Tom Cruise livre une performance incroyable dans son rôle badass à souhait, Simon Pegg est lui aussi très juste même si mon coup de cœur va à Jérémy Renner que j'ai pus apprécier dans chacun de ses jeux. Cet belle équipe quí cet fois, vont reprendre du service contre de nouveaux méchants, bien plus puissants et dangereux que les anciens. Résumer le scénario est vraiment quelque chose de difficile, car il a la particularité d'être complexe, pas complexe dans le sens oú les événements sont difficiles à comprendre mais plutôt qu'une multitude de rebondissements sont présent, l'histoire developpée et intéressante á suivre se quí est rare dans un film orienté action dantesque. Je reprocherai cependant aux personnages tous charismatiques de ne pas être assez attachants, certains sont un peu trop mîent en avant(comme celui de Tom Cruise), et d'autre beaucoup trop en retrait(comme celui de Jérémy Renner), vous me direz que c'est normal de voir le personnage principal beaucoup á l'écran mais quand même, des personnages dont on connaît l'existence et quí pourraient être superbement traités n'ont que quelques minutes d'attention. Niveau mis en scène je suis très satisfait, beaucoup d'astuces très impressionnantes: une caméra qui filme des scènes très instances en suivant dans n'importe quel situation le personnage principale dans son action, une faible utilisation de gros plans, se qui rajoute forcément un peu plus de beauté à l'immage grâce aux magnifiques décors et surtout, une utilisation de la lumière très maline. Pour se quí est des scènes d'actions, que dire s'il vous plait ? Nous avons le droit á une magnifique séquence dans un avion, un opéra, un tourbillon d'eau( la meilleure pour moi), sans oublier la sublime course en moto quí à mon avis, n'a pas vendu du rêve qu'à moi. Certes ce n'est pas le plus grand film d'espionnage, quelques petites facilités se font remarquées mais la puissance que prend l'œuvre grâce à ses excellentes scènes mémorables en font un excellent blockbuster.

Mené par un scénario renforcé en action, M:I-5 réussi a faire mieux que ses prédécesseurs, doublé le taux d'action a un point que le dialogue n'est plus d'usage tout en gardant l'humour intégré par les acteurs. Du jamais vu. Intensifier par des effets numériques remarquables et d'une mise en scène ultra-dynamique. Équiper par un casting cinq étoiles et de combats enragés. Par ses villes originaux que l'ont traversent et son rythme accentué, Christopher McQuarrie réussit-il ,par son génie, a réaliser le meilleur épisode de la série ? Mission accomplie ! Visuellement époustouflant. 4,5/5

Cinquième épisode de la saga Mission Impossible, cette fois confié à Christopher McQuarrie que Tom Cruis avait déjà testé en lui faisant réaliser ce Jack Reacher qui n’avait comme seule intention que d’iconiser son personnage et, à travers lui, son interprète. Cette tendance du réalisateur a trop vouloir accentuer le charisme de Tom Cruise se ressent dans la mise en scène de ce Rogue Nation qui, et sa structure scénaristique ne fait que l’accentuer, devient un avatar de James Bond. Un bon James Bond, certes, mais qui enterre la mécanique de groupe à nouveau qu'avait réussi à réintroduire Brad Bird la franchise MI. Pendant les deux tiers, les personnages d’Ethan Hunt et de Benji forment un duo mais, comme toujours dans les films dont il n’est pas le personnage principal, Simon Pegg ne sert que de side-kick et de garantie d'adhésion du public « geek » (le voir jouer à Halo pendant ses heures de boulot en est la meilleure preuve). Si le groupe se reforme dans le dernier tiers, on n’en revient tout de même au problème des deuxièmes et troisièmes troisième film, c‘est à dire que les associés de Hunt ne lui servent que de soutien mais n’interfère jamais dans ses actes les plus héroïques. Bizaremment, le personnage le plus intéressant est celui d’Alec Baldwin en directeur de la CIA qui ouvre le film par un discours dénonçant les méthodes bourrines et inefficaces du MIF, et dont la prévisibilité nous laissait malgré tout le doute sur le fait qu’il serait un ennemi à abattre ou un futur allié, mais, dans un cas comme un autre, il aurait été plus intéressant de réussir à l’impliquer dans la fusillade finale pour appuyer son importance. Le personnage de Rebecca Ferguson, charmante révélation inévitablement transformée en avatar de James Bond Girl, elle porte sur ses frêles épaules toute la complexité de l’intrigue et de son aspect « film d’infiltration » qui malheureusement ne fait que se concentrer sur la relation ambiguë qu’elle entretient avec Hunt, tandis que le méchant, hormis le plan final qui insiste bien sur sa nature de Némésis de Hunt, il n’est qu’une caricature dont les plans et les ambitions restent trop vagues et dépourvues d’enjeux géopolitiques tangibles pour être crédibles. Ne reste du film que quelques scènes d’action rendues jouissives par la fluidité de leur montage, dont une scène pré-générique qui, ayant été survendue par la promotion et les bandes-annonces, laisse déçu de ne pas être intégré à la narration, et une scène de plongée sous-marine qui réussit susciter un suspense littéralement à couper le souffle.

