Avis : Les Lignes de Wellington - Page 3

Interminable , limite endormissant , malgres un casting etonant.

"Les Lignes de Wellington", c'est un peu le film testament de Raoul Ruiz. En effet, la réalisatrice portugaise qui a signé cette fresque historique n'est autre que Valeria Sarmiento, la veuve du défunt, et il y a grandement collaboré avant de mourir. Et il est vrai que le film porte cette empreinte "ruizienne" indéfinissable qui ajoute un petit plus à l'ensemble. Mais parlons du long-métrage en lui-même : bénéficiant d'un casting international sans fausse note et surtout d'une reconstitution historique exemplaire tant au niveau des décors, des costumes que de l'histoire malgré un budget modeste, "Les Lignes de Wellington" séduira de bout en bout le spectateur capable de supporter près de 2h30 de verbiage et très peu d'action. Car assurément, la complexité du scénario est à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse : on suit les points de vue de multiples personnages anglais, portugais et français, et chaque protagoniste ajoute son vécu à la trame déjà alambiquée, ce qui nous noie parfois de détails qui pourraient, pour certains, ne pas être abordés. A voir pour se faire son idée.

ce que l'on peux dire d'entrée, c'est la très très impressionnante mise en scène tout simplement UNIQUE pour un film français, dans de très vastes décors magnifiques et d'exellentes tennues d'époque et un nombre impressionnant de figurant pour un film français, incroyable bande son(le budget a du être de très très loin dépassé) (le responsable a du se faire tapper sur les doigt). une mise en scène unique pour un film français rapportant 2 étoiles. bon maintenant attaquons nous au MEGA problème: le scénario est VIDE et n'a aucun sens, tantot en voit des soldats anglais se balader devant la caméra dans casiment toutes les scènes sans trop comprendre pourquoi (soi disant qu'ils sont en guerre ?? PPFFT ?) avec des scènes de discution de soldats sans aucun sens, tantôt des scènes de discution dans une maison de riche sans aucun sens, exemple: la vielle dame riche voulant pas quiter sa maison MAIS cela apporte quoi au scénario ?? et puis le narrateur qui raconte des truc donc ont s'en fiche totalement, qui n'ont aucun intéret pour le scénario. et cela recommence: des soldats anglais qui se balade de partout sans aucun sens, d'autres scènes où des gens sont assit par terre sur fond de musique triste censé mettre en scène des pauvres victimes de guerres SAUF que la rien n'indique qu'il s'agit de pauvre victime ils ont l'air tout a fait normal, ça serait encore bien ridicule sans cette musique triste....et ça continue les dialogue inutiles et PAS DU TOUT crédible, ont s'ennuie a en dormir devant..... très mauvais film, deux étoiles juste pour le travail de mise en scène IMPRESSIONNANT pour un film français.

C'est très long, souvent ennuyeux, avec une pléiade d'acteurs pour autant de personnages bien souvent secondaires qui parasitent l'histoire et le scénario déjà bien pauvre. Une page des guerres napoléoniennes méconnue très mal retranscrite, une armée famélique qui finalement se retire au pied d'un ridicule fortin. On est proche d'un road-movie car tout le film raconte la retraite derrière les lignes de Wellington, le déplacement des habitants et la tactique de la terre brûlée pour affaiblir l'avancée de la colonne de Masséna.

Grande fresque Napoléonienne, le film est une pure réussite visuelle comme scénaristique. En effet, le scénario s’intéressant plus au conséquences de cette guerre qu'au bataille, il sort sa carte du jeu et s'impose comme un film historique des plus réussi. Visuellement, l'image est tout simplement superbe et de nombreux plan sont tout simplement magnifique et d'une beauté à couper le souffle. Coté casting, la aussi on touche les étoiles, notamment coté français avec Michel Piccoli, Catherine Deneuve, Mathieu Amalric, Isabelle Huppert,... et John Malkovich coté anglais. Au final, Les lignes de Wellington est la merveille de la semaine qui risque de passer totalement inaperçu tellement on n'en entend pas parler, et c'est bien dommage !

