Avis sur Cha Cha Cha

Un sympathique polar porté par un duo de charme dans une Italie noyautée par la corruption qui ne laisse pas un souvenir impérissable mais se voit sans déplaisir.

Contrairement à ce que j'ai pu lire à droite et à gauche, ce film a des qualités indéniables, surtout esthétiques (Très belles images de Rome la nuit). C'est un polar très classique. Comme beaucoup de films de ce genre, on apprécie sur le moment mais on oublie très vite.

« Cha Cha Cha » est un film policier de série B, un pur produit de distraction comme en fabriquait en masse le cinéma italien d’il y a quelques décennies. Sans révolutionner le 7ème art, ce film de genre n’a rien de déshonorant et le scénario tient plutôt bien la route. On passera volontiers sur la mise en scène impersonnelle bien qu’efficace. Ce film semble en tout cas avoir été façonné pour mettre en avant et sous toutes ses coutures la plastique avantageuse du bellâtre Luca Argentero.

On participe (enfin c’est un grand mot) à l’enquête d’un détective privé qui joue les chaperons avant de se rendre compte qu’il est en fait impliqué dans une affaire de plus grande envergure. En dépit de quelques révélations, le scénario reste bien basique et associé à une réalisation digne d’un bon téléfilm tout cela fait qu’on a bien du mal à se passionner pour Cha cha cha. Ce n’est pas non plus le couple Eva Herzigova / Luca Argentero qui va venir sauver ce thriller italien dont le seul véritable intérêt reste de comprendre son titre avec une explication bien artificielle ce qui correspond finalement bien au film.

Un polar noir à l'italienne !
Cha Cha Cha est un sombre polar à l'ancienne, superbement interprété par le duo Eva Herzigova / Luca Argentero.
Dommage que finalement l'histoire soit un peu classique, la réalisation de Marco Risi étant très belle.
Enfin, dans Cha Cha Cha on retrouve un petit quelque chose qui faisait le charme des films policier des années 70.

Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !

Vu, revu et archivu !
Rien de nouveau sous le soleil romain, même si l'acteur principal est impressionnant (ah, la scène où il se bat nu contre trois agresseurs... mais pas la peine d'y aller pour ça).
Donc film de l'été dispensable, sauf pour ceux qui recherchent de la clim...

Un polar qui se laisse regarder avec plaisir. Certes rien de génialissime dans le scénario, mais les acteurs sont bons et bien menés par Marco Risi qui sait de qui tenir.

Dans son avant-dernier film (le seul autre de ses 10 "longs" que j'ai eu personnellement l'occasion de voir), Marco Risi (le fils de, mais déjà sexagénaire) s'intéressait à la mafia (et à la politique) à partir d'un fait divers réel, à Naples, et en utilisant la dramaturgie du western : "Fortapàsc". Ce "Cha, Cha, Cha" (dont il a à nouveau écrit le scénario en collaboration avec Jim Carrington) est purement fictionnel (mais crédible), se situe à Rome, et mêle politique et criminalité (encore la mafia, ou les mafias - on y effleure une dimension internationale de la "pieuvre", ici roumaine), en utilisant les codes du film noir. Ce nouvel exercice de style est plutôt très réussi sur le plan formel (mise en scène classique et efficace, très belle photo d'un autre "Marco", Onorato, montage parfait de Clelio Benevento - déjà l'un et l'autre sur "Fortapàsc"), l'histoire est suffisamment fouillée (sans être compliquée inutilement) et les figures principales, le "privé" et sa blonde et riche cliente, (respectivement "Corso", alias Luca Argentero, beau ténébreux venu au cinéma par la téléréalité - vu dans "Le Guetteur" de Michele Placido, et "Michelle", alias Eva Herzigovà, l'ex-icône Wonderbra, qui vit en Italie avec le père de ses 2 fils, un entrepreneur turinois), s'en tirent honorablement, bien entourés de figures secondaires soignées, comme le protecteur de Michelle, ou l'ancien collègue de Corso (sans oublier "Ugo", l'adorable bouledogue français à 3 pattes de Corso !). Les circonstances de la mort du jeune Tommaso dit Tommy, le fils de Michelle, étant reconstituées par Corso, au-delà de la tragique anecdote, la situation de corruption générale du pays apparaît solidement installée - seuls changent les acteurs, le pourrissement de la société perdurant. D'où l'épilogue ironique, qui justifie le titre : "Cha, cha, cha", sur l'air de la comédie à la Risi, le père.