Un film d’action qui constitue le cinquième épisode de la franchise Mission: Impossible. La réalisation est bien rythmée et riche en scènes de combats, séquences d’infiltration, cascades, courses-poursuites et effets spéciaux. L’intrigue n’est pas parfaite mais elle reste maîtrisée dans l'ensemble et présente une galerie de personnages charismatiques ; Tom Cruise, au premier plan, est aidé de Simon Pegg ce qui apporte une bonne touche d’humour. Un honnête film à gros budget !

Après le très bon " Jack Reacher " ; Christopher McQuarrie effectue à nouveau avec " Mission Impossible" une très bonne réalisation. La mise en scène précise, nous délivre un thriller au rythme enlevé, ou l'action est soutenue et le suspense constant. Très gros budget oblige, le scénario nous propose des scènes d'action très spectaculaires ; des cascades vertigineuses avec notamment, une poursuite de motos topissime. La bande musicale est attrayante avec la mélodie mythique de Lalo Schifrin et une magnifique insertion du Turandot de Puccini. Le scénario nous offre de beaux décors en nous emmenant à Londres, Vienne, Marrakech... Troisième volet de la saga avec Tom Cruise l'acteur attitré au rôle d'Ethan Hunt secondé pour la circonstance par la charmante Rebecca Ferguson dans le rôle d'Ilsa Faust, l'agent du MI6.
Le pitch : Avec des résultats contestés, la force "Mission Impossible" est officiellement dissoute par le gouvernement des Etats-Unis. Ethan Hunt, le célèbre agent, va devoir se débrouiller seul pour combattre Le Syndicat : nouvelle organisation secrète dont l'objectif est de nuire à la sécurité planétaire.

Mission : impossible : rogue nation est une belle petite surprise. Bon, bien sûr, si vous allez voir ce film, ne vous attendez pas à voir de l'émotion, des personnages ou des thématiques, mais en même temps le film s'annonce clairement comme un gros film d'action. Et dans son genre ce film est très efficace : des scènes d'action spectaculaires (la scène d'ouverture, la scène de l'Opéra, la course-poursuite... Toutes ces scènes sont jouissives), de l'humour, du suspens, des moments plus dramatiques... C'est un film qui fait son job et le fait bien. Les acteurs sont excellents : Tom Cruise, bien sûr, mais aussi des seconds rôles tels que Simon Pegg ou Rebecca Ferguson qui lui volent la vedette à plus d'une reprise. Jeremy Renner fait un sympathique sidekick et Alec Baldwin est plutôt bon. J'ai un gros retard avec cette saga, car je n'ai vu que protocole fantôme dont je ne garde que peu de souvenirs, et j'ai bien l'intention de le combler. Alors oui, ce Mission impossible est divertissant, sympathique, il fait son job, et pour cela je ne peux que le recommander.

LE SYNDICAT DU CRIME. Votre mission si vous l'acceptez, c'est de regarder une énième mission ou tout est possible. Cascades et situations sur mesures pour Tom pouce. Monsieur a du talent certes, Monsieur craque pour la jolie suédoise, Monsieur est un super héros. Et moi dans mon joli petit canapé je m'autodétruit dans cinq secondes.

Après un premier film plus que décevant car tellement invraisemblable, un second bien supérieur et un troisième opus tellement mauvais qu'il m'avait fait rater le quatrième, je faisais partie des sceptiques quand a ce cinquième acte. La bande-annonce et les premières critiques m'ont convaincu de tenter l'expérience. Et avec raison.

Tout du long, le mélange Bond-Bourne est parfaitement orchestré avec des séquences magiques (notamment une scène d'opéra aussi prodigieuse que celle du Parrain 3 et dont le plus célèbre aria fait office de fil rouge musical, ainsi qu'une poursuite digne de la vengeance dans la peau).
Casting au top et mention spéciale a Rébécca Fergusson qui crève littéralement l'écran.
A ne surtout pas rater si vous aimez les films d'action et Spectre devra faire fort pour tenir la comparaison...

