Avis : Assaut sur Wall Street - Page 2

Le départ est réaliste et sonne bien. Dominic Purcell joue juste. Dommage qu'il y ait des longueur et que l'on attende le moment de passer à l'action qui même là nous laisse sur notre fin.

Un film rare tout en substantialité, ressenti et en parti pris qui se légitime spoiler: sauf qu'il est moralement pour la fin difficile de légitimer un massacre d'au moins une vingtaine de personnes que l'on pourrait qualifier de moyennement responsables. L'ancien militaire employé dans la sécurité des transports de fonds est-il moins responsable du système que l'employé d'une grosse société qui ne fait que survivre comme lui.
Il y a là, si le propos anti-capitaliste est bien compréhensible et assez habilement exprimé, des incohérences. L'ensemble est unilatéral, orienté sur le vécu du personnage joué par Dominic Purcell. Cela se comprends dans le sens du film mais en donne aussi une limite. Le personnage doué spoiler: comme sniper et pour le commando
c'est ce qui nous est présenté et cela n'est pas du tout absurde mais amorce déjà une violence que certains appelleraient libératrice mais qui n'est que violence sans espérance et sans vraie justice. Le discours du capitaliste est intéressant et lucide, il n'est lui-même que le jouet d'un système ce qui ne le dédouane pas d'une forme de responsabilité mais à la vérité il est difficilement crédible que la tuerie montrée dans le film soit autre chose qu'une vengeance et a une quelconque utilité pour lutter contre le système.

Enorme ce film, j'ai vraiment bien aimé : de plus, purcell est au top dans ce film, c'est vraiment un acteur que j'aime bien, impressionnant ! et furlong est une vraie surprise, j'ai de la sympathie pour cet acteur, ici super. L'histoire est top, je ferais pareil dans sa situation : quand le système fout votre vie en l'air, il faut foutre en l'air le système, tout ce qu'y a de plus normal !

Une œuvre politique sans concession, qui sonne comme un avertissement pour la caste des 1% de rentiers qui démolissent, par leur accaparement, des millions de vies : si un jour on devait en arriver là, ils sauront que c'est parce qu'ils auront tout fait pour maintenir leur privilèges jusqu'à la fin. L'autre message est pour les 99% qui restent : votre ennemi n'est pas l'épouvantail barbu fabriqué par vos merdias et vos services secrets, il est parmi vous. Et pour ceux qui avaient déjà compris, ça va les défouler un peu! Un film coup de gueule et coup de poing; rare et salutaire, sans concession, sans aucun compromis. Indispensable, donc 5/5. La sortie de la matrice commencera-t-elle au sein de l'Empire lui-même?

Bien bien bien ! On aurait presque envie de faire la même chose avec son banquier.
Trêve d'humour! Ce téléfilm met beaucoup de temps à rentrer dans le vif du sujet, mais une fois lancée, l'action est continue et un peu linéaire. Le dénouement de l'histoire est bien trouvé en tout cas.

Bon téléfilm à voir chez soit, il ne s'agit pas d'un block buster méfiez-vous.
Vu en Dvd Anglais.

Comment dire : c'est long, plat, chiant, vide, il ne se passe rien. Ha si pardon, les 5 dernières minutes il y a un semblant d'action, scène d'ailleurs complètement improbable.

Sachez avant tout que, pendant plus de 55 minutes, vous verrez non pas un film d'action mais un drame. Quoique, je crois que je suis trop gentil : vous assisterez à une tragédie.
Le moins que l'on puisse dire concernant Uwe Boll ici, c'est qu'il n'a pas eu la main morte sur l'introduction de l'action. Il a très extrêmement bien posé la situation du personnage principal. Même si je en suis pas un grand fan des drames/tragédies, on comprend comment un homme sur qui le sort c'est plus qu'acharné, en arrive à faire ce qu'il fait (et qui n'est pas sans rappeler les "Rampage"). J'ai apprécié.