Très bonne reconstitution historique, la photo du film est soignée, les décors et costumes sont superbes. J'ai beaucoup aimé cette série de petites histoires individuelles dans le cadre des guerres napoléoniennes au Portugal.
La sobriété du film renforce le réalisme ainsi que les différents points de vue des protagonistes.
Le film n'est même pas ennuyeux !
Au contraire, c'est vraiment intéressant de voir un film sur un sujet si peu connu.
Par contre, les ados fans de fast and furious risquent de ne pas apprécier ce film à sa juste valeur...

Voilà un film qui aurait tout intérêt à retourner sur la table de montage et à se défaire de ses séquences françaises et anglaises, toutes aussi inutiles que ridicules. Tel quel, il apparaît qu’il n’y a pas de véritable ligne conductrice au niveau de ce scénario embarrassé de personnages et de situations dramatiques trop nombreux. On s’ennuie ferme devant ces 150 minutes redoutables où seuls les acteurs portugais, Marisa Paredes, les costumes et les splendides décors naturels sauvent la mise.

Les Lignes de Wellington est un drame historique coproduit par le Portugal et la France. L'intrigue se déroule après la bataille de Bussaco alors que la population et les troupes anglo-portugaises effectuent le repli stratégique vers les lignes de Torres Vedras érigées sur ordre du général Wellington pour tenter d'opposer une dernière résistance décisive à l'avancée de l'armée napoléonienne dirigée par le maréchal Massena. Un film qui avait tout pour être extraordinaire et peut-être même une épopée marquante du cinéma portugais. Mais il est révoltant qu'il ne contienne pas une seule scène de bataille seulement deux brèves escarmouches. Il suit trop de personnages dont aucun n'a d'importance dans le cadre du thème abordé à l'exception de Wellington de sorte que le public ne ressent aucune empathie pour l'un d'entre eux malgré une durée de 151 minutes (2h:31m). Je suppose que tout l'argent a été investi dans les décors les costumes et quelques acteurs de renom qui n'apparaissent qu'un maximum de 5 minutes pour disparaître rapidement et ne plus jamais être revus. Je sais que le film se concentre sur les gens ordinaires leurs difficultés et leurs efforts pendant un événement aussi terrible mais le film s'appelle Les lignes de Wellington et pas L'évacuation à Torres Vedras. Le titre est donc trompeur il s'agit plus d'un soap-opera avec une toile de fond thématique que d'un film sur le thème de son titre...

Petits moyens à l'évidence pour mener ce projet à son terme. Trop d'artifices pour éviter de planter une vraie scène de guerre d'envergure (on est en 1811). Aucun souffle ! Le spectateur devra se satisfaire d'une évocation à base de saynètes de cet triste période qui se pontua par un affrontement avorté entre français et la coalition anglo-portugais . La réalistarice a réinventé le film impressionniste. Ce qui n'en fait pas un oeuvre aboutie. Et 2 h 26 ... c'est vraiment long !
Amusant casting : Piccoli, Deneuve et Huppert font leur job sans forcer leur talent pour une courte apparition dont on sait qu'elle n'aura pas été rémunérée au SMIC - ça donne du "Piccoli", de la "Deneuve" et de la "Huppert" ! Si on aime .... tant mieux.
Les derniers plans du film (pour appuyer lourdement l'évocation d'une terre désolée, dévastée) sont "faciles" ....
Ce n'est pas du Grand cinéma !

Un film magnifique et rare dans le paysage cinématographique français d'aujourd'hui. Non seulement par son casting impressionnant, non seulement par son sujet épique, non seulement par son ampleur cinématographique, mais aussi par le message résolument universel et actuel qu'il diffuse: ce sont toujours les petites gens qui finissent par payer les rêves et démesures des "grands hommes". Bravo. Et merci.

J'ignorais que le nabot corse était allé jusqu'à faire le zouave au Portugal et je me demande s'il s'est passé une seule année sans qu'il ne guerroie à droite et à gauche dans toute l'Europe. Mais là n'est pas le sujet ou pas totalement, car ce film qui n'a de film que le nom et qui n'est en vérité qu'un téléfilm ramolli avec une mise en scène à deux de tension distille un ennui absolument remarquable.

En effet, au bout de quelques minutes seulement, on se baille à mort et on devine déjà que ce sera comme ça durant les deux prochaines plombes et demi. Malgré tout de même quelques moyens, beaucoup de figurants et de costumes, aucun scène de bataille à l'horizon ou alors 15 secondes ici et là, à peine le temps de pointer un mousquet.

