Avis : Les Lignes de Wellington - Page 4

Enfin un film qui parle de la guerre par le côté de ceux qui n'y peuvent pas grand chose, petits militaires qui suivent sans trop savoir, exode de populations qui subissent et s'organisent comme elles peuvent, cas individuels d'hommes sans pouvoir réel. Enfin un film qui traite d'un épisode central pour l'Histoire de l'Europe, voire du monde occidental, et qui n'est jamais traité dans les manuels scolaires français : les invasions napoléoniennes au Portugal énorme défaite des Français (en tout cas de l'armée réunie sous le titre d'Armée Française). Un film choral en trois langues : portugais, français et anglais (plus un petit moment d'espagnol) comme il se doit et non pas toujours tout le monde en anglais comme dans les idiots films de guerre américains par exemple. Et quel plaisir de voir les beaux acteurs portugais!
Souvent sobrement filmé, ce film est à voir.
PE

Un relativement gros casting, des moyens considérables, tout ça pour ça.
Franchement c'est triste...

Prétentieux, emmerdant à souhait, je déconseille :)

(moi qui vais pas bcp au ciné en cmoment, jaurais pu m'abstenir lol)

J'ai bien aimé ce film qui est une fresque historique de l'histoire Napoléonienne. Il y a beaucoup de tableaux différents qui fait que l'on ne s'embête pas un instant. Ce qui est aussi vraiment intéressant ce sont vraiment les beaux costumes qui jalonnent le film. La musique aussi est bien faite.

Un magnifique sujet qui fait de ce film une belle oeuvre en dépit d'une écriture parfois fastidieuse. Le style n'est pas a critiquer mais certaines scènes semblent baclées avec des acteurs sans vraie direction notamment dans une première partie plutôt brouillonne ou l'apparition de guest stars qui font ce qu'elles peuvent c'est à dire pas grand chose, n'apportent aucun intérêt. Malgré cela se dégage sur la durée une cohérence, un message qui ne s'appuie ni sur les personnages à l'épaisseur laminée par les circonstances, ni sur la page d'histoire évoquée, mais plutôt sur la brume aux senteurs de poudre et le réalisme des ruines, un babel portugo/anglais caillouteux qui fini par faire ce que l'on attend du cinéma: nous transporter ailleurs avec notre assentiment.

Si la réalisation est très réussie, l’époque étant très bien reconstituée, le scénario est vraiment raté. Ce film m’a un peu fait pensé à la pièce de Samuel Beckett, En attendant Godot : Vladimir et Estragon attendent Godot qui ne vient pas, ici, nous attendons un combat qui ne vient pas. Mais la différence avec la pièce de Bekett, c’est que, devant ce film, nous nous ennuyons ferme. Le seul scénario consiste à voir les armées anglaises et portugaises avancer vers ces fameuses lignes de Wellington. Les 2h30 du film passent vraiment difficilement car il ne se passe vraiment rien du tout pendant tout ce temps. Et les acteurs n’arrangent vraiment rien. Les deux seuls qui s’en sortent bien sont Elsa Zylberstein (que l’on doit voir moins de dix minutes) et Chiara Mastroianni (que l’on doit voir deux minutes). Je ne parlerai pas des autres. John Malkovich et Mathieu Amalric, malgré qu’ils jouent un rôle dont le nom est important dans le film, ne servent à rien, à part ajouter leur nom au générique ; idem pour Catherine Deneuve, Isabelle Huppert et Michel Piccoli. Pour les acteurs principaux, ça ne casse pas des briques. Un film assez moyen à éviter.

Terriblement long et franchement pas passionnant. C'est quand même une page d'histoire intéressante que l'on voit par le tout petit bout de la lorgnette!

Sans doute pour justifier les financements d'origine française, on aperçoit à peine quelques minutes Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Michel Picolli, Clara Mastroiani... pour le reste ça se veut être une fresque portugaise (car c'est un film portugais) sur la résistance des valeureux, beaux et très honorables portugais, soutenus par un général Wellington presque raffiné amateur de peinture et de cuisine, face à des envahisseurs napoléoniens pouilleux, brutes, violeurs et sans états d'âme (ce qui est surement un peu vrai) Massena est un ours, sa femme une catin, bref beaucoup de petites histoires autour de la grande. Et beaucoup de scènes genre Puy du Fou avec plein de gens qui peinent à soulever des sacs de quelques grammes, des boiteux qui randonnent plus qu'ils ne boitent, des femmes qui bêchent on ne sait quoi par-ci par-là, plus une musique sirupeuse à souhait... tout ça ne fait pas forcément de ce film le meilleur film du genre. Mais du moment que la presse et les spectateurs aiment, c'est que j'ai du passer à coté.