Contrairement à ce que pourrait laisser croire la jaquette, "assaut sur Wall Street" n'est absolument pas un film d'action. C'est un drame sur un américain très middle class qui perd tout (mais vraiment tout) lors de la crise des subprimes. Forcément à un moment ca énerve et il va se mettre à faire des cartons sur les méchants financiers pour lesquels le systéme est très clément. Dominic Purcell n'est pas mal dans le rôle et on peut voir dans les personnages secondaires un Edward Furlong de plus en plus bouffi par la drogue et l'alcool, une pub pour les ligues de vertu à lui tout seul, mais la VF a été confiée à des neurasthéniques en phase terminale et le rythme du film en souffre. Pas mal toutefois. 3 / 5

Un sujet on ne peut plus sensible traité dans un premier temps de manière sobre par Boll (chose rare). Plus le film avance, plus on plonge dans l'enfer de la tristesse et des enfers. Un final assez réussi mais on retiendra malheureusement une scène finale très "Bollienne". Genre "je suis la vengeance"... Ridicule. Attention, l'affiche est trompeuse : ça flingue juste 5 min, le reste est un drame humain qui peut nous remettre en question sur plein de choses : Que ferions nous??

Film soupape de pression, pour tous ceux qui, de près ou de loin, ont gouté aux joies des arnaques bancaires d'un système fonctionnant sur la dette. Si, sur le fond, les propos tenus dans le film sont exactes, toute la charge émotionnelle et la responsabilité sont détournées uniquement contre l'industrie bancaire et la finance. D'autant plus que le héros part en guerre contre Wall Street car lui-même s'est fait arnaquer. Partant de là, le film s'attaque uniquement aux investisseurs, en les rendant seuls responsables de tout. Or, la population a une très grande part de responsabilité, puisqu'elle consent à ce mode de vie. De fait, le héros, tant que tout va bien, soutient ce système. C'est ce manichéisme qui fait de ce film une soupape de pression, en détournant la responsabilité ; la catharsis fait le reste. Dans le même genre, "Margin Call" est bien plus équitable dans son partage des responsabilités.

La descente aux enfers d'un homme qui avait tout pour réussir mais la crise et les banques qui vous prennent votre argent, pas de sécu au states font que beaucoup de gens tombent dans la misère mais là ,c'est vraiment la déchéance totale et la vengeance finale soulage mais ne ramène pas le bonheur d'avant.

Un film tristement réaliste sur les pratiques des banques Américaines et sur le système financier mondial en général...
Le personnage de Dominic Purcell perd tout dans ce film et en vient à faire justice lui même en tuant tous les cadors de Wall Street. Et la fin du film ( spoiler: sa fuite des locaux de Wall Street
) est très bien trouvée ! 4/5

Critique de "Assault on Wall Street".
Un film loin d'être un chef-d'oeuvre mais qu'on peut prendre plaisir à regarder. Le film aborde un thème d'actualité de manière assez propre. Un homme ayant une vie paisible et une belle femme va tout perdre du jour au lendemain à cause de la crise financière, il ne tardera pas à trouver les coupables. Dominic Purcell gère plutôt bien son jeu. Ce qui est regrettable ici c'est comment le film se termine et de plus la "vengeance" ne représente qu'une petite partie du long métrage. Pendant plus d'une heure on vit au cœur de la descente aux enfers de notre "vengeur", c'est vraiment long. Le dénouement du film se passe ainsi dans le dernier quart d'heure. Le scénario n'est pas assez bien développé.
2,5/5

bon on ne peut pas mettre 0 étoiles, dommage... vous connaissez uwe boll ? bon si oui vous n'irez sûrement pas voire ce film... si vous ne le connaissez pas sachez qu'il est l'un des plus mauvais réalisateurs que le cinéma ai connu ... Pour parler du film, ben c'est du uwe boll ... scénar en carton, filmé a la truelle, bref tout est mauvais dans ce film, même purcell (qui n'est déjà pas pas, entre nous soit dit, un grand acteur) ... bref passez votre chemin il n'y a rien a voir...

Un homme ruiné par Wall Street décide de s venger. Voilà un film radical comme on en voit peu. Evidemment c'est un peu simplificateur et un peu extrémiste, mais cela fait du bien. On est typiquement dans le film a 2 parties, la première partie notre héros tombe de plus en plus bas, dans la deuxième il se venge. Le réalisateur en profite pour nous donner sa vision du monde sur le mensonge, les forts et les faibles. Tout cela aurait être encore plus réussi si cela avait été plus subtil, mais c'est déjà bien que le film ait pu se faire.