Tout n'est que blabla insipide et remplissage à deux balles (façon de parler...). D'ailleurs, les officiers de part et d'autre tirent plus souvent leur coup qu'autre chose et John Malkovich par ailleurs excellent dans le rôle du pisse-froid Wellington ne pense qu'à se faire tirer le portrait.

Voilà donc un film long comme un jour sans pain qui n'apporte rien et ne sert strictement à rien.

"Les Lignes de Wellington" est un film monumental qui nous plonge, à travers le prisme de plusieurs histoires entre-mêlées, dans la réalité de la conquête Napoléonienne du Portugal.
Préparé par Raoul Ruiz (qui n'eut jamais le temps de le finir) et achevé par Valeria Sarmiento, le film se rapproche du précédent et épatant film-fleuve de Ruiz, "Les Mystères de Lisbonne" (également porté par le producteur Paulo Branco, et dans lequel on retrouve beaucoup des acteurs du film).
Le film porte la trace de Ruiz, on y retrouve tout les éléments qui ont fait sa réputation: l'élégance absolue de la mise en scène (à travers une habile construction des cadres et de subtils mouvement de caméra) et la beauté spectaculaire des décors qu'il filme.
Film massif et imposant, il possède les défauts de ses qualités: on ne s'ennuie pas mais on sent le temps qui passe (le film gagnerait peut être à perdre 20 minutes). Le scénario est pourtant habilement construit; le spectateur suit le destin de plusieurs personnages de couches sociales différentes et happés par la guerre que se livrent deux hommes, le Général Wellington (John Malkovich, brillant) et le Maréchal Masséna (Melvil Poupaud, hélas peu présent).
Il faut en effet regretter les courtes apparitions d'acteurs poids-lourds (Isabelle Huppert, Michel Piccoli, Catherine Deneuve, Mathieu Amalric), qui, sitôt leur scène achevée, ne reviendront pas. Dommage.
Le scénario fait ici le choix de ne pas traiter que du spectaculaire (les batailles) mais aussi de l'intime, c'est plutôt rare et appréciable.
Le film ressemble a un bloc écrasant, par sa durée, son ambition et sa grandiloquence. S'il ressemble beaucoup aux "Mystères de Lisbonne", il n'en atteindra jamais la profondeur et la puissance, mais "Les Lignes de Wellington" valent quand même le déplacement.

Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/les-lignes-de-wellington.html

film prétentieux, ennuyeux bien que le sujet aurait pu être très interessant

Les Lignes de Wellington est un très bon film qui s'intéresse aux histoires personnelles de plusieurs "acteurs" d'une guerre napoléonienne au Portugal, sans vraiment montrer les combats eux-mêmes.
C'est là sa force : les récits entrecroisés et les destins mêlés de ces personnages tous très humains sont assez rares au cinéma. On suit des "déplacés", les Portugais qui sont priés par les Anglais de quitter leurs maisons et de prendre la route avec leurs familles pour ne pas tomber sous la dominations française, un soldat Portugais qui est derrière les lignes ennemies et rencontre des déserteurs de l'armée française, un Portugais et des Ukrainiens dont les illusions de "Liberté, Égalité, Fraternité" ont été brisées ; on suit une famille anglaise qui était installée au Portugal et qui doit fuir comme les autres, mais aussi une femme irlandaise qui avait suivi son mari soldat...
Vous l'aurez compris, c'est vraiment très intéressant de suivre ces histoires parallèles au combat lui-même. Les comédiens sont globalement tous très inspirés et livrent un jeu qui sert à 100% le point de vue du film. Mais il y a plein d'histoires entremêlées, ce qui a pour effet de ralentir le rythme général. Cependant, cette longueur et ce rythme sont pertinents, comme les déplacés du film, nous suivons un chemin long et semé d’embûches.

Source : Plog Magazine, les critiques des ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/les-lignes-de-wellington.html

1 étoile - Les Lignes de Wellington

En ce qui me concerne, je l'ai trouvé terriblement ennuyeux : 2 heures et 20 minutes .... ce fut un long calvaire. Le scénario erre et les acteurs sont plus des figurants qui vont et parlent sans raison. Enfin, la musique vous achève avec une mélodie mélodramatique incroyablement nunuche.