Un hymne paisible et silencieux à la réflexion, à qui on ne peut enlever au très oscarisé Whitaker son immense talent mais il ne suffit pas seule au errements de Jim Jarmusch dans des rhétoriques parfois exagérés qui brouillent peu à peu le film.
Pour moi ce film est un mystère. Une grande partie des gens ainsi que les magazines cinés idolâtre ce film. moi je trouve ce film minable, l'histoire est loin d'être originale. Le perso principale parlons en un gros ricain qui écoute du rap et se prend pour un samouraï quoi de plus ridicule ! A oui il vit sur un toi avec des pigeons et ouvre des voitures avec un petit boitier magique... Quel talent Enfin bref si quelqu'un pouvait m'expliquer le n°ième degrés de ce "film" je lui serait reconnaissant . A surtout ne pas regarder en s'attendant à un chef d'oeuvre du cinéma...
Ghost Dog réunit différente chose qui ne colle pas forcément ensemble pour donner lieu a un film plutôt original , on retrouve un gangster noir qui suit le code des samouraïs , des mafiosos Italiens et un rythme lent qui mène a une ambiance électrisante saupoudré du bande son vraiment agréable Le scénario lui n'a rien d'original c'est du classique mais le tout est bien soutenue grâce au reste et au acteurs , on retrouve un Forest Whitaker au top de sa forme . Le rythme lent et posé donne quelques chose de zen , ceci ne plaira pas a tous et pourra mener beaucoup de gens dans l'ennuie mais ce n'est pas un film a prendre comme de l'action . Bref un bon film original dans l'ensemble grâce au mélange des genres , a voir au moins une fois .
Bien des films mettent en scène des assassins. Mais rares sont ceux qui le font aussi bien que celui-ci. Non content de sombrer dans la violence gratuite et aveugle, nous assistons ici à la naissance d'un tueur qui a loué allégeance à des codes et rituels qui lui permettent, justement, de pratiquer son "art" l'âme tranquille. Une belle façon de montrer qu'il est permis d'enlever la vie à quelqu'un et se persuader de faire le bien.
Tout simplement magnifique! des acteurs totalement a l'aise dans leur role, une ambiance et une lumière extraordinaire, une réalisation a couper le soouffle,servi sur la géniale musique de the RZA!
Beau,violent,la liste des qualificatifs est interminable!
On y suit le parcours d'un homme qui voit le monde changer, se diriger lentement vers une autre temporalité qu'il ne comprend plus, où l'humanité lui paraît souillée et beaucoup trop loin de l'idée qu'il se fait de la pureté originelle. Il se rattache donc à un code d'honneur d'une ancienne époque (le Japon médiéval) qui lui paraît juste et se mue en fantôme vengeur pour rétablir un sens de la morale au sein de cette société déphasée. La plus grand force du film, à mon sens, est la façon qu'à Jarmush de nous faire comprendre le personnage sans la moindre parole (du moins au début), à travers des séquences musicales d'une grande poésie. Whitaker est suivi par la caméra dans ses déambulations nocturnes sur un son de RZA très réussi, tel le serait une ombre fantomatique, ce qui laisse vite entendre le côté solitaire, déçu par la société du personnage, ainsi qu'une certaine fatalité face à une mort à laquelle il n'échappera pas. Ces moments de contemplation, autant du côté de Whitaker que du spectateur, sont souvent entrecoupés par l'apparition d'un animal, telle cette image récurrente d'un oiseau en plein vol, qui représenterait l'idée que se fait Ghost Dog d'une certaine pureté pour laquelle l'homme n'a pas le moindre respect. Ainsi, lorsque le cadre laisse place à un pigeon tout blanc, taché de nappes rouges de sang, la représentation de la pureté souillée par l'homme n'en est que plus magistrale. Les séquences lyriques s'enchainent sur un rythme soutenu malgré la lenteur du film, sont techniquement irréprochables et Jarmush y utilise une palettes de trouvailles visuelles exhaustive. J'ai aussi apprécié la touche d'humour pince-sans-rire, qui m'a plusieurs fois fait lacher un ou deux fou-rires.