« Cha cha cha » est un film policier, signé Marco Risi, qui me rappelle furieusement les productions Italiennes des années 1970 dont j'étais fan par le passé. Du coup j'ai été agréablement surpris et je n'ai gardé en mémoire que ses qualités, minimisant volontairement ses quelques défauts. Je vais donc passer rapidement sur la réalisation, honnête mais qui manque singulièrement d'envergure, pour arriver directement au scénario habile qui ménage quelques bons moments de suspense et d'action. On a effectivement droit à une belle enquête policière, sur fond de mafia et de corruption (Italie oblige) qui fonctionne bien et qui se révèle vraiment divertissante. L'histoire est correctement soutenue par des acteurs charismatiques qui « font le job » et qui nous emmènent dans une ville de Rome dangereuse où méchants et gentils se mélangent sans qu'on arrive à les identifier facilement. On ne sait jamais à qui se fier vraiment et c'est le principal intérêt d'un film qui se laisse facilement regarder mais qui ne marquera malheureusement pas les mémoires de cinéphiles. A réserver aux plus curieux !

Un honorable film noir qui s'inscrit dans la tradition du genre. Acteurs impeccables, pas de temps mort, mais intrigue sans surprise. Le seul reproche qu'on puisse faire à Cha cha cha, c'est ce manque d'originalité, et aussi d'audace. Seule la fin décolle un peu et s'écarte des sentiers battus. Ce classicisme tranche tout de même sur les innombrables productions médiocres et permet de voir ce film avec un plaisir renforcé par le charme des deux principaux protagonistes. Marco Risi a néanmoins du chemin à faire avant d'entrer dans les bottes de son père...

Quelqu'un a dit à Luca Argentero qu'elle pouvait jouer dans un film et elle a pris la parole. C'est la pire actrice de l'histoire du cinéma y compris des films parodiques et des comédies grossière. Elle doit avoir des amis haut placés car je ne comprends vraiment pas pourquoi ils laissent cette actrice en bois obtenir autant de rôles majeurs dans les films. Son jeu d'actrice est terrible et a détruit un thriller qui aurait pu être décent. Désolé c'est un film pire que mauvais et c'est un 1 étoile et tout est de sa faute. Elle ne peut même pas parler et encore moins être actrice dans Cha Cha Cha...

Il est des films dont on sait au bout de quelques secondes qu'ils vont nous emmener vers un délicieux ailleurs, ne serait-ce que deux heures durant. Celui-ci commence pour me plaire; vue aérienne et nocturne de Rome, le Colisée puis le Vittoriano, jouant les gardes du corps de ce dernier, sensible à l'érosion du temps.
Une histoire solide, deux acteurs principaux exerçant leur profession avec un enthousiasme certain et une ambiance des plus haletantes.
La mort d'un adolescent un poil turbulent au sortir d'une discothèque est la pierre angulaire du scénario. Celui-ci est le fils d'une actrice italienne, qui a refait sa vie avec un avocat renommé n'ayant rien du gendre idéal. L'ex-boyfriend de l'actrice, ancien flic ressemblant au chanteur de Shakaponk, François, est désormais détective et veut remonter le moral de son amie éplorée en menant sa propre enquête pour tenter de comprendre pourquoi son fils n'est plus. Il parcourt donc Rome, de jour comme de nuit, au volant de sa chic et surannée Saab 900 Turbo décapotable afin de soumettre à la question celles et ceux qui auraient eu un lien avec le regretté bambino noctambule.
Corso, détective de son état, ne manque pas de courage pour se plonger dans une ambiance aux antipodes de la dolce vita; ses interlocuteurs ne sont pas des tendres et n'ont sans doute jamais ouvert le guide des bonnes manières de Nadine de Rotschild.
Autre bonne surprise, Eva Herzigova, qui n'a pas comme seul talent que celui de poser lascivement devant les Leica de Patrick Demarchelier et qui se révèle une étonnante comédienne, jouant avec beaucoup de justesse en donnant la réplique à Luca Argentero, lui aussi armé de réelles dispositions d'acteur.
Un thriller à l'arrabiata, au suspense montant lentement mais surement dont je suis sorti "sorridendo nella notte di Parigi".

Loin d'être totalement raté, Cha Cha Cha mérité la sympathie d'un téléfilm. Sans être inoubliable, il touche l'Italie là ou sa fait mal, non sans humour.

Nous voilà plongé dans l’enquête d’un détective privé qui se retrouve impliqué dans une affaire qui le dépasse... Le scénario reste basique et la réalisation est digne d’un bon téléfilm. Il est difficile de se passionner pour Cha cha cha. Le couple Eva Herzigova / Luca Argentero peine à sauver ce thriller italien dont un des principaux intérêts réside à comprendre son titre.

Fasciné par le genre noir, Marco Risi ? Le réalisateur peine à en cueillir l’essence mystérieuse et n’y apporte aucune modernité. Quelques plans sombres finement construits et des étincelles d’acteurs sauvent Cha cha cha de la paralysie, mais personne ne mène la danse.