Un film pompeux avec des rebondissements d'une mièvrerie hallucinante qui se succèdent les uns aux autres sans aucun lien entre eux. Des clichés multiples malgré une reconstitution historique qui a du être coûteuse. Très long, très ennuyant. Les acteurs "prestigieux" sont dans des rôles surfaits (sauf peut-être Malkovich). A fuir absolument!!!

Long, ennuyeux, 2 minutes d actions cachés dans 2 heures 30 de film où l'on passe d'histoires en histoires de petites gens qui on vécu cette guerre. Un manque de moyen évident mais bon sang, pourquoi les anglais parlent t'ils français avec un accent anglais ? De même que pour les portugais. Cela rend vraiment le films irréaliste sans compter le jeu d acteurs souvent trop théâtral.

Vu en VF, le doublage est mauvais. Film long est ennuyeux. On se perd dans les différentes histoires.

Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Clara Mastroiani... J'ai eu du mal, personnellement avec cet étalage de jeu théâtral auquel je ne crois pas une seconde. Voilà, je suis passé à coté. Totalement.

Le thème du film est intéressant, notamment concernant tous les à coté des batailles Napoléonniènes, mais on a du mal à imaginer ce que représentait la grande armée face à aussi peu de figurants. On a quand même l'impression qu'il y a trop de grand acteurs à la fois et pas assez de budget pour les figurants.

DE TRÈS BON ACTEURS MAIS SANS INTÉRÊT SANS DOUTE PAR MANQUE DE MOYEN CELA AURAI PU ETRE UN CHEF D'OEUVRE

Une pure merveille d'émotions dans une folie totalement inhumaine, où, pourtant, l'homme est autant coupable que victime, maître de son destin autant que ballotté par celui qui lui impose les autres.
Tous ses personnages, dont les vies s'entrecroisent, sont intemporels; leurs engagements, leurs volontés, leurs peines, leurs désespoirs sont les nôtres dans nos guerres perpétuelles, celles armées comme celles économiques.
Tout est splendide: les jeux d'acteurs, les panoramas, les décors, la musique, toutes les ambiances et la sensibilité qui nous envahit. La femme violée par les troupes napoléoniennes puis anglaises est toujours là, au coin d'une rue, d'une montée d'escalier, n’importe où ailleurs.
Certes, sans cette sensibilité et un minimum d'intelligence il sera peut-être difficile à certains de percevoir l'intégralité de ce chef d’œuvre.
Il leur restera quand même la fresque historique, c'est loin d'être l'essentiel du film, même si cela permet de mieux connaître l'Histoire. Dire que des statues de Napoléon trônent encore en France (A quand celles d'Hitler en Allemagne?), que des avenues portent le nom de Masséna ou d'autres généraux d'Empire... Il n'y a jamais de "Rue de l'Amour", "Rue de la Sagesse" ou "Rue de la Philosophie"; cela rappellerait pourtant l'essentiel à bien des gens, s'ils savaient lever le nez et regarder...

Imaginez la tête des acteurs portugais qui ont fait tout le boulot, et du bon, en voyant en haut de l'affiche les noms de toutes les stars françaises qui apparaissent entre 1 et 3 minutes dans le film et qui interviennent, mal, dans tous les moments inutiles du film. Même la grande Huppert est ridicule! Sans parler des autres... Comment les critiques n'ont-ils même pas évoqué cette pitrerie? Respect pour la veuve qu'est Valeria Sarmiento? Ultime hommage (?) à Raoul Ruiz? En tout cas, 3 heures de film qui auraient pu n'être que 2 si la cinéaste s'était concentrée davantage sur des personnages ayant une réelle étoffe au lieu de papillonner de groupe en groupe pour tenter de nous donner une vision totale de cet exode portugais dû aux troupes de Napoléon.
Une belle image, des compositions de plans parfois réussies, quelques moments de vrai cinéma noyés dans un récit qui ne va jamais à l'essentiel. On en sort frustré et en colère et on se re précipite dans l'autre salle qui passe Tabou où l'on retrouve avec délice l'accent portugais et Carlotto Cotta.