Un petit chef-d'oeuvre auquel il manquerait un petit rien pour devenir un grand.
C’est une histoire peu banale que celle de ce jeune black qui, pour se sortir du carcan social, adopte le mode de vie des anciens guerriers samouraïs selon le code de conduite du Bushido. Ce guerrier implacable travaille donc aujourd'hui pour un mafieux qui a lui aussi son propre code de conduite. Jim Jarmusch fait reposer la beauté de son film autant les scènes de sabre qui rappellent les chambaras japonais, mais aussi sur cette relation symbolisant la différence des cultures, car le sens de l'honneur dans la mafia et chez les samouraïs s’avèrent être deux choses totalement différentes, voire opposées...
"Parfois, il faut s'en tenir aux voies anciennes. A l'ancienne école. Je sais que tu me comprends." "Ghost Dog: the Way of the Samurai", c'est l'histoire d'un type aux allures de gangsta rappeur qui n'en est pas un. Pas du tout. Tueur professionnel, Ghost Dog obéit au doigt et à l'oeil au code samourai. On ne peut s'y tromper : outre le thème du tueur-samourai, cet aspect contemplatif voire méditatif que Jarmusch a donné à son film renvoie directement au "Samourai" de Melville, d'où il a très certainement puisé son inspiration. Les références sont d'ailleurs nombreuses, et ce dès les premières minutes : le début de "Ghost Dog" est une sorte de "variante high-tech" de celui du "Samourai". Les deux films disposent également d'une fin semblable. Quant au personnage de Ghost Dog (Forest Whitaker), il n'est autre qu'une version moderne du taciturne Jef Costello (Alain Delon). Enfin, de manière plus générale, on retrouve ce classique de 1968 dans la lenteur fascinante de la mise en scène. On pourrait donc presque parler de remake officieux, à ceci près que "Ghost Dog" n'est pas dénué d'humour : les mafieux, fans de cartoons, sont parodiés avec une sorte d'humour anglais. D'un point de vue moral, c'est parfois incompréhensible : normal, on n'est pas des samouraïs. Donc, à moins d'adhérer à cette philosophie pour le moins déconcertante, mieux vaut admirer le film pour son côté "trip", appuyé par une bande-son hip-hop ensorcelante et une harmonie visuelle qui touche à la perfection. Un OVNI cinématographique qui nous invite à suivre, émerveillés, le parcours profondément mélancolique d'un personnage au magnétisme sans pareil, incarné par un Forest Whitaker brillantissime. Magnifique.
Un pur chef-d'oeuvre,un excellent film au genre inclassable.Le meilleur film de Jim Jarmusch avec Dead Man.Forest Whitaker est superbe et c'est son meilleur role,l'histoire est noir,calme et avance lentement mais surement et la mise en scène est parfaite.
Ghost dog laisse un goût amer. Jarmusch y fait étalage de beaucoup de talent mais aussi d'une forte arrogance. Je m'explique: J.Jarmush est un intello, on le sait. Il décide de faire un film sur un tueur à gage. On est dubitatif...Jarmush est blasé de la reflexion? Il se lance dans le divertissement conventionnel et « no prise de tête »? Eh non, car son tueur, c'est un grand (et assez gros) noir associal adepte de la culture samourai qui élève des pigeons et vit sur un toit d'immeuble...Jim, on te reconnaît bien là. Je n'ai ni le temps ni la force de me lancer dans une longue explication. Sachez seulement que le film souffre d'un gros problème de rythme, que certaines séquences sont très poétiques et élégantes, d'autres très bavardes, que le ton varie abruptement entre naiveté et sarcasmes, entre gravité et ironie et entre profondeur et caricature, qu'on y pense autant qu'on y tue...bref une sorte d'ovni très difficile à cerner. Je ne peux vous dire si c'est une énorme arnaque masturbatoire pour pseudos intellos ou une brillante réflexion rendant hommage au 7e art...ce qui est sûr,c'est que les fans de M.Bay et tous les allergiques au travail philosophique et élitiste doivent fuir ce film comme la peste.