Ce 5ème opus de la saga est très réussi. Pourtant, à l'image d'une scène d'ouverture qui manque singulièrement d'envergure, le démarrage est poussif, pas forcément spectaculaire et un peu lent (ce qui se passe en Autriche dure une éternité malgré un solide mystère). En revanche, la suite sera d'un autre acabit (dès le Maroc) avec des moments d'action grandioses (courses-poursuites en voiture ou en motos, le tore) et un scénario qui dévoile sa maîtrise, ses faux-semblants, de bons rebondissements et une profondeur insoupçonnée à la base. La réalisation de Christopher McQuarrie est bluffante dans le domaine de l'action (certains plans sont hallucinants, les séquences durent sans lasser, le rythme est tonitruant) et affutée pour les passages plus calmes où il prend le temps de faire vivre les dialogues et les interactions entre les personnages. Les acteurs sont au diapason du film, Pegg et Rhames apportent l'humour, l'étonnante Rebecca Ferguson son charme et une belle touche féminine, Renner la patte pragmatique et Tom Cruise l'action, la ruse et un soupçon de folie. Enfin, les décors sont magnifiques, avec des plans aériens séduisants. Signalons aussi le travail de montage pour le Maroc où l'action se déroule à la fois à Rabat et Casablanca. Au final, ce film est un melting-pot réussi des 4 premiers opus: l'intelligence et l'esprit du 1, l'action du 2 en mieux, le producteur du 3 et le casting et l'humour du 4, le tout dopé par un très bon réalisateur.

( Intro concernant l'article sur mon blog ) Bon, avant que la malédiction ne s'abatte sur moi, je vais tenter d'en conjurer le sort en vous expliquant que non, je ne suis guère fier de ma blague. Mais bon, fallait que je le fasse, et puis ça t'as quand même attiré sur mon article. Ça valait le coup. Enfin, je l'espère. Ainsi, on en est à la cinquième mission des gars de chez M:I, et je sais pas comment les mecs font, mais ils arrivent à se renouveler à chaque film. C'est vraiment incroyable. Parce qu'il faut dire les choses comme elles sont, là, avec ce cinquième volet, on a clairement passé une étape dans la saga : on commence à s'approcher du grand film, de l'oeuvre suprême qui conclura parfaitement la franchise. Je sais pas toi, mais moi je n'suis pas pressé de le voir, ce métrage ci. Et donc, tonton Tom Cruise est de retour, et il nous le fait pleinement comprendre. Sérieux, le type a cinquante ans et il commence son film par la plus belle cascade que j'ai pu voir dans la saga. Encore que celle de la tour du quatre était plutôt pas mal. Ouais, c'est kiff kiff. Ce mec en veut, il a la rage au ventre : il veut nous prouver qu'il pèse dans le game. Et ça, crois moi qu'il le fait à merveille. Bon, faut dire ce qui est, le film est clairement taillé pour ses épaules. Logique, c'est lui le producteur. Quand jte dis qu'il pèse... Et pour cette nouvelle mission impossible ( toujours résolue ... ), notre tonton scientologue s'est entouré des meilleurs : Ving Rhames, l'irrésistible Simon Pegg, le très classe Jeremy Renner, et la toute nouvelle "j'ai oublié son nom". Et puis le bad boy, sérieux ... On est clairement loin de Will Smith. Un parfait méchant. Niveau scénario, il est clair qu'il faut tenir le rythme : si t'as du mal avec James Bond, vient surtout pas par là, ce serait un supplice pour toi. Au pire, il reste toujours Transformers. Et Battleship. Et Inception. Haha. L'écriture est donc au top. À la fois complexe, réfléchie et originale, elle décèle une quantité gastronomique d'incohérences, et une autre astrologique de bonnes idées. Le coup du livre m'a détruit, j'en pouvais plus. Pour les personnages secondaires, on peut dire qu'un certain soin leur a été porté. Et puis y'a la réalisation de McQuarrie. Et là c'est le drame. Pas du tout en fait. Le gars fait un travail de dingue, et nous fourni peut être le meilleur travail de mise en scène de la saga. Meilleur qu'Abrams. Le gars amène une réelle intensité dans sa manière de traiter l'image et l'information, un peu à la manière des grands réalisateurs de films d'action. Il a une sacré façon de montrer les combats et les cascades. Des cascades incroyables opérées par l'acteur. Là je le dis haut et fort, ce mec pèse dans le game. C'est le Rap God d'Eminem, il te défonce tout lui. Inutile de préciser son nom, c'est notre tonton à tous. Scientifique, qui plus est. Comment ça, il ne l'est pas? Ah bon... Ah mince. Et puis il y a l'humour. Pour qu'un blockbuster comme celui là fonctionne, il en faut toujours un peu. Ça peut aller de l'excessif balourd ( prenez n'importe quel film marvel de n'importe quelle phase; et là je pense qu'on pense tous au même, mais gardons nous de nommer cette galaxie là ) au fin amusant ( Transformers et ses blagues sublimes ). Oui, je plaisante. Pour le dernier. On va plutôt prendre le cas de ce film là, celui dont on parle. L'humour est ici parfaitement dosé, et utilisé de manière très pertinente. Bien sûr, Simon Pegg y ajoute énormément. Avant, James Bond était la référence ultime en manière d'espionnage. Mais ça, c'était avant. Et non, je ne porte pas de lunettes.